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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Ça se passe en Polynésie Française, ça a sans aucun doute de l'intérêt pour un public francophone !

 

Quant au terme seasteading, j'aurais tendance à expliquer brièvement le mot dans une parenthèse NdT, puis à l'utiliser tel quel dans le reste du texte.

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Il y a 1 heure, Romy a dit :

http://reason.com/archives/2017/05/21/seasteading-in-paradise

Long article un peu état des lieux sur le seasteading que je serais intéressée de traduire si ça a un intérêt pour Contrepoints. C'est peut-être un poil trop long. Il y a une traduction pour seasteading ou il vaut mieux garder ce terme?

Si tu le traduis (muchos gracias), je serais aussi preneur pour uplib. :)

 

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Il y a 4 heures, Rincevent a dit :

Ça se passe en Polynésie Française, ça a sans aucun doute de l'intérêt pour un public francophone !

 

Quant au terme seasteading, j'aurais tendance à expliquer brièvement le mot dans une parenthèse NdT, puis à l'utiliser tel quel dans le reste du texte.

Je ne doutais pas que ce soit intéressant pour un public français mais j'avais un peu peur que la forme soit indigeste.

Pour seasteading c'est ce que je comptais faire. J'ai bien vu "iles flottantes" mais l'évocation n'est pas très à propos ^_^

 

Il y a 2 heures, Vincent Andrès a dit :

Si tu le traduis (muchos gracias), je serais aussi preneur pour uplib. :)

 

De rien. Étant donné la longueur de l'article, je pense que ça va me prendre plus d'une semaine.

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Le 11/05/2017 à 08:08, Tipiak a dit :

Ok, je ne voyais pas Reason dans la liste en première page, j'imagine qu'elle n'est plus à jour.

 

Voilà ce que ça donne. J'ai mis en rouge les parties où je savais pas trop (voire vraiment pas) quoi mettre. Aussi une relecture ne ferait pas de mal, je suis un peu fatigué et je doute qu'une première traduction par un non bilingue soit parfaite (même avec WordReference sous la main !).

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Socialisme : la situation au Venezuela

 

Merci !

Rappel : si les traducteurs souhaitent être crédités de leur travail sur l'article, il faut nous indiquer un prénom et un nom.

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1 minute ago, Rincevent said:

Appelons ? Apprenons ou enseignons, plutôt ? Les correcteurs automatiques sont traîtres. 

corrigé. Ah non, là je ne peux pas blâmer la machine, plutôt essayer de suivre le Giro tout en vous écrivant ici 

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Un Giro à moto, ça aurait quand même plus de gueule. Ou à bord de monster trucks.

 

Bref, revenons au sujet. Qui pour traduire cet article ?

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Je vois que ça n'est pas si évident. J'ai dû changer la syntaxe pour mettre "copinage" qui me semble le plus proche en sens. Si le traducteur ou un lecteur trouve mieux, qu'il n'hésite pas à le signaler (article sur le Venezuela).

 

"L'idée que le socialisme puisse un jour efficacement exclure les combines/intrigues/magouilles/copinages alors qu'il accumule les pouvoirs auxquels les combines/intrigues/magouilles/copinages sont liés est absurde."

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J'aurais plutôt traduit : "...alors qu'il accumule les pouvoirs attirant les cronyists est absurde"

 

Sinon cronyist c'est difficile à traduire. Dans le contexte de l'article et du Venezuela on pourrait aussi parler des corrompus et de corruption.

 

Edit : dans ce cas : "... corrompus... alors qu'il accumule les pouvoirs attisant la corruption est absurde". C'est pas littéral mais c'est plus contextuel. Et puis même dans nos pays la connivence n'est qu'une corruption légalisée au final.

 

 

 

 

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Au final je ne sais pas trop qui a modifié quoi sur ma traduction mais c'est très bien. La qualité de ma traduction est suffisante ou c'est plus de boulot qu'autre chose pour vous de repasser dessus ? Je me rends pas compte... Si ça va j'en referai probablement de temps à autre.

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Le ‎22‎/‎05‎/‎2017 à 12:47, Romy a dit :

http://reason.com/archives/2017/05/21/seasteading-in-paradise

 

Long article un peu état des lieux sur le seasteading que je serais intéressée de traduire si ça a un intérêt pour Contrepoints. C'est peut-être un poil trop long. Il y a une traduction pour seasteading ou il vaut mieux garder ce terme?

 

Juste pour informer, je suis toujours dessus mais j'ai eu un peu moins de temps que je ne le pensais. J'espère le rendre cette semaine.

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  • 2 weeks later...
Le 19/06/2017 à 10:19, Nick de Cusa a dit :

Je le prends. 
(Et ensuite je ferai celui sur les réfugiés auxquels on apprend à coder, si c'est encore d'actu pour CP)

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Le 19/06/2017 à 10:19, Nick de Cusa a dit :

 

Rachel Carson : papesse de l’écologie et meurtrière en série

 

Paul A. Offit, FEE, 17 juin 2017.

