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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Bonjour.

 

 

Les partisans du marché libre anglais devraient accueillir l’immigration roumaine et bulgare.

Quelques prétendus supporters du libre échange au Royaume Uni s’oppose à tort à la liberté de mouvement des individus.

Par Matthew Feeney, le 02/01/2014.

Hier, les contrôles de transition restant sur la liberté de mouvement des Roumains et Bulgares en l’Union Européenne ont été levé. Désormains, les Roumains et Bulgares sont libres de travailler partour au sein des pays de l’Union grâce à l’une de ses bonnes mesures.

Sans surprise, dans la période du 1er janvier 2014, les tabloïdes anglais ont affiché leurs craintes face à l’abandon des contrôles de transition pour ces populations. Un article du Daily Mail avertit à ce titre que presque tous les vols et bus partant de Roumanie et Bulgarie pour le Royaume Uni sont bondés. BuzzFeed  expliqua par la suite que cette information du Mail était erronée. Il y eut au moins une exception à la pléthore d’information négative des médias à propos de cette affaire : The Economist publia une lettre ouverte aux Roumains et Bulgares les invitant à rejoindre le R.U.

Certains politiciens rejoignirent les tabloïdes en dévoilant leur inquiétude sur l’arrivée imminente de Roumains et Bulgares. Alors que le 1er janvier arrivait, le premier ministre David Cameron, qui a fait face à des pressions de quelques uns de ses collèges pour s’occuper des migrations européennes, a soutenu que l’U.E. devrait réformer sa politique de liberté de mouvement, et un article du Financial Times affirmait qu’il partagait l’appréhension de ses concitoyens à propos des migrants Roumains et Bulgares, ajoutant que la liberté de mouvement des individus ne pouvait être un principe «complètement inqualifié» de l’U.E. La secrétaire de l’Intérieur britannique Theresa May assura que le R.U. devait limiter le nombre de citoyens européens pouvant travailler sur son territoire, un mouvement que le vice premier ministre Nick Clegg, un libérale démocrate, définit comme devant être illégal. Les membres du Parlement siégeant au sein du groupe parlementaire multipartie sur les Tsiganes, Voyageurs, et Roms avertirent que certains politiciens détérioreront les relations entre communauté avec leur rhétorique anti-Roms.

La rhétorique politicienne dans le R.U. concernant la migration Roumaine et Bulgare a mis en  évidence le fait que des politiciens de parties politiques dont les membres réclament d’être soi pro-marché, soit anti-européen, ou les deux mettraient en oeuvre des politiques anti-capitaliste hostiles au libre mouvement des personnes si ils avaient le pouvoir en main.

Cameron et May sont à la fois membres du partie conservateur, et ont montré leurs adhérences au capitalisme.

Dans un discours en Mai cette année May réaffirma que l’engagement du parti conservateur pour le capitalisme, en prétendant : « nous croyons au libre marché puisque l’histoire nous a prouvé qu’il était le meilleur moyen d’offrir des opportunités à tous, indépendamment de qui vous êtes et d’où vous venez.»

Durant un discours de Janvier 2012, Cameron annonçait : «Je crois que le marché et l’entreprise libre sont les meilleures forces imaginable pour accroitre la richesse et le bonheur,» et dans un discours d’Octobre de la même année à une conférence du partie conservateur Cameron argumenta que les conservateurs «laisseront le socialisme type des années 70 aux autres.»

Cependant, sur le site internet du parti conservateur, conserver l’immigration à un niveau bas est présenté comme un accomplissement, à côté de la réduction des impôts et celui du crime.

Les membres du parti eurosceptique anglais UKIP ont également présentés leurs craintes sur l’afflut prochain de ces populations. Dans son discours à la conférence de l’UKIP cette année, son leader, Nigel Farage, mit en garde son auditoire sur les effets en matière de tourisme de bien-être et de criminalité qu’engendreraient la permission de circulation de ces personnes.

Paradoxalement, Farage n’est pas contre l’idée que le R.U. accueille des réfugiés Syriens (à condition qu’il soit chrétien).

La rhétorique anti-immigratoire de l’UKIP est particulièrement inattendu venant d’un parti se prétendant libertarien dans sa  constitution.


C’est assez frustrant de voir tous ces soits disant supporters du marché libre se montrer aussi hostile l’augmentation de l’immigration. Les défenseurs de ce type de marché réalisent qu’avoir peu de restrictions sur les mouvements globaux de marchandises est préférable à un accroissement des restrictions. Pourquoi dans ce cas les déplacements de travailleurs devraient être traités différemment ?

