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Internement sous prescription médicale


Pandora

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On ne qualifie pas habituellement de fou un malade neurologique. Le handicap est souvent plus sévère que dans une psychose (ex: paralysie partielle), mais dans 99% des cas le contact avec la réalité est conservé.

Forcément, si le résultat est juste une paralysie ça ne diffère pas vraiment d'une atteinte au système nerveux périphérique. Par contre il y a quand même tout un tas de zones du cerveau dont la lésion provoque des hallucinations, des changements de personnalités, des pertes de mémoire… Tout ça pouvant très bien aller jusqu'à la définition usuelle de la folie.

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Invité jabial
Sur la norme :

L'altérité est une barrière étrange, infranchissable.

Se conformer à la norme, c'est implicitement signer un pacte de non-agression. "Je ne suis pas une menace pour toi".

Ne pas s'y conformer, c'est rappeler que l'homme est un loup pour l'homme, et que le côté loup prend le dessus sur l'homme.

S'y soustraire, c'est agresser.

Les prémices sont exactes. Toutefois, le raisonnement manque de rigueur et conduit à une conclusion absurde.

Forcément, si le résultat est juste une paralysie ça ne diffère pas vraiment d'une atteinte au système nerveux périphérique. Par contre il y a quand même tout un tas de zones du cerveau dont la lésion provoque des hallucinations, des changements de personnalités, des pertes de mémoire… Tout ça pouvant très bien aller jusqu'à la définition usuelle de la folie.

Bien sûr que certaines lésions du cerveau provoquent des hallucinations, des changements de personnalité et des pertes de mémoire. Toutefois, dans les faits, le résultat ressemble rarement à celui des psychoses. Notamment, en général les hallucinations qui sont dues à des lésions ne sont pas accompagnées d'une abolition du sens critique, c'est-à-dire que le sujet ne "croit" pas ses hallucinations et va de lui-même voir un médecin, ce qui est plus rare en psychiatrie.

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Les prémices sont exactes. Toutefois, le raisonnement manque de rigueur et conduit à une conclusion absurde.

Un développement m'intéresse.

Je me suis sans doute mal exprimé.

Je disais que se soustraire à une norme sociale (peu importe le lieu l'époque ) c'est, heu, comment dire, pisser à la raie de ceux qui s'y plient.

(je suis conservateur, je pense qu'une norme est une bonne chose, si elle est émergente.)

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Invité jabial
Un développement m'intéresse.

Je me suis sans doute mal exprimé.

Je disais que se soustraire à une norme sociale (peu importe le lieu l'époque ) c'est, heu, comment dire, pisser à la raie de ceux qui s'y plient.

(je suis conservateur, je pense qu'une norme est une bonne chose, si elle est émergente.)

Le problème est la confusion des concepts.

L'altérité est une barrière étrange, infranchissable.

OK.

Se conformer à la norme, c'est implicitement signer un pacte de non-agression. "Je ne suis pas une menace pour toi".

OK.

Ne pas s'y conformer, c'est rappeler que l'homme est un loup pour l'homme, et que le côté loup prend le dessus sur l'homme.

Envolée lyrique. Il y a pléthore de comportements entre l'embrassade et le coup de poing dans la figure.

S'y soustraire, c'est agresser.

Faux.

Se soustraire à la norme, c'est s'auto-exclure, c'est tout. Supposer que se soustraire à la norme serait une agression impliquerait que la société ait le droit (réification holiste mais comme je parle à un conservateur…) d'user de violence pour s'en défendre, ce qui est évidemment absurde. Par contre, il est clair que celui qui crie par son comportement "je ne suis pas des vôtres" ne peut guère se plaindre de la réponse du berger à la bergère "alors sors de chez moi".

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Par contre, il est clair que celui qui crie par son comportement "je ne suis pas des vôtres" ne peut guère se plaindre de la réponse du berger à la bergère "alors sors de chez moi".

Je ne pensais pas plus loin.

