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Énergies renouvelables


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Un projet sympa.

 

 

AFP- La société ariégeoise CEM, qui construit et exploite des petites centrales hydroélectriques, a annoncé mardi avoir levé un million d'euros dans une opération de financement participatif pour un projet de centrale.

 

En 45 jours, la petite société familiale qui emploie 80 personnes a réussi à attirer près de 50 investisseurs par l'intermédiaire de la plateforme Bulb in town, indique-t-elle dans un communiqué.

Pour la CEM, cette opération, une première pour elle, était indispensable car c'était une condition de la banque pour nous accorder le reste du financement, a expliqué à l'AFP Martial Estebe, président de la CEM.

Au total, le projet représente un investissement de 3,7 millions d'euros.

La future centrale de 1 mégawatt sera située en Ariège et devrait être mise en service fin octobre 2016 au plus tard, prévoit M. Estebe. Les travaux commenceront en février.

L'électricité produite sera revendue à EDF dans le cadre d'un contrat d'achat de 20 ans.

Pour réunir les fonds, l'entreprise a fait travailler (son) réseau: l'entourage, la famille, les salariés et le réseau de Bulb in town, explique Martial Estebe.

Les investisseurs, essentiellement des particuliers originaires de l'Ariège, ont prêté en moyenne 20.000 euros et deviennent des actionnaires de la centrale, avec un taux de retour sur investissement de 7%.

Cette campagne a battu tous nos records, a souligné Alexandre Laing, co-fondateur de Bulb in town, cité dans le communiqué.

On souhaite pouvoir développer ce type de financement pour nos nouveaux projets de centrales hydroélectriques pour donner accès à des investisseurs privés et pour leur acceptabilité, affirme Martial Estebe.

La CEM, qui exploite en propre six centrales hydroélectriques dans les Pyrénées et est associée sur d'autres sites dans les Alpes, a actuellement une dizaine de projets en cours de développement.

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Il y a encore de la place pour des centrales hydroélectriques ?

 

Pour les mini-centrales, on est laaaaaargement sous-équipés.

Pour les grosses existantes, c'est laaaaaaargement optimisable. L'investissement s'est arrêté dans les années 80 et maintenant, pour pas mal de sites à accumulation, ça vivote. Le fil de l'eau est en général correct.

Pour les nouveaux gros projets, il reste des spots mais il y a des écolos, des pêcheurs, des paysans et des sortes de zadistes un peu partout. C'est pas facile.

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Pour les mini-centrales, on est laaaaaargement sous-équipés.

Pour les grosses existantes, c'est laaaaaaargement optimisable. L'investissement s'est arrêté dans les années 80 et maintenant, pour pas mal de sites à accumulation, ça vivote. Le fil de l'eau est en général correct.

Pour les nouveaux gros projets, il reste des spots mais il y a des écolos, des pêcheurs, des paysans et des sortes de zadistes un peu partout. C'est pas facile.

a priori, les pêcheurs, ils demandent juste que la centrale ne bloque pas la circulation des poissons. Des échelles à poisson quoi. Et a priori, rapporté au coût d'une mini/micro-centrale, une bonne échelle, c'est pas la peau du cul.

Et oui, il y a des milliers d'endroits encore possibles. Mais jusqu'à maintenant la doctrine EDF c'est d'avoir un réseau très centralisé.

Et sauf erreur, il y a même eu des micro-centrales abandonnées deci delà.

Vaste sujet.

En tous cas, les micro-centrales, c'est autrement plus sérieux que l'éolien.

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Les mini-centrales ce sont les moulins à aubes ?

Non, ce sont des centrales de faible capacité (chute et débit limités) mais qui peuvent se mettre sur tout ruisseau qui a le débit adapté. On peut aussi turbiner les eaux usées, c'est assez en vogue.

 

a priori, les pêcheurs, ils demandent juste que la centrale ne bloque pas la circulation des poissons. Des échelles à poisson quoi. Et a priori, rapporté au coût d'une mini/micro-centrale, une bonne échelle, c'est pas la peau du cul.

