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Révolution au Moyen-Orient


Invité rogermila

Messages recommandés

Bof. Gbagbo n'était pas encore au pouvoir illégalement à l'époque.

Ses tentatives de foutre le boxon dans le pays ont commencé bien avant sa présidence, et ça les socialistes le savaient.

Devenu directeur de l'IHAAA en 1980, il se révèle lors des manifestations étudiantes du 9 février 1982

En mai 1991 puis en février 1992 ont lieu d'importantes manifestations étudiantes. Le 18 février, le Premier ministre Alassane Ouattara fait arrêter Gbagbo, après avoir fait signer la veille au chef de l'État une loi anti-casseurs. Gbagbo est condamné le 6 mars à deux ans de prison ; il est finalement libéré en août de la même année.

En 1995, Gbagbo appelle au boycott de l'élection présidentielle prévue le 22 octobre, à la suite de la mort du président Houphouët-Boigny, en raison de la réforme du Code électoral

Désigné candidat officiel du FPI lors du troisième congrès du parti, organisé du 9 au 11 juillet 1999, il se présente à l'élection présidentielle du 22 octobre 2000 contre le général Robert Guéï qui a renversé le président Bédié le 24 décembre 1999. Cette élection est marquée par l'élimination par la Cour suprême de plusieurs candidatures, dont celle d'Alassane Ouattara — pour cause de « nationalité douteuse », faux et usage de faux sur la filiation — et de l'ancien président Bédié. Les résultats donnent Gbagbo vainqueur face à Guéï

Si c'est du sursis, on ne peut pas dire qu'il a fait de la taule. Et puis il est assez notoire qu'il a payé pour d'autres.

L'art de chipoter. Il a payé parce qu'il devait payer, les autres c'est un autre débat.

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Merci je sais mais ça ne change rien : le Juppé, il a un casier.

Alors on est d'accord sur les faits. La seule différence entre nous, c'est finalement que je ne dirais pas qu'il a fait de la taule parce qu'il n'en a pas fait.

Ses tentatives de foutre le boxon dans le pays ont commencé bien avant sa présidence, et ça les socialistes le savaient.

Je ne vois rien d'abominable avant l'accession au pouvoir. Au contraire, c'est plutôt le pouvoir qui cherche alors à écarter Gbagbo en jouant avec la loi.

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Merci je sais mais ça ne change rien : le Juppé, il a un casier.

Ah non, pas du tout, il n'a pas de casier : il y a eu une inscription, dans un fichier informatisé (recensant les condamnations pénales, tenu par un centre de traitement situé à Nantes depuis 1966 et placé sous l'autorité du ministre de la Justice), au nom du citoyen Juppé Alain. Ce n'est pas du tout un casier. Du tout. Cela n'existe plus les "casiers".

Donc Alain Juppé n'a pas de casier, CQFD.

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Ce singulier a sans doute une signification discrète.

Le grand secret refait surface : en fait, Apollon et Chitah ne sont qu'une même personne, qui poste sous deux identités. Reste à savoir si Chitah écrit les messages d'Apollon, ou si c'est Apollon qui a inventé Chitah.

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Invité Arn0
Ah non, pas du tout, il n'a pas de casier : il y a eu une inscription, dans un fichier informatisé (recensant les condamnations pénales, tenu par un centre de traitement situé à Nantes depuis 1966 et placé sous l'autorité du ministre de la Justice), au nom du citoyen Juppé Alain. Ce n'est pas du tout un casier. Du tout. Cela n'existe plus les "casiers".

Donc Alain Juppé n'a pas de casier, CQFD.

Ce fichier s'appelle bien le "casier judiciaire national automatisé".

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Le grand secret refait surface : en fait, Apollon et Chitah ne sont qu'une même personne, qui poste sous deux identités. Reste à savoir si Chitah écrit les messages d'Apollon, ou si c'est Apollon qui a inventé Chitah.

