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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Beaucoup d'articles à traduire chez Human Progress pour une vision positive qui nous manque :

http://humanprogress.org/story/3269=> Baisse de la mortalité infantile

http://humanprogress.org/story/2408écart salarial homme femme

http://humanprogress.org/blog/fewer-soldiers-and-fewer-war-deathsMoins de guerres, moins de soldats, moins de morts

 

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http://www.texasmillennialinstitute.org/know-thy-enemy-a-classier-take-on-class-warfare/

 

 

Comment reconnaître le vrai ennemi ? Une autre vision de la lutte des classes

 

Dans le cas où vous ne l'auriez pas remarqué, les super riches sont largement calomniés  - particulièrement dans les mouvements comme Occupy Wall Street et dans la campagne politique de Bernie Sanders, qui a compris le ressenti croissant du peuple en ce début de nouveau millénaire. Qui sont les super riches ? Et pourquoi sont-ils largement calomniés ? Beaucoup sont des cadres-dirigeants ou travaillent dans des industries comme la finance, le droit, la médecine ou la technologie - le top 1% américain ayant un revenu moyen par foyer de 1,2 M$ en 2008, selon des données issues de l’impôt fédéral (1). Bien que certains aient hérité d'une richesse substantielle, beaucoup sont des autodidactes.
 
Quant à leur mépris, il a beaucoup à voir avec ce que l'on appelle la cupidité. Un mot n'a-t-il jamais sonné aussi vicieux ? La cupidité est de l'avarice moche et honteuse : la source de tous les vices; c'est en tout cas ce que beaucoup d'entre nous ont appris. Bien que certains regardent les super riches et y voient le succès, d'autres  y voient uniquement de la cupidité. La croyance croissante selon laquelle la motivation du profit est égale à de la cupidité permet aujourd'hui l'émergence d'un nouveau phénomène : n'importe qui conduisant une affaire profitable devient une cible à détester. Etant donné les croyances selon lesquelles la motivation du profit est équivalent à de la cupidité, et la cupidité étant néfaste, il est facile de comprendre pourquoi les super riches sont vilipendés.
Mais cette animosité est-elle justifiée ?
 
Evidemment, toutes les personnes riches ne sont pas mauvaises. Néanmoins, beaucoup de gens très ambitieux sont considérés comme cupides, y compris lorsqu'ils apportent une  contribution d'une immense valeur à la société. S'il est vrai, comme beaucoup de gens le croient, que les super riches acquièrent nécessairement (au moins en partie) leur richesses en exploitant et en s'attaquant aux pauvres, alors cette animosité est justifiée. Explorons donc cette affirmation, qui englobe plusieurs nuances de richesse, et essayons de déterminer si tout cela est vrai.
 
La richesse est-elle basée sur l'exploitation adverse ?
 
Pour les dictateurs, les propriétaires d'esclaves, les avocats véreux et autres individus du même acabit, la réponse est certainement "oui". Néanmoins, il est important de noter qu'il y a essentiellement deux façons pour une personne de faire de l'argent. La-dessus repose toute la nuance. Soit vous  créez un produit ou fournissez un service pour lequel les gens sont prêts à dépenser de l'argent pour l'obtenir, créant alors de la valeur fondée sur l'échange; soit vous employez la coercition, c'est-à-dire un moyen injuste de faire du profit - l'argent cesse alors de refléter la création de valeur, et reflète à la place la spoliation de cette valeur.
 
858792Trad2.png
 
Certains personnes riches méritent notre mépris, mais ce n'est pas le cas de la plupart. Placer l'ensemble des personnes riches dans une seule catégorie nous aveuglent quant à la cruelle distinction relative à la manière dont l'argent est gagné. Les seules personnes qui méritent d'être vilipendées pour leur argent sont celles qui l'acquièrent injustement - que ce soit grâce à la connivence avec le pouvoir, à la recherche de rente ou à la prédation (2).
De temps en temps, quelqu'un fait une remarque si pertinente que vous devez simplement lui laisser la parole.
 
