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Japon, 11 mars 2011


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Sur i-télé, Noel Mamère et Eva Joly défilent pour tenter faire des voix sur le malheur des japonais en nous disant en substance que ce qui est bon pour l'homme, c'est le retour à l'âge de pierre. Ils sont vraiment toxiques ces deux communistes déguisés en salade verte. Il ne manque que l'endive Cécile Duflot et le tableau sera complet…

Tous les verdatres exploitent n'importe quel incident nucléaire (seulement deux dans l'histoire jusqu'à présent), pour refiler leurs idées de manière démagogique comme si tout le monde avait oublié qu'il existait une part de risques dans le nucléaire, comme si on n'était pas au courant. Je trouve ça juste répugnant d'aller à la pêche aux voix sur le malheur des autres, les socialos sont vraiment des pourritures.

Faisons confiance aux japonais pour contrôler tout ça, c'est tout de même des spécialistes en hautes technologies, j'entends déjà tous les scientifiques des multiples commissions de technocrates que l'on a créé en France dire que les japonais auraient dû faire comme ci ou comme ça; pourtant je trouve que face à tous les séïsmes qu'il y a régulièrement au Japon, ces centrales sont très solides, c'est la première fois qu'il existe un problème, et encore on est loin de Tchernobyl.

La sous-communication me semble pour le moment préférable, pour l'instant le risque d'explosion nucléaire n'est pas envisageable, ceux qui parlent le plus pour rien dire ce sont les multiples verdatres à 10.000 km de là en Europe. Les japonais sont bien plus calmes que nous et débattent bien moins que nous sur la question, alors que ce sont eux qui doivent redouter en premier les conséquences d'une explosion nucléaire, surtout qu'en France y'a quasiment pas de séïsme, donc aucun débat ne se pose.

Mais on a l'impression que ça plairait bien aux écolos que ça explose, rien que pour démontrer qu'ils avaient raison.

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C'est quand même bizarre que pour des centrales au bord de la côte dans une zone ultra sismique et exposée aux tsunamis (hein l'étymologie elle même nous rappelle que le risque dans le coin n'est pas millénaire) on ne prenne pas ça en compte pour la protection des équipements de secours (en gros les générateurs de secours). Là je pense que c'est le scénario d'une chute globale et durable de la grille énergétique qui n'a pas été pris en compte.

Cela dit quand je vois les agitateurs de peurs agiter des fantômes ça me fout la gerbe aussi : on n'a pas compté combien il y a eu de mort dans les exploitations minières si on veut remplacer l'uranium par du charbon. Ah si on me dit dans l'oreillette qu'on a fait une sit-com sur les mineurs chiliens mais qu'aucun vert n'a parlé de démanteler la filière charbon, la vie d'un mineur chilien vaut elle moins que celle d'un électricien japonais (troll inside) ?

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Tous les verdatres exploitent n'importe quel incident nucléaire (seulement deux dans l'histoire jusqu'à présent),

Non, des incidents nucléaires il y en a souvent par contres les accidents sont rares, moins d'une dizaine à ma connaissance dont les deux plus graves eurent lieu en URSS.

(Tchernobyl, Kishtim), Three Mile Island étant le troisième.

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L'article est long mais il faut le lire en entier, ce qui permet de répondre point par point aux remarques que tu formules.

J'avais tout lu, je ne vois pas où en fait. Disons que je trouvais qu'il supposait comme acquis qu'ils allaient réussir à injecter de l'eau de mer dans le réacteur 3 et que ça allait marcher, or hier ça ne fonctionnait pas (soit qu'ils n'arrivaient pas à pomper, soit que ça ne refroidissait pas).

MAIS les nouvelles aujourd'hui ont l'air plutôt pas mal : le #1 est refroidit et stabilisé, le #3 est en cours de refroidissement :

Unit 3: Operations to relieve pressure in the containment of Fukushima Daiichi 3 have taken place after the failure of a core coolant system. Seawater is being injected to make certain of core cooling. Malfunctions have hampered efforts but there are strong indications of stability.

