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Good bye Ben Laden !


Messer

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Dictionnaire de l'homme moderne.

Discussion : (n. féminin) rite d'exposé successifs et sans fin d'opinions différentes. Chacun se tait et hoche la tête pendant le tour des autres et acquiert le droit ensuite d'exposer son nombril.

Fermeture d'esprit : énoncé imputant l'erreur à l'opinion adverse. Intolérable ! Voir vérité.

Morgue : sentiment ressenti par le médiocre chez celui qui le corrige généreusement.

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Dictionnaire de l'homme moderne.

Discussion : (n. féminin) rite d'exposé successifs et sans fin d'opinions différentes. Chacun se tait et hoche la tête pendant le tour des autres et acquiert le droit ensuite d'exposer son nombril.

Fermeture d'esprit : énoncé imputant l'erreur à l'opinion adverse. Intolérable ! Voir vérité.

Morgue : sentiment ressenti par le médiocre chez celui qui le corrige généreusement.

J'aurais dit "débat" plutôt que discussion. Idéologie du débat, républicain ou démocratique : négation de toute éthique de la discussion. Evacuer la contradiction en débattant entre gens d'accord sur l'essentiel mais s'écharpant sur des points mineurs. Voir consensus, démagogie.

Dans le bréviaire du modernisme, il faut ajouter "esprit critique" : attitude panurgique consistant à couvrir d'un voile d'originalité l'opinion manichéenne commune pour déclarer son hostilité au cancer, à la pauvreté et à la guerre. Moins on en a et plus on l'étale dans une belle indignation. Pour s'en prévaloir, il faut désigner des coupables à la vindicte populaire. Voir critique de la domination. Slogan : "à moi on ne la fait pas!"

Sinon le débat précédent me rappelle la description du pacifisme par Spengler comme symptôme de sénilité occidentale :

Il y a une immense différence, que la plupart des gens ne comprendront jamais, entre voir l’histoire future comme elle sera et la voir comme on aimerait qu’elle soit. La paix est un souhait, la guerre est un fait, et l’histoire n’a jamais prêté attention aux désirs et aux idéaux humains. Parler de la paix dans le monde s’entend aujourd’hui seulement parmi les peuples blancs, et pas parmi les races de couleur, beaucoup plus nombreuses. C’est un état de fait inquiétant. Quand des penseurs individuels et des idéalistes parlent de paix, comme ils l’ont fait depuis des temps immémoriaux, l’effet est négligeable. Mais quand des peuples entiers deviennent pacifistes, c’est un symptôme de sénilité. Les races fortes et jeunes ne sont pas pacifistes. Adopter une telle position, c’est abandonner le futur, car l’idéal pacifiste est une condition terminale qui est contraire aux faits de base de l’existence. Aussi longtemps que l’homme continuera à évoluer, il y aura des guerres.

Le pacifisme signifie laisser les non-pacifistes prendre le contrôle. Le pacifisme restera un idéal, la guerre un fait. Même si le monde était unifié sous une seule autorité, il y aurait toujours des guerres, qu’on nommerait des rébellions : distinction purement verbale. Si les races blanches sont décidées à ne plus jamais faire la guerre, les races de couleur agiront différemment et deviendront les maîtresses du monde.

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Parler de la paix dans le monde s’entend aujourd’hui seulement parmi les peuples blancs, et pas parmi les races de couleur, beaucoup plus nombreuses. Les races fortes et jeunes ne sont pas pacifistes. Adopter une telle position, c’est abandonner le futur, car l’idéal pacifiste est une condition terminale qui est contraire aux faits de base de l’existence.

Si les races blanches sont décidées à ne plus jamais faire la guerre, les races de couleur agiront différemment et deviendront les maîtresses du monde.

Né dans les 90's, je suis d'origine ivoirienne xD. Je connais d'ailleurs pas mal de personnes "de races de couleur" qui partagent mon opinion. Beaucoup ne la partagent pas aussi, mais elles n'ont pas eu la prétention féroce et détestable de la rabaisser. En ce sens, vous lisez probablement mes derniers commentaires à ce sujet sur ce forum.

Mais peut-être sommes-nous tous les moutons de Panurge de quelqu'un ?

Puisqu'il a l'air bien convenu sur ce forum de terminer ses posts par la définition ou la citation d'un illustre personnage, je finirai par cette phrase de W. Somerset Maugham quitte à m'attirer les foudres de votre vision de l'esprit critique.

The ability to quote is a serviceable substitute for wit.