Et, sans doute, ce qui est encore plus décevant que ce type d’incohérence affiché par ces politiciens c’est à quel point les objections faites contre l’immigration au R.U. sont erronées. Malgré ce qui est souvent avancé dans ce royaume, celui ci n’est pas envahit par des immigrants qui font baisser le prix des logements, et la plus récente immigration peut même être considérée comme contributrice net au finance public.

Il y a, bien entendu, des parallèles américains à faire avec les divagations proférées par les politiciens conservateurs au R.U. Beaucoup de conservateurs américains plaident pour le marché libre, mais alors qu’ils sont pour les déplacements au sein du pays, cette opinion change souvent quand le trajet se fait de Tijuana à Phoenix, ce qui est une honte puisque les migrateurs qui s’installent dans des économies à hauts revenus (comme les E.U.) présentent plus fréquemment les caractéristiques nécessaires à l’aventure entrepreneuriale.  

Cela vaut la peine de rappeler que le niveau actuelle de bureaucratisation et de législation concernant l’immigration est récent en Europe. Au R.U., jusqu'en 1794, tous les passeports étaient délivrés et signés par le monarche, et ressemblaient plus, durant de longs siècles, à des lettres d’introduction que les documents que nous connaissons aujourd’hui. Ce n’est qu’au début du siècle dernier que les passeports comme nous les utilisons de nos jours furent introduit.

A la seconde moitié du 19ème siècle, l’expansion des chemins de fer à travers l’Europe rendait l’efficacité du contrôle des passeports difficile, et en 1914, consécutivement,  «pratiquement partout en Europe» les visas et autres passeports furent abolis. En comparaison avec la majeur partie de l'histoire humaine, les restrictions contemporaines sur le déplacement des personnes sont incroyablement strictes et immobilisatrices.
Les mesures de l’U.E. sur la liberté de mouvement sont bonnes pour l’Europe et devraient être maintenu par le soutien de ceux qui se prétendent capitalistes. C’est une abjection que ces lois européennes sur la liberté de mouvement ne soient pas appliquées mondialement. En 2011, Michael Clemens du Center For Global Development estimait que le PIB global pourrait augmenter d’au moins 67% successivement et autant que 147,3% si tous les pays retiraient leurs contrôles migratoires. Que reste t’il d’inappréciable ?

Dans les prochains mois et années, il n’y a pas de doute qu’on verra des reportages sur des minorités Roumaines et Bulgares commetants des crimes et s’engageant dans la fraude d’aide sociale au R.U., et certains politiciens garantissant soutenir le capitalisme s’egosieront à l’encontre des derniers flux migratoires entrants dans ce royaume. Parmi toute cette inévitable rhétorique politicien anti-immigration et ces documentaires alarmistes, il n’est pas trop tard pour se remémorer qu’il n’est pas rationnel de combattre l’immigration en se disant capitaliste ou libertarien, et que la libre circulation des individus n’est pas seulement bénéfique économiquement, mais correspond également à une norme pour l’histoire humaine.

 

Source : http://reason.com/archives/2014/01/02/british-free-marketeers-should-welcome-r

 

 

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Je réfléchis à proposer, prochainement, une traduction collaborative aux lecteurs de contrepoints.

ça se ferait simplement via un petit appel dans la rubrique "lu ailleurs"

et via un pad en ligne comme https://uplib.framapad.org/2

(je pense qu'il faudrait une adresse du type cp.framapad.org ou contrepoints.framapad.org ou ?)

 

Comme il y a pas mal de traducteurs ici, je vous fais part de l'idée

et j'aimerais avoir votre avis quant au meilleur moment (jour/heure) de la semaine pour ça ?

Si ça marche pas trop mal on pourrait envisager de tenter ça sur une base régulière, eg 1x/semaine, avec un RV fixe.

 

Pour info, le framablog fait ça régulièrement, avec annonce par twitter, et il se trouve toujours au moins

une demi-douzaine de volontaires pour s'y coller.

 

Si vous avez des idées pour que ça se passe bien, allez-y.

(Je pense que pour un 1° texte, faudra y aller mollo coté longueur, consensuel, etc.)

 

 

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Bonjour.

 

Merci beaucoup Barem !!

 

On dit plutôt "contrôle transitoire" et "liberté de circulation".

 

 

Rappel à tous : Il est nettement préférable d'éviter d'utiliser le passé simple pour des articles de presse. Privilégier les temps du présent, du passé composé et de l'imparfait. Style beaucoup plus vif et direct.

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Je réfléchis à proposer, prochainement, une traduction collaborative aux lecteurs de contrepoints.