J'écris aussi ceux de Barem, Johnnieboy, Rincevent, Largo Winch, Skit, Ecoguy et Xara. Tu ne croyais quand même pas qu'on était plus d'une poignée ? :icon_up:

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J'écris aussi ceux de Barem, Johnnieboy, Rincevent, Largo Winch, Skit, Ecoguy et Xara. Tu ne croyais quand même pas qu'on était plus d'une poignée ? :icon_up:

Nimportnawak. En matière de double compte, tout le monde sait que H16= Professeur Kuing Haman et que Rinvecent=Sous commandant Marcos

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maurice.b = rogermila² + k

maurice.b c'était autre chose, une sacré mauvaise foi, une envie irrémédiable de provoquer une meute de taureaux dans une arène et un spécialiste du caca dans le ventilo.

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Arrête Free Jazz, tu te fais du mal, tu es trop modeste, tu aurais pu dire au moins que l'équation était impossible :icon_up:

Je n'utilise l'autre pseudo qu'en état d'ébriété avancé, comme chacun peut le constater.

Sinon j'ai lu quelques bonnes chroniques cette semaine dans le journal libanais L'orient le jour.

Les faux paris

Par Christian Merville | 12/04/2011

Le point

Prenez des jeunes, doux idéalistes convaincus que le monde leur appartient déjà, nourris au sein de Facebook ; saupoudrez d'une bonne dose d'aînés gagnés soudain par cet accès d'acné juvénile. Placez cette drôle d'alliance face à des régimes pourris jusqu'à la moelle, adeptes du bâton sans son pendant naturel qui est la carotte. Laissez agiter le tout, lancez ce gigantesque cocktail Molotov dans la rue et observez le résultat : des morts, des blessés, des dégâts, des accusations d'ingérences étrangères. Et la plus formidable impasse de ce siècle ânonnant en sus de ses premières années des principes qu'il ne sait avec quelles pincettes prendre.

On en est là aujourd'hui, deux mois après le formidable tsunami dont le passage a tout balayé, en Tunisie comme en Égypte. D'un côté donc, deux pays où l'exaltation des premières heures a cédé la place à l'incertitude, à peine masquée par une stérile fuite en avant ; d'un autre côté, des dirigeants qui s'accrochent en cédant magnanimement des broutilles, dans l'espoir de gagner du temps. En attendant quoi, au fait ? Eux-mêmes seraient bien en peine de le dire. La lassitude de la contestation? Des réformettes qui ne feraient que creuser encore plus un appétit populaire de plus en plus vorace ? Une intervention d'une tierce partie - dont l'identité reste à déterminer ? Ou encore que Frères musulmans et salafistes de tout acabit finissent de se faire les dents ? Peut-être aussi qu'ils attendent la confirmation sur le terrain du terrible jugement jadis formulé par Danton, convaincu, lui, que la révolution dévore ses enfants.

Du Caire, un éditorialiste américain ramène l'impression d'avoir assisté à un « festif désordre » (« joyous confusion », écrit-il). Si ce n'est pas encore la nouba, c'est un tableau fort approchant qui se dégage des innombrables scènes de rue. Mais la façade commence à montrer d'inquiétantes lézardes. C'est la Bourse qui, après un arrêt forcé entre le 27 janvier et le 23 mars, peine à redémarrer malgré les efforts de son nouveau patron, Mohammad Abdel Salam. C'est l'immobilier, auquel les promoteurs tournent maintenant le dos, à nouveau tentés de se replier sur Dubaï. Dans ce secteur, en plein boom l'an dernier, les investissements ont été divisés par deux, au grand dam des sous-traitants. C'est l'univers des loisirs qui affiche sa morosité « parce que les gais noctambules ont déserté Le Caire, et pas seulement à cause d'un couvre-feu certes allégé mais toujours en vigueur entre 2 heures et 5 heures du matin ». Le raïs et sa camarilla sont partis, hier encore accusés d'être la cause des sept plaies nouvelles qui se sont abattues sur le pays, mais c'est à croire que chez le bon populo le cœur n'y est plus.

