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L'identité sexuelle des enfants


Messages recommandés

On peut aussi remarquer que l'Ednat prend pour habitude de mélanger systématiquement les classes d'une année à l'autre, ce qui bride le développement d'amitiés durables, on prend et on jette les amis tous les ans. Est-ce bien?

Je ne sais pas si c'est "bien" mais j'y vois une corrélation avec le milieu pro : on côtoie des gens, que l'on ne choisit pas, et avec qui on doit se montrer un minimum poli et cordial, même si les affinités varient entre individus. Et même en cas de relation forte ou pourrie, le boss ne paie pas ses employés à copiner / intriguer.

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Oui, mais dans une classe de 30 on est confronté à ce problème, faut-il le pousser encore plus loin en changeant de classe tous les ans au détriment de la construction parallèle de rapports solide et durable avec des personnes étrangères à la famille? A mon sens cela ressemble plutôt à une focalisation, de la part de l'ednat, sur un seul aspect des relations humaines.

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Oui, mais dans une classe de 30 on est confronté à ce problème, faut-il le pousser encore plus loin en changeant de classe tous les ans au détriment de la construction parallèle de rapports solide et durable avec des personnes étrangères à la famille? A mon sens cela ressemble plutôt à une focalisation, de la part de l'ednat, sur un seul aspect des relations humaines.

C'est quand même préférable de changer, sinon tu fossilises les gens dès leur plus jeune âge à ne cotoyer que les mêmes. Dans aucune organisation tu ne dois conserver un groupe trop longtemps, les gens se fonctionnarisent à la longue, dans les écoles il est bien d'éviter ce sentiment de groupe exclusif qui exclue les autres et organise sa propre caste à la longue. De toute façon, le changement de classe ne doit pas empêcher de côtoyer en-dehors tes anciens camarades, et puis parfois quand tu as des lourds dans ta classe t'as bien envie d'en changer aussi.

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Je ne sais pas si c'est "bien" mais j'y vois une corrélation avec le milieu pro : on côtoie des gens, que l'on ne choisit pas, et avec qui on doit se montrer un minimum poli et cordial, même si les affinités varient entre individus. Et même en cas de relation forte ou pourrie, le boss ne paie pas ses employés à copiner / intriguer.

Houlà… Les gens qui tirent leur épingle du jeu dans une entreprise moyenne ne sont pas forcément ceux que le patron a le plus intérêt à faire monter. Ne pas négliger le poids des intrigants. Entre les affinités naturelles qui biaisent le jugement et les manipulations volontaires et préméditées, on trouve de tout dans le monde du travail. Et pour échapper à ça, il faut mettre en place des systèmes d'évaluation objective, ce qui non seulement n'est pas toujours possible mais est très coûteux dans 90% des cas, même si ça peut rapporter à long terme.

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C'est quand même préférable de changer, sinon tu fossilises les gens dès leur plus jeune âge à ne cotoyer que les mêmes. Dans aucune organisation tu ne dois conserver un groupe trop longtemps, les gens se fonctionnarisent à la longue, dans les écoles il est bien d'éviter ce sentiment de groupe exclusif qui exclue les autres et organise sa propre caste à la longue. De toute façon, le changement de classe ne doit pas empêcher de côtoyer en-dehors tes anciens camarades, et puis parfois quand tu as des lourds dans ta classe t'as bien envie d'en changer aussi.

Cette notion me dérange. Parler de groupe ou caste me semble excessif. Je préfère parler de petite communauté où la solidarité est naturelle entre personnes qui ne se choisissent pas (formation de la classe) mais où une communauté d'intérêt existe et où chacun peut observer l'autre.

Refuser cette approche me semble être la porte ouverte aux communautés trop larges, déresponsabilisantes, apportant l'indifférence car les personnes sont interchangeables; bref la construction d'une monde par trop socialiste avec des règles venues d'en haut pour régler le tout.

Le monde de la guerre des boutons était-il intrinsèquement mauvais?

Je crois qu'il est bon de promouvoir ces petites communautés pour résister au léviathan, non?