 

Je veux bien mais comment le travail s'organiserait et quel est l'intérêt de la traduction collaborative ? (à mon sens, c'est déjà ce que nous faisons puisque nous pouvons demander l'assistance des membres du forum lorsque nous avons quelques difficultés pour traduire un texte)

 

A Largo : Je t'en prie. Je tiens compte de ta remarque concernant l'emploi des temps.

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Je veux bien mais comment le travail s'organiserait et quel est l'intérêt de la traduction collaborative ? (à mon sens, c'est déjà ce que nous faisons puisque nous pouvons demander l'assistance des membres du forum lorsque nous avons quelques difficultés pour traduire un texte)

L'idéal est de participer à une traduction collaborative pour voir concrètement l'intérêt.

J'essaie quand même de résumer :

  • vitesse : ça va très vite, 3h/2h voire 1h et c'est torché. Sympa pour saisir certains trucs chauds.
  • travail réduit par tête : chacun se prend un petit paragraphe (au début/milieu/fin)
  • correction instantanée, simultanée et par plusieurs personnes (pas d'aller-retour mail etc). Tous les traducteurs sont relecteurs.
  • émulation, car on peut chater en même temps, discuter de tel ou tel mot etc
  • création/fidélisation d'une communauté de traducteurs

Dans le cas de CP, j'y vois aussi l'intérêt de continuer à pousser dans le sens lecteurs -> acteurs de leur journal.

 

Attention : il y a évidemment des textes qui se prêtent plus ou moins bien au jeu. Et ça serait un truc complémentaire de ce qui se fait ici.

 

J'essaierai de relayer les prochains appels à traduction du framablog, pour que les intéressés puissent voir.

Compte twitter à suivre : https://twitter.com/framasoft

 

Pour quantifier un peu, @framasoft a ~12000 followers mais l'audience du framablog est bien inférieure à celle de CP.

Avec ces données, il y a quasiment toujours une dizaine de traducteurs présents à chaque fois.

Bien sûr, ça ne s'est pas fait du jour au lendemain et la formule a déjà qqs années de bouteille.

Mais franchement, je ne vois pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas chez CP.

 

edit : last trad :

Framasoft @framasoft 8 Janv

Appel à traduction pozmidi "Not A Single Published Work Will Become Public Domain Until 2019" http://lite3.framapad.org/p/nopdonus  Thanx!

Modifié par Vincent Andrès
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Merci beaucoup Barem !!

 

On dit plutôt "contrôle transitoire" et "liberté de circulation".

 

 

Rappel à tous : Il est nettement préférable d'éviter d'utiliser le passé simple pour des articles de presse. Privilégier les temps du présent, du passé composé et de l'imparfait. Style beaucoup plus vif et direct.

Le present perfect  -"has done"- se traduit souvent par le présent.

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Le Hannan 2014 :

 

 

Dix raisons d'être optimiste pour 2014

1. La reprise est en cours. Ce ralentissement a été ressenti dans les salaires et non le chômage, à la surprise de la plupart des économistes. Les réductions des dépenses ont été plus que compensées par 1,4 million de nouveaux emplois dans le secteur privé au cours des trois dernières années. Plus de gens travaillent que jamais auparavant. Mais bien que la baisse du chômage soit bienvenue, elle ne consolera pas les personnes dont le salaire stagne et les factures ne cessent d'augmenter. Heureusement, la compression des salaires se finit quand l'économie repart. Le Royaume-Uni a connu une croissance 8 fois plus importante que la zone euro au dernier trimestre et, selon le Bureau des Statistiques Nationales, les salaires réels vont repartir à la hausse en 2014.

2. Les gens sont sauvés de la misère d'être dépendants de l'Etat-providence. Il y a cinq ans, dans une grande partie de ma circonscription, chaque réceptionniste, chaque serveur, chaque employé de magasin semblait être polonais ou lituanien. Désormais, beaucoup de ces emplois sont occupés par des Britanniques. En partie à cause du plafond de l'aide sociale, en partie parce que l'impôt sur le revenu a été réduit pour les faibles salaires. Le piège des allocations, qui a éloigné certaines personnes du premier barreau de l'échelle de l'emploi, est supprimé.

3. La criminalité est en baisse. Le nombre total d'infractions est au niveau le plus bas depuis que nous ayons commencé à compter en 1981. Il existe diverses théories sur la cause de cette baisse. Il y a peut-être l'amélioration des techniques de la police, ou une meilleure surveillance. C'est peut-être une suite logique de la décision de Michael Howard d'enfermer plus de criminels pour diminuer le taux de criminalité. Peut-être que tout simplement, comme le suggère Steven Pinker, la race humaine devienne moins agressive. Quelle que soit la cause, c'est un fait à célébrer.

