Aller au contenu

Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Je pense que ce serait intéressant sur Contrepoints : 36 faits qui montrent que le gouvernement américain tourne presque normalement de Michael Snyder.

 

http://theeconomiccollapseblog.com/archives/government-shutdown-36-facts-which-prove-that-almost-everything-is-still-running

 

Ce sera fait demain dans le courant de la journée. Il reste tout les liens hypertexte à mettre.

Lien vers le commentaire
La Grèce commence à ressembler à l’Allemagne de Weimar

By Daniel Hannan World Last updated: September 29th, 2013

957 Comments Comment on this article

Nikolaos Michaloliakos, chef du partie Aube Dorée (Photo: AFP/GETTY)

Les difficultés économiques ont permis l’émergence du parti Aube Dorée et provoqué une crise de la démocratie grecque

 

Effondrement économique, chômage de masse, milices paramilitaires, violence urbaine, assassinats politiques et maintenant révolte des parlementaires de l’opposition. La Grèce dévastée par l’euro commence à ressembler étrangement à l’Allemagne de Weimar.

Véritablement assiégé, le gouvernement grec a placé en détention provisoire cinq députés et quinze autres activistes du parti fasciste Aube Dorée, y compris son chef, Nikolaos Michaloliakos. La constitution grecque ne permet pas l’interdiction pure et simple d’un parti politique mais les autorités ont contourné le problème en classant Aube Dorée parmi les organisations criminelles et en associant le parti au meurtre d’un musicien de gauche au mois de septembre.

De nos jours, le mot « fasciste » est utilisé de manière si versatile que le terme semble avoir perdu presque toute signification. Si l’on est contre l’immigration, on est fasciste. Si l’on critique l’Union européenne, on est fasciste. Si l’on a le dernier mot avec un invernenant de gauche en ligne, tôt ou tard, on finit par être traité de fasciste.

Cette tendance n’est pas une nouveauté, bien que le développement d’internet l’ait considérablement accélérée. George Orwell observait, alors même qu’existaient vraiment des régimes fascistes, que « le mot fascisme n’a plus aucun sens, si ce n’est dans la mesure où il recouvre quelque chose d’indésirable ».

Par conséquent, nous devons lutter pour trouver le mot adéquat permettant de caractériser un parti néo-Nazi assumé bona fide tel qu’Aube Dorée, ce mouvement grec ayant réuni 7% des voix lors des deux scrutins législatifs de l’année dernière.

Aube Dorée est en réalité un parti résolument fasciste, par sa structure, son idéologie, son comportement. Il est anti-démocratique, favorable à un Etat autoritaire mené par un homme fort. Le parti cultive une nostalgie de la dictature du Général Metaxas dans les années 1930, qui avait banni les partis politiques, rendu les grèves hors la loi et censuré la presse. Il voit la cause de la pauvreté grecque dans l’immigration, de manière assez excentrique si l’on considère que le pays connait désormais davantage d’émigration que d’immigration. Plusieurs de ses membres n’hésitent pas à afficher un antisémitisme primaire : un de ses élus, recherché par la police pour l’agression d’une parlementaire, s’est défendu en citant des extraits du Protocole des sages de Sion et en affirmant être victime d’une conspiration juive.

Comme tous les vrais partis fascistes, Aube Dorée honnit de marché libre et la propriété privée. Il a flirté avec le paganisme, rejetant la chrétienté comme une croyance sans fondement issue du judaïsme, pour finir par un revirement brutal en faveur de l’Eglise orthodoxe. Ses membres ont été impliqués dans de nombreux actes de violence politique et, à l’instar des Nazis dans les années 1920, ont établi des liens avec les forces de police et l’armée. L’emblème du parti ressemble étrangement à une croix gammée, bien qu’Aube Dorée définisse cet emblème comme un méandre, c’est-à-dire une de ces formes géométriques qui constituent les bordures de mosaïques et de frises classiques. Cela dit, les membres du parti ne sont pas toujours aussi attentifs et arborent souvent swastikas et croix de fer, tout en faisant le salut nazi.