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Il y a une immense différence, que la plupart des gens ne comprendront jamais, entre voir l’histoire future comme elle sera et la voir comme on aimerait qu’elle soit. La paix est un souhait, la guerre est un fait, et l’histoire n’a jamais prêté attention aux désirs et aux idéaux humains. Parler de la paix dans le monde s’entend aujourd’hui seulement parmi les peuples blancs, et pas parmi les races de couleur, beaucoup plus nombreuses. C’est un état de fait inquiétant. Quand des penseurs individuels et des idéalistes parlent de paix, comme ils l’ont fait depuis des temps immémoriaux, l’effet est négligeable. Mais quand des peuples entiers deviennent pacifistes, c’est un symptôme de sénilité. Les races fortes et jeunes ne sont pas pacifistes. Adopter une telle position, c’est abandonner le futur, car l’idéal pacifiste est une condition terminale qui est contraire aux faits de base de l’existence. Aussi longtemps que l’homme continuera à évoluer, il y aura des guerres.

Le pacifisme signifie laisser les non-pacifistes prendre le contrôle. Le pacifisme restera un idéal, la guerre un fait. Même si le monde était unifié sous une seule autorité, il y aurait toujours des guerres, qu’on nommerait des rébellions : distinction purement verbale. Si les races blanches sont décidées à ne plus jamais faire la guerre, les races de couleur agiront différemment et deviendront les maîtresses du monde.

Intéressant… Mais on ne sait pas trop où se situe la position de l'auteur. On peut très bien n'être ni pacifiste, ni belliciste. Et d'ailleurs, ils oublient (peut-être volontairement) que les champions du pacifisme ne sont pas des Blancs : ce sont les Japonais. Mais la théorie sur la sénilité d'un peuple lié à son pacifisme n'est pas contredite par cet oubli, loin de là.

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Né dans les 90's, je suis d'origine ivoirienne xD. Je connais d'ailleurs pas mal de personnes "de races de couleur" qui partagent mon opinion.

On l'a d'ailleurs encore vu récemment en Côte d'Ivoire, au Nigéria, au Soudan et d'autres pays où l'on s'étripe joyeusement dans des guerres tribales interminables. La faute à la colonisation et aux capitalistes sans doute.

En ce sens, vous lisez probablement mes derniers commentaires à ce sujet sur ce forum.

Le monde est décidément trop méchant, pas assez compréhensif envers les gentils trolls de service qui viennent partager leurs indignations et leur idéal très tolérant du dialogue.

je finirai par cette phrase de W. Somerset Maugham quitte à m'attirer les foudres de votre vision de l'esprit critique.

Une autre caractéristique du pseudo esprit critique des modernes est le désir d'être persécuté pour une opinion qui est la norme. Figure du tartuffe contemporain qui prend la pose du néo-résistant face à un ordre dominant imaginaire.

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Hum.., donc sa mort a servi à quoi ? Mis à part redorer le blason militaire d'une nation en perte de vitesse économique ?

Le type a commandité des meurtres, la question de savoir à quoi cela a servi n'a pas de sens. Le type est fautif il faut une justice.

Pas nécessairement. La loi du Talion n'est pas forcément quantitative. Ben Laden est mort de la même manière qu'il a fait mourir d'autres personnes, violemment.

Ben laden était plus un commanditaire qu'un meurtrier. Après, lorsqu'on déclenche une guerre, armé jusqu'aux dents et furieusement idéologue, on s'expose à des conséquences néfastes, comme la mort.

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Intéressant… Mais on ne sait pas trop où se situe la position de l'auteur. On peut très bien n'être ni pacifiste, ni belliciste. Et d'ailleurs, ils oublient (peut-être volontairement) que les champions du pacifisme ne sont pas des Blancs : ce sont les Japonais. Mais la théorie sur la sénilité d'un peuple lié à son pacifisme n'est pas contredite par cet oubli, loin de là.

Oui, disons qu'ils le sont devenus surtout en s'en prenant plein la tronche il y a un peu plus de 60 ans, parce qu'honnêtement, pendant la deuxième guerre mondiale, ils n'étaient pas spécialement super tendres, et avant bien avant ils n'étaient pas super tendres en interne.

Je conseille à ce titre "Le Zen en guerre" qui est assez intéressant.

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On l'a d'ailleurs encore vu récemment en Côte d'Ivoire, au Nigéria, au Soudan et d'autres pays où l'on s'étripe joyeusement dans des guerres tribales interminables.