Et oui, il y a des milliers d'endroits encore possibles. Mais jusqu'à maintenant la doctrine EDF c'est d'avoir un réseau très centralisé.

Et sauf erreur, il y a même eu des micro-centrales abandonnées deci delà.

Vaste sujet.

En tous cas, les micro-centrales, c'est autrement plus sérieux que l'éolien.

Ouais enfin on est pas mal au contact des associations piscicoles ici et il y a souvent des pressions démesurées. Je rentre pas dans le détail mais on en arrive parfois à avoir des contraintes qui dépassent l'état naturel préalable de la rivière. En avant projet, c'est meurtrier...

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

 

Après la COP 21, de nombreux commentaires ont présenté l’accord de Paris comme pavant «le chemin pour les énergies renouvelables». Il est certain qu’elles vont connaître une croissance vigoureuse, l’Inde prévoyant ainsi de multiplier par 25 ses panneaux solaires. Pour la France, la question se pose de manière différente puisque son système électrique est déjà décarboné à 95 %. Peut-on produire l’électricité dont nous avons besoin sans bousculer le climat, mais sans utiliser l’énergie nucléaire ? Cette question turlupine tous les citoyens qui admettent la nécessité d’un jus sans CO2 mais refusent d’utiliser le nucléaire, craignant le risque d’accident avec une fuite massive de radioactivité. Aussi, nombre de militants écologistes se sont réjouis d’entendre des responsables politiques ou des dirigeants d’associations leur dire qu’un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) montrait que la France métropolitaine peut s’alimenter en énergies 100 % renouvelables (EnR) à l’horizon 2050. Testons-le.

Quelle est l’hypothèse testée ?

En 2050, la France est couverte de 50 000 éoliennes (à terre et en mer), de 500 km² de centrales solaires au sol, de dizaines de milliers de toits équipés en panneaux photovoltaïques. De systèmes utilisant l’énergie des vagues, d’usines produisant du méthane à stocker à partir d’électricité excédentaire et de centrales utilisant ce gaz pour produire du jus. De capacités de stockage d’énergie sous forme de méthane, de cavernes d’air comprimé et d’électricité avec des parcs de batteries, de stations de pompage alimentant des barrages. Le tout pour une puissance totale stockée de 36 GW (plus de la moitié de la puissance du parc nucléaire actuel).

Les consommateurs sont massivement équipés de dispositifs permettant de piloter les systèmes électriques domestiques (couper les radiateurs, les lave-vaisselle ou sèche-linge, les recharges des batteries de voiture aux heures de pointe). Les industriels utilisent largement les dispositifs «d’effacement» pour limiter les pointes de consommation.

Les connexions du réseau à haute tension sont renforcées aux frontières pour permettre jusqu’à 16 GW d’importation (le double de l’actuel). Et entre les régions pour gérer des flux d’électricité variables au gré de la météo. Les bâtiments sont équipés de pompes à chaleur fonctionnant à l’électricité et la France compte des millions de véhicules électriques. Le parc de production que l’Agence de l’environnement propose, comporte un total d’EnR de 196 GW (dont 106,5 GW d’éolien, et 63 GW de solaire) plus 16,8 GW de centrales à gaz. Donc 213 GW en tout.

Le système est-il résilient au climat ?

Le cœur de l’étude consiste en une modélisation du système (due à la société Artelys) confrontée à six années différentes au plan météorologique avec un pas de temps horaire. Une météo qui joue sur la production éolienne, solaire et hydraulique et sur la demande. L’étude teste en outre une année avec une vague de froid de deux semaines, similaire à celle de février 2012, et une année sèche avec une baisse de 30 % de la production hydraulique. Une «méthodologie a priori robuste», indique Michel Bena, directeur des réseaux à RTE (filiale d’EDF qui gère le réseau haute tension). Toutefois, les paramètres retenus posent question. La période froide simulée, celle de février 2012, est beaucoup trop douce pour tester la résilience du système électrique. Météo France souligne qu’elle vient très loin derrière celles de 1985 ou 1987 en durée et en intensité. Puisque le système projeté ne passe cette vague de 2012 que de justesse, avec des importations massives (16 GW), il ne passe pas celle de 1987 et encore moins celle de 1985. Sans parler des hivers très froids de 1956 ou 1963.