Le #2 perd de l'eau mais continue d'être refroidit normalement.

Donc je pense qu'on peut dire que le pire est écarté.

C'est quand même bizarre que pour des centrales au bord de la côte dans une zone ultra sismique et exposée aux tsunamis (hein l'étymologie elle même nous rappelle que le risque dans le coin n'est pas millénaire) on ne prenne pas ça en compte pour la protection des équipements de secours (en gros les générateurs de secours). Là je pense que c'est le scénario d'une chute globale et durable de la grille énergétique qui n'a pas été pris en compte.

C'était pris en compte tu penses bien, mais pour une vague de 7m semble-t-il.

Je suis quand même curieux de voir le récit final des évènements parcequ'on dirait qu'ils ont bien senti la loi de Murphy puissance 10.000. Genre le générateur de secours héliporté qui ne fonctionne pas, c'est quand même difficilement prévisible.

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Je suis quand même curieux de voir le récit final des évènements parcequ'on dirait qu'ils ont bien senti la loi de Murphy puissance 10.000. Genre le générateur de secours héliporté qui ne fonctionne pas, c'est quand même difficilement prévisible.

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Invité rogermila
Tous les verdatres exploitent n'importe quel incident ……… les socialos sont vraiment des pourritures.

Pas tout à fait.

Le PS vient de faire savoir (par la voix de B.Hamon) qu'il est hors de question de s'associer aux beuglements opportunistes des Verts.

Mais on a l'impression que ça plairait bien aux écolos que ça explose, rien que pour démontrer qu'ils avaient raison.

Sans aucun doute.

Seuls les naifs n'ont toujours pas compris leur ideologie.

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Le PS vient de faire savoir (par la voix de B.Hamon) qu'il est hors de question de s'associer aux beuglements opportunistes des Verts.

C'est pour de très mauvaises raisons que le PS dit et pense cela : pour éviter un clash avec la CGT sur le sujet. Frédéric Imbrecht, le boss de CGT-Energie, explique qu'il faudrait construire de nouvelles centrales en France, ce syndicat est un membre historique du lobby pro-nucléaire.

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Invité rogermila
C'est pour de très mauvaises raisons que le PS dit et pense cela : pour éviter un clash avec la CGT sur le sujet. Frédéric Imbrecht, le boss de CGT-Energie, explique qu'il faudrait construire de nouvelles centrales en France, ce syndicat est un membre historique du lobby pro-nucléaire.

Peu importe.

De toute manière, on le sait, un des pires ennemis des Verts c'est la CGT qui a toujours eu une ideologie productiviste.

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Mais on a l'impression que ça plairait bien aux écolos que ça explose, rien que pour démontrer qu'ils avaient raison.

Tout à fait, mais le problème (pour eux), c'est qu'ils vont une fois de plus passer pour des cons quand tout sera bien refroidi à Fukushima et qu'on va s'apercevoir qu'une centrale nucléaire et ses réacteurs ont pu résister à un séisme de cette ampleur + à un tsunami directement sur la centrale, soit les pires choses cumulées qui puissent arriver et ce sans faire de victimes indirectes style Tchernobyl mais uniquement un ou deux électriciens* tués par des explosions mineures et annexes d'hydrogène.

Vouloir remettre en cause le nucléaire sera dès lors aussi stupide que vouloir interdire l'aviation civile parce qu'un avion aurait eu une légère défaillance à cause d'une catastrophe naturelle.

* RIP

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Tout à fait, mais le problème (pour eux), c'est qu'ils vont une fois de plus passer pour des cons quand tout sera bien refroidi à Fukushima et qu'on va s'apercevoir qu'une centrale nucléaire et ses réacteurs ont pu résister à un séisme de cette ampleur + à un tsunami directement sur la centrale, soit les pires choses cumulées qui puissent arriver et ce sans faire de victimes indirectes style Tchernobyl mais uniquement un ou deux électriciens* tués par des explosions mineures et annexes d'hydrogène.

