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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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il y a 19 minutes, F. mas a dit :

Merci @Raffarin2012 serait-il aussi possible de reprendre un peu la trad pour la franciser un peu ;) ?

On it.

 

il y a 14 minutes, F. mas a dit :

Ce n'est pas super facile, étant donné que l'anglais de Reason est très parlé, j'en ai conscience ! ?

Yup.

 

Et encore une fois il faut un fan de GOT pour valider, c'est indispensable. @Restless ça te dit de te faire spoiler pour la kause ?

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il y a une heure, F. mas a dit :

Merci @Raffarin2012 serait-il aussi possible de reprendre un peu la trad pour la franciser un peu ;) ?

Alors j'ai pris quelques libertés et j'ai rayé les parties sur lesquelles je bute par manque de connaissances sur le sujet. Sinon je pense qu'il faut laisser fan service en anglais. Il n'y a pas de traduction et le terme est connu des geeks (mais j'ai mis un lien vers le wiki). C'est déjà plus lisible !

 

 

Game of thrones : un revirement libéral
 
Dans "Le dernier des Starks", il est suggéré que "le meilleur dirigeant pourrait être celui qui ne veut pas régner."

Par malheur, Stannis et Melisandre ne sont plus là pour jeter des sangsues dans les flammes (leur rituel de magie du sang), parce qu'il y a désormais une nouvelle cible : l'usurpateur Daenerys Targaryen.

 

Dans le dernier épisode de Game of Throne - le meilleur depuis des années ; un retour bienvenu après "La longue nuit", techniquement impressionnant mais gâté par du fan service intempestif et un "Arya ex machina" - la paranoïa a emporté Daenerys, qui a montré son véritable caractère : celui d'un Targaryen fou de pouvoir, ni destiné par sa naissance ni doté d'un tempérament adapté pour diriger les sept royaumes.

 

Ceci, plusieurs personnages - y compris les conseillers de Daenerys - ont pu le remarquer. Jon sait que le trône de fer lui revient de droit, et désormais Sansa, Arya, Tyrion et Varys le savent aussi. Mais plus important encore, chacun d'eux comprend que Jon ferait un meilleur dirigeant. Certes Daenerys est un véritable conquérant, mais Jon est un faiseur de consensus, prêt à mourir pour le bien de tous. Et contrairement à Daenerys , il n'a pas cherché activement le pouvoir. Il a même abandonné sa couronne pour la paix.

Cela, Varys l'a bien compris lorsqu'il demande à Tyrion : "Avez-vous déjà pensé que le meilleur dirigeant pourrait être celui qui ne veut pas gouverner ?" R'hllor soit loué, les personnages les plus astucieux politiquement réfléchissent ouvertement à la question de savoir si oui ou non le libéralisme est la réponse !


Cet épisode ne peut donc que séduire les liberaux, moi le premier. Comme tous ceux qui ont écouté le podcast de Reason sur Game of Thrones le savent, je ne suis pas un fan de la reine dragon, et j'ai toujours soupçonné - voire espéré - qu'elle était destinée à une fin tragique. Deux de ses trois dragons étant morts, son meilleur ami assassiné, sa flotte détruite, ses armées diminuées de moitié et ses conseillers les plus appréciés envisageant de l'abandonner - Varys semblant prête à prendre des mesures encore plus radicales - ma prévision semble toucher juste.

Bien sûr, Jon subira peut-être le même destin que Daenerys, ce qui pourrait ouvrir la voie à Sansa pour prendre sur le trône - une fin qui semble de plus en plus inévitable à la vue de toutes ces scènes la mettant en valeur.