4. La vie devient plus facile. Des millions de petites innovations et améliorations rendent nos journées plus confortables et plus pratiques. Sur la mesure la plus constante de richesse - combien d'heures nous devons travailler pour acheter le nécessaire - nous sommes mieux que jamais. Je ne sais pas d'où viendra la prochaine grande révolution technologique. Peut-être les voitures sans conducteur, ou l'impression 3D, ou la technologie génétique. Si je sais avec précision quelle forme cela prendra, je serais milliardaire. Mais je sais que cela viendra: c'est toujours le cas.

5. Le monde anglo-saxon est prospère. La Canada a connu une croissance de 2,5%, les États-Unis 2,5%, La Nouvelle-Zélande 2,7%, l'Australie 3,6%, l'Inde 5,4% pour ce que ça vaut. Pendant ce temps, l'Union Européenne a connu une récession de 0,3% et la zone euro 0,9%.

6. Les écoles sont en plein essor, en dehors du contrôle du gouvernement. J'ai récemment visité une école dont j'étais autrefois membre du conseil d'administration. A l'époque, un cours était considéré réussi si les élèves restaient calmes tout le long. Maintenant, ils écoutent avidement et posent des questions intelligentes. Pourquoi ? Parce qu'un homme d'affaires philanthrope  qui connaissait une chose ou deux à la motivation a pris en charge cette école et l'a transformée. Plus de 2.000 écoles sont devenues des écoles à charte depuis les dernières élections et les écoles libres fleurissent partout : 80 à ce jour et plus dans le futur. Les mauvais enseignants peuvent désormais être licenciés et les bons payés plus. L'inflation des notes a pris fin. Les choses continuent de s'améliorer.

7. Nous reprenons le contrôle de nos frontières. Quand le Labour Party a pris le pouvoir en 1997, il a  mis en place ce qui ne peut être appelé qu'un relâchement calculé de la politique d'immigration au travers du regroupement familial, des demandes d'asiles et de la non-exécution des décisions d'expulsion. Le solde migratoire est passé de 50.000 en 1997 à 250.000 en 2000 et près de 4 millions de personnes sont entrées dans le pays au cours du mandat du Labour Party: un nombre pour lequel je ne trouve aucun superlatif adéquat. Le gouvernement actuel a réduit l'immigration hors de l'Union Européenne, a émis moins de permis de travail, a restreint les conditions de visa, et l'immigration nette a chutée de 30%. Désormais, les ministres se sont rendu compte qu'il fallait des contrôles similaires sur les ressortissants de l'Union Européenne. Un moratoire sur les prestations d'aides sociales semble inévitable, et un plafond sur leur nombre est envisagé. Ceci est important, car il rend encore plus probable le fait que...

8. La Grande-Bretagne va quitter l'Union Européenne. Au moins, nous cesserons d'être membres à part entière de ce que l'UE est devenue. La vitesse à laquelle l'opinion publique et politique a changée est vertigineuse. Il y a cinq ans, suggérer la possibilité d'un retrait (croyez-moi sur ce point) vous rendait infréquentable. Désormais, les députés débattent sincèrement de la formulation du bulletin de vote pour le référendum. C'est probablement une question de temps avant que le Royaume-Uni ne se retrouve avec un accord similaire à la Suisse, dans le marché commun, mais en dehors des structures politiques associées. Que cela se fasse par négociation ou par un clash avec Bruxelles est secondaires. Ce qui importe, c'est ce qui va arriver.

9. L'Écosse restera dans le Royaume-Uni. Ce qui nous donnera un gros coup de pouce au moral des deux côtés de la frontière. Nous avons, après tout, fait des miracles ensemble Nous oublions ça trop facilement.

10. Le Royaume-Uni est toujours le meilleur endroit au monde pour vivre. C'est tout simplement le cas.

Tout n'est pas parfait, évidemment. Tous les gouvernements font des erreurs, y compris celui-ci. Mais regardons la situation dans son ensemble: nous vivons plus longtemps, nous sommes plus riches, en meilleur santé et plus satisfaits que les générations précédentes. Il y a des creux et des revers, dans la direction générale est positive, et le restera tant que les entrepreneurs privés surpasseront les régulateurs du gouvernement. "Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage."

 

Toute relecture est la bienvenue. J'ai quelques doutes sur la partie sur l'éducation (point 6), malgré les NdT.