Vouloir remettre en cause le nucléaire sera dès lors aussi stupide que vouloir interdire l'aviation civile parce qu'un avion aurait eu une légère défaillance à cause d'une catastrophe naturelle.

* RIP

J'espère que tu as raison.

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Invité rogermila

Ils vont se déchirer entre eux jusqu'en 2012. :icon_up:

Stéphane Le Foll député européen PS et proche de François Hollande, rejette l'idée d'un référendum voulu par les écologistes
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J'espère que tu as raison.

Moi aussi … moi aussi.. :icon_up:

Un petite carte des séismes, c'est assez impressionnant. Dire que la dernière fois que j'étais au Japon, j'ai été réveillé par du M5,2 et j'en étais tout retourné, là j'espère qu'ils prennent bien leur nautamine parce que le gite, le tangage et le roulis, ça doit y aller..:

http://earthquakes.tafoni.net/

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Combien de temps pour parvenir à un bilan définitif des victimes humaines de la seule journée du 11 mars ?

On ne doit même pas savoir encore qui est disparu, qui est blessé et qui est mort.

Brrr.

Et les rigolades ne sont pas terminées - je ne pense pas qu'aux centrales.

J'espère que les Japonais ne vont pas en plus du foutoir actuel se coltiner une épidémie grave comme en Haïti.

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J'espère que les Japonais ne vont pas en plus du foutoir actuel se coltiner une épidémie grave comme en Haïti.

Quand même c'est un pays développé, une des plus grosses économies mondiale, ils ont tout ce qu'il faut pour éviter une épidémie de ce genre. Ils vont pouvoir aussi compter sur l'aide de tout le reste du pays qui n'est pas touché.

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Faut pas non plus se laisser impressionner par un article technique rédigé par quelqu'un qui connaît et qui a son opinion toute arrêtée de technocrate. C'est bien gentil mais j'ai trop vu d'informaticiens qui ne voulaient pas voir l'anomalie qui affolait secrétaire ("mais si le ventilo c'est normal" -> "je l'ai jamais entendu comme ça" -> "zinquiétez pas c'est normal"). Et paf le PC.

Ce n'est pas parce qu'on connaît un domaine qu'on peut prévoir tout ce qui va se passer. Le type, il nous raconte comment c'est prévu. Manque de pot, pour l'instant, rien ne s'est passé comme prévu, donc s'il est de la profession il ferait mieux de s'écraser que de se moquer.

Le discours du gars, c'est "vous voyez donc la ligne Maginot c'est super solide, les fortifications se défendent entre elles, on peut tenir des mois, pas une chance que les Allemands passent". Bah ouais mais la forêt ? "Pff, la forêt, ça se voit que t'y connais rien toi".

Au vu de la nouvelle explosion qui vient de se produire, je maintiens mon pronostic en forme de courbe de Gauss concernant le niveau de classification INES : 10% de chances que ça reste au niveau 4, 40% de chances que ça passe au 5, 40% de chances que ça passe au 6, 10% de chances que ça passe au 7.

Ce qu'il n'y aura pas (parce que c'est impossible) c'est une explosion nucléaire au sens classique du terme. Ce qu'il y aura peut-être, c'est un nouveau Tchernobyl, c'est-à-dire une explosion non nucléaire qui balance des matériaux radioactifs de partout. Et j'aimerais rappeler qu'entre ce qui s'est déjà produit là maintenant et Tchernobyl, il y a une différence de degré et pas de nature. Et ouais, le nuage radioactif il y est déjà. Et non, tous les éléments rejetés ne sont pas à demi-vie courte (137Ce ça vous dit quelque chose ? parce que les amerloques en ont détecté et ils ont viré leur porte-avions fissa). Alors bon hein, ça va.

