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Remise en cause des 35 heures


Invité rogermila

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Effectivement ce n'est pas pour rien que la France a un des - le ? - plus fort taux de chômage des moins de 25 ans (et des plus de 55 ans par ailleurs) en Europe.

En fait non, le taux de chômage énorme des jeunes c'est un peu un mythe. Il est supérieur à 20% car il est défini par :

nombre de chômeurs de cette tranche d'âge / population active de cette tranche d'âge (chômeurs+employés)

Or une proportion importante de cette tranche d'âge fait des études et ne travaille pas, et est donc compté comme inactive. Si on calcule la proportion de jeunes au chômage, on trouve environ 9%, qui n'est pas du tout le plus élevé d'Europe.

http://imageshack.us/f/21/chomagejeune.png/

(impossible d'afficher l'image, je suis pas autoriséééé)

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Un jeune, si ça veut vraiment bosser, ça trouve toujours du travail. Je le sais, je suis un jeune qui ne bosse pas :mrgreen:

Petite expérience pour prouver ce que j'avance : allez sur le site de Paul emploi, faites une recherche des annonces dans un rayon de 20 km autour de l'endroit où vous êtes avec comme critères "émises depuis moins de 3 jours", "employé non qualifié" et "débutant accepté" (bref un truc où ils accepteront n'importe quel type pourvu qu'il ait la vingtaine et l'air motivé). C'est pas les jobs du siècle mais il y en a toujours.

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Un jeune, si ça veut vraiment bosser, ça trouve toujours du travail. Je le sais, je suis un jeune qui ne bosse pas :mrgreen:

Petite expérience pour prouver ce que j'avance : allez sur le site de Paul emploi, faites une recherche des annonces dans un rayon de 20 km autour de l'endroit où vous êtes avec comme critères "émises depuis moins de 3 jours", "employé non qualifié" et "débutant accepté" (bref un truc où ils accepteront n'importe quel type pourvu qu'il ait la vingtaine et l'air motivé). C'est pas les jobs du siècle mais il y en a toujours.

Je reste persuadé que la moitié des chomeurs sont des gens qui ne veulent pas travailler ou attendent l'opportunité de fou et donc ne veulent pas prendre quelque chose au rabais en attendant.

Il est évident que pour un cadre, passer de cette position à une position temporaire comme vendeur à macdo pour arrondir les fins de mois et se réinsérer lui fait mal au cul. On peut le comprendre, sauf quand on est en chomage de longue durée.

Le problème encore une fois est que l'on a insisté depuis 30 ans comme jamais sur la formation, les diplomes etc…Nous sommes davantage diplomés qu'avant donc plus exigeants… mais y'a pas plus d'offres d'emplois.

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Je reste persuadé que la moitié des chomeurs sont des gens qui ne veulent pas travailler ou attendent l'opportunité de fou et donc ne veulent pas prendre quelque chose au rabais en attendant.

Je pense que c'est plutôt les deux moities.

On peut presque toujours travailler, mais c'est pas toujours intéressant de le faire.

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Le problème encore une fois est que l'on a insisté depuis 30 ans comme jamais sur la formation, les diplomes etc…Nous sommes davantage diplomés qu'avant donc plus exigeants… mais y'a pas plus d'offres d'emplois.

Et le pire c'est que à côté de ça certains secteurs comme le BTP et la restauration manque de main d'oeuvre.C'est en partie dû au système éducatif largement dominé idéologiquement par les socialistes qui méprisent les filières professionnalisantes qui offrent pourtant de bons débouchés et préfèrent que les élèves s'entassent dans des filières garages genre fac de psycho/socio qui n'offrent presque pas de débouchés.

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On peut presque toujours travailler, mais c'est pas toujours intéressant de le faire.

+1

Mais à la limite, quelqu'un au chomage depuis 3 à 6 mois et refusant un job moins bien "en attendant", je peux comprendre, quelqu'un en chomage de longue durée et qui refuse,c'est son choix mais il ne peut pas venir se plaindre lourdement après.

Et le pire c'est que à côté de ça certains secteurs comme le BTP et la restauration manque de main d'oeuvre.C'est en partie dû au système éducatif largement dominé idéologiquement par les socialistes qui méprisent les filières professionnalisantes qui offrent pourtant de bons débouchés et préfèrent que les élèves s'entassent dans des filières garages genre fac de psycho/socio qui n'offrent presque pas de débouchés.