Le parallèle est osé, mais cela me fait penser au texte de Bastiat sur la sécu où il parle de la perte de responsabilité individuelle quand la communauté devient trop large. http://bastiat.org/fr/secusoc.html

Là, on parle d'école primaire, d'enfant très jeunes. C'est un peu comme si l'on présentait à ces jeunes enfants un monde composé de seulement le noyau familial et ensuite la grande société sans niveau intermédiaire. On ne peut passer sa vie à fuir les problèmes, il faut les gérer comme les boulets d'une classe. Je vois vraiment une idéologie socialiste à l'origine de ce fonctionnement. Dans ma jeunesse (années 70) j'ai lié des amitiés d'enfance très fortes, purement scolaires, que j'ai gardées très longtemps jusqu'à l'université, et qui n'auraient jamais pu se développer avec le mélange annuel des classes.

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Cette notion me dérange. Parler de groupe ou caste me semble excessif. Je préfère parler de petite communauté où la solidarité est naturelle entre personnes qui ne se choisissent pas (formation de la classe) mais où une communauté d'intérêt existe et où chacun peut observer l'autre.

Refuser cette approche me semble être la porte ouverte aux communautés trop larges, déresponsabilisantes, apportant l'indifférence car les personnes sont interchangeables; bref la construction d'une monde par trop socialiste avec des règles venues d'en haut pour régler le tout.

Le monde de la guerre des boutons était-il intrinsèquement mauvais?

Je crois qu'il est bon de promouvoir ces petites communautés pour résister au léviathan, non?

Le parallèle est osé, mais cela me fait penser au texte de Bastiat sur la sécu où il parle de la perte de responsabilité individuelle quand la communauté devient trop large. http://bastiat.org/fr/secusoc.html

Là, on parle d'école primaire, d'enfant très jeunes. C'est un peu comme si l'on présentait à ces jeunes enfants un monde composé de seulement le noyau familial et ensuite la grande société sans niveau intermédiaire. On ne peut passer sa vie à fuir les problèmes, il faut les gérer comme les boulets d'une classe. Je vois vraiment une idéologie socialiste à l'origine de ce fonctionnement. Dans ma jeunesse (années 70) j'ai lié des amitiés d'enfance très fortes, purement scolaires, que j'ai gardées très longtemps jusqu'à l'université, et qui n'auraient jamais pu se développer avec le mélange annuel des classes.

D'expérience, on a beau changé tous les ans de camarades on retrouve quand même quelques éléments. J'y vois 2 conséquences :

- On s'habitue à la vie, où depuis quelques décennie rien n'est plus figé (nouveau boulot, nouvelle mission fréquentes…)

- Les contacts que l'on garde de cette époque ont justement été forgés dans cet environnement. Du coup mes amis que je garde de cette époque (4 ou 5) sont toujours de très bons amis que je revoie avec plaisir

Ce n'est peut être que mon expérience, mais je trouve que c'est plutôt sain.

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  • 3 weeks later...

La Californie, cette autre définition de "libéral"…

New state law requires LGBT history in textbooks

Public schools in California will be required to teach students about the contributions of lesbian, gay, bisexual and transgender Americans starting Jan. 1 after Gov. Jerry Brown on Thursday signed a controversial bill to add the topic to the social sciences curriculum.

Textbooks now must include information on the role of LGBT Americans, as well as Americans with disabilities, though California's budget crisis has delayed the purchasing of new books until at least 2015.

"History should be honest," Brown, a Democrat, said in a statement. "This bill revises existing laws that prohibit discrimination in education and ensures that the important contributions of Americans from all backgrounds and walks of life are included in our history books."

The governor called the legislation, SB48, introduced by Sen. Mark Leno, D-San Francisco, "historic."

The law - the first of its kind in the nation - adds the two groups to an existing list of minority and other groups that are required to be part of the social sciences curriculum.

Safer schools

Gay rights supporters heralded Brown's action as a major victory. They said the law will help make public schools a safer place for LGBT students as well as give those students, and their classmates, examples of accomplished and important LGBT people.

Throughout the debate on the measure, backers noted the recent spate of suicides among young LGBT people and said it would help to combat bullying that typically occurs beforehand.

Opponents, however, fiercely opposed the measure, citing religious objections to homosexuality and questioning whether such instruction is necessary. They expressed dismay with Brown's signing of the bill.

"If children in other countries are learning math and science, and American children are learning about the private lives of historical figures, how will our students compete for jobs in the global economy?" said Sen. Sharon Runner, R-Lancaster (Los Angeles County), the vice chairwoman of the Senate Committee on Education.

Beyond California

The provision on inclusion in textbooks could reach beyond California, too, as many book publishers tailor their texts to California's standards because of the state's large population. The bill does not prescribe how schools will teach the subject, and Leno said that decision will be made by local school officials and teachers.