(sans même aller à "sors de chez moi", mais à "je ne m'approche pas de toi")

Sinon :

Envolée lyrique. Il y a pléthore de comportements entre l'embrassade et le coup de poing dans la figure.

Certes, mais la moindre graine de doute fait naitre de la méfiance. (sans qu'il soit nécessaire bien sûr d'agresser celui qui l'a fait naitre.)

Le plus petit écart à la norme peut être pris comme un crachat.

S'auto-exclure ça veut dire "je ne veux pas de vous". C'est peut être irrationnel, mais quelqu'un qui ne veut pas de moi, je m'en méfie, je le fuis, j'ai peur, je me prépare au pire.

Je le vis effectivement comme une agression contre moi. Je suis sur mes gardes et j'envisage toutes les possibilités. Être sur ses gardes ça mobilise de l'énergie, ce dont nous sommes tous économes. Même si je ne m'attends pas non plus à un coup de poignard dans le dos pour une petite nana un peu excentrique, hé bien, qui sait ? Elle n'a pas signé le pacte de non agression…

Je peux comprendre qu'avoir cette attitude soit un tord. Mais bon, je vois ça dans le même panier que "la politesse se doit…".

Supposer que se soustraire à la norme serait une agression impliquerait que la société ait le droit (réification holiste mais comme je parle à un conservateur…) d'user de violence pour s'en défendre […]

Oui effectivement. Je ne pense pas que ce soit absurde.

Évidemment il y a un sens de la mesure.

La violence légitime selon moi de la part de la société c'est l'ostracisme implicite. Je ne parle pas d'envoyer une milice sur le thème "Madame vous vous êtes habillée en jaune (inconsciente !) vous devez quitter le territoire de gré ou de force."

En fait nous sommes d'accord sur l'attitude à avoir. J'ai peut être des mots un peu forts et paranoïaques sur ce qui motive cette attitude.

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Notamment, en général les hallucinations qui sont dues à des lésions ne sont pas accompagnées d'une abolition du sens critique, c'est-à-dire que le sujet ne "croit" pas ses hallucinations et va de lui-même voir un médecin, ce qui est plus rare en psychiatrie.

Ca fait en effet partie des critères dans la psychose.

Néanmoins certaines névroses au degré avancé pourrissent le quotidien (des somatisations, les TOC ou des phobies) et l'intéressé n'a pas toujours la démarche d'aller consulter. Ces gens sont conscients que quelque chose cloche mais parfois ils sont mal conseillés ou ils ont honte ou ils espèrent une amélioration spontanée…

Tiens, exemple d'un comportement assez courant : les pépins de santé systématiques (ex : vomissement) avant de se confronter à une situation qu'on déteste (son taf, son école, sa mamie acariâtre…). Mais on n'envoie pas les gens à l'HP pour ça non plus. :icon_up:

Oui et rassure-toi j'assume parfaitement le fait de "l'avoir lancé moi-même" ! Désolée si je t'ai peut-être un peu agacée, je ne voulais pas ça ! Comme je l'ai bien dit dans l'un de mes précédents commentaires si j'en suis venue là ça n'était qu'un exemple pour montrer "le degré de paroxysme normatif atteint par notre société" ! Tout simplement parce que je pense que "la question de la maladie mentale est directement liée" à ce problème de société plus "général". C'est simple, il y a les "pro-internement" et il y a "les anti" : je suis une anti ! Et en tant qu'anti-internement je dis pour ma part qu'il n'y a "pas trente-six solutions alternatives" mais "une seule : réduire ces normes sociales devenues excessives" ! Si une société a des normes étroites, alors le simple fait pour une personne de les dépasser "un tout petit peu" suffit à la faire regarder bizarrement ; et à l'inverse, plus les normes sociales sont larges, plus il faut en faire beaucoup pour paraître anormal aux yeux des autres : simple "logique mathématique".

Il n'y a pas besoin de te mettre sur la défensive. Ces histoires de garde-robe au boulot me font marrer en général et quant à ma petite personne.