Steve Conover, qui a créée le graphique ci-dessus, écrit : "En se concentrant sur le vrai ennemi, le ciblage des riches inclurait (i) toute personne (indépendamment de son niveau de revenu) qui triche pour gagner, (ii) toute société ou association (indépendamment de sa taille) ayant son museau dans l'abreuvoir public, (iii) tout politicien remplissant cet abreuvoir et nourrissant ces museaux dans le but d'obtenir un gain en échange, et (iv) n'importe quel groupe utilisant le système politique (à n'importe quel niveau) pour maintenir son monopole ou son avantage compétitif contre des compétiteurs moins connectés.
 
"Parmi les riches", il y a de nombreuses célébrités du divertissement, des artistes, des patrons, des inventeurs et des entrepreneurs qui sont là où ils sont parce qu'ils ont produit des biens qui nous divertissent, nous rendent plus productifs, nous font économiser de l'argent ou nous font gagner du temps. Peut-on sérieusement dire que tous sont des gens mauvais à cause de leurs hauts revenus ? Bien sûr que non. Ils sont riches parce qu'ils l'ont mérité - et parce qu'ils l'ont mérité, ils ne méritent pas d'être les cibles d'une lutte des classes.
"La caractéristique distinctive de l'ennemi n'est pas son niveau de richesse ou de revenu; il s'agit plutôt de savoir si cette richesse ou ce revenu a été gagné. Les vrais héros dans notre économies sont les producteurs et les salariés, et ceux qui les protègent; ils sont présents à tous les niveaux de revenu, et la lutte des classes devrait les défendre et les récompenser au lieu de les viser. Réciproquement, les vraies cibles sont la classe qui inclut les tricheurs, les prédateurs, les pirates et les parasites - qui existent également à tous les niveaux de revenu - qu'ils soient cachés sous le lit pour voler des montres, ou qu'ils trompent des clients confiants dans le but de leur voler leurs plus-values (3).
 
Devrions-nous donc embrasser cette vision nuancée de la richesse ?
 
Naturellement, je pense que nous le devrions. Mais, pour vous dire la vérité, je préférerais entendre vos avis sur la question. Cela serait bien plus intéressant. Dites-moi donc, qu'en pensez-vous ?
 
-------------
1 : The Economist : Who Exactly Are the 1%?  http://www.economist.com/node/21543178
2 : Réciproquement, les gens qui gagnent de l'argent grâce à un échange volontaire et honnete méritent d'être encensés.
3 : Conover, Steve (2014-12-03). Neutering the National Debt: How Reagan Got It Right, and How Today’s Left and Right Get It Wrong
 

 

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https://wattsupwiththat.com/2016/05/11/newsbytes-elon-musks-solarcity-crashes/

 

 

Revue de presse : la société SolarCity d’Elon Musk est en plein crash.

 

Elon Musk est-il surestimé ?

 

SolarCity est en difficulté. Tesla est en difficulté. Elon Musk n’est pas un roi Midas qui créerait des sociétés parfaites. Désormais, la magie d’Elon Musk ne fonctionne plus. Ryan McQueeney, Nasdaq, 10 Mai 2016

 

Le cours de bourse de SolarCity a dégringolé en flèche mardi suite à la présentation de résultats financiers sombres pour les perspectives du fournisseur de panneaux solaires. Voici les gros problèmes de la société : le rapport trimestriel révèle une perte plus élevée qu’attendue et la direction a fait état de sombres perspectives pour les prochains résultats. Ainsi, en 2016, le cours de SolarCity a plongé de 65%. George Avalon, Silicon Beat, 10 Mai 2016

 

Le vrai problème avec les voitures Tesla tient au fait que personne n’en achète vraiment. Enfin, pas directement. Leurs fabrications sont largement subventionnées – et leurs ventes sont largement subventionnées. Tesla ne gagne pas non plus d’argent en vendant des voitures. Il gagne de l’argent en vendant des « crédits carbone » à de vrais fabricants d’automobiles qui produisent des véhicules fonctionnels et viables économiquement et qui se vendent grâce à leurs qualités – mais qui ne sont pas des voitures « à émission nulle ». Il est estimé que les différentes entreprises risquées d’Elon Musk – incluant les panneaux solaires de SolarCity et SpaceX – ont couté aux contribuables a minima 4,9Md$, Tesla comptant pour environ la moitié de ce montant. Eric Peters, The Detroit News, 9 May 2016

 