Pendant plus de trente ans, Aube Dorée a végété aux côtés d’autres mouvements nazis européens, soutenu par quelques centaines de losers à crâne rasé depuis la cave de leur mère. Le parti apparaissait à peine durant les élections, réunissant typiquement 0,1% des voix. Cependant, en 2012, avec un slogan sans compromis « Il faut décrasser le pays », le parti a réuni près d’un demi-million de voix, devenant de fait la troisième formation du pays.

Que s’est-il passé ? Synthétiquement, l’Euro. Pour une fois, la métaphore de la tragédie grecque est parfaitement appropriée. Les hellènes ont expérimenté l’hubris des années de crédit facile alors que le marché considérait les dettes grecque et allemande comme interchangeables. Ils font maintenant la rencontre de Némésis ! Le PIB a chuté de 23% depuis son plus haut niveau, le chômage atteint 28%, la classe moyenne athénienne fait les poubelles à la recherche de nourriture et les agriculteurs fournissent des vivres à leurs cousins citadins.

Cependant, la catharsis a été artificiellement maintenue. La Grèce ne pourra se reprendre que lorsqu’elle aura fait défaut, qu’elle sera sortie de l’Euro et aura dévalué sa propre monnaie pour la ramener à sa valeur réelle et permettre ainsi aux prix de refléter leur valeur de marché. La classe politique considérée comme fermée et presque héréditaire a placé les intérêts de l’Union européenne avant toute chose. Le système de Bruxelles a été particulièrement efficace dans la défense des intérêts des hommes politiques et officiels grecs qui, encore aujourd’hui, sont protégés des effets de la récession.

Il n’y a pas à être surpris que le reste du pays réagisse par une perte de confiance dans le système. Une telle dérive est exactement ce que les détracteurs de l’euro avaient annoncé lorsque la monnaie unique fut proposée.

L’Arrestation des Cinq Membres, comme je ne peux résister à l’appeler, permet de traiter un symptôme inesthétique sans s’attaquer à la pathologie. Dissoudre Aube Dorée ne permettra pas de faire disparaître l’appel constitué par son message davantage que la dissolution du mouvement nazi en 1924 avait permis d’éviter sa montée en puissance. Certains Grecs vont se réjouir alors que d’autres n’y verront que la protection de ses propres intérêts par une classe politique éloignée de leurs préoccupations. Interrogé sur l’événement, le premier ministre, Antonis Samaras, a répondu, lassé par « justice, stabilité et pas d’élection ». Ces mots pourraient parfaitement servir de slogan pour la défense de l’Euro et expliquent bien pourquoi tant de Grecs ont été amenés à soutenir des partis extrêmes.

Une rumeur circulait hier selon laquelle cette arrestation serait en réalité une tentative pour éviter la démission des parlementaires du parti Aube Doré et ainsi éviter une série d’élections partielles. La crise économique est bien devenue une crise démocratique.

Vous souvenez-vous pourquoi l’Euro a été initialement mis en place ? Ses artisans avaient deux arguments. Le premier était que l’Euro devait rendre ses utilisateurs plus riches et le second que les pays membres s’entendraient mieux. Dans les faits, la monnaie unique a infligé une inutile pauvreté, encouragé l’émigration de l’Europe du Sud et attaque désormais la démocratie. Que faudra-t-il de plus aux élites de Bruxelles pour admettre qu’elles se sont fourvoyées ?

 

Lien vers le commentaire

Dans le Gdoc, je vais prendre http://perc.org/articles/american-indian-collectivism qui a l'air très intéressant mais qui ne sera peut-être pas fini ce soir quand même.

[utilitariste]Quand je commencerai à envoyer des CV au Canada, je me la pèterai en indiquant que j'ai fait des traduc pour Contrepoints. Ca pourra certainement me rendre service.[/utilitariste]

Lien vers le commentaire

Voilà la traduction du texte de Richard North : http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=84060

 

Elle a été faite rapidement entre midi et deux, il y a donc sûrement plein de choses à retoucher.