«Lorsque RTE effectue ce type d’exercice, explique Michel Bena, une centaine d’années météorologiques sont testées, pour balayer la variabilité météo de manière plus réaliste. Puis, l’objectif est d’obtenir un risque de pénurie de moins de trois heures par an en moyenne. Si ce critère est dépassé, alors RTE alerte les pouvoirs publics de ce risque afin que des décisions soient prises pour le réduire, par des moyens de production supplémentaires ou des réductions de la demande.» Le choix de ne tester le système projeté que pour un aléa météo modéré jette une ombre sur la robustesse de l’exercice. Il est troublant de comparer les 213 GW de puissance totale du parc de production de l’étude de l’Ademe aux 550 GW envisagés outre-Rhin dans une étude similaire du Fraunhofer Institute. Il est vrai que les Allemands intègrent à leur parc 95 GW de centrales à gaz - soit plus que le parc nucléaire français - afin de passer le cap des périodes sans vent ni soleil de manière sûre, au lieu de parier sur des capacités de stockage de très grandes tailles.

La fréquence du courant est-elle garantie ?

Equilibrer la consommation et la production sur la durée ne suffit pas, il faut assurer également la stabilité de la fréquence du courant alternatif à 50 hertz. Si la tension est trop haute, cela use prématurément toute l’électrotechnique du réseau ou les câbles. A plus de 10 %, on risque carrément le claquage des câbles. Si c’est trop bas, ce sont les moteurs électriques des consommateurs qui souffrent. Et une trop basse tension fait sauter tout le réseau, comme le 12 janvier 1987 en France. Or, d’où provient la stabilité en fréquence des systèmes actuels ? «Des grosses machines tournantes à vitesse fixe (alternateurs des centrales nucléaires et thermiques ainsi que des barrages), qui sont reliées au réseau via une électronique de puissance qui crée la fréquence, explique Michel Bena. C’est leur inertie qui permet au système d’encaisser les à-coups et de les amortir. Or, un système 100 % renouvelable n’aura que très peu de ces grosses machines et dépendra complètement de l’électronique de puissance. Mais cette dernière n’a pas d’inertie et risque au contraire d’amplifier les problèmes et de les faire dégénérer. Pour gérer ce risque, il faut des moyens de pilotage du réseau très différents de ce que nous savons faire. C’est pour cela que nos études montrent que si nous pouvons espérer gérer à un coût raisonnable l’introduction de 30 % d’éolien et de solaire dans le système, au-delà de 40 % c’est l’inconnu en technologies et en coûts.»

Aujourd’hui, précise Bena, lorsque la météo permet l’introduction massive d’électricité éolienne et solaire par l’Allemagne ou le Danemark dans le réseau européen - qui fonctionne techniquement comme une seule plaque électrique gérée par ENTSO-E, l’association des responsables de chaque pays comme RTE - cela n’est possible que grâce à la stabilisation réalisée par les grosses centrales des pays voisins. Mais, remarque-t-il, «si tout le monde compte sur le voisin pour stabiliser le système, cela ne peut pas fonctionner».

La production visée suffit-elle ?

L’Ademe se fonde sur des consommateurs et une économie française qui, en 2050, ont besoin pour une année météorologique moyenne de 422 TWh. Alors que la France métropolitaine sera passée, selon les dernières projections de l’Institut national d’études démographiques (Ined), de 64,3 à 72 millions d’habitants. Que des millions de véhicules électriques sont censés circuler à cette échéance afin de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre, notre dépendance énergétique et la pollution des villes. Que les bâtiments utiliseront des pompes à chaleur pour économiser le gaz. Que les gouvernements promettent une politique permettant de relancer l’industrie afin de diminuer chômage et importations… Avec 8 millions d’habitants de moins que ceux prévus en 2050, la consommation des dix dernières années varie de 465 TWh en 2014 à 513,1 TWh en 2010, selon les bilans électriques de RTE. L’hypothèse de l’Ademe suppose donc un bond considérable dans l’efficacité énergétique.

Un prix connu ?