"What the bill calls for is for the contributions of LGBT people to be included," Leno said, adding, "We wrote it broadly for a reason. We would be subject to more criticism than we've already been getting if we were more dictatorial."

Leno said the mandates apply broadly, though, telling reporters it would affect kindergarten through high school curriculum, "and, of course, in an age-appropriate way."

Gay rights advocates said they will be vigilant about making sure schools across California comply.

Carolyn Laub, the founder and executive director of the Gay-Straight Alliance Network, which works to establish gay-straight clubs in schools, said such clubs exist in 55 percent of California's high schools.

"We'll certainly be letting all of our constituents know about this bill, and when it goes into effect I can assure you there will be thousands of students" watching to see how it is implemented, she said.

Proponents have cited slain San Francisco Supervisor Harvey Milk as a person with historical significance, along with events such as the Stonewall Riots in New York City that helped launch the LGBT rights movement as examples of topics that could be taught.

Superintendent of Public Instruction Tom Torlakson, a Democrat, praised Brown's move, saying, "Our history is more complete when we recognize the contributions of people from all backgrounds and walks of life."

Still, opponents questioned the effect the bill would have and the need for explicit instruction for all students about a relatively small group.

The bill "does absolutely nothing to reduce bullying, improve the poor state of our education system, ensure students graduate or prepare them for global competitiveness," said Paulo Sibaja, legislative director of the Capitol Resource Institute, a socially conservative organization in Sacramento. "Instead it diverts precious classroom time away from science, math, reading and writing, and focuses on the agenda of a small group of people."

http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?f=/c/a/2011/07/15/MNL61KAHVQ.DTL

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  • 2 weeks later...
FACEBOOK : PÉTITION POUR COCHER LE GENRE « TROISIÈME SEXE »

Pour s’inscrire sur Facebook, la mention du genre est requise. "Etes-vous une femme ou un homme ?" le choix peut paraître ordinaire, semblable à l’ensemble des fiches identitaires à remplir. Pourtant pour All Out, le mouvement de défense des droits des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres), il y a débat. L'association réclame l’option du « troisième sexe ».Ne se considérant ni homme, ni femme, la communauté transgenre représentée par la porte-parole américaine Prerna Sampat, fait aujourd’hui circuler une pétition visant à obtenir sa propre case dans le profil utilisateur, mais surtout d’être considérée. En effet, elle confie à Ecrans de Libération que « sur Facebook, on peut choisir sans limite ses religions, points de vue politique, langages et intérêts. » et s’interroge « pourquoi les options de genre seraient strictement limitées alors que c’est une partie essentielle de ce que nous sommes ? ».

Google Plus à la page, Facebook à la traine

Arrivé sur la toile pour contrer Facebook, Google Plus a rempli sa mission aux yeux du mouvement All Out. Pour renseigner son genre aux côtés de « homme » ou « femme », le nouveau réseau social a mis en place « autres ». Alors pourquoi pas Facebook ? Par souci grammatical se défend le réseau de Mark Zuckerberg. En effet, dans la version anglophone, lorsqu’une personne « se tague » sur une photo, seuls « herself » ou « himself » (ndlr : elle-même ou lui-même) sont grammaticalement corrects alors que pour une personne transgenre, seul le pronom personnel pluriel « themselves » (ndlr : eux-mêmes) serait approprié. Mauvaise excuse ou pas, la communauté transgenre ne compte pas se laisser intimider par les fautes grammaticales.

http://www.elle.fr/Societe/News/Facebook-petition-pour-cocher-le-genre-troisieme-sexe-1667296

Ne pas utiliser Facebook est aussi une option…

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  • 2 weeks later...
L'homosexualité enseignée à l'école : une pilule qui passe mal

L'introduction, dans les manuels scolaires de la rentrée, d'un chapitre sur l'orientation sexuelle heurte plusieurs associations familiales.

Ce ne sont que quelques paragraphes dans des manuels de SVT de deux-cents pages mais ils font polémique depuis maintenant plus d'un mois, et cela risque de durer jusqu'à la rentrée scolaire. Début septembre, les élèves de Première ES et L auront le plaisir de découvrir un nouveau point de programme: la question du genre et de l'orientation sexuelle, dans un chapitre intitulé «Devenir homme ou femme». Une partie imposée par la Direction générale de l'enseignement scolaire et annoncée au Bulletin officiel du 30 septembre 2010.