Par ailleurs, ne connaissant pas l'expression "to have been taking the piscine", je l'ai traduite par "avoir menti". Si quelqu'un a une meilleurs suggestion...

 

 

Climat : le maire de Londres Boris Johnson retourne sa veste

Par Richard North

 

Pour la modique somme de 5000£ (soit l’équivalent d’un an de retraite publique), Boris Johnson, employé à temps partiel du groupe de presse Telegraph Media Group Ltd (mais aussi connu en tant que maire à temps partiel de Londres), dégomme les réchauffistes.

 

« J’espère ne pas avoir à vous faire remarquer que nous n’avons jamais été confrontés à un climat méditerranéen depuis qu’ils nous disent de nous y préparer » jacasse-t-il. Et pour à peu près 5£ le mot, cela lui rapporte la coquette somme de 130£.

 

Il gagne ensuite près de 200£ pour se plaindre que : « nous avons connu plusieurs hivers particulièrement longs et vigoureux dont le dernier où j’ai vu la neige tomber sur Londres à quatre reprises, tandis que notre été tourne à la farce ».

 

Tandis qu’il continue sa diatribe rémunératrice, il apparaît clairement que notre Boris n’est pas impressionné par les réchauffistes et pour 100£ de plus conclut en imaginant « une class action regroupant les anglais propriétaires de piscines contre les prophètes du réchauffement global et les mauvais météorologistes leur ayant, disons-le franchement, menti ».

 

Hé mais, n’est-ce pas le même Boris qui nous prévenait en août 2008 que « des inondations, des vagues de chaleur et des sécheresses pourraient provoquer un effondrement virtuel de la capitale » à moins d’agir contre le changement climatique ? Maintenant qu’il est plus riche d’un million de livres sterling grâce à son généreux employeur il a retourné sa veste.

 

Aussi grossier que soit ce terme, « branleur » semble avoir été inventé pour des gens comme Boris.

 

  • Nay 1
Lien vers le commentaire

Ah oui, je n'avais pas pensé à ça, merci pour la suggestion.

 

Voilà la version corrigée :

 

 

Climat : le maire de Londres Boris Johnson retourne sa veste

Par Richard North

 

Pour la modique somme de 5000£ (soit l’équivalent d’un an de retraite publique), Boris Johnson, employé à temps partiel du groupe de presse Telegraph Media Group Ltd (mais aussi connu en tant que maire à temps partiel de Londres), dégomme les réchauffistes.

 

« J’espère ne pas avoir à vous faire remarquer que nous n’avons jamais été confrontés à un climat méditerranéen depuis qu’ils nous disent de nous y préparer » jacasse-t-il. Et pour à peu près 5£ le mot, cela lui rapporte la coquette somme de 130£.

 

Il gagne ensuite près de 200£ pour se plaindre que : « nous avons connu plusieurs hivers particulièrement longs et vigoureux dont le dernier, où j’ai vu la neige tomber sur Londres à quatre reprises, tandis que notre été tourne à la farce ».

 

Tandis qu’il continue sa diatribe rémunératrice, il apparaît clairement que notre Boris n’est pas impressionné par les réchauffistes et pour 100£ de plus conclut en imaginant « une class action regroupant les anglais propriétaires de piscines contre les prophètes du réchauffement global et autres mauvais climatologues leur ayant, disons-le franchement, pisciné dessus ».

 

Hé mais, n’est-ce pas le même Boris qui nous prévenait en août 2008 que « des inondations, des vagues de chaleur et des sécheresses pourraient quasiment provoquer un effondrement de la capitale » à moins d’agir contre le changement climatique ? Maintenant qu’il est plus riche d’un million de livres sterling grâce à son généreux employeur il a retourné sa veste.

 

Aussi grossier que soit ce terme, « branleur » semble avoir été inventé pour des gens comme Boris.

  • Nay 1
Lien vers le commentaire

...