Tout se passe comme si, au vu du cours que prennent les événements au Yémen, en Libye, à Bahreïn, Hosni Moubarak et Zineddine Ben Ali se prennent à regretter d'avoir consenti à prendre une retraite par eux jugée anticipée. Il aurait suffi, doivent-ils se dire, de tenir un peu de temps, quelques jours peut-être, pour voir l'espoir changer de camp, le combat changer d'âme. Ne pouvant ramener en arrière les aiguilles de l'horloge, le successeur malheureux d'Anouar Sadate se drape aujourd'hui dans les oripeaux de la dignité outragée, défend sa réputation et son intégrité et va jusqu'à se dire victime d'une véritable campagne de diffamation. On entend aussi s'élever ici et là des voix pour dénoncer « le traitement indigne » infligé à l'ancien président de la République, « un homme qui a loyalement servi son pays trois décennies durant ». On dirait que, le temps aidant, une auréole nimbe de probité candide le chef des hommes qui trop longtemps ont tenu entre leurs mains le sort de leurs semblables.

Turbulences

Nagib Aoun - 11/04/2011

La tromperie, la dissimulation, cela faisait des années qu'ils en étaient devenus les spécialistes, une expertise mise au service d'intérêts toujours supérieurs, d'une stabilité factice qui cachait mal les rancunes, les frustrations, les haines parfois, accumulées au fil des provocations et des insinuations meurtrières.

Et soudainement, comme une cocotte-minute qui n'en peut plus de rester sous pression, voilà que les ressentiments explosent, que les langues se délient, que l'hypocrisie se dilue, que la vérité est lancée au visage de ceux-là mêmes qu'on s'efforçait de ménager jusqu'à présent pour éviter des fractures lourdes de conséquences.

Plus de faux-semblants donc, plus de faux-fuyants : de Bahreïn à l'Arabie saoudite, du Koweït aux autres États membres du Conseil de coopération du Golfe, la dénonciation se libère telle une traînée de poudre et cible un seul objectif, l'Iran, accusé d'entretenir la subversion dans la région, de financer les courants séparatistes, d'implanter des réseaux d'espionnage.

Le contentieux, ne l'oublions pas, est ancien et bien lourd : de l'ingérence, presque banalisée, de l'Iran dans les affaires internes irakiennes à l'appui accordé aux contestataires de Manama et à la minorité chiite du Yémen, de l'occupation des îles Tomb et Abou Moussa, revendiquées par les Émirats arabes unies, à la menace que représente la montée en puissance d'un Iran nucléaire, les motifs de conflit sont nombreux, les raisons de ruptures fracassantes évidentes.

La goutte d'eau, celle qui, immanquablement, fait déborder le vase, a été l'intervention saoudienne en appui au régime allié de Bahreïn, une implication qui a douché l'ambition iranienne d'y voir l'opposition chiite prendre les rênes du pouvoir, exerçant ainsi une pression accrue sur la monarchie wahhabite.

Là, on touche à la clef de voûte, celle qui détermine tous les scénarios à venir : la rivalité régionale entre l'Iran et l'Arabie saoudite, entre une théocratie chiite aux ambitions clairement expansionnistes et une puissance sunnite qui n'entend nullement permettre au voisin perse de marcher sur ses plates-bandes.

Que toute la région soit affectée par cet antagonisme, que le Liban se retrouve au cœur des tiraillements, il n'y a là rien d'étonnant et l'alignement se fait forcément en fonction de critères politico-communautaires. La Syrie, gouvernée par une minorité alaouite, en proie à une révolte interne, en fait aujourd'hui les frais tout comme la fameuse entente « SS » (pour Syriens-Saoudiens), les éclats de la brisure atteignant de plein fouet le Liban tout proche.