Après leurs vives reprises en fin d’année dernière, les cours de bourse des entreprises d’énergie solaire dévissent, en écho à l’inquiétude d’une croissance faible et d’une incertitude réglementaire affectant le marché. SolarCity a été en tête de cette liquidation mardi après que la société ait revu à la baisse, tard lundi, sa prévision d’installation de panneaux solaires pour 2016 et ait présenté une perte trimestrielle plus élevée qu’attendue. Les investisseurs sont inquiets quant aux perspectives de croissance du secteur solaire, en particulier suite au retrait d’une importante politique de soutien des énergies solaires dans le Nevada et à l’incertitude concernant les prochaines décisions réglementaires dans d’autres Etats. L’institution en charge de la réglementation dans le Nevada a annoncé des changements de tarifs qui feront augmenter la redevance dont les clients en énergie solaire s’acquittent pour utiliser le réseau électrique. Le remboursement des utilisateurs est aussi réduit et les investisseurs craignent que de telles modifications puissent se répéter dans d’autres Etats. Caroline Valetkevitch, Reuters, 11 May 2016

 

Pire, la société a implicitement prédit des trimestres plus difficiles dans le futur en abaissant sa prévision d’installations de systèmes d’énergie solaire cette année. Avec moins de propriétaires et d’entreprises optant pour un système d’énergie fabriqué par SolarCity, la société aura du mal à limiter ses coûts d’installation. Après trois trimestres d’attentes déçues, la crédibilité de SolarCity est « à son plus bas historique », écrivent des analystes de Roth Capital dans une note adressée à leurs clients mardi. Le cours de l’action a perdu plus de 25% mardi, tendant vers sa plus faible valeur à la fermeture et sa plus grosse baisse en un jour depuis le mois de février. Le cours de l’action a perdu plus de 44% depuis le début du mois et plus de 66% depuis le début de l’année. Le cours était à 16,50$ ce mardi, soit 80% plus faible que son plus haut historique à 86,14$ atteint en février 2014. - MarketWatch, 10 May 2016

 

Respect au Dr. Benny Peiser, GWPF.

 

Le big-up à la fin sort de nul part (!), inutile de l'intégrer à mon sens.

  • Yea 1
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Il ne te dit pas merci, mais nous si.

 

Good one : Les marchés sont la voix du peuple.

 

https://fee.org/articles/markets-are-the-voice-of-the-people/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

 

Complètement différent : le role d'un certain pays dans le 9/11,

 

http://reason.com/blog/2016/05/12/911-commissioner-breaks-saudi-arabia-28

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https://fee.org/articles/the-jungle-book-serves-up-a-new-cinematic-experience/

 

 

 

Le Livre de la Jungle, une nouvelle expérience cinématographique.

 

Le pouvoir de la créativité au service du marché des consommateurs de contenus.

 

Si vous regardez le Livre de la Jungle dans l'espoir d'y trouver une intrigue complexe, des retournements de situation inhabituels, des avis politiques passionnés, et autres choses du même acabit, vous serez probablement déçu. Le Livre de la Jungle est une histoire vieux jeu de la fin du XIXe siècle, mais elle est sympathique. Elle manque néanmoins d'un niveau de lecture plus adulte. En cela, elle est différente de deux films Disney qui comptent parmi mes préférés, La Reine des Neiges et Zootopie, qui sont des histoires conçues pour plaire à un public de 7 à 77 ans.

 

Cependant, son thème est bon pour Disney, et pas seulement car il touche à des sujets qui parlent aux enfants, entre la peur de l'abandon et l'idée que chaque humain possède la capacité d'écrire sa propre histoire dans le monde, quel que soit les circonstances.

 

La dimension financière est également à prendre à compte. Comme pour la plupart des classiques de Disney, le livre de Rudyard Kipling n'est plus protégé par un copyright depuis longtemps, permettant ainsi de le réadapter au cinéma.

 

Pourquoi ce film est-il fantastique ?

 

Quelques jours m’ont été nécessaires pour comprendre pleinement ce qui rend ce film encore plus génial que l’original. Cela tient en fait à la réalité physique du film, qui est la suivante : absolument rien n’a été filmé sur le terrain. Tout a été entièrement filmé dans un entrepôt du centre de Los Angeles, en général avec un fond bleu et seulement quelques accessoires. En fait, il n’y a eu aucune interaction entre un garçon et des animaux ou même des feuilles qui aient été capturée par la caméra.