Enfin, mettre sur le même plan l'excentricité choisie et les perturbations psychiques subies, je trouve ça bidonnant. :doigt:

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Là je ne suis pas d'accord ! L'excentrique a "le droit de manger" autant que les autres (et de toute manière il y est obligé s'il veut vivre !). Que tu ne veuilles pas aller "au-delà" dans ta relation avec lui (ex l'intégrer dans l'activité d'une assoss à but non lucratif) OK ; mais tu lui dois au moins "l'existence" !

Non, je ne lui dois pas l'existence, la morale peut m'imposer de donner suffisamment pour qu'il vive, mais ce n'est pas un du, et j'attends du récipiendaire des dons le minimum syndical: le fait de reconnaitre qu'il vit du don.

Le mendiant est méritoire, celui qui trépigne "J'ai le droit a ton pognon !" n'a le droit qu'a mon mépris, si je lui reconnait l'autonomie, alors c'est un ennemi agressif, je pense qu'il serait plus civilisé de reconnaitre qu'il est tout simplement immature et devrait être mis sous tutelle d'une institution (qui elle sera correcte et civilisée avec son généreux mécène :mrgreen:).

Et dans ton utopie géolibertarienne, si elle n'est pas totalitaire et ne fait qu'ajouter une allocation universelle a une anarcapie ou un état ultra-minimal, tu aurai une alloc, et je te claquerai la porte au nez tout pareil en ricanant, comme tous ceux qui veulent préserver l'ordre.

Pire, tu serait l'exemple parfait pour faire campagne contre l'allocation universelle, au dépends des pauvres gens qui la méritent pour de bon parce qu'ils n'ont pas le choix alors que toi tu l'a mais tu refuse de le faire par fierté mal placée.

C'est pas possible d'entendre des discours pareils !……Et tu te dis libéral ?

:doigt:

:icon_up:

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Désolée, les adolescents le font et ça conduit certains aux graffiti, lesquels font maintenant partie des arts ! De même d'ailleurs que précisément l'art brut des fous (je renvoie à ce propos beaucoup plus haut à mon lien vers le blog de l'association des fous littéraires)

Combien d'adolescents qui envoient tout balader par principe pour combien de graffiteurs géniaux (en admettant les deux puissent se recouper) ?

Sinon, cette discussion m'évoque irrésistiblement Assommons les Pauvres ! du bon Baudelaire.

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L'excentrique a "le droit de manger" autant que les autres (et de toute manière il y est obligé s'il veut vivre !).

Le "droit de manger", c'est l'interdiction à quiconque de mener des actions destinées à l'affamer. Ce que tu réclames, c'est le "droit à la nourriture", l'obligation faite à des gens qui n'ont rien demandé d'aliéner une part de leur propriété, de leur temps, de leur être, pour nourrir quelqu'un qu'ils ne connaissent pas et qu'ils pourraient même haïr.

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Il me semble que ce que l'on reçoit en échange de son activité productrice c'est,entre autres, de l'argent.

Cet argent permet de l'échanger contre le fruit du travail d'autres personnes.

Si j'ai bien compris,tu fait l'hypothèse d'une sorte de "crédit social" qui donnerais le droit,au prorata des apports de vivre comme chacun le souhaite c'est cela?

J'ai comme l'impression que deux cadres sont mélangés en fait.

D'une part le fait que nous avons besoin les uns des autres pour survivre (mais pour cela il y a les transactions monétaires ou non d'ailleurs),et d'autres part le respect de codes sociaux de type

porter un costume,

ne pas mettre de jupes pour les hommes,

ne pas avoir le visage couvert de tatouages etc.

Je ne perçoit pas bien comment tu passes de l'un à l'autre.

Bon c'est pas tout ça, mais il y avait une question intéressente entre deux posts de tetatuelle, ça me semble évident mais si la question se pose, c'est que ça ne l'est pas…

En dehors des marchés organisés spécifiquement pour anonymiser et fongibiliser les transactions, toute transaction n'est pas aussi simple que le simple échange d'un bien/service contre de l'argent.