«L’étude réalise une analyse de différents mix électriques optimaux à un horizon lointain sans prendre en compte l’existant. Elle ne s’intéresse donc pas à la trajectoire d’investissement permettant d’assurer une transition entre le système électrique actuel et les mix étudiés», indique le rapport. «Les mix électriques envisagés restent en effet théoriques, puisqu’ils sont construits ex nihilo, et ne prennent pas en compte la situation actuelle, ni le scénario pour arriver au résultat», précise le président de l’Ademe, Bruno Lechevin.

Les hypothèses de prix du rapport sont incertaines par nature puisqu’elles se projettent dans trente-cinq ans. Il est donc très imprudent de les considérer comme un calcul technico-économique susceptible de soutenir une programmation de long terme. Surtout que leur conclusion très optimiste - le système électrique 100 % EnR ne présenterait pas de surcoût par rapport à l’actuel - est fortement contredite par l’expérience actuelle. En 2015, pour la France qui compte 10 000 MW d’éolien et près de 6 000 MW de solaire, la subvention coûte 3,5 milliards d’euros, prélevés sur les factures des consommateurs par la Contribution au service public de l’électricité (CSPE) fixée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Les Allemands payent leur électricité, pour les consommateurs domestiques et les PME, deux fois plus cher que les Français, en raison de ces subventions de près de 20 milliards d’euros par an.

Pourquoi viser un mix 100 % renouvelable ?Pour limiter le risque du changement climatique ? Certainement pas. Il ne ferait sans doute pas mieux que l’actuel. Avec sa production électrique fondée sur le nucléaire et l’hydraulique, la France produit une électricité décarbonée à près de 95 % en 2014, avec 77 % de nucléaire, 12,6 % d’hydraulique, 3,1 % d’éolien et 1,1 % de photovoltaïque. C’est la raison principale de l’écart considérable des émissions de CO2 dues à l’énergie avec l’Allemagne : 5,52 tonnes par habitant et par an en France, 9,32 en Allemagne, selon des chiffres de 2012 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). D’où proviennent ces émissions ? En 2013, l’Allemagne a importé 76 milliards de mètres cube de gaz, 93 millions de tonnes de pétrole et brûlé 241 millions de tonnes de charbon dont 191 millions produites dans le pays. La même année, la France a importé 43 milliards de mètres cube de gaz, 57 millions de tonnes de pétrole et 19 millions de tonnes de charbon. Hors effet démographie, la différence entre les deux pays tient surtout au charbon et au gaz utilisés pour générer de l’électricité

 

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En même temps les études de l'ADEME sur les ENR... Autant demander à la DGA si il faut absolument acheter des avions de guerre et des tanks. Devinez quelle sera la réponse.

 

J'en ai rencontré quelques cadres intermédiaires. Des gens bien gentils, mais qui sont tombés dans la marmite de l'écologie politique, version EELV. C'est probablement un prérequis pour travailler dans cette institution, tant elle est orientée politiquement. C'est un exemple archétypale d'institution du service public qui doit justifier son existence (et ses ~ salariés et son budget), et comme le volet principal de sa mission est précisément la maîtrise de l'énergie... elle a sacrément intérêt à ce que le passage à un bouquet 100% ENR soit possible, bon marché et totalement nécessaire.

 

Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que les organismes qui font la tutelle de l'ADEME au sein du ministère de l'écologie sont la direction général pour la prévention des risques et le commissariat général au développement durable, et pas la direction générale de l'énergie et du climat, qui est pourtant LA direction "électricité".

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Pendant ce temps, la Suisse ferme une porte de plus dans la flexibilité et le volume énergétiques :

http://www.tdg.ch/suisse/projet-elevation-barrage-grimsel-coule/story/23346399

 

C'est ici :

https://s.geo.admin.ch/68f8fe9753

 

Pour les marécages en amont du lac. Les mêmes écolos pousseront de hauts cris contre le CO2. Cohérence, intelligence toussa.