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Faut pas non plus se laisser impressionner par un article technique rédigé par quelqu'un qui connaît. C'est bien gentil mais j'ai trop vu d'informaticiens qui ne voulaient pas voir l'anomalie qui affolait secrétaire ("mais si le ventilo c'est normal" -> "je l'ai jamais entendu comme ça" -> "zinquiétez pas c'est normal"). Et paf le PC.

Pas mal la comparaison.

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Tepco a annoncé que le niveau de radiation autour de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima-Daiichi a quadruplé après la nouvelle explosion survenue dans le réacteur n°2. La radiation mesurée à 08h31 heure locale (00h31 en France) s'établit à 8 217 microsieverts par heure contre 1 941 mesurés quarante minutes plus tôt, a précisé Tepco.

Non, des incidents nucléaires il y en a souvent par contres les accidents sont rares, moins d'une dizaine à ma connaissance dont les deux plus graves eurent lieu en URSS.

(Tchernobyl, Kishtim), Three Mile Island étant le troisième.

Il faudrait s'entendre sur la définition exacte d'"accident". Voici une liste de cas de syndrome d'irradiation aïgue :

Les neuf accidents attestés sont :

15 octobre 1958, Vinča, Yougoslavie : accident de criticité dans un réacteur nucléaire. Le réacteur expérimental de l'institut Boris Kidrich soumet six opérateurs à des doses de 2 à 4,3 Sv ; ils développent un syndrome d'irradiation aiguë et l'un d'entre eux décède

13 octobre 1960, Mer de Barents, URSS : accident sur un réacteur nucléaire. Des gaz radioactifs s'échappent après un accident sur un réacteur d'un navire de la flotte soviétique. Trois des membres de l'équipage reçoivent une dose estimée à 2 Gy et présentent un syndrome d'irradiation aiguë.

3 janvier 1961, Idaho Falls, États-Unis : accident de criticité dans un réacteur nucléaire. Une explosion intervient sur le réacteur expérimental SL-1 après qu'une masse critique de combustible est atteinte. Trois employés décèdent

30 décembre 1965, Mol, Belgique : accident de criticité sur un réacteur nucléaire. Un expérimentateur cause par erreur de manipulation un accident de criticité sur le réacteur expérimental VENUS. Il reçoit 5 Sv à la poitrine, mais doit être amputé du pied (17–40 Sv)

1967, Pittsburgh, États-Unis : accident dans un réacteur nucléaire. Un réacteur industriel expose trois personnes à des doses de 1 à 6 Sv. La plus atteinte développe une forme sévère du syndrome mais est sauvée par une transplantation de moëlle osseuse

juin 1974, Parsippany, États-Unis : accident sur un réacteur nucléaire. Une employé d'un réacteur industriel reçoit 4 Sv et développe un syndrome d'irradiation

23 septembre 1983, Buenos Aires, Argentine : accident de criticité dans un réacteur nucléaire du Centro Atómico Constituyentes. Une masse critique de combustible fissile est atteinte dans un réacteur expérimental et soumet l'opérateur à 37 Gy. Il décède 2 jours après.

10 août 1985, Vladivostok, URSS : explosion d'un réacteur nucléaire lors du rechargement en combustible d'un sous-marin. Le réacteur du K-314 explose, provoquant un syndrome d'irradiation chez 49 personnes, dont 10 gravement atteintes.

26 avril 1986, Tchernobyl, Ukraine : explosion d'un réacteur nucléaire. La catastrophe de Tchernobyl provoque un syndrome d'irradiation aiguë chez deux cents ouvriers de la centrale et pompiers, dont 28 meurent.

Liste d'accidents de criticité lors d'une manipulation de matière qui ont provoqué une irradiation aiguë :

21 août 1945, Laboratoire national de Los Alamos, États-Unis : accident de criticité par erreur de manipulation. Harry Daghlian Jr. laisse tomber une brique de carbure de tungstène réfléchissant les neutrons sur un bloc de plutonium. En plus de la forme habituelle du syndrome il présente de graves brûlures aux mains dès les premiers jours suivant l'irradiation (200–400 Gy sur la main droite). Il décède trois semaines après.