Il y a toute une composante non 'marchande' mais malgré tout transactionnelle, un salarié demande plus de son entreprise qu'un salaire (l'impression de servir a quelque chose, la reconnaissance sociale de sa compétence), un cadre demande plus de son subordonné qu'une suite de taches correctement réalisées, entre autre participer a une ambiance de travail 'sympathique'.

Bien entendu, ça ne se limite pas au milieu du travail, je partais de la parce que c'était ton exemple, mais toute relation sociale est un tissu de compromis et de services non marchands, le summum d'intégration sociale étant le couple et le minimum étant probablement l'achat d'un bidule sur amazon (tant qu'on ne contacte pas le service client :icon_up:).

L'échange ne se limite pas a l'échange marchand, et celui qui souhaite se limiter a l'échange marchand professionnellement a intérêt a virtualiser totalement son activité et a sous-traiter son centre d'appel a des gens un peu plus humains…

Quand a celui qui souhaite limiter ses échanges a des échanges financiers dans le cas général doit s'attendre a une réception a la hauteur de ce qu'il apporte, il veut être traité comme un simple produit, il risque de ne pas apprécier l'effet que ça fait de mourir seul et méprisé.

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Ca transparaît clairement dans la concurrence. Des gens s'attachent, même pour des achats modestes, à un magasin, un quartier, un commerçant, un produit parce qu'il comporte une dimension sociale & sentimentale. Par exemple, sous prétexte d'acheter un bien quelconque, on échange des nouvelles entre voisins au marché hebdomadaire et on raconte ensuite ces menus évènements.

Les concurrents se distinguent ainsi par des prestations associées, des emballages, des lieux de vente, des labels de qualité, d'éthique, d'origine, des vendeurs de tel ou tel profil, un SAV et tout ce que l'imagination humaine propose… il y en a pour toutes les préférences possibles - heureusement.

toute relation sociale est un tissu de compromis et de services non marchands, le summum d'intégration sociale étant le couple

Oui, il y a notamment ce "service non marchand" mais ô combien précieux pour l'avenir de la lignée et de la société : fabriquer des bébés en bonne santé et les élever correctement. Le prestige féminin à l'aune de la fécondité et de la réussite de la progéniture ? Les cadeaux envoyés à une mère après son accouchement témoignent amha de cette consécration sociale non marchande.

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L'excentrique a "le droit de manger" autant que les autres…

Le "droit à manger", ça n'existe pas, c'est juste du bullshit socialiste.

Et l'excentrique, s'il n'est pas rentier, il travaille ou il crève de faim. Ou alors il est très gentil ou nous fait bien rire et on lui jette des os.

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Maintenant si tu considères qu'on peut appeler du nom de "libéralisme" celui (soit-disant) défendu par "Neuneu"…

Oui. Ce que raconte neuneu2k est bien liberhalal.

Le libéralisme, ce n'est pas "je fais ce que je veux avec mes cheveux et en plus j'ai droit à des allocs pour ça".

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T'oublies simplement une chose toute simple : le libéralisme est fait de "plusieurs courants" !!! Et tu fais forcément "exprès d'oublier" puisque ce fameux courant libéral dit "de gauche" est bel et bien "prévu parmi les choix de tendances du profil personnel" !

Autant le dire, le "libéralisme de gauche", c'est plutôt une grosse blague. Mais surtout, le libéralisme de gauche, même s'il se pose des questions sur l'appropriation originelle ne défend pas le droit des feignants à vivre aux crochets des autres.

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Les guillemets vous gênent ? Je vais essayer d'en mettre moins, pas un problème (et merci de ne pas coller ça sur le dos d'AL !! A AL on ne prend pas des cours d'écriture et on n'obéit pas à des consignes du parti quand on écrit sur des réseaux indépendants !!)