+1

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Un jeune, si ça veut vraiment bosser, ça trouve toujours du travail. Je le sais, je suis un jeune qui ne bosse pas :mrgreen:

Petite expérience pour prouver ce que j'avance : allez sur le site de Paul emploi, faites une recherche des annonces dans un rayon de 20 km autour de l'endroit où vous êtes avec comme critères "émises depuis moins de 3 jours", "employé non qualifié" et "débutant accepté" (bref un truc où ils accepteront n'importe quel type pourvu qu'il ait la vingtaine et l'air motivé). C'est pas les jobs du siècle mais il y en a toujours.

Bof.

Même pas. En France, il y a des coins vraiment sinistrés où le moindre boulot non qualifié et à plein temps payé au smic (ça va de soi) est difficile à trouver.

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Invité rogermila

Et le pire c'est que à côté de ça certains secteurs comme le BTP

C'est exact. J'ai une connaissance qui est PDG d'une petite entreprise de BTP (une quarantaine de salariés + des intérimaires) .Pour les ouvriers ils sont maintenant à 90% non français ! !

Essentiellement des portugais des africains et quelques maghrébins.

Seuls les "cols blancs" qui bossent au bureau sont français.

A chaque fois qu'ils ont eu un jeune d'origine française qui vient du chomage et se fait embaucher à l'essai comme ouvrier, soit il se barre au bout de trois jours, soit son chef hiérarchique vient se plaindre et demande de ne pas prolonger son contrat après la periode d'essai (soit le type arrive toujours en retard ou il ne fout rien ou il ne prend aucune initiative).

Il y a donc un vrai problème de mentalité résultant d'un formatage par l'Ed Nat.Les mecs ne veulent plus "transpirer et "se salir les mains" au boulot.

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Et le pire c'est que à côté de ça certains secteurs comme le BTP et la restauration manque de main d'oeuvre.C'est en partie dû au système éducatif largement dominé idéologiquement par les socialistes qui méprisent les filières professionnalisantes qui offrent pourtant de bons débouchés et préfèrent que les élèves s'entassent dans des filières garages genre fac de psycho/socio qui n'offrent presque pas de débouchés.

Là pour le coup il y a pas besoin des socialos.

Je ne connais pas une famille qui en a les moyens qui laissera son enfant faire ouvrier sur les chantiers plutôt que glandeur en fac.

La dégradation sociale est totalement interdite si on a les moyens de l'éviter.

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Disons que la faute des socialos c'est d'avoir rendu le glandage en première année de socio/psycho/médiation culturelle en boucle non dégradant socialement par rapport à ouvrier BTP.

Exactement

Accessoirement, ils ont aussi financé un train de vie comparable à celui d'un ouvrier à des chômeurs (via des HLM + Assedics ou emplois publics) plutôt que de laisser les travailleurs récolter le fruit de leur travail. Si le travailleur manuel avait un train de vie supérieur au chomeur post-fac de socio, son métier serait moins dévalorisé.

Et le problème des métiers qualifiés dénigrés, c'est valable aussi bien pour les ouvriers qualifiés en batiment que pour les forces de vente ou les professionnel(le)s de la puériculture

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Si le travailleur manuel avait un train de vie supérieur au chomeur post-fac de socio, son métier serait moins dévalorisé.

Je ne connais pas de fils d'ouvrier en fac de socio-psycho, etc.

Ce n'est pas l'état qui fait vivre ces parasites, c'est d'ailleurs une des revendications des djeuns socialos d'avoir un RSA djeuns.

Pour pouvoir aller glandouiller en fac, il te faut des parents qui ont les moyens de t'entretenir.

Je prend tous les paris que vous voulez sur le fait qu'il y a plus d'étudiant en socio-psycho etc. dans le XVIème qu'à Sarcelles.

Il faudrait avoir des stats, mais sur les parasites sociaux à long terme (en gros au RSA à 40ans), je doute fortement que l'on ait beaucoup d'ex étudiant en socio-psycho.

Pour moi tu as beaucoup plus de personnes qui n'ont même pas le bac (je rapelle qu'environ 40% d'une classe d'âge n'a pas le bac si je ne me trompe pas).

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Invité rogermila

je rappelle qu'environ 40% d'une classe d'âge n'a pas le bac si je ne me trompe pas.

Dans un numéro de "l'Express" du mois de décembre, j'ai vu une étude de Manpower qui cherche à cibler des demandeurs d'emplois sans diplomes.

Ils disaient que chaque année, il y a environ 150.000 jeunes qui sortent du système scolaire et qui n'ont RIEN derrière.