Pour CP, nous n'avons pas (encore) l'autorisation de reprendre l'article ici : http://www.kimeshan.com/2013/07/11/cheap-safe-and-friendly-countries/

mais je pense que ça vaut le coup de la demander et de faire la trad, c'est très rigolo.

D'une part, on découvre que la France n'est ni cheap, ni friendly, ni safe.

Mais d'autre part, en bonus, on découvre que le pire est le Vénézuela de Chavez pardon Maduro. Lol.

Lien vers le commentaire

J'ai du mal avec ce passage dans le texte http://perc.org/articles/american-indian-collectivism

 

 

 

Over time, congressional actions and judicial decisions created four types of land tenure on reservations: individual fee simple (privately land owned by individuals), individual trust (held in federal trust for individuals), tribal trust (held in federal trust for the tribe), and fee simple tribal land (owned by the tribe, but not in federal trust). 

 

 

Est-ce que quelqu'un aurait des suggestions ? Je ne connais rien du tout à ce domaine et les mots ne sont pas très accueillants...

Lien vers le commentaire

Ouille c'est du langage administrativo légal américain.

 

Avec le temps, les actions du Congrès et les décisions judiciaires ont créé quatre types d'occupation du terrain dans les réserves : propriété individuelle inconditionnelle (terrain en propriété privée appartenant à des individus), trust individuel (gradés dans les trusts fédéraux pour des individus), trust tribal (gardé dans un trust fédéral pour la tribu), et propriété inconditionnelle simple terre tribale (propriété de la tribu, pas dans un trust fédéral).

Lien vers le commentaire

...

Pour CP, nous n'avons pas (encore) l'autorisation de reprendre l'article ici : http://www.kimeshan.com/2013/07/11/cheap-safe-and-friendly-countries/

mais je pense que ça vaut le coup de la demander et de faire la trad, c'est très rigolo.

D'une part, on découvre que la France n'est ni cheap, ni friendly, ni safe.

Mais d'autre part, en bonus, on découvre que le pire est le Vénézuela de Chavez pardon Maduro. Lol.

 

 

Je trouve l'article intéressant, je veux bien le traduire dès que vous avez leur accord.

Lien vers le commentaire

Voici la traduction du texte suivant de Daniel Hannan : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100224380/meps-vote-to-have-marine-le-pen-prosecuted/

J'ai quelques doutes sur certains passages ceci-dit, donc une rapide relecture serait la bienvenue :icon_wink:

 

 

Les députés européens votent sur la poursuite en justice de Marine Le Pen

Par Daniel Hannan

 

lepen_1822535c.jpg

Etre détestable n’est pas la même chose qu’inciter à la violence

 

Un des avantages à être député européen est d’avoir droit à l’immunité contre les poursuites judiciaires, immunité ne pouvant être levée que par un vote en séance plénière.

 

Dans quelles circonstances peut-elle être levée ? En théorie, la question est de savoir si vous êtes attaqué pour des raisons politiques. Si vous êtes poursuivi pour avoir exprimé une opinion, votre immunité doit être maintenue mais si vous êtes recherché pour un délit, comme par exemple un vol à l’étalage ou un excès de vitesse, cette dernière doit être levée.

 

Ceci correspond à la théorie comme je l’expliquais. En pratique cependant, le maintien de votre immunité sera décidé en se basant sur un critère complètement différent. Si vous êtes un gentil europhile, vous garderez votre immunité quelles que soient les accusations lancées contre vous. Si vous êtes eurosceptique par contre, oubliez ça.

 

Par exemple, quand Elmar Brok, chrétien-démocrate allemand et champion du fédéralisme, était recherché par les autorités fiscales pour avoir oublié de déclarer quelques milliers d’euros de revenu, les deux grands groupes de l’assemblé s’étaient solennellement mis d’accord pour exiger le maintient de son immunité.

 

Aujourd’hui en revanche, les autorités françaises ont demandé aux députés européens de lever l’immunité de Marine Le Pen, présidente du Front national, pour ses commentaires faits durant un meeting à Lyon en 2010.