Autrement oui c'est vrai AL est un peu "spéciale", là je suis d'accord avec vous ! Mais c'est ce qui précisément fait son "charme", c'est une spécialité que j'apprécie (ou du moins j'appréciais……Maintenant je n'en dirais hélas plus tout à fait autant…..), et à l'époque elle était "la seule à même de me convaincre du libéralisme" ! Oui oui je suis franche, si elle avait été peuplée de libéraux "neuneu" je n'y aurais pas pris ma carte, ce n'est pas la peine puisque j'en ai déjà un spécimen dans ma famille (en la personne de "mon père") ! Pourquoi donc aller chercher "bien loin" ce qu'on a "chez soi" ? Cela dit au bout d'un an /un an et demi il me paraît normal de "s'ouvrir un peu aux autres" (à moins d'être vraiment partisan d'une politique "sectaire", ce qui n'est pas mon cas).

Si je puis me permettre deux conseils :

- arrête tout simplement les guillemets,

- laisse tomber l'écriture de ta life sur le forum. Je ne comprends pas l'évocation assez répétée de la personne de ton père, sur un forum public et une assemblée d'inconnus pour la plupart cela me paraît pour le moins curieux.

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Et d'une : je ne suis pas une "feignante" mais une "handicapée"…

1° Des handicapés qui taffent, y en a des chiées.

2° Les handicapés qui taffent pas sont à charge de leurs familles ou d'associations charitables. Pas de l'État. Et ils ne touchent pas d'allocs. C'est ça le Liberal Way of Life.

…le libéralisme de gauche ne fait pas que "se poser des questions" sur l'appropriation originelle, la branche géolibertarienne propose belle et bien la "mise en application" de cette appropriation collective des ressources naturelles…

Comme on l'a dit, c'est du flan. Ce n'est pas paske c'est sur Wikiberal que c'est juste. Mais surtout le libéralisme de gauche, même s'il défend l'idée d'une propriété collective des ressources naturelles ou de leur compensation, ne justifie pas d'entretenir des feignasses ni même des handicapés sur les dos des autres.

Le voilà le bel article de Wikibéral sur le géolibertarianisme (à vos "zinterprêtations") !

L'interprétation est fastoche : les géolibertariens disent qu'il faut travailler pour bouffer. Tu percutes !?

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Maintenant si tu considères qu'on peut appeler du nom de "libéralisme" celui (soit-disant) défendu par "Neuneu"………certes on ne sera pas vraiment sur la même longueur d'onde……..parce que moi perso j'appelle ça d'un autre nom : de "l'hyper super ultra conservatisme" !! Et "je ne le mets pas dans le même panier que le libéralisme" ! Du tout !

Si il existe un centre de gravité du libéralisme, neuneu2k en est bien plus proche que toi. Et oui, c'est dur, mais c'est un fait. Et puis d'une manière générale, comme l'enseignait Hayek, le conservateur est moins dangereux que le progressiste, ne serait-ce que parce que son rythme est plus lent.

Par ailleurs, je refuse l'inflation dans le langage. Si le libéralisme de neuneu2k est teinté d'un conservatisme raisonnable (quoiqu'un peu geek sur les bords), il est très loin d'un conservatisme intégral, et encore plus loin d'un "hyper super ultra conservatisme" qui tient plus du fantasme destiné à faire peur aux tetatuelles que de la réalité.

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Je trouve dommage que tetatutelle découvre les principes du libéralisme avec son cas personnel en guise d'illustration.

Vrai, ça n'aide pas pour prendre le recul nécessaire.

Pas besoin d'être doté d'un "génie" pour faire du graffiti, tu peux faire n'importe quoi, absolument tout ce qui te passe par la tête ! C'est la fresque ainsi obtenue qui donne une esthétique d'ensemble, une étude super détaillée d'une fresque de graffiti n'a évidemment aucun sens ! Ou tu confonds peut-être le graffiti avec le "graff" (pas tout à fait la même chose !).

Je ne sais pas, je n'y connais rien. Par contre, si je veux bien admettre que taguer les murs pour être une forme d'expression artistique (pourquoi pas après tout), il est évident que tout graffiti (par exemple "Kevin" sur la porte des toilettes) n'est pas de l'art.