Le Hezbollah y a, en effet, balisé le chemin depuis bien longtemps, depuis que l'Iran en a fait son émanation directe, son porte-voix légitime, depuis que l'État se voit dicter les décisions à prendre par un parti « d'ordre divin » qui n'a toujours pas compris que le poids de la parole libre est plus important que celui des armes.

Le positionnement des forces du 14 Mars à cet égard ne date pas d'hier et les attaques directes de Saad Hariri au sujet du rôle déstabilisateur de l'Iran ne constituent que l'aboutissement d'un long processus qui s'est fracassé contre un mur fait d'arrogance et d'intransigeance.

Alors que le monde arabe est le théâtre de bouleversements historiques, que le vent de la liberté gagne une Syrie jugée jusque-là impénétrable, la hache de guerre vient d'être déterrée entre les deux puissances chiite et sunnite de la région, réveillant des ressentiments longtemps contenus.

Il y a là beaucoup d'ingrédients pour un chambardement régional autant inédit qu'inquiétant, beaucoup de données nouvelles qui ne pourraient qu'avoir un impact direct sur la situation interne au Liban…

http://www.lorientlejour.com/editoriaux/editorial.php?id=2

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L'Europe (et l'Amérique?) socialiste et surendettée se retrouvent sans les armes les plus élémentaires pour défaire un dictateur. Cette aventure tourne au ridicule et tout les pays quittent le conflit (à raison) sentant que les choses tournent mal, et notre président tellement adulé au début par la presse subventionnée va se retrouver tout seul à faire joujou, et …il aura fait encore une fois le ridicule.

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Al-Qaida confirme sa présence aux côtés des rebelles en Libye.

http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2011/04/…a-presence.html

Le responsable des médias au sein de la branche maghrébine d’al-Qaida a accordé une intéressante interview au journal saoudien Al-Hayyat publié à Londres.

Saleh Abi Mohammad y affirme que l’organisation terroriste a des implantations (des émirats dans le langage d’al-Qaida) à Benghazi, Al-Bayda, Al-Marj, Shihat et surtout à Dernah.

«Nous sommes spécialement présents à Dernah, où sheikh Abdul Hakim est notre émir et où il a formé - aux côtés d’autres frères - un conseil islamique pour gouverner la ville en vertu de la sharia», la loi islamique, déclare Saleh Abi Mohammad.

À l’est de la Libye, les villes d’implantation d’al-Qaida correspondent aux principaux fiefs de la rébellion, appuyées par la coalition occidentale. Le responsable d’al-Qaida confirme également que l’organisation terroriste a acquis récemment des armes, «destinées à protéger nos combattants et à défendre la bannière de l’islam». Des dignitaires algériens et tchadiens s’étaient inquiétés de tels transferts d’armes à al-Qaida.

Cette implantation d’al-Qaida en Libye est à l’origine des réserves occidentales sur la livraison d’armes aux rebelles, qui peinent à déloger le colonel Kadhafi du pouvoir à Tripoli. Nous l’avions signalé début avril en rappelant la forte proportion de djihadistes libyens partis combattre les troupes américaines en Irak (voir note du 2 avril).

À la question de savoir si l’intervention étrangère en Libye est positive et a permis d’éviter que les forces de Kadhafi ne commettent un massacre à Benghazi, le représentant d’al-Qaida répond sans ambiguïté :

«Il est toujours préférable de mourir en martyr, plutôt que de demander l’aide des croisés. Si les rebelles avaient attendu un peu, les troupes de Kadhafi auraient été vaincues. Nous ne considérons pas l’intervention étrangère en Libye comme positive. Les criminels (loyaux à Kadhafi, ndlr) et l’alliance diabolique (nouée entre le Conseil national de transition, reconnu par la France notamment, ndlr) sont nos ennemis, et nous les vaincrons». Un message plutôt inquiétant qu'on aurait tort de sous-estimer.

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