Elle avait parlé d’une augmentation du nombre de burqas et autres signes religieux musulmans et dit la chose suivante :

 

« Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire. Certes, il n'y a pas de blindés, il n'y a pas de soldats, mais elle pèse sur les habitants. »

 

Ces réflexions me semblent à la fois délirantes et stupides : croiser une femme de ménage marocaine voilée n’a rien à voir avec le fait de passer à côté d’une patrouille SS. Mais la bêtise constitue-t-elle une incitation ? Pas pour moi. Mes lecteurs réguliers se rappelleront de ma définition : « ces maudits habitants d’Archenland piquant leurs jobs aux habitants de Narnia sont trop nombreux ! » est une opinion tandis que « jetons quelques-uns de ces étrangers dans la rivière Winding Arrow ! » est une incitation. Pourtant, je ne suis pas un expert en subtilités juridiques françaises.

 

Pas la peine de préciser qu’aucun député européen ne s’est arrêté pour examiner ces subtilités juridiques. Ni qu’aucun d’eux ne s’est interrogé sur le fait qu’une condamnation pouvant empêcher Mme Le Pen de participer aux élections européennes de 2014 pourrait être à caractère politique. Tout ce qu’il suffisait aux députés européens était de voir son nom.

C’est donc avec une majorité écrasante que le parlement lui a retiré son immunité, celui-là même qui, durant sa dernière séance, avait maintenu celle d’un député européen polonais, europhile convaincu, poursuivi pour de fausses factures (car l’accusation était soi-disant motivée par des raisons politiques).

 

De mon côté ? Je vote maintenant en partant du principe qu’il faut lever l’immunité des députés européens en toutes circonstances. Il est en effet étrange de soutenir qu’un pays est suffisamment démocratique pour être membre de l’Union Européenne tout en l’accusant parallèlement de se lancer dans des persécutions politiques. L’immunité des députés européens est une négation de la souveraineté européenne.

 

La plupart de mes collègues, cependant, continuent d’appliquer leur si flagrant deux poids deux mesures, ignorant ou ne se souciant guère de savoir à quel point leur attitude se rapproche de celle d’un dangereux régime dictatorial. Soit celui qu’instaurerait Mme Le Pen d’après ces mêmes personnes.

 

  • Nay 1
Lien vers le commentaire

 

 

 

Gouvernement de coalition allemand. Où en sont les négociations?

 

Un rapide point sur l'état d'avancement des négociations pour la formation d'un gouvernement en Allemagne.

 

Au cours de ces dernières semaines les différents bords politiques se sont beaucoup agités, chacun cherchant à montrer sa volonté à trouver un accord tout en énonçant leurs attentes. Jusqu'à maintenant les choses ont suivi le calendrier que l'on a évoqué précédemment; un accord final devrait être passé fin novembre.

 

 

L'issue la plus probable reste une grande coalition, cependant l'éventualité d'une coalition CDU/CSU et verts (noir-vert) a vu sa côté augmenté. Ci dessous nous présentons les évolutions dans les positions des différents partis.

CDU/CSU:

·                     Bien qu'elle soit arrivée en tête de ces élections, la CDU/CSU a été relativement en retrait dans les récentes discussions publiques. (Bien entendu cela s'active beaucoup en coulisse)

·                     Elle a gardé la porte ouverte à des discussions formelles à la fois avec le SPD et à la fois avec les verts, s'assurant ainsi que le SPD reste conscient qu'elle a une " alternative sérieuse ". Cependant à l'intérieur du parti certains ont exprimé un malaise à l'idée d'une coalition noire-verte. Le chef de la CSU Horst Seehofer a notamment déclaré qu'il ne mènerait pas de discussions avec eux.

SPD:

 

·                     Il a commencé à lister ses conditions pour se joindre à une coalition, en se concentrant sur des augmentations d'impôts sur les plus hauts salaires et un salaire minimum. Il a également fait des ouvertures sur sa volonté de revenir à la charge sur une taxe sur les transactions financières, possiblement en lien avec ce que propose le fond bancaire européen de résolution.