Il y est expliqué, en résumé, que si l'on naît homme ou femme, l'orientation sexuelle des individus peut varier au cours de la vie, et que si la majorité des personnes sont héterosexuelles, une partie de la population est homosexuelle ou bi. La question de l'orientation sexuelle appartenant à la «sphère privée». Jusque-là rien d'extraordinaire, sauf que cette pilule (comme d'autres) ne passe pas pour une partie de la droite catholique.

L'enseignement catholique, des associations familiales ou encore des politiques multiplient les communiqués, les emails, les pétitions et les menaces de boycott des livres pour que cette partie du programme soit retirée. Tout dernièrement, le 28 juillet, l'Association Familles de France a pondu un nouveau texte adressé au Président de la République, expliquant : «Vous connaissez parfaitement la théorie du genre. Cette idée philosophique, contestable s'il en est, nous revient des milieux féministes d'outre Atlantique», et ajoutant : «Les familles ont parfaitement compris les objectifs des concepteurs : orienter les jeunes vers des expériences sexuelles diverses, considérant que le sexe social est plus important que le sexe biologique». Les quatre cavaliers de l'Apocalypse se seraient-ils abattus sur les manuels scolaires ?

A l'opposé, la semaine dernière, la fédération Sud Etudiant s'est «réjoui de l'avancée dans la lutte contre les discriminations», et a dénoncé «les réactions de certains courants religieux et réactionnaires qui tentent de faire pression sur le gouvernement afin de supprimer ce chapitre».

Mais que peut-on y lire vraiment? Dans celui édité par Bordas, il est ainsi écrit que «l'identité sexuelle est le fait de se sentir totalement homme ou femme. Et ce n'est pas si simple que cela peut en avoir l'air! Cette identité dépend d'une part du genre conféré à la naissance, d'autre part du “conditionnement social”. En effet, chacun apprend à devenir homme ou femme selon son environnement, car on ne s'occupe pas d'un petit garçon comme d'une petite fille, on ne les habille pas de la même façon, on ne leur donne pas les mêmes jouets».

Un peu plus loin, il est ajouté que «l'orientation sexuelle c'est à dire le fait d'être hétérosexuel, homosexuel ou bisexuel, relève totalement de l'intimité des personnes».

«100% viril et être attiré par les hommes»

Dans le manuel par édité par Belin – il y a cinq éditeurs différents – il est précisé que «chacun apprend à devenir homme ou femme selon son environnement et l'éducation reçue. Il existe un autre aspect encore plus personnel de la sexualité: c'est l'orientation sexuelle. Je peux être un homme et être attiré par les femmes. Mais je peux aussi me sentir 100% viril et être attiré par les hommes.»

On y trouve aussi des exemples concrets, comme dans le manuel de Bordas, où est expliqué «qu'une étude récente montre bien l'influence du contexte culturel et social: à Hambourg, en 1970, dans les années de la révolution sexuelle, 18% des adolescents avaient des activités homosexuelles alors qu'en 1990 avec le Sida et les changements culturels, ils n'étaient plus que 2%».

Ainsi, pour Catherine Allais, directrice éditoriale scientifique chez Belin, «les livres ne sont que le reflet des programmes. On se contente de dire que l'orientation sexuelle peut être variée». Depuis une dizaine d'années, elle n'indique n'avoir pas de souvenirs d'une telle «polémique» sur un point de programme. Elle s'étonne d'ailleurs que personne n'ait réagi du coup sur les manuels de S où il y a également un passage qui parle de plaisir sexuel et d'homosexualité. Précedemment les manuels scolaires se contentaient d'aborder les questions «techniques» de la reproduction sexuelle (qui occupent toujours la plus grande partie du chapitre).

La neurobiologiste et féministe Catherine Vidal abonde dans le même sens: «Nous parlons de la sexualité des humains, pas de celle des animaux. L'homosexualité n'est plus, heureusement, considérée comme une maladie mentale. On peut en parler, et c'est ça que certains cathos ne supportent pas!»

Les paragraphes sur cette question dans le manuel Bordas.

Le problème de l'homosexualité

Le fond du problème est sans doute bien là. Les milieux qui protestent ne veulent pas que l'on parle d'homosexualité, sous aucune manière. D'où les protestations récurrentes. Sur ce point de programme donc, mais aussi l'année dernière par exemple lorsqu'elles avaient voulu interdire le Baiser de la Lune, un film d'animation pour parler de tolérance aux CM2 et qui mettait en scène deux poissons du même sexe amoureux.