Cela semble incroyable.

 

Au début du film, nous faisons connaissance avec Mowgli, le garçon élevé dans la jungle sans parent. Il court au milieu des arbres, se déplace avec agilité sur des branches, et escalade des troncs rapidement. C’est sympathique mais, en termes d’effets spéciaux, nous y sommes plutôt habitués.

 

Tout est possible avec des ordinateurs, n’est-ce-pas ? Oui, mais ce film élève cette déclaration à un tout autre niveau.

 

Le moment surprenant arrive tôt dans le film. Mowgli est poursuivi par une panthère noire qui semble effrayante jusqu’à ce que nous entendions Bagheera parler. Bagheera est l’ami et le bienfaiteur de Mowgli. C’est ici que les choses deviennent étrangement charmantes. Cette panthère parle anglais, et le parle bizarrement bien. Elle parle vraiment comme les gens parlent, avec leurs visages et leurs sourcils, et sa personnalité rayonne.

 

Ce n’est plus simplement de l’anthropomorphisme ici. L’animal reste fidèle à lui-même, réaliste de toutes les façons possibles. C’est une vraie panthère. Elle aurait aussi bien pu être filmée dans la nature par National Geographic, excepté le fait qu’elle parle et pense comme un humain. Et pourtant, nos cerveaux nous disent que cela ne peut pas arriver. Les vraies panthères ne sont surement pas aussi expressives.  Le processus de création va bien plus loin que simplement attacher une piste audio à un film. Il s’agit d’une création entièrement nouvelle.

 

Le Livre de la Jungle illustre comment la génération actuelle est introduite à une forme d’art totalement différente, qui grandit et gagne en maturité à chaque film. Cela n’est ni du cinéma du réel, ni du cinéma d’animation. Il s’agit de quelque chose d’autre, bien plus puissant et exigeant pour l’imagination que ce qui est normalement appelé (parfois de façon désobligeante) « les effets spéciaux numériques ».

 

100 ans de progrès

 

La production d’art dramatique est un processus itératif et qui dépend entre autres des technologies disponibles. Par exemple, j’aime à penser que les films sont des reconstitutions modernisées des opéras du XIXe siècle. L’opéra avait tout : de la musique, de la danse, des décors magnifiques, des histoires dramatiques, des grosses stars…etc. Aujourd’hui, les gens pensent que l’opéra est une forme d’art pour les snobs. Je ne peux pas croire que de telles personnes aient vraiment assisté à un opéra un jour. Une fois que vous le faites, et si vous pouvez vous projeter au XIXe siècle, vous voyez immédiatement de quoi il s’agit : du divertissement populaire dans la forme technologique la plus explosive possible à cette période.

 

Une fois que les images en mouvement sont devenues possibles, et auxquelles va s’ajouter une piste audio, nous avons vu l’évolution progressive. Une caméra capture ce que les gens font. Ce qui pouvait être filmé était alors limité aux choses que les gens peuvent faire, et Hollywood a alors utilisé des doubles et des cascadeurs pour éblouir le public. Une telle limitation a inspiré le cinéma d’animation, pour créer des mondes qui ne pouvaient pas exister en réalité. C’était magnifique, et cela l’est toujours.

 

Voici les deux types de films qu’ont pu voir beaucoup de générations : soit des films avec des gens bien réels ou soit des films avec des gens animés. C’est une division claire. Nous savons qui est qui. Cette division ne fait pas de mal à notre cerveau et ne met pas à l’épreuve notre sens des réalités très établi. Si une scène est conceptuellement possible dans la vraie vie, alors elle est filmée. Si ce n’est pas le cas, alors elle est animée.

 

Une troisième voie a émergé durant la dernière décennie. Le Livre de la Jungle est un exemple de la plus haute forme d’art aujourd’hui visible à l’écran. Ce n’est ni réel, ni irréel. Ou plutôt, c’est à la fois réel et irréel. A ce jour, cette forme est appelé « Action réelle / Effets spéciaux numériques ».

 

Elle a besoin d’un nouveau nom. Elle est trop brillante pour trainer un nom aussi maladroit.