 

Le 24 janvier 2017, la chaîne de télévision américaine PBS a consacré une émission spéciale de deux heures à Rachel Carson, la mère fondatrice de l’écologie. Ce documentaire a certes largement dépassé la frontière entre la biographie et l’hagiographie, mais dans le cas de Carson, les louanges effrénées étaient amplement méritées – sauf sur un point.

 

Rachel Carson (1907-1964) était une héroïne américaine. Au début des années 1960, elle fut la première à mettre en garde contre un pesticide du nom de DDT qui risquait de s’accumuler dans l’environnement ; la première à montrer qu’il pouvait causer des dommages sérieux aux poissons, aux oiseaux et à nombre d’autres animaux ; la première à prédire que son usage excessif finirait par le rendre inefficace ; et la première à préconiser l’utilisation alternative de pesticides plus naturels tels que les bactéries tueuses de larves de moustiques.

 

Malheureusement, le documentaire de PBS négligea de mentionner que dans son livre fracassant, Printemps silencieux (Silent Spring), Carson avait commis une erreur cruciale – qui coûta la vie à des millions de personnes.

 

Succès littéraires

 

Le 1er novembre 1941, Rachel Carson publia son premier ouvrage, Under the Sea-Wind (Sous les vents marins). Bien que destiné à des adultes, le livre n’était pas sans un certain sens du merveilleux propre à l’enfance. Il racontait l’histoire de Silverbar, un bécasseau sanderling qui migrait du cercle polaire arctique jusqu’en Argentine ; celle de Scomber, un maquereau qui voyageait de la Nouvelle-Angleterre jusqu’au plateau continental ; et celle d’Anguilla, une anguille américaine qui se déplaçait jusqu’à la Mer des Sargasses pour se reproduire. « Il y a de la poésie ici » commenta un critique.

 

Le 2 juillet 1951, elle publia son second livre, Cette mer qui nous entoure (The Sea Around Us). Deux mois plus tard, il était N° 1 sur la liste des bestsellers du New York Times, place qu’il conserva 39 semaines - un record. Quand l’effervescence retomba, le livre s’était vendu à plus de 1,3 millions d’exemplaires, il avait été traduit dans 32 langues, il avait reçu le National Book Award et il avait été transposé au cinéma. Les rédacteurs en chefs des principaux journaux du pays décernèrent le titre de « Femme de l’année » à Rachel Carson.

 

En octobre 1955, elle publia son troisième livre, Les Merveilles de la mer et de ses rivages (The Edge of the Sea), un guide touristique pour l’aventurier ordinaire. Le New Yorker le publia en feuilleton, les critiques l’applaudirent et le public l’adora : il s’en vendit plus de 70 000 exemplaires, ce qui le propulsa à la quatrième place dans la liste des bestsellers du New York Times.

 

Aujourd’hui, la plupart des personnes de moins de 40 ans n’ont probablement jamais entendu parler de Rachel Carson. Mais au début des années 1960, tous les Américains ou presque connaissaient son nom.

 

Diabolisation du DDT

 

Le 27 septembre 1962, Rachel Carson changea de ton. Son livre suivant, Printemps silencieux (Silent Spring), qu’elle appelait son « livre poison », était une charge polémique coléreuse et sans retenue contre les pesticides, au premier rang desquels : le DDT.

 

Le premier chapitre, intitulé « Fable pour demain », était presque biblique dans la mesure où il cherchait à nous faire admettre que nous avions péché contre notre créateur.

 

« Il était une fois une petite ville au cœur de l’Amérique où toute vie semblait vivre en harmonie avec son environnement. Puis un mal étrange s’insinua dans le pays et tout commença à changer … le bétail tomba malade et mourut … les ruisseaux étaient sans vie ... partout planait l’ombre de la mort. »

 

Les oiseaux étaient les victimes particulières de cette plaie étrange. Dans une ville qui « palpitait autrefois de mille chants d’oiseaux, il n’y avait plus de sons, seulement le silence. » Un printemps silencieux.

 

Les oiseaux n’étaient pas les seuls à souffrir. Selon Carson, les enfants périssaient de morts soudaines, d’anémies aplasiques, de malformations congénitales, de maladies du foie, d’anomalies chromosomiques et de leucémies – tout ceci causé par le DDT. Quant aux femmes, elles souffraient d’infertilité et de cancers de l’utérus.

 

Carson prit bien soin de préciser qu’elle ne parlait pas de quelque chose qui pourrait arriver, mais de quelque chose qui s’était déjà produit. Notre guerre contre la nature s’était transformée en une guerre contre nous-mêmes.