Toute la Côte d'Ivoire n'est pas en guerre tribale. C'est comme partout, le peuple subit plus qu'autre chose. Quand bien même notre peuple entier se déchirerait, la faute reviendrait, entre autre, à l'éducation plutôt qu'aux "capitalistes".

La faute à la colonisation et aux capitalistes sans doute.

Une autre caractéristique du pseudo esprit critique des modernes est le désir d'être persécuté pour une opinion qui est la norme. Figure du tartuffe contemporain qui prend la pose du néo-résistant face à un ordre dominant imaginaire.

J'aime votre manière (besoin?) de tout expliquer par des poncifs, reflet d'une certaine rigidité de la pensée. Continuez, amusez-moi !

Le monde est décidément trop méchant, pas assez compréhensif envers les gentils trolls de service qui viennent partager leurs indignations et leur idéal très tolérant du dialogue.

Mais parlons cher ami, si cela peut vous faire sortir du stéréotype personne-qui-refuse-le-dialogue = TROLL.

Je vomis seulement sur les hautains qui me disent d'avoir honte parce que mon argumentation est fragile ou sur ceux qui estiment que je cautionne les accords de Munich parce que je suis pour la paix (le point Godwin, vous le remarquerez, n'a pas été atteint par ce "troll de service" que je suis).

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Quand bien même notre peuple entier se déchirerait, la faute reviendrait, entre autre, à l'éducation plutôt qu'aux "capitalistes".

La notion de peuple ivoirien est un mythe. La faute à l'éducation contrariant le bon sauvage? Il y a un petit Rousseau qui trépigne en vous.

J'aime votre manière (besoin?) de tout expliquer par des poncifs, reflet d'une certaine rigidité de la pensée.

Pas des poncifs, des préjugés. Et j'en ai un solide contre l'idéologie pacifiste, qui se fonde sur l'expérience des siècles passés.

Vous pouvez continuez à vomir contre l'injustice de voir vos bons sentiments contredits, cela ne change rien aux faits : les pacifistes ont été les collabos les plus fervents, se précipitant pour cirer les bottes de l'occupant au nom de slogans tels que "plus jamais ça", l'amitié entre les peuples ou l'unité de l'Europe.

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La notion de peuple ivoirien est un mythe. La faute à l'éducation contrariant le bon sauvage? Il y a un petit Rousseau qui trépigne en vous.

Pas des poncifs, des préjugés. Et j'en ai un solide contre l'idéologie pacifiste, qui se fonde sur l'expérience des siècles passés.

Vous pouvez continuez à vomir contre l'injustice de voir vos bons sentiments contredits, cela ne change rien aux faits : les pacifistes ont été les collabos les plus fervents, se précipitant pour cirer les bottes de l'occupant au nom de slogans tels que "plus jamais ça", l'amitié entre les peuples ou l'unité de l'Europe.

Pacifistes et bellicistes sont-ils les deux faces d'une même pièce?

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Pacifistes et bellicistes sont-ils les deux faces d'une même pièce?

Absolument. Comme les antiracistes et les racistes ethnodifférentialistes. Cette logique binaire est insupportable. Mieux, elle présuppose qu'on doit prendre parti sur tout et tout le temps, ce qui est vraiment agaçant.

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La notion de peuple ivoirien est un mythe. La faute à l'éducation contrariant le bon sauvage? Il y a un petit Rousseau qui trépigne en vous.

L'éducation, le manque d'éducation, la méséducation, la conjoncture politique et économique… Les causes sont trop nombreuses et diverses pour que je m'octroie la prétention d'en faire une wishlist. Quitte à mettre ma pensée sur la paix dans une case (je note que vous l'avez rangée dans celle, plutôt flatteuse, de Rousseauiste - tu parles d'un poncif, heu, d'un préjugé -) ; je préfère la comparer à la notion de Common Decency d'Orwell.

Sinon, j'aimerais bien avoir plus de détails concernant le "mythe du peuple ivoirien", qui me paraît pour le moins étrange.

les pacifistes ont été les collabos les plus fervents, se précipitant pour cirer les bottes de l'occupant au nom de slogans tels que "plus jamais ça", l'amitié entre les peuples ou l'unité de l'Europe.

Attention, dans votre course aux préjugés, à ne pas faire l'amalgame qui met dans le même panier la Paix comme idéal et la paix comme instrument politique de cohésion. La Paix, que je prône si lâchement, est exempte de considérations politique, économiques et sociale. Est-elle impossible à atteindre pour autant ? Même si l'histoire moderne occidentale nous a démontré le contraire, l'Histoire continue de s'écrire.