Parler d'homosexualité remettrait donc en cause «la liberté de conscience» que ces associations réclament. Pour Elizabeth Montfort, porte-parole de l'association pour la Fondation de Service politique et ancienne député européenne du Rassemblement pour la France de De Villiers, ce point de programme tourne à l'«affaire d'Etat» et «ce sujet touche à l'anthropologie de l'homme et de la femme, à la condition humaine et finalement engage l'avenir de notre civilisation». Malgré les grandes phrases, leur mobilisation n'a pour le moment pas abouti.

Pour l'éditeur Bordas, «les textes évitent tout esprit polémique (notamment l'influence des religions) et ne font qu'aborder de façon non choquante des questions de société largement médiatisées par ailleurs». Nulle part en effet il est écrit que les élèves doivent multiplier les expériences sexuelles. Mais Familles de France redoute que ces quelques lignes n'entraînent «plus de grossesses précoces et de cas d'infections sexuellement transmissibles».

Au ministère de l'Education Nationale, on s'agace de cette polémique qui dure et qui n'a «pas lieu d'être», et l'on renvoie à une déclaration de Luc Chatel de juillet: «Les programmes se contentent d'affirmer la distinction entre identité sexuelle qui relève de la sphère publique et orientation sexuelle qui relève de la sphère privée, avec l'objectif de lutter contre les préjugés, ce qui correspond aux valeurs de la République que l'École transmet».

Dans cette optique, le Groupe national information et éducation sexuelle (Gnies, qui réunit notamment des professeurs de biologie) s'est lui félicité que cette question soit abordée en classe car il estime que les personnels scolaires sont souvent «confrontés au désarroi de jeunes en difficulté avec leur orientation sexuelle».

http://www.liberation.fr/societe/01012353222-l-homosexualite-enseignee-a-l-ecole-une-pilule-qui-passe-mal

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  • 2 weeks later...
Théorie du genre, homoparentalité : ces ultimes sursauts réactionnaires

Point de vue | LEMONDE.FR | 24.08.11 | 09h05

par Caroline De Haas, chargée des droits des femmes dans l'équipe de campagne de Martine Aubry

Nous avons eu droit pour ce début de l'été à deux temps forts de la réaction : une mobilisation des associations catholiques contre l'introduction dans les manuels scolaires de la théorie du genre et un rapport de députés UMP contre le mariage homosexuel et l'homoparentalité.

Dans les deux cas, les vieux raisonnements homophobes (chute de la natalité, dépravation, diffusion de maladies…) ne sont quasiment plus utilisés. Ils apparaîtraient sans doute comme complètement à côté de la plaque face à la réalité de notre société : familles recomposées, famille monoparentales, familles homoparentales. Ces arguments écartés, reste dans leurs écrits le raisonnement fondamental : la théorie du genre comme l'homoparentalité remettent en cause cette représentation ancestrale que les femmes et les hommes disposeraient chacun d'une essence propre, qui leur donnerait des caractéristiques spécifiques et surtout complémentaires. Le féminisme et le combat pour la reconnaissance de l'homoparentalité heurtent de plein fouet cet essentialisme.

Le principe de la complémentarité des femmes et des hommes, de l'existence au-delà de nos personnalités propres d'un féminin et d'un masculin desquels nous ne pourrions, ni devrions, nous défaire est sacré car il est consubstantiel de la création divine. Monseigneur Ginoux, évêque de Montauban, le dit d'ailleurs très sincèrement dans une interview récente : "Ce sujet pose les principes d'une société qui, refusant la nature et donc la création, fait de l'être humain son propre créateur". L'enjeu est de taille mais il est loin de se limiter à un échange entre les catholiques de droite et les chercheuses féministes, qui ont répondu à Christine Boutin dans une pétition publiée par l'Institut Emilie du Chatelet. Cette question de l'existence de pseudo essences féminine ou masculine nous concerne en réalité toutes et tous. La déconstruction des rôles sociaux que l'on attribue à chacun des sexes est déterminante pour construire une société d'égalité réelle. C'est d'ailleurs pour cette raison que les rencontres d'été "Féministes en mouvements" organisées par plus de 40 associations féministes début juillet avaient débuté par une plénière intitulée "Femmes – Hommes, du pareil au même ?".