 

Un nouveau monde de films

 

Dans le Livre de la Jungle, cette nouvelle forme n’est pas exposée dans une seule scène. Elle couvre le film entier, qui est rempli d’animaux extrêmement réalistes qui interagissent avec le garçon de la même manière que des adultes le feraient. Ils lui enseignent des choses, deviennent son ami, complotent contre lui, l’aiment, le détestent, l’aident, le manipulent…etc. Mowgli est d’accord avec l’exigence de la meute de loups quant au fait qu’il ne doit pas utiliser « d’astuces humaines » pour fabriquer des outils. Il est même content lorsque l’ours qu’il rencontre l’encourage à exercer sa créativité et son ingéniosité.

 

Dans toutes les dimensions de l’intrigue, ce film est une fête pour les yeux et l’imagination. Il brouille la différence entre la vie et le rêve jusqu’au point où nous ne savons plus qui est quoi. Finalement, le spectateur abandonne et se contente d’apprécier le spectacle.

 

Cette nouvelle forme d’art émerge comme un phénomène culturel, mais sans fanfare et sans même beaucoup de déclaration publique. Elle vient à nous au cinéma comme un paquet complet, prêt à consommer, et testé par le marché. La façon dont nous l’expérimentons en tant que consommateur dissimule la vérité sous-jacente : il s’agit d’une entreprise énorme et complexe comprenant des milliers de personnes qui travaillent à rendre ce film parfait image par image. A lui tout seul, le générique de fin, qui liste des centaines de techniciens, vous gardera assis dans votre siège cinq minutes de plus.

 

Chaque scène nécessite des centaines d’experts, chacun apportant son expérience passée et la mêlant avec ce qu’il apprend des autres. Ils font appel à l’expérience des meilleurs experts du marché pour créer quelque chose de jamais vu avant.

 

Le marché fait l’art

 

Il est difficile d’imaginer que les critiques du XIXe et du début du XXe siècle aient dit que le marché ne pouvait pas créer de l’art. Il était largement établi que l’art ne peut qu’être réalisé par des spécialistes et des experts académiques qui vivent grâce au soutien de l’Etat et sont guidés par des hommes aux gouts élitistes.

 

C’est totalement faux. Un film comme celui-ci vous fait réaliser que le marché axé sur le consommateur est capable d’inspirer les plus hautes formes de réussite artistiques, dans le but d’apporter du bonheur au plus grand nombre. Nous n’avons pas besoin de comprendre comment c’est réalisé. Nous n’avons pas à supporter l’énorme risque financier. Nous ne payons rien si le film ne fonctionne pas en salles. Nous n’avons qu’à débourser 10$, prendre quelques popcorns, et apprécier le spectacle.

 

Le marché rend la vie belle.

 

  • Yea 1
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Contrepoints a-t-il le droit de reprendre et traduire des articles de Cosmos + Taxis ?

Je pensais notamment à l’article Jane Jacobs’ Critique of Rationalism in Urban Planning que j’avais trouvé très intéressant.

(Disponible ici : https://cosmosandtaxis.org/back-issues/ct-13/).

Je me permets de relancer, ne serait-ce que pour savoir si Contrepoints pourrait être intéressé par une traduction de certains de leurs articles. :)

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Bon, voilà : on a demandé une traduction d'un truc rigolo, qui nous a été fournie mais qui ne me plaît pas trop.

Quelqu'un pourrait-il la remanier pour qu'elle ressemble plus à ce qu'on trouve sur les réseaux sociaux (genre "tu sais que tu es savoyard quand..."/"tu sais que t'es hôtesse de l'air quand..."),

Il faudrait revoir quelques tournures de phrases et certaines expressions, notamment l'exactitude de la traduction des termes liberal et libertarian, pas très satisfaisante.

http://lfb.org/you-might-be-a-libertarian-if/

 

 

Ci-dessous la traduction proposée, à revoir.

 

Le test du libertarien

 

Je vous propose aujourd’hui de nous en tenir à un jeu léger et amusant : le test du libertarien.

Ce test peut vous être approprié à votre cas, si….

Vous vous sentez comme un libéral entouré de conservateurs et comme un conservateur au milieu de libéraux. 