RIEN signifiant ni diplome, ni promesse d'embauche (CDI CDD ou interim), ni une quelconque formation à suivre .

Donc livrés à eux mêmes, avec les conséquences que l'on peut deviner.

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Pour pouvoir aller glandouiller en fac, il te faut des parents qui ont les moyens de t'entretenir.

Je prend tous les paris que vous voulez sur le fait qu'il y a plus d'étudiant en socio-psycho etc. dans le XVIème qu'à Sarcelles.

Il faudrait avoir des stats, mais sur les parasites sociaux à long terme (en gros au RSA à 40ans), je doute fortement que l'on ait beaucoup d'ex étudiant en socio-psycho.

Pour moi tu as beaucoup plus de personnes qui n'ont même pas le bac (je rapelle qu'environ 40% d'une classe d'âge n'a pas le bac si je ne me trompe pas).

Non effectivement. Ils trouvent des emplois publics (sorte de RSA déguisé) ou des métiers non liés à leur qualification (et leur études leur fournissent une "culture générale" qui sans être indispensable peut se révéler utile professionnellement et humainement). Sans compter ceux qui trouveront un job d'employé, éventuellement grâce à leurs relations.

Ce qui est certain c'est qu'un bac pro ou un BTS proposent des métiers souvent plus intéressant et lucratifs qu'une licence de philo. Plus fatigants, aussi.

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Dans un numéro de "l'Express" du mois de décembre, j'ai vu une étude de Manpower qui cherche à cibler des demandeurs d'emplois sans diplomes.

Ils disaient que chaque année, il y a environ 150.000 jeunes qui sortent du système scolaire et qui n'ont RIEN derrière.

RIEN signifiant ni diplome, ni promesse d'embauche (CDI CDD ou interim), ni une quelconque formation à suivre .

Donc livrés à eux mêmes, avec les conséquences que l'on peut deviner.

Cela dit rien ne les empêcherait de faire une formation spécialisée après. Si on est motivé et pas trop demeuré on peut toujours s'en sortir, pas besoin d'attendre tout de l'état.

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Même pas. En France, il y a des coins vraiment sinistrés où le moindre boulot non qualifié et à plein temps payé au smic (ça va de soi) est difficile à trouver.

Je n'ai pas fait une étude sur toute la France donc c'est bien possible, mais bon des postes pour s'occuper de petits vieux, garder des enfants, faire la plonge, relancer des gens au téléphone, distribuer des journaux… il y en a quand même à la pelle.

Chaque année, il y a environ 150.000 jeunes qui sortent du système scolaire et qui n'ont RIEN derrière.

RIEN signifiant ni diplome, ni promesse d'embauche (CDI CDD ou interim), ni une quelconque formation à suivre.

Des formations, ça se trouve. Vraiment. Si t'as le permis, par exemple, en moins d'un an (et en étant payé) tu peux devenir conducteur de poids lourds, et là du boulot il y en a.

Cela dit rien ne les empêcherait de faire une formation spécialisée après. Si on est motivé et pas trop demeuré on peut toujours s'en sortir, pas besoin d'attendre tout de l'état.

Voilà.

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Je n'ai pas fait une étude sur toute la France donc c'est bien possible, mais bon des postes pour s'occuper de petits vieux, garder des enfants, faire la plonge, relancer des gens au téléphone, distribuer des journaux… il y en a quand même à la pelle.

Mouais, à voir quand même.

Il a bien précisé:

A plein temps.

Pas évident déjà..

Si il y en avait tant que ça, on aurait pas autant de caissiers et/ou de femmes de ménage à mi temps rêvant d'un CDI à temps plein.

Maintenant, c'est peut-être sur l'idée de CDI à temps plein qu'il faudrait bosser.

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Maintenant, c'est peut-être sur l'idée de CDI à temps plein qu'il faudrait bosser.

Euh, oui. Je n'ai jamais parlé de CDI ni de temps plein.

Là, si je me retrouvais du jour au lendemain dans une situation où je devrais absolument gagner ma vie (c'est-à-dire un foirage lamentable de mes plans A, B et C), je serais dans l'optique "je prends toutes les expériences possibles, j'accumule les compétences sur mon CV, je me fais connaitre et je vois comment ça se développe", pas "je guette le job parfait".