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Très bien Vincent.

Je garde le lien de ton (?) compte twitter dans mes onglets.

Par contre, durant quels jours de la semaine seront organisés ces traductions en groupe ?

et bien justement, je (me) posais la question du jour et de l'heure ?

... et tous les avis sont bienvenus.

Faut-il éviter le week-end ?

entre midi et 14h00 est une bonne idée ou pas ?

Bref, les traducteurs ont-ils un avis là-dessus ?

 

Sinon : Cuba's Lessons after 55 Years of Socialism http://po.st/focvrD CC

 

(Mon compte twitter est @uplib = http://twitter.com/uplib . Je n'en ai pas d'autre.)

 

 

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et bien justement, je (me) posais la question du jour et de l'heure ?

... et tous les avis sont bienvenus.

Faut-il éviter le week-end ?

entre midi et 14h00 est une bonne idée ou pas ?

Bref, les traducteurs ont-ils un avis là-dessus ?

 

Sinon : Cuba's Lessons after 55 Years of Socialism http://po.st/focvrD CC

 

(Mon compte twitter est @uplib = http://twitter.com/uplib . Je n'en ai pas d'autre.)

 

L'idée est bonne mais me parait difficile à appliquer.

En terme de disponibilité, c'est surtout le week end que je pourrais me libérer. Avis aux autres.

 

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Le Hannan 2014 :

 

 

Toute relecture est la bienvenue. J'ai quelques doutes sur la partie sur l'éducation (point 6), malgré les NdT.

Voici comment je formulerais ça, très à l'arrache :

 

6. Les écoles sont en plein essor, en dehors du contrôle du gouvernement. J'ai récemment parlé dans une école, dont je faisais partie du conseil d'administration autrefois. Autrefois, un cours était considéré réussi si les élèves restaient calmes tout le long. Maintenant, ils écoutent avidement et posent des questions intelligentes. Pourquoi ? Parce qu'un homme d'affaires philanthrope qui connaissait une chose ou deux à la motivation a pris en charge cette école et l'a transformée. Plus de 2.000 écoles sont devenues des écoles à charte depuis les dernières élections et les écoles libres fleurissent partout : 80 à ce jour et plus dans le futur. Les mauvais enseignants peuvent désormais être licenciés et les bons payés plus. L'inflation des notes a pris fin. Les choses continuent de s'améliorer.

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I recently spoke at a comprehensive at which I had once been a governor. In those days [...]

J'ai récemment parlé dans une école, dont je faisais partie du conseil d'administration autrefois. Autrefois [...]

Je dirais : "J'ai récemment visité une école dont j'étais autrefois membre du conseil d'admistration. À l'époque [...] ".
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Je dirais : "J'ai récemment visité une école dont j'étais autrefois membre du conseil d'admistration. À l'époque [...] ".

 

On perd l'information qu'il y a donné un discours, mais ce n'est pas très important dans le contexte. Et c'est beaucoup plus fluide écrit comme ça. Merci à toi et Rincevent, je vais changer la traduction.

 

EDIT: j'avais zappé la répétition de autrefois, c'était moche :blush:

 

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Tu as peut-être bien raison

... mais pourquoi est-ce que ça marcherait pour le framablog et pas pour CP ?

(alors que le teaser/battage peut être du même ordre de grandeur)

 

Je ne connais pas framablog mais peut être ont ils une équipe de traducteur plus conséquente que la nôtre.

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Je ne connais pas framablog mais peut être ont ils une équipe de traducteur plus conséquente que la nôtre.

Ce n'est pas vraiment une équipe au sens de l'équipe ici même.

Il y a simplement un appel général à la cantonade sur twitter et viennent les volontaires qui veulent (et sont dispos).

D'un jour à l'autre le groupe de traducteurs peut être très différent.

Même si, il y a effectivement une ossature de traducteurs réguliers, qui sont présents dans beaucoup de traductions collaboratives.

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Le féminisme de Ludwig von Mises.

Le grand économiste s’était battu pour les droits des femmes avant que le phénomène se popularise.

Alors que Ludwig von Mises (LvM) est bien connu pour son travail novateur en économie, ses efforts pour révolutionner le maquillage des économistes n’est pas aussi familier de ses fans. Il a cherché à aider le monde à comprendre que bien qu’elles ont été rabaissées et poussées hors du milieu universitaire, si elles étaient acceptées, les femmes pourraient offrir un atout inestimable pour l’étude du phénomène de rareté.