Pacifistes et bellicistes sont-ils les deux faces d'une même pièce?

Absolument. Comme les antiracistes et les racistes ethnodifférentialistes. Cette logique binaire est insupportable. Mieux, elle présuppose qu'on doit prendre parti sur tout et tout le temps, ce qui est vraiment agaçant.

En quoi Gandhi et Napoléon sont-il semblables ?? Mussolini et Martin Luther King ?

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Il y a une immense différence, que la plupart des gens ne comprendront jamais, entre voir l’histoire future comme elle sera et la voir comme on aimerait qu’elle soit. La paix est un souhait, la guerre est un fait, et l’histoire n’a jamais prêté attention aux désirs et aux idéaux humains. Parler de la paix dans le monde s’entend aujourd’hui seulement parmi les peuples blancs, et pas parmi les races de couleur, beaucoup plus nombreuses. C’est un état de fait inquiétant. Quand des penseurs individuels et des idéalistes parlent de paix, comme ils l’ont fait depuis des temps immémoriaux, l’effet est négligeable. Mais quand des peuples entiers deviennent pacifistes, c’est un symptôme de sénilité. Les races fortes et jeunes ne sont pas pacifistes. Adopter une telle position, c’est abandonner le futur, car l’idéal pacifiste est une condition terminale qui est contraire aux faits de base de l’existence. Aussi longtemps que l’homme continuera à évoluer, il y aura des guerres.

Le pacifisme signifie laisser les non-pacifistes prendre le contrôle. Le pacifisme restera un idéal, la guerre un fait. Même si le monde était unifié sous une seule autorité, il y aurait toujours des guerres, qu’on nommerait des rébellions : distinction purement verbale. Si les races blanches sont décidées à ne plus jamais faire la guerre, les races de couleur agiront différemment et deviendront les maîtresses du monde.

Les Etats Unis, qui ont été majoritairement blanc, sont les champions du monde de la guerre XXième siècle. Ils ont bombardé tous les gens de couleur de la planète. A part une fois, sur les allemands - ils bouffaient leur plate-bande icon_mrgreen.gif.

Le mec qui a écrit ça, il vivait ou vivra à quelle époque ?

sDkhzHQO7jY

War is a whole lotta men standing out in the fields waving their pricks at one another.

Men are insecure about the size of their dicks, and so they have to kill one another. It is called dick fear.

Men are terrified that heir pricks are inadequate and so they have to compte with one another to feel better about themselve

And since war is the ultimate competition. Basically, men are killing each other to improve their self esteem.

You don't have to be a historian or a political scientist to see The Bigger Dick Foreign Policy Theory at work.

It sounds like this : What ?! They have bigger dicks ? Bomb them !

And of course the bombs, and the rockets, the bullets are all shaped like dicks.

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En quoi Gandhi et Napoléon sont-il semblables ?? Mussolini et Martin Luther King ?

Je ne dis pas que tout ce qu'a fait Martin Luther King était mauvais bien évidemment, mais il a fait des demandes spécifiques notamment pour les droits civiques interdisant aux commerces et aux entreprise par exemple de filtrer les gens a l'entrée ou à l'embauche et donc exercer pleinement leur droit de propriété, principe constitutionnel pourtant et garant du développement de beaucoup de pays. De même qu'il a exigé des lois sociales préférentielles pour les noirs, une sorte de racisme à l'envers. Il n'a pas aidé à pacifier durablement les relations entre blacks et blancs, loin de là. Il a rédigé aussi une « déclaration des pauvres » demandant un programme d'emplois gouvernementaux pour reconstruire les villes américaines et aider les pauvres, rien pour franchement pacifier les relations entre classes sociales.

Quant à Gandhi, il est responsable de millions de morts en Inde même des décennies après lui pour avoir mis dans la tête des gens que l'autarcie et la résistance aveugle à la modernité c'était génial.

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Je ne dis pas que tout ce qu'a fait Martin Luther King était mauvais bien évidemment, mais il a fait des demandes spécifiques notamment pour les droits civiques interdisant aux commerces et aux entreprise par exemple de filtrer les gens a l'entrée ou à l'embauche et donc exercer pleinement leur droit de propriété, principe constitutionnel pourtant et garant du développement de beaucoup de pays. De même qu'il a exigé des lois sociales préférentielles pour les noirs, une sorte de racisme à l'envers. Il n'a pas aidé à pacifier durablement les relations entre blacks et blancs, loin de là. Il a rédigé aussi une « déclaration des pauvres » demandant un programme d'emplois gouvernementaux pour reconstruire les villes américaines et aider les pauvres, rien pour franchement pacifier les relations entre classes sociales.