Ces dernières décennies, l'arrivée massive des femmes sur le marché du travail, leurs prises de responsabilités économiques ou politiques – encore insuffisantes comme l'investissement – encore partiel – des hommes dans les tâches ménagères ont participé à une évolution sans précédent les mentalités. Les travaux scientifiques ont permis également de grandes avancées. Ceux de Catherine Vidal, neurobiologiste à l'institut Pasteur, sur le cerveau ont démontré deux choses. Nos cerveaux sont tous différents et rien ne permet de considérer que les caractéristiques propres à chaque sexe sont suffisamment importantes pour avoir des conséquences universelles sur nos comportements, caractères, désirs ou rôles sociaux. Deuxième élément : nos cerveaux sont plastiques. Dès notre naissance, particulièrement pendant l'enfance et jusqu'à notre mort, ils évoluent en fonction de notre éducation, de nos rencontres, de nos études. Et non du fait que nous disposions ou non des chromosomes XX ou XY.

La question essentialiste se pose aujourd'hui pour le sexe mais elle n'est pas très éloignée de celle que l'on pouvait se poser il y a un siècle ou deux sur la couleur de peau. Etre noir ou blanc, être femme ou homme : il s'agit à chaque fois de caractéristiques physiques, inscrites dans nos gènes et dans nos corps. Et c'est justement parce que la gauche considère l'être humain non pas en fonction de ses caractéristiques "naturelles" mais en tant que citoyen à part entière, doué d'une raison, et qu'elle veut garantir la possibilité à chacune et chacun de faire ses propres choix de vie indépendamment de où et comment nous naissons, qu'elle légalisera le mariage et l'adoption pour tous les couples.

Ces mesures seront un pas essentiel pour les droits des homosexuels, qui restent la dernière population de citoyennes et citoyens officiellement discriminés dans les textes de lois, mais ils seront également une avancée pour les droits des femmes et pour l'égalité. En déconstruisant la soi-disant complémentarité des sexes pour construire celle des êtres, on cesse de mettre les femmes et les hommes sur des niveaux différents. Depuis des millénaires, cette différenciation permanente entre le masculin et le féminin, entre les hommes et les femmes, a toujours servi à l'oppression de ces dernières. Ne nions pas les différences entre les êtres, mais devenons indifférents aux différences : nous ferons ainsi un grand pas en avant vers l'égalité.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/24/theorie-du-genre-homoparentalite-ces-ultimes-sursauts-reactionnaires_1562407_3232.html

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Et c'est justement parce que la gauche considère l'être humain non pas en fonction de ses caractéristiques "naturelles" mais en tant que citoyen à part entière, doué d'une raison, et qu'elle veut garantir la possibilité à chacune et chacun de faire ses propres choix de vie indépendamment de où et comment nous naissons, qu'elle légalisera le mariage et l'adoption pour tous les couples.

Ces mesures seront un pas essentiel pour les droits des homosexuels, qui restent la dernière population de citoyennes et citoyens officiellement discriminés dans les textes de lois, mais ils seront également une avancée pour les droits des femmes et pour l'égalité. En déconstruisant la soi-disant complémentarité des sexes pour construire celle des êtres, on cesse de mettre les femmes et les hommes sur des niveaux différents. Depuis des millénaires, cette différenciation permanente entre le masculin et le féminin, entre les hommes et les femmes, a toujours servi à l'oppression de ces dernières.

Ne nions pas les différences entre les êtres, mais devenons indifférents aux différences : nous ferons ainsi un grand pas en avant vers l'égalité.

:crying:

Modifié par h16
h16 : utlise quote et non code ;)
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Caricature à l'extrême des positions adverses, chasse aux sorcières, tout y est. C'est avec des phénomènes de foire de ce genre que le PS espère offrir une alternative crédible à Sarkozy ?

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Jolie réponse à cette comique.

Femmes ne devenez pas des hommes comme les autres !

Caroline de Haas nous offre, dans une tribune parue récemment dans le Monde.fr, une longue et laborieuse argumentation destinée à écraser définitivement les derniers "sursauts réactionnaires" - entendez par là l'opinion des malheureux catholiques qui n'ont pas la chance de penser comme elle. Désormais, c'est l'Eglise qu'on met à l'index, avec une rhétorique digne des plus belles caricatures de l'Inquisition. Le sous-titre de cet écrit - "Existe-t-il des pseudo-essences féminine ou masculine ?" - annonce parfaitement l'ouverture intellectuelle de la discussion qu'il propose. Quand une question contient autant sa propre réponse, on croirait lire un petit catéchisme totalitaire…