Il appartenait au monde académique de l’entre deux guerre Viennois, l’un des moments les plus vibrant et riche de notre histoire. Durant cette brillante envolée culturelle naquit certains des plus brillants esprits du XXèmeS et des mouvements intellectuels qui secouent toujours le monde actuellement. Freud, Mahler, Spann, Machlup, Wittgenstein, Neurath, Schumpeter, Morgenstern, Mises, Hayek, Weber, Weiser, Popper, ... leurs noms et héritages nous frappent encore de nos jours.

Le mélange consécutif d’idées interdisciplinaires et d’influences nous ont fourni le marginalisme en économie, les mathématiques dans les sciences humaines, le modernisme en musique, le positivisme comme méthodologie, la psychothérapie pour l’étude du psychisme, et la préservation de l’esprit général du libéralisme dans toutes les sphères : économique, artistique, scientifique, politique, et sociale. (relations entre sexes) Aucune zone n’a été négligé, et une avancée dans un domaine débordait aussitôt vers une autre discipline.

Mais un fait notable se distingue durant ces années d’effervescence : les femmes n’étaient pas les bienvenue dans la sphère intellectuelle. Ce n’est quand 1897 que les femmes furent admises comme étudiantes en philosophie à l’université de Vienne. La médecine et le droit vinrent après. Toutefois, il ne s’agissait que d’être simple étudiante sans accès aux hautes qualifications et sans la possibilité de devenir professeur.

Tandis que leur travail était florissant en littérature, écrits populaires et en musique, les obstacles à l’accès aux institutions officielles restaient élevés pour elles. Puis, comme aujourd’hui, le marché favorisa l’émergence d’une société inclusive alors que les institutions traînaient derrière l’évolution de la culture. Ceci signifait que les femmes ne pouvaient obtenir la moindre accréditation et être considérées comme sérieuses contributrices au monde des idées.

L’éminent entrepreneur intellectuel LvM s’est appliqué à changer cette façon de procéder. Il savait ce que c’était que de vivre l’exclusion. Malgré ses travaux intellectuelles significatifs et sa notoriété, Mises n’a jamais pu obtenir un poste universitaire -- et il n’était pas le seul à vivre ce paradoxe. Il a fallu l'achèvement d'un traité complet sur ​​l'argent en 1912 pour recevoir un poste non rémunéré à l'université. Pendant ce temps, il devait régler ses factures; il travaillait donc premièrement dans un cabinet d’avocats puis à la chambre du commerce.

Même avant que les femmes soient autorisé dans le programme en 1919, Mises enseignait un cour sur le système bancaire à l’université au cour duquel la majorité de ses étudiants étaient des étudiantes du département de philosophie. C’était un professeur exclut qui instruisait des étudiantes marginalisées. Cette expérience a dû avoir un impact important pour lui : il commençait à écrire son livre «Le socialisme» à cette époque, dans lequel il adressa (parmi d’autres idées) que le capitalisme était la voie historique majeur qui libéra les femmes de la violence, aussi bien que les socialistes qui prétendront aux mêmes fins mais par le biais du collectivisme.

Au lieu de céder à l’argumentation collectiviste sur la façon de remédier au sexisme culturel et institutionnel, mises appréhendait le problème sérieusement et offrait ses propres solutions. Et les arguments développés par Mises sur l’égalité des sexes semblent audacieux encore aujourd’hui.

    «La lutte des femmes visant à préserver leur personnalité dans le mariage fait partie du combat pour l’intégrité personnel qui caractérise la société rationnelle dont l’ordre économique se base sur la propriété privée des moyens de production...  Toute l'humanité souffrirait si la femme ne pouvait développer son ego et être capable de s'unir à homme en tant qu’égale, compagnons et camarades nés libres.»

Sa reconstruction de l’histoire des relations sexuées mettait un point sur ce que signifiait le principe de violence pour le statut des femmes dans l’histoire. A ce passage, il se montrait positivement Friedanien (voir de Betty Friedan, La Femme mystifiée paru en 1963, c’est à dire un demi siècle plus tard) :

    

    Des règles masculines sans mesures s'imposent dans les relations familiales où le principe de la violence prédomine. L'agressivité masculine, qui est implicite dans la nature même des relations sexuelles, est ici poussée à l'extrême. L'homme s'empare de la femme et retient cet objet sexuel dans le même sens qu'avec d'autres biens du monde extérieur. Ici la femme devient purement une chose. Elle est volée et achetée, elle est donnée , vendue , commandée , bref, elle est comme une esclave dans sa maison. Au cours de sa vie l'homme est son juge, quand il meurt, elle est enterrée dans sa tombe avec ses possessions. La quasi-unanimité des sources juridiques anciennes de presque toutes les nations indiquent que ce fut autrefois l'état légal des affaires.    