Quant-à savoir si on peut faire de l'art 'sans réfléchir, en écrivant ou dessinant tout ce qui nous passe par la tête'… Même si l'esthétique n'est pas mon domaine, je dubite.

Je ne les "découvre" pas

Devant quelqu'un qui cite la DDHC comme étant l'alpha et l'oméga du libéralisme, qui défend la redistribution et divers "droits à" et pour qui le bon sens est de "l'hyper-super-ultra-conservatisme", la question se pose.

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Ce n'est pas la liberté qui se "mérite", c'est les allocs.

Faudra me préciser quel "droit" de l'homme stipule qu'on peut impunément forcer les autres à nous "entretenir" via un "état armé" tout en "refusant la moindre adaptation", la moindre introspection, le moindre "effort", la moindre "égratignure" de la sacro-sainte liberté individuelle au nom de laquelle tu te nourris au dépend de ceux qui refusent par ailleurs de te payer librement. Droit de l'homme, oui. "Droit de la tique, non."

Ta "liberté individuelle", Tetatuelle, si tu veux la "vivre" pleinement sans travailler pour les autres et sans faire d'effort pour "vivre avec les hommes", c'est en ermite. Nul n'y verra aucun problème, c'est irréprochable. J'irai jamais demander des comptes à quelqu'un qui ne me doit rien. Avec ses cheveux, ses fringues "et ses guillemets partout" il fait ce qu'il veut. Par contre celui a qui je paye ses allocs (de force) je vais pas tout lui passer, un peu comme si j'étais son père au détail près qu'un gamin je choisit de l'avoir, que je le connait "un tout petit peu personnellement" et qu'après un certain age "il devient autonome, y compris si il est handicapé". Sinon tu peux aussi demander la charité ," je te donnerai peut être de quoi vivre", solution plus aléatoire mais correcte.

Par contre si "tu persiste dans l'idée" de m'obliger à t'entretenir pour rester toute ta vie "une adolescente rebelle qui se moque bien" de se que racontent ses parents "généreux contribuables" sur la responsabilité vu que de toute manière ils sont obligés de lui fournir couvert et logis, on vas pas avoir le même rapport. "Il sera pas amical, le rapport."

Si tu veux être vraiment "libre" assumes de vivre dans "la foret" au dépend des écureuils et des champignons (on a pas encore fait de déclaration des droits des écureuils "et" des champignons) mais bien sur les écureuils et les champignons ne sont pas prélevés tous les mois, faudra s'adapter un peu. "S'adapter, le mot est lâché". En attendant "je doute de ton libéralisme.™"

""""""

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Euh……pour les handicapés il me semble plutôt qu'au contraire la grande majorité perçoit l'AAH…

Qui a dit que c'était une mesure libérale ?

Il n'y a pas à justifier l'allocation géolibertarienne…

Bien sûr que si. C'est quoi ça, cette idée de taxer des gens sans justifier. Donc, les géolibertariens proposent des systèmes de compensation pour rétablir une certaine égalité face à la propriété de la terre.

Mais jamais les géolibertariens ne justifient un quelconque "droit à manger", au contraire, ils stipulent bien que la propriété ne se justifie que par le travail. Bref que pour bouffer, il faut travailler.

Donc, rien ne sert de te cacher derrière cette doctrine pour exiger un pseudo droit à être entretenue par la collectivité.

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Invité jabial

En fait, il y aura toujours des gens prêts à aider.

Ce qui est insupportable c'est l'idée que cette aide est un dû.

D'un point de vue géolibertarien, tu as droit à… quelques arpents de terre. Et à toi de la cultiver. Et je peux te dire que c'est du boulot.

Enfin bref, ça me déchire la tripe de discuter avec des gens comme toi, parce que je sais que finalement, tu es aussi victime de ce système de m… qui t'a drogué aux aides jusqu'à ce que tu ne saches plus faire autrement. Je dis pas que tu n'as pas ta part de responsabilité, mais c'est humain et normal de céder aux sirènes du sein maternel permanent. Les hommes et les femmes sont faibles, c'est pour ça qu'ils pêchent.