21 mai 1946, Laboratoire national de Los Alamos, États-Unis : accident de criticité par erreur de manipulation. Le physicien canadien Louis Slotin crée par accident une masse critique de plutonium lors d'une démonstration scientifique. Il meurt une semaine après des suites d'une irradiation de 10 Gy24.

15 mars 1952, Complexe nucléaire Mayak, URSS : accident de criticité par erreur de manipulation. En laboratoire deux opérateurs assemblent par mégarde une solution de plutonium critique. L'un deux reçoit 10 Gy aux parties inférieures du corps et survit malgré un syndrome d'irradiation aiguë grave.

15 mars 1953, Complexe nucléaire Mayak, URSS : accident de criticité par erreur de protocole. Un opérateur transvase un solution de nitrate de plutonium dans un réceptacle non prévu à cet effet et est soumis à une dose estimée à 10 Gy lorsque la criticité est atteinte. Il décède 35 jours après.

21 avril 1957, Complexe nucléaire Mayak, URSS : accident de criticité par erreur de conception industrielle. Un réservoir recevant un précipité provenant d'une solution d'uranium expose un opérateur à une dose de l'ordre de 30 Gy, qui meurt 12 jours après. Cinq autres survivent mais présentent un syndrome d'irradiation aiguë avec des doses allant jusqu'à 3 Gy.

2 janvier 1958, Complexe nucléaire Mayak, URSS : accident de criticité par erreur de protocole. Des opérateurs s'approchent d'un réservoir d'une solution d'uranium et réfléchissent suffisamment de neutrons pour créer une masse critique. Trois opérateurs meurent dans la semaine après avoir reçu 5 à 6 Sv ; une troisième survit au syndrome d'irradiation et devient aveugle dans les années suivantes.

16 juin 1958, Oak Ridge, États-Unis : accident de criticité par erreur de protocole. Un réservoir contenant une solution d'uranium fuit et est transvasé ; au cours de la manipulation, 5 personnes reçoivent de 2 à 4,5 Sv au cours d'un accident de criticité et tombent malades.

30 décembre 1958, Laboratoire national de Los Alamos, États-Unis : accident de criticité par erreur de manipulation. Un opérateur assemble par erreur une masse critique d'une solution de plutonium et meurt des suites d'une exposition à 90–120 Sv sur le haut du corps..

14 juillet 1961, Complexe chimique de Sibérie, URSS : accident de criticité. L'accumulation d'hexafluorure d'uranium dans une pompe à vide devient critique et soumet un employé à 2 Sv. Il développe un syndrome d'irradiation aiguë léger.

11 mars 1963, Sarov, URSS : accident de criticité par erreur de protocole. Des expérimentateurs manipulent une masse critique de plutonium et un réflecteur de neutrons créant une masse critique. Deux reçoivent 3,7 et 5,5 Sv et survivent au syndrome d'irradiation.

24 juillet 1964, Rhode Island, États-Unis : accident de criticité par erreur de protocole au United Nuclear Fuels Recovery Plant. Une masse critique de combustible fissible est atteinte dans la Wood River Junction facility lors de la manipulation de solutions d'uranium. L'opérateur meurt deux jours après des suites l'irradiation de 10 Sv.

5 avril 1968, URSS : accident de criticité par erreur de protocole. Deux experts en criticité assemblent un cœur d'uranium avec des réflecteurs de neutrons sans suivre les procédures de sécurité. Ils s'exposent respectivement à 20–40 Gy et 5–10 Gy et meurent 3 et 54 jours après l'accident.

10 décembre 1968, URSS : accident de criticité par erreur de protocole. Un employé de la Mayak Enterprise crée temporairement une solution critique de plutonium en transvasant un réservoir et quitte les lieux aussitôt. Un superviseur décide alors de bouger le conteneur incriminé et s'expose à un second accident de criticité ; il meurt un mois plus tard d'une exposition de 24,5 Sv. L'expérimentateur (7 Sv) tombe malade et survit après amputation des deux jambes.