 

Vu depuis BKW/KWO :

http://blog.bkw.ch/fr/lor-bleu-du-grimsel/

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

Le Monde.fr - Ségolène Royal veut 1 000 kilomètres de routes couvertes de panneaux solaires d’ici à cinq ans

La ministre de l’écologie a annoncé que des cellules photovoltaïques seraient testées dès cette année sur des routes. Un seul kilomètre de route assurera l’éclairage d’une ville de 5 000 habitants.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/20/segolene-royal-veut-1-000-kilometres-de-routes-couvertes-de-panneaux-solaires-d-ici-a-cinq-ans_4850721_3244.html

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Le Monde.fr - Ségolène Royal veut 1 000 kilomètres de routes couvertes de panneaux solaires d’ici à cinq ans

La ministre de l’écologie a annoncé que des cellules photovoltaïques seraient testées dès cette année sur des routes. Un seul kilomètre de route assurera l’éclairage d’une ville de 5 000 habitants.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/20/segolene-royal-veut-1-000-kilometres-de-routes-couvertes-de-panneaux-solaires-d-ici-a-cinq-ans_4850721_3244.html

 

http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Colas.pdf

http://www.wattwaybycolas.com/wp-content/uploads/2014/04/Wattway-DP-FR.pdf

 

Le produit se veut "collable" directement sur les revêtements existants. Et est censé résister au passage de poids lourds*. Les dalles sont en fait très petites, de surface équivalente à deux petits pavés.**

 

* Résister au roulement et à l'usure du passage des poids pendant un temps raisonnable de 10 ans, c'est probable que le produit y arrive. Résister à un poids lourd qui pile à fond, là, j'ai beaucoup plus de doutes.

** ils développent un bidule pour mécaniser la pose des dalles mais actuellement, ça se fait à la main

 

Par contre, un truc qui m'énerve au dela de l'imaginable, c'est qu'en dépit de toute cette agitation, de toute cette communication, de ce p*t*in de site web dédié, pas moyen d'avoir des données technico-commerciales de base (puissance et rendement en conditions de test standard), on nous enfume avec des "équivalents" de ceci ou de cela. 15m² c'est l'équivalent de la puissance consommé par un carrefour. La belle affaire. 20m² l'équivalent de la consommation d'électricité hors chauffage d'un foyer.

 

Le calcul qui a le plus de chance d'être juste (via un chiffre récupéré de 3200kwh par an pour un foyer hors chauffage) me donne une production de 160W par mètre carré installé (lissé sur les périodes d'ensoleillement, pas sur une journée complète). Ce qui n'est pas dégeux. Mais il faut voir ce que ça donne une fois que les pavés ont pris la poussière pendant un an ...

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Par contre, un truc qui m'énerve au dela de l'imaginable, c'est qu'en dépit de toute cette agitation, de toute cette communication, de ce p*t*in de site web dédié, pas moyen d'avoir des données technico-commerciales de base (puissance et rendement en conditions de test standard), on nous enfume avec des "équivalents" de ceci ou de cela. 15m² c'est l'équivalent de la puissance consommé par un carrefour. La belle affaire. 20m² l'équivalent de la consommation d'électricité hors chauffage d'un foyer.

Il y a surtout le foutage de gueule évident ici : "Et grâce à un kilomètre linéaire de route équipée de dalles Wattway, il est possible d’éclairer une ville de 5 000 habitants (sources : Ademe)."

De deux choses l'une : soit ils ont trouvé un moyen révolutionnaire de stocker de l'énergie en masse, soit ils comptent éclairer le jour (s'il n'y a pas de bouchons ni de nuages).

Puis au bout de 10 ans il faut remplacer tout le machin, qui aura perdu 80% de son rendement à cause des rayures dès la première année, trop classe.

 

L'avenir de ce truc : une ville-test au mieux, et un projet enterré par manque évident de réalisme prévisible dès le départ.

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Il y a surtout le foutage de gueule évident ici : "Et grâce à un kilomètre linéaire de route équipée de dalles Wattway, il est possible d’éclairer une ville de 5 000 habitants (sources : Ademe)."

De deux choses l'une : soit ils ont trouvé un moyen révolutionnaire de stocker de l'énergie en masse, soit ils comptent éclairer le jour (s'il n'y a pas de bouchons ni de nuages).