Quant à Gandhi, il est responsable de millions de morts en Inde même des décennies après lui pour avoir mis dans la tête des gens que l'autarcie et la résistance aveugle à la modernité c'était génial.

Ca ne fait pas d'eux des bellicistes. Au pire, ils ont juste commis des erreurs. Des hommes, quoi.

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L'éducation, le manque d'éducation, la méséducation, la conjoncture politique et économique… Les causes sont trop nombreuses et diverses pour que je m'octroie la prétention d'en faire une wishlist. Quitte à mettre ma pensée dans une case (je note que vous l'avez rangée dans celle, plutôt flatteuse, de Rousseauiste - tu parles d'un poncif, heu, d'un préjugé -) ; je préfère la comparer à la notion de Common Decency d'Orwell.

Vous avez une fâcheuse tendance à utiliser des notions comprises de façon fantaisiste. La Common Decency d'Orwell n'a rien à voir avec le pacifisme. Orwell a justement écrit un pamphlet contre les pacifistes iréniques singeant Gandhi en leur reprochant d'éviter les questions gênantes et d'adopter « la thèse stérile et malhonnête selon laquelle dans chaque guerre les deux camps représentent la même chose, ce pourquoi il est sans importance de savoir qui gagne. » S'adressant à cette figure de l'angélisme dans Reflections on Gandhi il écrit : « Et les Juifs ? Acceptez-vous qu'on les extermine tous ? Et sinon, que proposez-vous pour l'éviter, si vous excluez l'option de la guerre ? »

Attention, dans votre course aux préjugés, à ne pas faire l'amalgame qui met dans le même panier la Paix comme idéal et la paix comme instrument politique de cohésion. La Paix, que je prône si lâchement, est exempte de considérations politique, économiques et sociale. Est-elle impossible à atteindre pour autant ? Même si l'histoire moderne occidentale nous a démontré le contraire, l'Histoire continue de s'écrire.

Vous ne prônez pas la recherche de la paix, mais le pacifisme, c'est-à-dire une position idéaliste et dogmatique quelque soit la situation, y compris s'il en va des guerres défensives ou de résistance à l'oppression. Qui fait l'ange fait la bête et la perspective d'une telle idéologie est de rendre les équilibres internationaux plus fragiles et les conflits plus probables.

En quoi Gandhi et Napoléon sont-il semblables ?? Mussolini et Martin Luther King ?

Lacune de culture historique : Mussolini fut le champion du mouvement pacifiste de gauche dans les années 20, ce qui lui a d'ailleurs permis de justifier la première révolution fasciste.

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Les Etats Unis, qui ont été majoritairement blanc, sont les champions du monde de la guerre XXième siècle. Ils ont bombardé tous les gens de couleur de la planète. A part une fois, sur les allemands - ils bouffaient leur plate-bande icon_mrgreen.gif.

Le mec qui a écrit ça, il vivait ou vivra à quelle époque ?

Tu noteras que les aventures guerrières des Etats-Unis auraient été impossibles en démocratie jeffersonienne, et que les velléités expansionnistes des américains se sont développées pour des raisons humanitaires. Si les américains sont venus en Europe, c'est précisément pour créer un monde de paix universelle et c'est par un retournement du réalisme en idéalisme que les USA se sont transformés en démocratie guerrière. L'exemple américain est donc un passage à la limite de l'analyse.

http://www.thucydide…re/usa/usa1.htm :

La fondation des Etats-Unis s’est réalisée sur une base religieuse et idéaliste : les immigrants européens arrivant dans le « nouveau monde » voulaient y construire un état idéal, qui s’opposerait aux états belligérants et décadents de la vieille Europe. De là découlent deux caractéristiques essentielles et en partie contradictoires, nées aux XVIIè, XVIIIè et XIXè siècles qui guident encore aujourd’hui en grande partie les différents concepts de la politique étrangère américaine :

- d’une part, les Etats-Unis ont développé une croyance en leur degré de perfection, ce qui les a amenés à concevoir l’idée d’une « destinée manifeste », c’est à dire d’une mission civilisatrice qui leur était dévolue pour propager leur modèle sur leur continent et au-delà (expansionnisme messianique).

- d’autre part, les dirigeants américains ont développé au fil des décennies une tendance d’isolement (isolationnisme) afin de protéger / préserver leur modèle des interférences et "pollutions" de la politique internationale.