26 mai 1971, Moscou, URSS : accident de criticité par erreur de calcul à l'Institut Kurchatov. Des expériences sont menées sur la criticité de barres d'uranium plongées dans l'eau. L'insuffisance des calculs mène à une masse surcritique à la fin d'une expérience lorsque l'eau est pompée. Deux expérimentateurs reçoivent 60 et 20 Sv et meurent 5 et 15 jours après. Deux autres reçoivent des doses de 6 à 7 Sv et survivent, avec des problèmes de santé chronique.

13 décembre 1978, Complexe chimique de Sibérie, URSS : accident de criticité par erreur de protocole. Deux employés stockent quatre lingots de plutonium dans un même conteneur créant une masse critique ; l'un deux reçoit 2,5 Gy.

17 juin et 19 juin 1997, Sarov, Russie : accident de criticité par erreur de protocole. Un expérimentateur seul assemble un cœur de plutonium avec un réflecteur de neutrons en cuivre. L'expérimentateur est soumis à 45 Gy de neutrons et 3,5 Gy de gammas lors du second accident et meurt dans la nuit.

30 septembre 1999, Tokaimura, Japon : accident de criticité par erreur de protocole. Des employés assemblent par négligence une masse critique d'une solution d'uranium dans le centre nucléaire de Tokaimura. Deux employés sont exposés à une dose létale.

L'exposition accidentelle peut résulter d'une erreur humaine ou d'un dysfonctionnement sur un site utilisant une radiosource. Il peut aussi s'agir d'une exposition accidentelle de civils lors de la perte ou du vol d'une telle source : dix de ces « pertes » de sources ont conduit à un syndrome d'irradiation aiguë parmi la population, avec un total de 23 décès dans la période 1945–2000.

Tous ça c'est ici et je vous passe les quelques autre "accidents:http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27irradiation_aiguë#Mesure_de_l.27exposition et ici:http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_accidents_nucléaires

Le cas de fukushima est critique. Si il y à "meltdown" autrement dit fusion du réacteur, alors du corium sera produit. Si les barrière de confinements ne contiennent pas le corium…. euh.

Quand même c'est un pays développé, une des plus grosses économies mondiale, ils ont tout ce qu'il faut pour éviter une épidémie de ce genre. Ils vont pouvoir aussi compter sur l'aide de tout le reste du pays qui n'est pas touché.

Aucun pays n'est en mesure de résister à une catastrophe nucléaire de ce type. Tchernobyl qu'on le veuille ou non est un fait objectif qui participa à la chute du régime communiste. Il se pourrait que ce soit la fin du Japon tel qu'on l' a connu.

Le corium met approximativement 12 jours pour se refroidir. Soit encore une bonne semaine pour que le japon soit sortit d'affaire. Même si en réalité on ne peut pas affirmer grand chose dans le cas présent. Trop peu d'expérimentations ont été réalisé en la matière…

Tout à fait, mais le problème (pour eux), c'est qu'ils vont une fois de plus passer pour des cons quand tout sera bien refroidi à Fukushima et qu'on va s'apercevoir qu'une centrale nucléaire et ses réacteurs ont pu résister à un séisme de cette ampleur + à un tsunami directement sur la centrale, soit les pires choses cumulées qui puissent arriver et ce sans faire de victimes indirectes style Tchernobyl mais uniquement un ou deux électriciens* tués par des explosions mineures et annexes d'hydrogène.

Le débat sur le nucléaire n'a aucun sens actuellement. Il s'agit avant tout d'aider des gens dans la détresse et je ne comprend pas les éventuelles manoeuvres de partis politique de tous bords. Permettez-moi de ne pas partagez votre optimisme sur la gravité de cet accident. Il ne s'agit pas d'un relevé de compteur EDF ayant mal tourné. Les réacteurs n'ont pas résisté car, de sources vraisemblable les rejets atmosphériques sont d'emblée catastrophiques. Refroidir le réacteur par de l'eau de mer est un choix désespéré. Cela revient à mettre de l'eau sur une surface aux alentours de 3000°C. Les vapeurs rejetés sont hautement radioactives et mortelles. Elle peuvent retomber sous forme de pluie.