Quand vous demandez à un progressiste en faveur de l’avortement pourquoi le droit de choisir ne s’applique pas à d’autres enjeux que l’interruption volontaire de grossesse. 

« J’aurais la décence de ne pas répondre »

 

Lorsque le « marché libre » est accusé d’être responsable de la crise économique. 

 

Si vous n’aimez ni les républicains ni les démocrates, vous êtes peut-être libertarien

Les politiciens vous exaspèrent ? Vous ne vous sentez pas vraiment concerné par toutes ces histoires ?

Vous étiez un fervent partisan des démocrates ou des républicains et vous avez soudain le sentiment désagréable que votre parti a été pris en otage ?

Vous portez une moustache et/ou faites constamment la tête ?

 

  • [rires]

Vous êtes peut-être libertarien. (Mais vous le saviez peut-être déjà.)

Kasey Cross, de l’université de Columbia vous permet de vous en assurer par un test en dix questions.

10 astuces pour vous aider à découvrir vos véritables affinités politiques.

Examinons vos symptômes de plus près pour essayer de déterminer quelles sont vos véritables affinités politiques. Ne vous en faites pas, ce n’est pas douloureux !

Vous pourriez être libertarien si…

1. Vous pensez que l’Amérique tire sa grandeur du capitalisme, mais que vous n’aimez pas les grandes entreprises.

Pourquoi ? Parce que les grandes entreprises sont favorables à un État fort. Et contre quoi nous battons-nous ? Vous avez vu juste : l’omniprésence de l’État.

 

Une seule solution, le capitalisme. C’est pour ça que l’Amérique est puissante, l’Angleterre moyenne et la France catastrophique.

2. Vous trouvez que l’État gaspille une bonne partie de l’argent du contribuable en allant à la chasse aux adolescents fumeurs de cannabis.

Il serait en outre possible de démanteler le cartel de la drogue (et de gagner un peu d’argent) si l’État voyait les choses sous cet angle : prenons deux entreprises, l’entreprise A et l’entreprise B. L’entreprise A refuse de vendre du cannabis, même si la demande est très forte. L’entreprise B, quant à elle, se fait une joie d’en vendre, mais elle est également contrôlée par un cartel.

Finalement, l’entreprise A décide de se lancer dans la vente de cannabis. C’est un succès ! Elle vend du cannabis de qualité et contribue à renflouer les caisses grâce à l’impôt sur la consommation. Les clients sont si satisfaits qu’ils laissent tomber l’entreprise B. Cette dernière fait faillite à cause du principe de sélection naturelle. Le cartel de la drogue s’effondre.

Incroyable, non ?

3. Vous êtes un fervent partisan du deuxième amendement de la Constitution.

De quoi l’État se mêle-t-il ? De quel droit se permet-il de vous dicter ce que vous pouvez ou ne pouvez pas posséder ? Vous avez le droit de protéger votre vie et vos biens.

Par ailleurs, vous comprenez bien (comme tout être humain doué d’intelligence) que le fait d’interdire le port d’armes n’empêchera pas les criminels d’en posséder. Tout comme le fait d’interdire le cannabis n’empêche personne de fumer un joint.

4. Les plans de sauvetage du gouvernement sont l’une de vos bêtes noires.

Les entreprises font faillite pour une bonne raison ; c’est la sélection naturelle. Il faut cesser de leur lancer une bouée et les laisser couler, pour faire de la place à de nouvelles entreprises qui seront vraiment en mesure de contribuer à l’économie.

Pour une fois, ce serait bien de ne pas être endetté à hauteur de milliers de milliards de dollars, non ?

 

Le marché libre, c’est la jungle. C’est beau et cruel, et ça doit le rester.

5. Vous approuvez le mariage homosexuel. Ou peut-être pas.

En fait, vous vous moquez de savoir si un homme préfère épouser un homme ou une femme, et vous pensez que le gouvernement a lui aussi d’autres chats à fouetter.

Un homme se doit de faire ce qu’il a à faire. D’ailleurs, une femme aussi. Et si vous êtes libertarien et romantique (comme moi), vous vous demandez : de quel droit l’État ose-t-il se mettre en travers du véritable amour ?!

 

Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis.