Puis au bout de 10 ans il faut remplacer tout le machin, qui aura perdu 80% de son rendement à cause des rayures dès la première année, trop classe.

 

L'avenir de ce truc : une ville-test au mieux, et un projet enterré par manque évident de réalisme prévisible dès le départ.

 

J'essaie surtout de me répérer par rapport à ce que peut fournir un panneau PV, et dans quelle mesure ce truc peut permettre de réduire le cout du solaire PV. Evidemment, ce truc à tous les défauts du PV, et plus encore ...

De base, l'estimation qui est donné dans la brochure place le produit dans la fourchette haut des prix du PV à 6€/Wc.

 

Au mieux, je vois ce machin installé sur des places piétonnes ou partagées, en ville, dans des endroits où il y a un passage régulier de laveuses de toute façon. L'annonce de la ségo est bien sur débile, tout comme l'emballement médiatique autours d'un produit dont au final, on ne sait quasi rien, côté performance et cout ...

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J'essaie surtout de me répérer par rapport à ce que peut fournir un panneau PV, et dans quelle mesure ce truc peut permettre de réduire le cout du solaire PV. Evidemment, ce truc à tous les défauts du PV, et plus encore ...

De base, l'estimation qui est donné dans la brochure place le produit dans la fourchette haut des prix du PV à 6€/Wc.

 

Au mieux, je vois ce machin installé sur des places piétonnes ou partagées, en ville, dans des endroits où il y a un passage régulier de laveuses de toute façon. L'annonce de la ségo est bien sur débile, tout comme l'emballement médiatique autours d'un produit dont au final, on ne sait quasi rien, côté performance et cout ...

Lui est arrivé à 380Wh/m² par jour en moyenne (soit à peu près 1/50è de la consommation journalière moyenne par habitant en France en 2012, ce qui donnerait 160 personnes alimentées par 1km de route à double-sens, en supposant 0 pertes dues à l'intermittence et à l'inadéquation totale de l'offre et de la demande) : 

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400 oiseaux migrateurs en 2 jours. L'opérateur a plaidé coupable. Fabrice M. est pour. Et Bourgrain-Dubourg ? 

 

http://www.mysanantonio.com/business/energy/article/Wind-power-plant-pleads-in-deaths-of-hundreds-of-6777599.php

 

Je ne comprends pas l'allusion.

Je note tout de même que les pâles du moulin ne sont pas en cause.

Ca aurait probablement pu arriver avec d'autres équipements industriels.

Ca ne m'êmpêche pas d'être un adversaire résolu des subventions et autres soutiens aux éoliennes, et d'autres absurdités du même genre.

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  • 4 weeks later...
  • 2 weeks later...

Pendant ce temps, la Suisse ferme une porte de plus dans la flexibilité et le volume énergétiques :

http://www.tdg.ch/suisse/projet-elevation-barrage-grimsel-coule/story/23346399

 

C'est ici :

https://s.geo.admin.ch/68f8fe9753

 

Pour les marécages en amont du lac. Les mêmes écolos pousseront de hauts cris contre le CO2. Cohérence, intelligence toussa.

 

Vu depuis BKW/KWO :

http://blog.bkw.ch/fr/lor-bleu-du-grimsel/

 

Et pour faire suite à ça, à  force de leur pourrir le marché, voilà ce qui finit par arriver...

http://www.tdg.ch/economie/pris-gorge-alpiq-vend-partie-barrages/story/31242906

 

https://www.contrepoints.org/2015/09/24/222952-largent-des-autres-est-il-une-energie-renouvelable-2

 

https://www.contrepoints.org/2014/08/07/176040-et-lhydroelectricite-alors

 

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Le communiqué d'Alpiq : http://www.alpiq.com/fr/news-articles/communiques-de-presse/media_releases.jsp?news=tcm:97-144759&

 

Clairement, producteur ça ne paie pas. Il faut être distributeur pour gagner du fric avec des tarifs de vente 6 fois plus élevé que les rubans achetés de l'étranger qui compensent le désastre solaire et éolien (et charbon allemand) tant en termes de production que de prix.

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