Cet accident est déjà un drame en l'état actuel des choses. Souhaitons que les parois du réacteur ne cèdent pas.

Il n'y a pas un jet stream au dessus du Japon qui va aux Etats Unis ?

Si si !

http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/b…835-191816.html

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SVP arrêtez de comparer Fukushima à Tchernobyl, ça n'a vraiment rien à voir.

Encore une fois, ça n'a rien a voir d'abord parceque les réacteurs sont de conception différente, ensuite parceque les réacteurs de Fukushima se sont bien mis à l'arrêt (au moins un protocole de sécurité qui a fonctionné) tandis que le réacteur de Tchernobyl qui a explosé était en suractivité (emballement de la réaction de fission).

Tchernobyl commence par une explosion énorme (d'ailleurs pas forcément que chimique, mais on ne le saura jamais de façon certaine) qui a fait péter comme une capsule de bière le toit de béton qui était censé servir de cellule de confinement au réacteur. Pour l'instant à Fukushima les cellules des réacteurs #1 et #3 sont intactes et seul le réacteur #2 pourrait avoir une brèche, ce n'est effectivement pas bon du tout, mais l'information est encore au conditionnel à l'heure où j'écris.

Enfin bref, c'est un pas dans la mauvaise direction mais tout n'est pas perdu : des experts extérieurs (américains) vont venir filer un coup de main aux techniciens qui en ont bien besoin. Parceque ce que raconte le LA Times paraît difficilement crédible tellement c'est gros, mais ça doit être vrai finalement. Voici donc pourquoi le refroidissement n'a pas fonctionné :

Engineers had begun using fire hoses to pump seawater into the reactor -- the third reactor at the Fukushima complex to receive the last-ditch treatment -- after the plant's emergency cooling system failed. Company officials said workers were not paying sufficient attention to the process, however, and let the pump run out of fuel, allowing the fuel rods to become partially exposed to the air.

Once the pump was restarted and water flow was restored, another worker inadvertently closed a valve that was designed to vent steam from the containment vessel. As pressure built up inside the vessel, the pumps could no longer force water into it and the fuel rods were once more exposed.

http://www.latimes.com/news/nationworld/wo…0,2212206.story

Et puis bon la chute du Japon suite a cet accident nucléaire, quelle bonne blague, le gouvernement japonais par contre…

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SVP arrêtez de comparer Fukushima à Tchernobyl, ça n'a vraiment rien à voir.

SVP arrêtez de prendre vos interlocuteurs pour des imbéciles. Il y a toutes les raisons du monde pour comparer la situation à Tchnernobyl. La première d'entre elles est est que, bien qu'un accident ne se produise jamais deux fois exactement de la même façon, un membre de l'AIEA a déjà parlé du "deuxième accident le plus grave après Tchernobyl".

Donc pour l'instant on est à :

1. Tchernobyl

2. Kychtym

3. Fukushima

Encore une fois, ça n'a rien a voir d'abord parceque les réacteurs sont de conception différente, ensuite parceque les réacteurs de Fukushima se sont bien mis à l'arrêt (au moins un protocole de sécurité qui a fonctionné) tandis que le réacteur de Tchernobyl qui a explosé était en suractivité (emballement de la réaction de fission).

Et ça change quoi concrètement ? On ne serait pas là où on est maintenant si cette réaction était arrêtée. En fait, elle est partiellement repartie suite à un manque d'eau. Et c'est ça qui a provoqué les différentes explosions d'hydrogène.

Entre parenthèses, si le cœur est vraiment conçu pour résister à une fusion du combustible, on peut se demander s'il n'aurait pas été mieux de ne rien faire plutôt que de fournir une source d'hydrogène toute prête qui a déjà donné deux explosions. Et je ne parle pas des erreurs humaines incompréhensibles comme le fait que le flux d'eau ait été interrompu sans que personne ne s'en aperçoive, exposant à nouveau les barres.