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Avec la convocation de Gandhi, Mussolini, Napoléon, et Martin Luther King, ce fil est arrivé à un noeud important.

Vous avez une fâcheuse tendance à utiliser des notions comprises de façon fantaisiste. La Common Decency d'Orwell n'a rien à voir avec le pacifisme. Orwell a justement écrit un pamphlet contre les pacifistes iréniques singeant Gandhi en leur reprochant d'éviter les questions gênantes et d'adopter « la thèse stérile et malhonnête selon laquelle dans chaque guerre les deux camps représentent la même chose, ce pourquoi il est sans importance de savoir qui gagne. » S'adressant à cette figure de l'angélisme dans Reflections on Gandhi il écrit : « Et les Juifs ? Acceptez-vous qu'on les extermine tous ? Et sinon, que proposez-vous pour l'éviter, si vous excluez l'option de la guerre ? »

L'objection est surtout émotionnelle, il faut répondre ici à deux questions : quelle fut la motivation réelle de la guerre et dans quelle mesure la solution finale a t elle contribué à la guerre ? A t elle permis de diminuer le nombre de victimes juives ?

Je crains que la réponse à ces questions soit plus nuancée.

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L'éducation, le manque d'éducation, la méséducation, la conjoncture politique et économique…

Vu de l'extérieur, ça ressemble à la liste des excuses habituelles que les bien-pensants servent pour déresponsabiliser ceux qui seront leurs victimes. Mais bon, vu de l'extérieur, hein.

Sinon, j'aimerais bien avoir plus de détails concernant le "mythe du peuple ivoirien", qui me paraît pour le moins étrange.

Vu de l'extérieur, un pays créé relativement récemment, avec des frontières arbitraires rassemblant des ethnies sans réel rapport entre elles, ça ne me semble pas suffisant pour faire un peuple, une nation, à partir des gens qui se trouvaient sur place. Mais bon, vu de l'extérieur, hein.

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Vu de l'extérieur, un pays créé relativement récemment, avec des frontières arbitraires rassemblant des ethnies sans réel rapport entre elles, ça ne me semble pas suffisant pour faire un peuple, une nation, à partir des gens qui se trouvaient sur place. Mais bon, vu de l'extérieur, hein.

Comme Israël, quoi. :blagounette:

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  • 1 month later...

Le New Yorker publie des détails sur la mort de Ben Laden. Voici les passages intéressants :

Some transcribed notes:

- three of the seals in the bin laden kill squad also took part in that operation where they took over a boat hijacked by somali pirates, killed all the pirates, and freed the captain

- the codename given to bin laden was crankshaft

- obama ordered extra helicopters be added to the mission in case the team had to "fight their way out of pakistan"

- they were worried about bin laden having an escape tunnel out of the house but a ground survey showed a flood basin just below the soil so they figured that was impossible

- the training including a replica of the bin laden compound was built in north carolina

- translator had to be taught how to repel down a rope out of a helicopter

- the attack dog's name was Cairo and it was a Belgian Malinois

- obama shelved the bombing option because it would have caused [equivalent of] an earthquake

translator's main purpose was to be able to keep neighbours from entering the compound and assure them everything was ok (not to translate bin laden's surrender? quelle surprise!)

- SEALs asked their briefing officers if they should be willing to shoot and kill civilians if they mobbed the compound, article doesn't say what the answer was

- raid was chosen for the night it was because there was no moonlight over the city, making aerial entry more covert.

[highlight]- war room snacks for obama were provided by costco[/highlight]

- video link was white house -> cia headquarters -> pentagon -> american embassy in islamabad

- only live footage was a drone 15,000 feet up

- the north carolina compound had chain-link walls because they didn't have time to replicate the full walls properly, and they believe that's why the first helicopter crashed (because in training the rotor wake flowed through the chain-link fences, but in the real thing the walls obstructed it and the helicopter got caught in its own wake)

the actual mission timeline:

- second helicopter landed in a field across the street rather than fast roping because they weren't sure if the other helicopter crashed or got shot down. they used c4 to blow open the main gate and the residential gate. three seals cleared the guest house, 9 on the main house. the courier in the guesthouse grabbed a gun

- courier's brother inside the main house had ak. both were shot before getting off a single pull.

- courier's brothers wife was unarmed and shot and killed during that exchange.

translator did get engaged by civilians, claimed it was a "routine security operation" (so obviously they were passing themselves off as pakistani forces rather than US forces)

- bin laden's son was at top of first set of stairs, ak-47

- managed to fire, didn't hit anyone, two seals killed him

- c4 metal cage to get to third floor stairs, bin laden was peeking out the bedroom door. bin laden's 5th wife was yelling. seal shot her in the calf and bear hug tackled her and another wife.