·                     Le porte parole de l'aile conservatrice du SPD, Johannes Karhs a déclaré à die Welt que la nomination du ministre des finances par le SPD est un point non négociable. Cependant l'agitation autour de ce sujet a diminué et cela semble peut probable que cela arrive étant donné la volonté qu'à la CDU/CSU de garder ce ministère.

·                     Il y a clairement beaucoup d'hésitation au sein du SPD. Beaucoup ont en mémoire les effets de la précédente grande coalition en 2009. La direction du parti a également promis que toute coalition devraient être ratifiée par les membres du parti. Cela ajoute de l'incertitude aux négociations.

·                    

Les Verts:

·                     La pluspart des dirigeants du parti se sont retirés. Les verts sont dans une phase de transition et leurs figures majeurs sont divisées sur leur volonté de négocier avec la CDU/CSU.

·                     Le parti voudrait probablement un accord similaire à celui du SPD sur les impôts, mais également l'assurance d'un soutien des énergies renouvelables. Etant donné le changement de direction à la tête des verts et le repositionnement de la CDU/CSU sur la politique énergétique, les deux parties sont maintenant plus proche sur ces sujets.

·                     Cela étant dit, il y a toujours du nombreux sujets de discordes, l'un d'entre eux étant l'immigration et l'asile politique qui est revenu au devant de la scène à l'occasion de la tragédie de Lampedusa. Le ministre de l'intérieur Hans Pieter Friedrich (CSU) a déclaré plus tôt cette semaine: "il ne peut pas être de la responsabilité de l'Allemagne ou de l'Europe d'accepter toutes personnes aussi bien que les personnes ici' et a continué en se prenant aux immigrants qui viendraient en Allemagne uniquement pour tirer profit des avantages sociaux qu'elle offre. Un dirigeant des verts Katrin Göring-Eckardt a riposté en déclarant: " l'argument des immigrés qui viennent en Allemagne uniquement pour les bénéfices de l'état provident est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter et que nous n'accepterons pas". Certains ont cependant avancé que cette ligne était tactique, et pourra ainsi servir d'excuse en cas d'échec des négociations.

 

Au niveau du calendrier la CDU/CSU rencontrera de manière informelle et pour la dernière fois le SPD et les verts respectivement lundi et mardi. Ils décideront alors d'ici la fin de cette semaine ave cqui engagé des négociations officielles. Si il s'agit du SPD, la direction du parti demandera l'accord à son parti lors d'une convention le 20 octobre, après cela les négociations pourront officiellement commencées.

 

Dans le même temps, il semblerait que le SPD et verts ont ignoré les appels de pied de Die Linke d'utiliser la majorité parlementaire qu'ils détiennent à eux trois pour passer en force sur les mesures comme le salaire minimum.

 

Un autre point intéressant est que les négociations commencent à causer des remous dans les autres pays. Le journal Irish Independant a titré récemment "Les partis allemands s'affrontent au sujet de notre impôt sur les sociétés". Clairement la ligne entre politique nationale et politiques européennes s'est estompé dans la zone euro.

 

 

 

J'ai fini la traduction. J'ai cependant un problème avec la traduction de "eurozone bank resolution fund" je vois pas de quoi il parle (je l'ai mis en gras dans le texte. Sinon rassurez moi CDU on en parle bien au féminin en français?

Lien vers le commentaire

Je dirais "le fonds de résolution des défaillances bancaires de la zone euro".

 

My 2 cents.

 

Ce serait plutôt le Mécanisme de résolution unique (makes sense, doesn't it?), dans le cadre du système commun de gestion et résolution des défaillances bancaires.

Ca fait rêver... -_-

 

J'ai enfin fini mes histoires de réserves indiennes. C'était galère mais super intéressant.

L'article d'origine : http://perc.org/articles/american-indian-collectivism

Et la trad en PJ (j'ai laissé le texte d'origine dans le doc)

Bonne relecture !

 

indians-1.rtf

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...