Maintenant, la prochaine étape dans le libéralisme, c'est de t'impose à toi même de te sortir de tout ça. Et je te dis que tu peux. Maintenant je ne te connais pas assez pour te donner des conseils précis et j'en suis désolé. Tu as essayé d'apprendre à programmer ?

Il y a des gens qui sont vraiment matériellement et structurellement dépendants de l'aide des autres, le cas le plus extrême étant un type complètement paralysé, mais encore une fois ta simple présence ici prouve que tu en es loin.

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Le géolibertarianisme ce n'est pas le retour de "tous agriculteurs" ! Il est bien stipulé un CHOIX entre "une part de terre" OU "sa VALEUR EN ARGENT" !

Oui sauf que cela n'a strictement rien à voir avec un quelconque "droit à manger" ni à une quelconque justification d'un prélèvement obligatoire à caractère social.

Donc, encore une fois, arrête d'essayer de nous faire prendre des vessies socialistes pour des lanternes libérales et de nous prendre pour des billes en tentant d'appeler le géolibertarianisme pour justifier l'entretien de feignants ou d'inadaptés sur le dos de la communauté.

Non il n'y a pas besoin d'être complètement paralysé pour être dépendant !

Ne pas pouvoir être pleinement autonome ne sera jamais une raison suffisante pour obliger par la force les autres à t'aider et à l'entretenir. C'est le job de ta famille ou des personnes que veulent bien t'aider volontairement.

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Ce n'est pas vrai du tout ! Où t'as lu ça ?!…… Le géolibertarianisme ce n'est pas le retour de "tous agriculteurs" ! Il est bien stipulé un CHOIX entre "une part de terre" OU "sa VALEUR EN ARGENT" !

J'essaie d'avoir du recul sur ce fil, mais honnêtement je trouve ce que je cite ci-dessus pathétique.

Ainsi tu es à la recherche d'une théorie politique qui "stipule" qu'on a droit à de la thune, comme ça, direct, sans question.

Si le géolibertarianisme existe, ce n'est pas par hasard. Effectivement, il y a beaucoup à dire sur ce courant, et beaucoup a été dit, notamment par Lucilio ci-dessus, mais aussi et surtout sur ce topic. Mais soit, admettons que ce courant existe en dehors de quelques individus isolés, et qu'elle est à prendre au sérieux.

A la base, le géolibertarianisme existe parce que certains "libéraux" (typographic contamination detected) n'arrivent pas à résoudre le problème de l'appropriation initiale, qu'ils qualifient d'accaparement. Il s'agit d'un point théorique précis, et dont la position ma foi a été fort féconde sur ce forum, les débats ont été intéressants.

Toi, ce que tu as comme problématique, c'est quelquechose de tout à fait différent.

Un autre point important : sur ce forum, la totalité des gens sont venus au libéralisme pour une vraie raison positive. C'était le plus souvent "j'ai une question qui me taraude, je ne trouve pas de réponse" ou bien "tiens, ça et ça n'est pas logique", etc. Bref, une vraie raison positive. Rares sont ceux qui arrivent au libéralisme juste pour leur gueule, sur le thème "ah, j'ai eu un contrôle fiscal, nique sa mère à l'Etat, voyons voir, quelle est la théorie politique qui rejette le plus l'Etat".

Enfin bref.

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Invité jabial

Cet argent, c'est exactement la même chose que le prix de vente du lopin de terre dont je parlais.

Sauf qu'avec cet argent, tu ne peux pas vivre toute ta vie si tu n'en fais rien.

Et si tu l'investis dans une entreprise et que tu fais faillite, il n'y a pas de seconde chance.

Donc encore une fois, géolibertarianisme ou pas, il faut travailler pour manger. Ou alors mendier. Mais en tout cas, pas exiger.

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