- seal in question thought they had suicide belts and so was intentionally sacrificing his own life

- bin laden shot point blank in chest with m4 with laser sight

- “There was never any question of detaining or capturing him—it wasn’t a split-second decision. No one wanted detainees,” is the exact quote in the article.

- Seal radioed to operations: “For God and country—Geronimo, Geronimo, Geronimo. EKIA” (enemy killed in action)

- Obama's immediate reaction was, apparently in a neutral tone, "We got him."

After the kill

- nylon bodybag for osama, flex cuffs for the women, four men given 20 minutes to pull hard drives and cds and other computer intel

- one of the seals spoke arabic and interrogated the kids/women (i guess the translator they brought with them was pashto only?)

- a doctor did an injection bone marrow sample on bin laden at the compound. the injections went in one helicopter, the swab dna tests and the body in the other helicopter

- hammer, c4, and thermite on the crashed helicopter

- Obama said "I won't be happy until those guys are out safe". Mike Mullen was saying a rosary. Joe Biden said "we should go to mass".

- Refueled just inside pakistan border. Went to Jalalabad. No tape measure, so a CIA officer laid down next to bin laden for a visual height confirmation. Photos of face and body. Commander confirmed vocally that it was bin laden to sit room.

- The dumping-the-body-in-the-ocean thing… the SEALs had apparently done that several times before.

- John Brennan called the Saudi Arabian government, told them "We killed bin Laden. We are dumping his body at sea. He is a Saudi citizen. Do you want the body?" They said no. He gave the go-ahead to dump the corpse.

- Exact Saudi quote was "your plan sounds like a good one."

- V-22 Osprey with full compliment of military police to move the corpse, SEALs not in attendance. To get to the dumping ship they again breached Pakistani airspace

- corpse dropped from 25 feet above water after given proper rites

Meeting with team after:

- Obama and Biden, and about a dozen senior national security personnelmet with everyone involved in raid. Obama gave McRaven, who was the on-the-ground guy in Afghanistan where they initially brought the body, a tape measure in case he needed an easier way to measure corpses in the future.

- After the full debrief, Obama asked how the translator kept civilians out of the compound, and whether the weather or temperatures contributed to the helicopter crash. Obama was not told there was a dog, so when he found out he immediately asked to meet the dog.

- dog's muzzle was left on when obama met the dog

- obama did not ask who fired the kill shot, seals did not tell.

- they gave him the flag that was on the raid helicopter, signed by the whole team and pilots with the inscription "For God and Country. Geronimo."

Equipment included:

Silenced Sig Sauer P226 pistols. Most picked MP7s, commander picked an M4. blow out medical kidt, laminated copies of the map of the compound, laminated photos of everyone believed to be living there, "digital desert camo", a "camelbak", "gel shots", and noise cancelling headsets.

http://www.newyorker.com/reporting/2011/08/08/110808fa_fact_schmidle?currentPage=all

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  • 4 months later...
Les étoiles de Dantec (1/5) : the Team Six

Le Point.fr - Publié le 30/2/2011 à 00:50 - Modifié le 30/12/2011 à 08:06

Maurice Dantec, à qui aimeriez-vous offrir un cadeau pour le remercier d'avoir existé en cette année 2011 ?

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The Team Six

Un peu après 23 heures, dans la nuit du 1er mai 2011, deux hélicoptères de combat MH-60 Black Hawk décollèrent de l'aérodrome de Jalalabad (Afghanistan oriental) pour une mission secrète devant se dérouler au Pakistan. Objectif : un assassinat politique en bonne et due forme, autant dire celle de Machiavel.

à l'intérieur des deux engins, 23 membres des Navy Seals appartenant au Team Six, un des groupes des forces spéciales de l'US Navy réputés pour leur efficacité hors normes, officiellement dénommé Naval Special Warfare Development Group, ou DEVGRU, mais aussi "Murder, Incorporated". Le Team Six avait un objectif clairement désigné : la ville d'Abbottabad, au nord du pays, à proximité de la frontière iranienne.

C'était une nuit sans lune, l'usage de lunettes à amplification de lumière était un minimum requis, tous projecteurs éteints, communications radio réduites au minimum, silence maintenu, quasiment absolu, pour les équipages complétaient le dispositif.