Sous la loi de la violence, écrivait Mises, le résultat l’assujettissement.

    Le principe de la violence ne reconnait que l’homme. Lui seul possède le pouvoir, et s’accapare des droits. La femme n’est qu’un objet de plaisir. Aucune femme sans maître, qu’il soit père ou gardien, mari ou employeur. Même les prostituées ne sont pas libres; elles appartiennent au propriétaire du bordel. Les clients s’adressent en premier lieu à lui et non elles. La femme vagabonde est un jeu gratuit, que chacun use à son gré. Le droit de choisir son partenaire ne revient pas aux femmes. Elle est donnée à son mari et prit par lui. Le fait de l’aimer est son devoir, peut être également sa vertue; ces sentiments aiguiseront le plaisir que l'homme tirera du mariage. Mais la femme n’a pas à avoir d’opinion. L’homme peut la répudier ou se séparer d’elle; elle n’a pas ces droits.

Ceci est une critique dévastatrice de toutes formes de pouvoir d’Etat mais du socialisme en particulier. En pratique, le socialisme ne signifit pas la prise de pouvoir par les travailleurs ou la propriété collective des moyens de production. Il implique le rôle de l’Etat dans l’organisation de l’économie comme un Tout et de la sphère sociale. Et comme Mises l’explique à de nombreuses reprises, l’Etat n’a que peu de moyens à sa disposition : la violence envers les personnes et leurs propriétés. Par conséquent, faire avancer le socialisme en tant que politique revient à faire de la violence un principe et donc, indirectement, restaurer les relations entre hommes et femmes au stade précapitaliste où la violence (et non le contrat) est la base de l'association.

En d’autres termes, c’est précisément parce que le capitalisme a libéré les femmes de toutes violences relationnelles comme norme social qu’il le favorise comme système économique. Le capitalisme est, concrètement, la façon de réaliser la vision du féminisme dans la pratique. En ce sens, Mises disait « aussi longtemps que le féminisme cherche à ajuster la position légale des femmes par rapport à celui des hommes, aussi longtemps qu’il cherche à offrir leur liberté légale et économique pour s’émanciper et agir en accord avec leurs inclinations, désirs et circonstances économiques -- il correspondra à l’une branche du grand mouvement libéral qui plaide une évolution paisible et libre.»

Pour Mises, cette profonde conviction n’était pas simplement une théorie mais quelque chose d’applicable. Consécutivement, quand il était en position d’adhérer à ses opinions, Mises promut activement les intérêts des femmes dans l’enseignement, dans la mesure de ses moyens. En effet, comme le rappelle le biographe Jorg Guido Hulsmann :

     Mises était l’un des rares homme à un poste de direciton qui soutenu énergiquement les jeunes intellectuelles. Lene Lieser, Marianne Herzfeld, et d’autres rédigèrent leurs thèses de doctorat sous sa supervision. Lieser, Herzfeld, Ilse Mintz, Martha Stephanie Braun, Elisabeth Ephrussi, et d’autres étaient régulièrement présentes à ces séminaires privés. Il est vrai qu'il ne pouvait obtenir d'aucune d'elles une chaire d’enseignante -- il ne pouvait d’ailleurs pas en affecter pour des étudiants, et pour lui même. Mais il pouvait aider certaines d’entre elles à obtenir un poste convoité qui leur permettraient de gagner leur vie tout en leur permettant de poursuivre leurs recherches. Ce fut le cas pour Herzfeld et Lieser, qui toutes deux ont été employé pour l’Association of Austrian Banks and Bankers.

Chacune de ces femmes s’accomplirent dans un domaine d’étude -- économie, traduction, art, histoire -- leur valeur en tant que professionnelle étant supervisé et cultivé par Mises lui même au mépris des profondes traditions qui empêchaient aux femmes de poursuivre ce genre de carrière.

Considérez l’ironie sur ce point. Si vous interrogiez un des contemporains de gauche de LvM, ils auraient une réponse assez rapide à son sujet. Ce serait le vieil homme réactionnaire de Vienne qui importait son idéoligie capitaliste aux EU après la guerre, un homme arriéré ayant pour désir de ramener le style institutionnelle et culturel du XIXèmeS. Mais la réalité est différente. Dans ce centre mondial des idées progressistes qu’était la Vienne des années 20, il se distinguait par ses vues sur le droit des femmes : « l'un des rares hommes dans une position de leadership qui a favorisé avec ferveur les intellectuelles »

Bien entendu, les membres de la FEE comprennent l’engagement de Mises envers ses étudiantes. L’une de ses meilleurs relations vient de son mentorat avec Bettina Bien Greaves, qui écrivit et édita beaucoup de livres révolutionnaires, incluant de multiples éditions du livre de Mises l’Action humaine, et travailla au sein du personnel de la FEE durant la majeur partie de sa longue carrière.