 

En 1963, Rachel Carson témoigna devant le ministère américain du commerce (Department of Commerce) et demanda qu’une « Commission pesticides » contrôlât l’utilisation débridée du DDT. Dix ans plus tard, cette commission devint l’Agence américaine de Protection de l’Environnement (Environmental Protection Agency ou EPA) qui interdit immédiatement le DDT. Dans la foulée de la décision américaine, l’utilisation du DDT à l’échelle internationale décrut rapidement.

 

Un tueur mondial

 

Bien que le DDT devînt très vite synonyme de poison, ce pesticide était une arme de grande efficacité dans la lutte contre une maladie infectieuse qui avait tué – et continue à tuer – plus de personnes qu’aucune autre : le paludisme (malaria en anglais).

 

En 1960, le paludisme avait été éliminé de 11 pays dont les Etats-Unis, essentiellement grâce à l’action du DDT. A mesure que les taux de paludisme diminuaient, l’espérance de vie se mit à augmenter, tout comme la production de céréales, la valeur des terres et la richesse relative.

 

Le Népal est probablement le pays qui bénéficia le plus du DDT. La vaporisation du produit y commença en 1960, à une époque où plus de 2 millions d’habitants, surtout des enfants, souffraient du paludisme. En 1968, le même chiffre était tombé à 2 500. Dans le même temps, l’espérance de vie était passée de 28 à 42 ans.

 

Mais lorsque le DDT fut interdit, le paludisme réapparut sur toute la planète :

 

·      En Inde, le DDT a permis de réduire les cas annuels de paludisme de 100 millions en 1952 à 60 000 en 1962. A la fin des années 1970, en l’absence de DDT, le nombre de cas était remonté à 6 millions.

·      Au Sri Lanka, 2,8 millions de personnes souffraient du paludisme avant l’utilisation du DDT. Lorsque les vaporisations cessèrent, il ne restait plus que 17 malades. Mais sans DDT, le Sri Lanka dut rapidement faire face une épidémie massive de paludisme qui contamina 1,5 millions de personnes.

·      En Afrique du Sud, les cas de paludisme augmentèrent de 8 500 à 42 000 à partir du moment où le DDT devint indisponible. Les décès passèrent de 22 à 320.

 

Depuis le milieu des années 1970, date à laquelle le DDT fut éliminé des traitements, des dizaines de millions de personnes sont mortes du paludisme sans aucune nécessité. La plupart furent des enfants de moins de 5 ans. Alors qu’il aurait été raisonnable de bannir le DDT dans ses utilisations agricoles, il fut irresponsable de l’interdire dans le contexte de la santé publique.

 

Morts sans nécessité

 

Les écologistes ont fait valoir que dans le cas du DDT, c’est « choisis ton poison ». Si on interdisait le DDT, plus de gens mourraient du paludisme, mais si on ne l’interdisait pas, les gens devraient souffrir et mourir d’une grande quantité d’autres maladies, le cancer n’étant pas la moindre. Des études conduites en Europe, au Canada et aux Etats-Unis ont cependant montré depuis lors que le DDT ne provoque pas chez l’homme les maladies que Rachel Carson lui attribuait.

 

Aux Etats-Unis, le seul type de cancer ayant augmenté pendant la période d’utilisation du DDT fut le cancer du poumon dont la cause est le tabac. Le DDT était sans conteste l’un des insecticides les plus sûrs jamais inventés – bien plus sûr que de nombreux pesticides qui l’ont remplacé.

 

Les adeptes de Carson plaident que si elle avait vécu plus longtemps, elle n’aurait jamais fait la promotion d’une interdiction du DDT dans la lutte contre le paludisme. Et de fait, dans Printemps silencieux, elle écrivait : « Ce n’est pas mon propos de dire que les pesticides chimiques ne doivent jamais être utilisés ». Mais c’était son propos de dire que le DDT causait la leucémie, les maladies du foie, les malformations congénitales, les naissances prématurées ainsi qu’une gamme complète de maladies chroniques.

 

Un auteur influent ne peut pas clamer d’un côté que le DDT provoque la leucémie (ce qui, en 1962, équivalait à une sentence de mort) et s’attendre ensuite à ce que ses déclarations conduisent à moins qu’une interdiction totale du produit chimique en question.

 

En 2006, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) réintégra le DDT dans l’ensemble des traitements dédiés à l’éradication du paludisme. Mais pas avant que des millions de personnes ne soient décédées sans nécessité de cette maladie.

 

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Article d’origine :

Millions Died thanks to the Mother of Environmentalism

 

Article publié initialement par The Daily Beast le 4 avril 2017.

 

Paul A. Offit est professeur de pédiatrie et directeur du Centre d’Education à la Vaccination de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie. Il est l’auteur de Le laboratoire de Pandore : Sept histoires d’une science qui déraille (Pandora’s Lab : Seven Stories of Science Gone Wrong).

 

 

 

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