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Atlas Shrugged, première partie


Nirvana

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À ce stade, ça peut être bon ou mauvais. En tout cas le livre est un best-seller, et par conséquent l'opinion de gens qui sont allergiques à la philosophie sous-jacente, et donc diraient exactement la même chose sur le bouquin s'il sortait aujourd'hui, est totalement sans intérêt.

Rien à dire sur le dialogue, mais admet que le décor et l'éclairage font un peu "desperate housewives".

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[…] À ce stade, ça peut être bon ou mauvais. En tout cas le livre est un best-seller, et par conséquent l'opinion de gens qui sont allergiques à la philosophie sous-jacente, et donc diraient exactement la même chose sur le bouquin s'il sortait aujourd'hui, est totalement sans intérêt.

Un film peut être mauvais même s'il est tiré d'un très bon livre. Les exemples abondent, surtout récemment. Mais il est vrai, et c'est peut-être ce que tu voulais exprimer, qu'il est difficile de faire un bon film à partir d'un mauvais livre. L'argument "le livre s'est super-bien vendu" m'en touche une sans faire bouger l'autre. Ayn Rand est le Marc Levy du libéralisme.

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Impatient de voir le navet, je viens de regarder les extraits sans le son, et ça passe plutôt bien. Plutôt mignonne la Dagny.

J'irai tout de même certainement voir le film par curiosité sociologique ; je souhaite comprendre ce qui a pu intéresser et marqué autant d'Américains. Mais la réponse me semble être évidente : on ne peut toucher autant de gens que par un propos simpliste et caricatural.

Seules les idées les plus simples peuvent être un phare dans la nuit de notre ignorance.

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Ayn Rand est le Marc Levy du libéralisme.

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Les personnages de Rand sont radicaux, excessifs, caricaturaux et passionnés. Leurs traits en sont donc coupés à la hache et pas finement ciselés. Le but de Rand n'est pas la description d'une réalité libérale mais celle d'une radicalité libérale. Ses livres nous livrent une utopie libertarienne, pas un programme politique ni une dissertation libérale. C'est de la fiction donc, un roman. On ne lit pas Rand comme on lit Hayek. C'est moins sérieux. Mais de là à la comparer à Marc Levy….

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Les personnages de Rand sont radicaux, excessifs, caricaturaux et passionnés. Leurs traits en sont donc coupés à la hache et pas finement ciselés.

Pareil chez Marc Levy, que je n'ai pas lu mais je cite une troisième de couverture au hasard :

Jonathan Gardner est expert en peinture à Boston. À la recherche d'une toile mystérieuse, il est invité à se rendre dans une galerie en Angleterre pour préparer une importante vente aux enchères. Il y rencontre alors sa propriétaire, Clara. Tous deux sont convaincus de s'être déjà rencontrés. Mais où et quand ? À Londres… Il y a plus d'un siècle.

Sans commentaire.

Le but de Rand n'est pas la description d'une réalité libérale mais celle d'une radicalité libérale.

Remplace "libérale" par "sentimentale" et tu décris Marc Levy.

Ses livres nous livrent une utopie libertarienne, pas un programme politique ni une dissertation libérale. C'est de la fiction donc, un roman. On ne lit pas Rand comme on lit Hayek.

Marc Levy aussi, c'est du roman qu'on ne lit pas comme du Hayek.

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270 Et si c'était vrai

311 Où es-tu ? Dtc

310 7 jours pour une éternité

258 La prochaine fois

305 Vous revoir

337 Mes amis mes amours

368 Les enfants de la liberté

426 Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

494 Le premier jour

487 La premiere nuit

274 Le voleur d'ombres

= 3840 pages

Pour 20 millions de ventes

Un ratio de Awesomeness de : 20 millions / 3840 = 5208 pour Levy.

464 We the living

720 Foutainhead

1088 Atlas Shrugged

112 Anthem (qui résume en 112 pages les trois livres précédent, j'ai fini par celui là, j'aurais commencé par celui là, ça m'aurait épargner les trois autres)

= 2384 pages

Pour 25 millions de ventes

Un ratio de Awesomeness de : 25 millions / 2384 = 10 486 pour Rand.

Bah les faits sont là, il faut deux Marc Levy pour faire une Rand.

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Voilà un jugement tout à fait radical, excessif et caricatural. On dirait du Rand

Et t'aimes ça, quand ça ressemble à du Rand, hein, cochon.

D'ailleurs moi de même, je dois être scatophile, j'aime ça.

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Ton calcul est faussé parce que tu ne tient pas compte du temps : Rand, c'est 25 millions sur 70 ans ; Marc Lévy, c'est 20 millions en 10 ans.

Bref, il faut au moins 3 Rand pour faire un Levy.

Sauf que :

Sorti en décembre 1966, [La Grande Vadrouille] a totalisé pendant longtemps le plus grand nombre d'entrées en France avec plus de 17 millions de tickets vendus. Il est finalement dépassé par Titanic de James Cameron en 1997 mais également par Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon3 en 2008. Cependant, en proportion de la population française de l'époque, La Grande Vadrouille reste devant tous les autres films français avec 34 % des Français qui sont allés voir ce film, contre 31 % pour Bienvenue chez les Ch'tis.

Le volume de vente d'un livre (ou d'un ticket de cinéma) ne dépend pas que de la popularité de l'auteur, mais aussi du nombre total de personnes vivantes, de l'accessibilité de l'oeuvre au public (nombre de librairies, nombre de salles de ciné), de la publicité faite, etc.

De plus, le chiffre en lui-même ne dit rien de l'impact de l'oeuvre : mieux vaut-il avoir 20 millions de personnes qui lisent un livre et qui l'oublient 15 jours après, ou bien 2 millions qui le lisent et dont la vie et la vision du monde change radicalement?

:icon_up:

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Je viens de mater le trailer avec le son, ça a l'air cool, histoire de transmettre l'histoire à tout ses bisounours sans les assommer avec un pavé.

Et la blonde est définitivement motocultable.

Du coup j'irai le voir au ciné, la dernière fois ce fut pour Avatar et il n'y avait personne d'aussi sex, alors. :icon_up:

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Le trailer est pas mal, et puis la blonde est super-bonne reste à voir le film et surtout si l'histoire va emballer. Disons que par rapport à ce qui se fait actuellement c'est plutôt incorrect.

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  • 2 weeks later...

Le genre de revue du film qu'on ne sait pas trop comment prendre :

Atlas Shrugged readers remember what age they were when they started the book; they don't always remember if they finished it. This movie, directed by One Tree Hill star Paul Johansson, compresses the novel's first 400 or so pages into 102 minutes of exposition, boardroom scenes, tasteful parties, and computerized high-speed rail montages. Anyone who's seen a SyFy Channel original movie in which a mutated insect battles a mutated amphibian will be comfortable with the production quality. Anyone who's seen a faithful Christian adaptation of a Bible story will be comfortable with the style of adaptation—as much original text on-screen as the screen can hold. The actors and scenes are there to present Rand's philosophy to the Twilight and Nicholas Sparks set.
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  • 1 month later...

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