Les Black Hawk, pilotés par trois spécialistes de ce type de mission appartenant au 160e Operations Aviation Regiment, ou the Night Stalkers, avaient été profondément modifiés pour les besoins de l'opération : camouflage et furtivité, les surfaces externes, reconfigurées angulaires ou d'une totale platitude, recouvertes d'une peinture spéciale antiradar, systèmes intégrés de réduction maximale du bruit, de la chaleur et des turbulences produites par les rotors et le mouvement des appareils.

Le Team Six, quoique autonome sur le terrain, était "monitoré" par un grand nombre d'agences de sécurité, du National Counterterrorism Center à la National Geospatial-Intelligence Agency et la quasi-totalité des départements de la CIA.

Le "compound" d'al-Qaida qui cachait Ben Laden fut repéré par un satellite qui traquait depuis des mois un luxueux SUV de couleur blanche où se trouvait son principal "courrier". Un commando de douze hommes fusèrent du "Heli-One" et donnèrent l'assaut au bâtiment, faisant exploser les portes avec quelques charges de C-4. Dès leur entrée, ils firent face à des gardes du corps ou des membres de la famille de Ben Laden, armés et prêts à en découdre, qui furent abattus dès les toutes premières secondes.

Dans un second temps, l'assaut nettoya ce qui restait dans le reste du "compound". Parmi les victimes : Oussama Ben Laden.

Selon les rapports de l'opération, un seul Navy Seal suffit pour éliminer l'émir milliardaire "terrorifère". Toujours maintenu sous l'anonymat le plus total, un des Seals envoyés en avant-garde dirigea son M-4 sur ce qui ne pouvait être que le chef d'al-Qaida, autant dire la "cible". L'homme qui croyait au djihad se figea sur place.

Un second membre du commando entra dans la pièce et pointa la visée infrarouge de son propre M4 sur la poitrine de Ben Laden, qui n'était pas armé à cet instant.

Comme l'affirme l'officier des opérations en charge : "There was never any question of detaining or capturing him - it wasn't a split-second decision. No one wanted detainees."

Neuf ans, sept mois et vingt jours après les attentats du 11 Septembre, un soldat américain appuya sur la détente, quelques petits centimètres de métal dont le mouvement allait faire l'histoire en défaisant son icône nihiliste. La première balle, 5,56 mm, frappa Ben Laden plein thorax. Alors que le Bédouin cavernicole basculait à terre, le même Navy Seal, à moins d'une seconde d'intervalle, envoya une seconde munition pleine tête, juste au-dessus de l'oeil gauche. Technique du "double shot" appliquée à la perfection, grâce à des centaines d'heures d'entraînement acharné. Puis il envoya le message radio suivant : For God and country - Geronimo, Geronimo, Geronimo E.K.I.A. - "enemy killed in action".

L'histoire se fait dans l'obscurité nocturne. Un seul homme, deux coups considérés comme la base de toute exécution efficiente, des binoculaires pour vision de nuit.

En face, l'ennemi meurt par deux fois : comme "être humain", tout d'abord, mais surtout comme "mythe et légende" dans le monde arabo-islamique, il disparaît presque aussitôt des mémoires, aucune commémoration, tout juste quelques larmes chez les musulmans les plus radicaux.

Pour avoir éliminé le richissime détourneur d'avions qui croyait, comme n'importe quel touriste, que New York était l'Amérique, et comme n'importe quel boursier que le World Trade Center était une cible stratégique, j'aimerais sincèrement offrir au Team Six - pour la fête de la naissance du Christ - une icône de saint Dominique.

http://www.lepoint.fr/la-liste/les-etoiles-de-dantec-1-5-the-team-six-30-12-2011-1413530_312.php

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Ca me rappelle une excellente parodie:

Toorop tira une rafale de son ZUB-8943-F de l'armée tchécoslovaquo-mongole, qu'il avait échangé à une prostituée kazakh dans le désert de Brup contre un de ces nouveaux video-games hyper-ultra-méga-réalistico-fictif. L'agent de l'ex-FSB, l'ancien KGB et nouvellement UBP s'écroula à terre, près de la malette contenant les nouveaux disco-minds que lui avait commandé Ulrich, ancien cruciverbiste de l'armée rouge, son commanditaire.

Toorop sortit son GSM platinum deluxe équipé d'une puce à neo-IA, développée dans les laboratoires ouest-coréens de la péninsule de Shoubakinos, tout près de là où l'Armée de Libération Nationale des Troupes Ouzbeks avaient leur camp, et où Ulrich devait le retrouver.

:icon_bravo:

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