Mais ne nous arrêtons pas à la forme, qui est plus maladroite sans doute que réellement méchante. Comme l'auteur le remarque elle-même, l'enjeu dépasse largement l'opinion des "catholiques de droite." Cette tribune est réellement intéressante pour ce qu'elle révèle d'une confusion fondamentale qui pèse largement sur ces débats de genre. Caroline de Haas veut lutter pour l'égalité de l'homme et de la femme ; combat légitime s'il en est, nécessaire, urgent même, et auquel tout être humain qui n'est pas totalement aveugle ou barbare ne peut que s'associer. Considérer que l'un des deux sexes soit supérieur à l'autre (quel qu'il soit – et combien de fois je me suis senti, en tant qu'homme, ravalé au rang d'être inférieur, primaire, violent, obsédé et dominateur, par des féministes emportées par leur sainte colère !), c'est incontestablement à la fois une erreur objective et une faute morale grave.

Mais pourquoi faudrait-il, pour être sûr de l'établir définitivement, confondre cette égalité indéniable avec une identité plus que douteuse ? Pourquoi faudrait-il, pour assurer que la femme n'est pas inférieure à l'homme, s'évertuer à démontrer qu'elle n'est pas différente de lui ? Pourquoi fragiliser un combat aussi légitime, une démonstration aussi solide, en voulant le fonder sur un raisonnement aussi absurde ? Oui, l'homme n'est pas une femme, la femme n'est pas un homme. Alors que notre société prend conscience, enfin, de la nécessité de respecter vraiment la nature telle qu'elle est, de renoncer à la modeler selon les excès de son désir de toute-puissance, pourquoi ne pas respecter notre propre nature, telle qu'elle est, sans chercher à la nier ? On condamnerait à raison une entreprise qui, pour exploiter une nappe de pétrole, chercherait à cacher l'existence des différentes espèces qu'elle mettrait en danger ; de la même façon, poursuivre le projet politique de l'homoparentalité, par exemple, n'autorise personne à nier la réalité naturelle de la différence sexuelle. Oui, l'homme est la femme sont différents ; ne soyons pas indifférents à cette dualité essentielle de notre nature, sachons au contraire l'apprivoiser, l'aimer, comme nous apprenons à respecter et à admirer la nature telle qu'elle est.

Egalité ne veut pas dire nécessairement identité ; pour tomber dans cette confusion élémentaire, Caroline de Haas fragilise son beau combat, et tombe souvent à côté de la plaque. Elle veut prouver que nous avons les mêmes cerveaux, également réceptifs à la culture ambiante ; personne n'en doute… Mais nous ne sommes pas que des cerveaux ! L'être humain est un corps, doté de sa part d'animalité, d'instinct, de sensibilité ; et ce corps est sexué. Cette réalité physique ne dépend pas de notre culture. Partageant une égale rationalité, comment ne pourrions-nous pas reconnaître que l'homme et la femme sont génétiquement, organiquement, charnellement différents ? Et de même que la biodiversité est reconnue comme un patrimoine à protéger, pourquoi ne pas regarder cette différence comme un trésor à protéger et à découvrir ?

Reconnaître l'évidence biologique, et l'expérience psychologique, de la différence des sexes, n'empêche pas d'affirmer leur égalité, bien au contraire. Méfions-nous : le combat du gender pour affirmer une identité illusoire pourrait bien constituer, par une ruse de l'histoire, la victoire paradoxale de la phallocratie, et apporter une réussite encore jamais atteinte aux forces d'aliénation de la femme. Lorsque le féminisme en vient à nier l'existence de la femme, on est en droit de se demander qui y gagne dans son long et légitime combat. Lorsque Caroline de Haas exige que la femme soit considérée comme identique à l'homme, elle renonce à construire un modèle d'individualité propre, autonome, et se laisse finalement aliéner par le modèle masculin, succombant à l'ancestrale prédominance qu'elle dénonce. La liberté de la femme ne consiste pas à ne pas pouvoir être elle-même !

Le féminisme du gender partage le projet du machisme le plus inégalitaire : fermer toute possibilité de dialogue. Je n'ai rien à échanger avec celui qui m'est identique, comme avec mon inférieur. Dans l'un et l'autre cas, rien à apprendre, rien à recevoir – rien à donner non plus. Mais de l'être qui est mon égal sans être identique à moi-même, de celui-là seulement, je désire la relation, car elle est la promesse d'une découverte et d'un enrichissement mutuel. Femmes, vous nous fascinez pour ce que vous êtes ; notre différence est le difficile trésor qu'il nous appartient d'apprivoiser ensemble. Pour y parvenir, reconnaître et vivre notre égalité est une nécessité concrète ; mais proclamer notre identité serait notre commun échec. Femmes, ne vous laissez pas aliéner, ne devenez pas des hommes comme les autres !