Désormais, considérant les controverses actuelles sur les lois anti-discriminations et la soit disant affirmative action, qui semble pousser les intérêts des femmes devant ceux de leurs homologues, une source croissante de reproches à l’encontre du féminisme et de fourrage pour les activités des conservateurs apparait. Mises lui même partiquait il une forme d’affirmative action comme on le pense ordinairement ? Non, parce qu’il ne militait pas en faveur des femmes uniquement pour une question de sexe. Il voyait plutôt les intellectuelles à Vienne comme une ressource humaine sous dévaluée. Ceci n’est pas un «traitement préférentiel» mais un acte d’entrepreneur : reconnaitre la valeur là ou la société n’y a pas porté son regard. C’est ce que font les entrepreneurs chaque jour dans le monde des ressources physiques. Mises appliquait la même sagesse et le même jugement à celui des idées.

Ici nous voyons un exemple contemporain de ce que signifie être féministe : renverser les préjugés historiques émanant des périodes historiques de violence et procéder à l'avancé de la liberté d'association et de contractualisation comme principe de l'ordre social. Est ce que cela requière un esprit d’entrepreneur -- c'est à dire en prenant en compte la valeur là où elle était auparavant négligée ? Oui, et pas seulement vis à vis des ressources naturelles, mais également auprès d’une frange de la population qui a été traditionnellement écarté comme ressource -- c’est à dire en les considérant comme des collèges pouvant travailler en partenariats visant des objectifs communs.

Que Mises se soit véritablement intéressé à la façon dont la société s'est privée de la contribution essentielle des femmes à travers son sexisme est un vibrant appel pour les individualistes d'aujourd'hui. Mises critiquait non seulement la réduction étatique des libertés des femmes, mais celle émanant aussi de la culture. Il appellait par conséquent à juste titre comme un obstacle à la libération sexuelle des femmes des formes privées et non-parrainé par l'État d'action qui s'inflitraient dans les présupposés culturels ainsi que les lois et pratiques traditionnelles.

Son exemple montre la voie vers une compréhension correcte du féminisme de nos jours Comment pouvons-nous en tant que partisans du libre échange estimer que le marché est la source de la prospérité grâce à l'innovation et rester les bras croisés lorsque ses effets bénéfiques sont restreints par des actes sexistes, notamment ceux liés à la violence de la loi et ceux qui émanent des préjugés culturels et sociaux?

Comment pouvons nous ignorer la violation des droits de l’homme engagée dans les règles qui interdisent la rémunération des services d’accouchement, imposent la violence envers des échanges sexuels paisibles, et bannissent ou réduisent certaines vocations comme celle de sage-femme ? En laissant de côté les désaccords moraux sur l'avortement, comment pouvons-nous prétendre soutenir la liberté individuelle tout en encourageant des politiciens qui cherchent un avantage politique en menaçant cyniquement la naturalisation d'enfants, les relations sexuelles et, autrement, la décision de certaines femmes de gagner mieux leur vie grâce à leur propre fonctionnement biologique ?

L'âge de de contractualisation n'est pas encore arrivé, pas pour tout le monde. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Quelle est la valeur qu'il reste à révéler pour balayer les obstacles à la libre association et surmonter les préjugés historiques ? Et qui est le plus susceptible d'accomplir ce grand dessein, les bureaucrates ou les entrepreneurs ?

Mises savait judicieusement que laisser aux socialistes la question de savoir comment corriger les erreurs du sexisme serait une erreur fatale pour les libéraux . Et ça l'est toujours. Mais il a aussi été personnellement lésé par la sous-représentation des femmes dans le milieu universitaire, tant et si bien que, personnellement, il s'est battu pour faire que leurs droits prennent la pleine mesure qu'il voulait.

Ecoutons son appel à prenons la situation des femmes au sérieux afin de découvrir la valeur là où elle a été rabaissé. Mises était une féministe avant que ce soit cool. Tous les libéraux devrait l'être aussi.

 

Source : http://www.fee.org/the_freeman/detail/the-feminism-of-ludwig-von-mises#axzz2pYQO9NqB

 

Attention, certains passages doivent être en italique !

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