Tchernobyl commence par une explosion énorme (d'ailleurs pas forcément que chimique, mais on ne le saura jamais de façon certaine)

L'uranium faiblement enrichi qui sert à produire de l'électricité n'est pas assez concentré pour provoquer une explosion. Ou alors il faudrait un drôle de phénomène où l'isotope radioactif se concentre après la fusion. Je pense qu'on a déjà essayé en labo, ça ne se passe pas ainsi.

qui a fait péter comme une capsule de bière le toit de béton qui était censé servir de cellule de confinement au réacteur. Pour l'instant à Fukushima les cellules des réacteurs #1 et #3 sont intactes et seul le réacteur #2 pourrait avoir une brèche, ce n'est effectivement pas bon du tout, mais l'information est encore au conditionnel à l'heure où j'écris.

Bah oui, le rigolo cultivé nous racontait qu'on était tranquille parce que l'enceinte était pas attaquée, et manque de pot, non seulement le fait qu'on avait déjà du césium démenant cette "tranquilité" mais en plus le réacteur 2 a maintenant une brèche.

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Avec l'explosion du réacteur 2 le pessimisme semble encore avoir gagné du terrain ce matin. Apparemment un niveau anormal de radiation (10 fois supérieur) a été détecté a Tokyo.

De son cote Merkel a décidé de suspendre pour 3 mois le projet de renouvellement des centrales allemandes pour réfléchir sur les protocoles de sécurité. Y réfléchir me parait bien mais on a l'impression que tout le monde découvre que le nucléaire civil ya des risques, ca prête a rire. Ca me semble surtout une mauvaise réponse au chantage des écolos, on ne peut pas débattre tous les 4 matins sur la politique énergétique, ce n'est pas sérieux et ce sont beaucoup d'argent foutus en l'air.

Faisons confiance aux japonais pour tout faire.

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Avec l'explosion du réacteur 2 le pessimisme semble encore avoir gagné du terrain ce matin. Apparemment un niveau anormal de radiation (10 fois supérieur) a été détecté a Tokyo.

Et oui. Pour mémoire, Tokyo est à 230km à vol d'oiseau de Fukushima.

De son cote Merkel a décidé de suspendre pour 3 mois le projet de renouvellement des centrales allemandes pour réfléchir sur les protocoles de sécurité. Y réfléchir me parait bien mais on a l'impression que tout le monde découvre que le nucléaire civil ya des risques, ca prête a rire. Ca me semble surtout une mauvaise réponse au chantage des écolos, on ne peut pas débattre tous les 4 matins sur la politique énergétique, ce n'est pas sérieux et ce sont beaucoup d'argent foutus en l'air.

Evidemment. Et entre parenthèses, c'est pas en Allemagne qu'il va y avoir un séisme. C'est comme si on suspendait la construction de barrages en IDF pour faire une étude sur le risque vocanique.

Faisons confiance aux japonais pour tout faire.

Les japonais feront ce qu'ils peuvent, mais je note quand même 3 ou 4 erreurs humaines. Je pense que les normes internationales pour les centrales en zone sismique devraient être sérieusement relevées. Actuellement on fait +0,5 me semble-t-il ; +2 ne me semble pas scandaleux.

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Ca me semble surtout une mauvaise réponse au chantage des écolos, on ne peut pas débattre tous les 4 matins sur la politique énergétique, ce n'est pas sérieux et ce sont beaucoup d'argent foutus en l'air.

Ce chantage opportuniste des verts est indécent.

Il faudrait rappeler qu'aucune énergie est exempte de risques. Aujourd'hui, l'Arabie Saoudite envoie son armée (financée par les US et l'occident) au Bahrein et se prépare à un conflit armée contre la majorité chiite bahreini, et sa propre minorité chiite. Si un conflit régional a lieu, on risque fort de regretter le nucléaire.

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