Le monde.

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Identité sexuelle: les députés UMP "posent une vraie question" (Copé)

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a soutenu mercredi sans réserve les 80 députés réclamant le retrait de manuels scolaires qui reprennent la théorie du genre, en estimant qu'ils "posent une vraie question". Interrogé lors du point presse hebdomadaire de l'UMP, il a lancé: "Bien sûr qu'ils ont mon soutien parce qu'ils posent une vraie question". "Ce n'est pas aux responsables de faire les programmes scolaires, ça ne l'a jamais été. Chacun son métier. On n'est pas là pour écrire des manuels scolaires, nous les responsables politiques", a-t-il concédé. "En revanche, on est là aussi pour fixer des principes. On est en droit de poser un certain nombre de questions. Ce qui est profondément choquant dans cette affaire, c'est que la théorie du genre, qui est une théorie défendue par des personnes mais combattue par d'autres, soit présentée comme une vérité scientifique alors que ça ne l'est pas", a insisté Jean-François Copé.

http://lci.tf1.fr/filnews/politique/identite-sexuelle-les-deputes-ump-posent-une-vraie-question-6665499.html

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Mais non. Mais non…

Depuis les Grecs anciens, on sait que les moches racontent que des conneries. La sale gueule et les vilaines pensées, ça fait qu'un.

(Hein, Chitah…)

:angry: méchant!

Sinon, je ne sais plus où j'ai lu ou entendu cela, mais une croyance veut que quelqu'un de moche doit son fardeau Esthetique aux mauvaises actions qu'il ou elle aurait commis dans une vie anterieure.

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:angry: méchant!

Sinon, je ne sais plus où j'ai lu ou entendu cela, mais une croyance veut que quelqu'un de moche doit son fardeau Esthetique aux mauvaises actions qu'il ou elle aurait commis dans une vie anterieure.

Mon Dieu ! Benito, on t'a retrouvé !

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C'est Schopenhauer qui avait aussi un faible pour la physiognomonie : si tu es laid et bourré de tics, c'est bien parce qu'intérieurement, tu es aussi laid et bourré de complexes.

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Mon Dieu ! Benito, on t'a retrouvé !

Maaaaiss euh! :(

C'est Schopenhauer qui avait aussi un faible pour la physiognomonie : si est laid et bourré de tics, c'est bien parce qu'intérieurement, tu es aussi laid et bourré de complexes.

La phrenologie est une pratique contemporaine non? Dans le genre science bidon on a rarement fait mieux, pourtant la race des charlatans a une imaginations sans limite.

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Maaaaiss euh! :(

La phrenologie est une pratique contemporaine non? Dans le genre science bidon on a rarement fait mieux, pourtant la race des charlatans a une imaginations sans limite.

Je viens de regarder la fiche wiki de la physiognomonie et celle de la phrénologie. Il s'agit effectivement de deux pratiques à peu près contemporaines. Je dirai plutôt que c'est bien là une manifestation du scientisme ambiant de la fin du 19ème plus qu'un charlatanisme en bon et due forme.

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Un bon article de The Atlantic sur ce qu'on fait subir aux enfants, y compris traitements hormonaux.

http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2008/11/a-boy-apos-s-life/7059/

Je viens de regarder la fiche wiki de la physiognomonie et celle de la phrénologie. Il s'agit effectivement de deux pratiques à peu près contemporaines. Je dirai plutôt que c'est bien là une manifestation du scientisme ambiant de la fin du 19ème plus qu'un charlatanisme en bon et due forme.

Oui comme le réchauffement et les recommandations alimentaires anti-gras aujourd'hui.

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Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a soutenu mercredi sans réserve les 80 députés réclamant le retrait de manuels scolaires qui reprennent la théorie du genre, ….

"Ce n'est pas aux responsables de faire les programmes scolaires, ça ne l'a jamais été. Chacun son métier. On n'est pas là pour écrire des manuels scolaires, nous les responsables politiques", a-t-il concédé. "En revanche, on est là aussi pour fixer des principes.", a insisté Jean-François Copé.

http://lci.tf1.fr/fi…on-6665499.html

:rolleyes:

Comment dire tout et son contraire en une phrase.

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