6. Vous restez éveillé la nuit en vous demandant pourquoi nous sommes toujours présents à l’étranger.

Vraiment, pourquoi ? Les mêmes événements se produiraient dans tous les cas, que nous soyons présents ou non. Soyons réalistes. Ce n’est pas notre combat. Pas la peine de discuter : ce n’est pas notre combat.

7. Pour vous, cela ne fait aucun doute : la Constitution est le seul contrat qui vous lie à l’Amérique.

Ah, le service militaire. Pour reprendre les termes du blogueur Southern Beale sur la conscription : « Je suppose que si une armée étrangère débarquait sur le sol américain, il nous suffirait de sortir nos chars d’assaut et nos missiles nucléaires personnels et de faire feu en direction de l’ennemi. » Justement, c’est exactement ce que nous comptions faire. Plus sérieusement, les Américains ne sont pas des poules mouillées !

Nous ne devrions pas nous inquiéter à propos du service militaire, et nous ne devrions certainement pas obliger quiconque à partir à la guerre. Cela me semble un peu trop tyrannique. Par ailleurs, aucune guerre mondiale ne nous menace dans l’immédiat – du moins, tant que Donald Trump n’est pas élu. Auquel cas, la menace d’une guerre mondiale pourrait devenir réelle, mais nous n’en sommes pas encore là.

 

Voici mon programme de politique étrangère : contrariez l’Amérique, et vous aurez affaire à la moumoute sanguinaire

8. Vous pensez que le meilleur moyen de résoudre le problème de la pollution est d’infliger une amende aux pollueurs.

Après tout, la meilleure manière d’attirer l’attention de quelqu’un consiste à lui faire payer une grosse somme d’argent. Lorsque j’avais 19 ans, j’ai reçu 250 dollars d’amende pour excès de vitesse.

En fin de compte, j’ai dû payer près de 350 dollars (en frais de liberté conditionnelle, surtout). Devinez qui respecte les limites de vitesse désormais ?

Gagné, c’est moi. L’argent est toujours le nerf de la guerre.

9. Vous appréciez Ron Paul, mais vous avez été déçu d’apprendre qu’il laissait tomber le Parti libertarien pour un parti plus conventionnel.

Vous avez compris sa décision, mais elle vous a quand même déçu.

10. Si vous votez pour un autre parti que les républicains ou les démocrates, ce n’est pas pour faire élire le candidat d’un autre parti, pour l’amour de Gary Johnson, et vous aimeriez bien qu’on arrête de penser le contraire.

Non. Votre ambition est bien plus grande, car les libertariens nourrissent de grands rêves.

 

J’ai énormément d’idées. Certaines sont simples, comme retirer les feux de signalisation ou supprimer les services postaux, mais pour d’autres, ce sera plus difficile, comme raser enfin cette verrue qu’est l’hôtel de ville.

Peut-être êtes-vous d’accord avec tous ces arguments, ou seulement avec certains d’entre eux. Là où je veux en venir, c’est que cette élection est l’occasion pour les Américains d’ouvrir les yeux et de considérer les nombreux partis politiques qui existent.

Vous pouvez soutenir les libertariens.

Vous pouvez soutenir le Parti vert, le Parti constitutionnaliste ou un candidat indépendant, comme vous voulez.

Ou ne votez pas du tout, si cela vous chante.

Et si ce test vous a fait prendre conscience que vous étiez peut-être libertarien, nous sommes ravis de vous accueillir parmi nous.

 [MD1] [MD1]Réplique tirée de la VF de l’épisode 4 de la saison 1 de la série Arrested Development dont est tirée cette citation

 [MD2]Référence à un épisode de la série « Histoires fantastiques » intitulé « Hell toupee » (« La Moumoute sanguinaire » en français). https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoires_fantastiques

Pour une traduction moins familière et plus proche de l’anglais, on pourrait également opter pour « la perruque infernale »

 [MD3] [MD3] [MD3]Réplique tirée de la VF de l’épisode 19 de la saison 4 de la série Parks and Recreation

 

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Court, avec des grapiques, et frappant.

 

5 façons d'aller mieux pour le Chili capitaliste que le Venezuela socialiste.

 

http://humanprogress.org/blog/5-ways-capitalist-chile-is-much-better-than-socialist-venezuela?utm_content=buffer59e0c&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer

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