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Or une proportion importante de cette tranche d'âge fait des études et ne travaille pas, et est donc compté comme inactive. Si on calcule la proportion de jeunes au chômage, on trouve environ 9%, qui n'est pas du tout le plus élevé d'Europe.

http://imageshack.us…omagejeune.png/

Tout ce que je vois c'est que la France n'est pas la dernière quel que soit le mode de calcul, mais que le mode de calcul ne change pas énormément le classement : et on est loin d'être les premiers de la classe (après on peut se consoler en se disant qu'il y a pire…)

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Euh, oui. Je n'ai jamais parlé de CDI ni de temps plein.

Là, si je me retrouvais du jour au lendemain dans une situation où je devrais absolument gagner ma vie (c'est-à-dire un foirage lamentable de mes plans A, B et C), je serais dans l'optique "je prends toutes les expériences possibles, j'accumule les compétences sur mon CV, je me fais connaitre et je vois comment ça se développe", pas "je guette le job parfait".

Diabloswing parlait de temps plein.

Pour le reste d'accord.

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Il y a aussi une masse de gens qui connaissent précarité sur précarité, donc bon, vu le système illibéral dans lequel on vit, il ne faut pas être étonné que ça ne soit pas si simple que ça. Quand un simple magasinier au smic est vu comme un roitelet dans certaines communes de France, tu te demandes où on en est arrivé.

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Je ne connais pas de fils d'ouvrier en fac de socio-psycho, etc.

Ce n'est pas l'état qui fait vivre ces parasites, c'est d'ailleurs une des revendications des djeuns socialos d'avoir un RSA djeuns.

Pour pouvoir aller glandouiller en fac, il te faut des parents qui ont les moyens de t'entretenir.

Je prend tous les paris que vous voulez sur le fait qu'il y a plus d'étudiant en socio-psycho etc. dans le XVIème qu'à Sarcelles.

Il faudrait avoir des stats, mais sur les parasites sociaux à long terme (en gros au RSA à 40ans), je doute fortement que l'on ait beaucoup d'ex étudiant en socio-psycho.

Pour moi tu as beaucoup plus de personnes qui n'ont même pas le bac (je rapelle qu'environ 40% d'une classe d'âge n'a pas le bac si je ne me trompe pas).

+1 à tout. J'ai connu beaucoup d'amis issus de classes très moyennes voire défavorisées, massivement, le choix des études correspondait à un "vrai" boulot, que ce soit droit/médecine pour les plus brillants, ou filières courtes type BTS et IUT.

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Les français ne veulent plus bosser, c'est un état de fait qu'on observe de jour en jour. Il suffit d'aller, à 5 ou 6h00 du matin devant des établissements comme La Plateforme du Bâtiment et compagnie, ou dans des quartiers comme Le Sentier et ses dérivés. Des types attendent les artisans venus se fournir, et demandent quelques jours de chantiers, souvent au black. Donc il existe du boulot. Et on observe que la population demandeuse ne comporte pratiquement jamais de français de souche, voire presque pas d'européens de l'Ouest.

Il faut avoir vraiment connu la galère et la pauvreté pour mépriser au plus haut point ceux qui ne se sortent pas les doigts du cul. Quand je dis mépriser, ce n'est pas au sens ad hominem que je l'entends, c'est plutôt le mépris pour l'Etat, qui a créé des générations d'assistés. Si je devais prendre une analogie, je parlerais de la mama séfarade ou maghrébine et de leur comportement avec leurs fils : ces derniers sont tellement choyés, que le jour où ils s'installent seuls, ils n'ont absolument aucune idée de la manière de faire une lessive, ou même de faire cuire des pâtes. Pour mon cas personnel, mes trois premiers mois en chambre d'étudiants restent précisément gravés dans ma mémoire, alors que j'ai oublié une bonne partie de ma vie estudiantine. Les regards stupéfaits de mes camarades, me voyant inapte pour à peu près tout ce qui est vie quotidienne m'ont marqué.

Pour l'assistanat social et économique, c'est pareil. Je trouve sidérant que l'on ne comprenne pas la notion de trappe à pauvreté dans la presse mainstream. Apprendre à pêcher, donner du poisson, toussa toussa, pourtant c'est dans la Bible bon sang! Et je dirais même plus : je pense que les épidémies, si l'on peut dire, de dépression et compagnie, proviennent du fait que de nombreux humains, en Occident, n'ont plus de challenge. Il y a quelques siècles, survivre était une gageure. Maintenant, dans un pays comme la France, mourir de faim est absolument impossible sauf suicide programmé, bien que mourir de froid soit malheureusement possible (tu te souviens de notre conversation jabial). Du coup, plus de défi, rien, dépression paf. Des études ont montré que les dépressions arrivent dans des cas extrêmes, un pays qui est dans une situation d'opulence (comme la France), ou des pays en situation de bordel total (comme l'Afghanistan ou la Somalie). Entre les deux, dans la vie normale pour les 7 milliards de nos semblables, on n'en trouve moins trace.

Bref, tout ça pour dire que ce que Sarkozy et Hollande mentionnent tout le temps, le fameux Pacte du Conseil National de la Résistance (entreprises publiques, enseignement gratuit, assistanat, etc.), a essentiellement consisté à produire la plus grande usine à tocards de l'histoire de l'Humanité. Les trois quarts des bacheliers actuels cherchent d'abord un statut, celui de fonctionnaire, avant un métier produisant quelque chose. Attention, qu'on me comprenne bien : je ne cherche pas à verser dans la "professionnalisation" à la mode EdNat. Pour moi, romancier, philosophe, comédien, etc. ce sont bien entendu des métiers.

Ce qui est gênant réside dans la fameuse phrase de Bastiat (l'illusion, toussa toussa), et par contraposée celle de Kennedy (ne vous demandez pas ce que l'Amérique peut faire pour vous, toussa toussa).

Un derniers point pour cesser ma diarrhée textuelle : je suis amusé de voir que le RSA jeunes que réclament les socialistes et la droite sociale, on y viendra à coup sûr, porte le nom de code d'allocation d'AUTONOMIE. Il est sidérant de considérer que lorsque l'on touche des subsides, on est autonome. C'est en réalité, socialement, tout le contraire.

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Attention, qu'on me comprenne bien : je ne cherche pas à verser dans la "professionnalisation" à la mode EdNat. Pour moi, romancier, philosophe, comédien, etc. ce sont bien entendu des métiers.

Ça va mieux en le disant. J'ajouterais dans le même registre qu'il y a des gens qui ont tout à fait leur place à la fac, même dans les horribles cursus de socio/psycho :mrgreen:

je suis amusé de voir que le RSA jeunes que réclament les socialistes et la droite sociale, on y viendra à coup sûr, porte le nom de code d'allocation d'AUTONOMIE. Il est sidérant de considérer que lorsque l'on touche des subsides, on est autonome. C'est en réalité, socialement, tout le contraire.

Il faut comprendre "autonomie par rapport à la famille", bien entendu. L'état-maman n'aime pas la concurrence.

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Ça va mieux en le disant.

La pratique de ce forum m'a rendu parano, donc j'essaie d'anticiper sur ce qu'on peut penser de ce que j'écris.

J'ajouterais dans le même registre qu'il y a des gens qui ont tout à fait leur place à la fac, même dans les horribles cursus de socio/psycho :mrgreen:

Mon ancien employeur employait des sociologues : en effet, dans une mission de conseil en organisation, un diagnostic initial de la composition de la population des salariés (et des clients, des fournisseurs, etc.) a toujours été extrêmement précieuse pour les très grandes entreprises. Y'a du taf là-dedans, croyez-moi.

Il faut comprendre "autonomie par rapport à la famille", bien entendu. L'état-maman n'aime pas la concurrence.

J'ai fait le benêt mais je vois que le message est parfaitement passé. Il ne devrait exister qu'une seule manière de financer les études : par l'emprunt. Je peux garantir, de ce que j'ai observé chez un nombre massif de camarades, que le taux de réussite, lorsque l'on passe par cette modalité, est vraiment très, mais alors très très très proche de 100%, hors accident de vie bien évidemment. C'est bien simple, passé le bac, en prépa et en école d'ingénieur, les seuls redoublants ou virés que j'ai pu connaître étaient tous, sans aucune exception, des fils à papa, avec permis, bagnole, logement, bouffe, loisir, payés par papa-maman.

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Ouf… :mrgreen:

edit : il existe un autre moyen que l'emprunt, c'est celui de tafer 20h/semaine pour 800/900€ par mois (l'idéal est la restauration, ça te laisse la journée de libre)

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@Chitah

La dépression et le suicide sont un luxe de riches, de pays riches on dira. Quand on est pauvre, pas le temps de psychoter pour survivre, et on a un but à atteindre.

Tu dis une chose qui rejoins ce que je disais, pour les petits jobs il n'y a plus de français de souche qui se présentent, beaucoup de chomeurs sont des gens qui refusent de prendre quelque chose de moins bien en attendant, et qui préfèrent attendre la pleine lune.

Or, il existera toujours des jobs moins qualifiés à pourvoir, il y aura donc toujours du chomage, revenir au plein-emploi dans une société mentalement malade est impossible.

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