Mais je vais trop vite en besogne : ni Daenerys, ni Jon, ni Sansa ne pourront prendre le trône de fer tant que Cersei Lannister ne sera pas vaincue. La reine a une fois de plus pris le dessus et, dans une manœuvre qui rappelle celles des groupes terroristes, a rempli King's Landing de méchants innocents pour dissuader les attaques extérieures. L'attitude de Cersei met fin une fois pour toutes à l'idée selon laquelle le Roi de la Nuit a été conçu comme le grand méchant : pendant la majeure partie de l'épisode, elle se tient sur ses parapets, tout aussi menaçante que n'importe quel marcheur blanc. La scène de fin, pendant laquelle Qyburn part négocier avec Tyrion, est, il faut le dire, une copie éhontée du Seigneur des Anneaux (Le Retour du Roi) - et si Qyburn est la bouche de Sauron, alors Cersei est le Seigneur des Ténèbres elle-même.

Mais Arya se dirige vers elle, tout comme Jamie qui a déjà assassiné le roi qu'il avait juré de servir afin d'empêcher la destruction de King's Landing. On pourrait penser qu'il a là une seconde chance de le faire.
 

 

 

 

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il y a 1 minute, Raffarin2012 a dit :

@Tramp je vois que tu es en train de lire le fil. Tu suis GOT ? Si oui un coup de main sur les passages rayés serait le bienvenu.

 

J’attends l’avion et je suis sur mon téléphone désolé. Et j’ai pas encore vu l’episode !!!

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Il y a 5 heures, F. mas a dit :

J'ai fait relire par un GOT fan ;)

@F. mas j'ai aussi fait relire le texte par une GOThead (personne sur liborg super) et voici le résultat final OK selon moi :

 

 

Game of thrones : un retournement libéral
 
Dans "Le dernier des Starks", il est suggéré que "le meilleur dirigeant pourrait être celui qui ne veut pas régner."

Par malheur, Stannis et Melisandre ne sont plus là pour jeter des sangsues dans les flammes (leur rituel de magie du sang), parce qu'il y a désormais une nouvelle cible : l'usurpatrice Daenerys Targaryen.


Dans le dernier épisode de Game of Thrones - le meilleur depuis des années ; un retour bienvenu après "La longue nuit", techniquement impressionnant mais gâté par du fan service intempestif et un "Arya ex machina" - la paranoïa a emporté Daenerys, qui a montré son véritable caractère : celui d'une Targaryen folle de pouvoir, ni destinée par sa naissance ni dotée d'un tempérament adapté pour diriger les sept royaumes.

Ceci, plusieurs personnages - y compris les conseillers de Daenerys - ont pu le remarquer. Jon sait que le trône de fer lui revient de droit, et désormais Sansa, Arya, Tyrion et Varys le savent aussi. Mais plus important encore, chacun d'eux comprend que Jon ferait un meilleur dirigeant. Certes Daenerys est une véritable conquérante, mais Jon est un faiseur de consensus, prêt à mourir pour le bien de tous. Et contrairement à Daenerys , il n'a pas cherché activement le pouvoir. Il a même abandonné sa couronne pour la paix.

Cela, Varys l'a bien compris lorsqu'il demande à Tyrion : "Avez-vous déjà pensé que le meilleur dirigeant pourrait être celui qui ne veut pas gouverner ?" R'hllor soit loué, les personnages les plus astucieux politiquement réfléchissent ouvertement à la question de savoir si oui ou non le libéralisme est la réponse !


Cet épisode ne peut donc que séduire les liberaux, moi le premier. Comme tous ceux qui ont écouté le podcast de Reason sur Game of Thrones le savent, je ne suis pas un fan de Daenerys, et j'ai toujours soupçonné - voire espéré - qu'elle était destinée à une fin tragique. Deux de ses trois dragons étant morts, son meilleur ami assassiné, sa flotte détruite, ses armées diminuées de moitié et ses conseillers les plus appréciés envisageant de l'abandonner - Varys semblant prêt à prendre des mesures encore plus radicales - ma prévision semble toucher juste.

Bien sûr, Jon subira peut-être le même destin que Daenerys, ce qui pourrait ouvrir la voie à Sansa pour prendre le trône - une fin qui semble de plus en plus inévitable à la vue de toutes ces scènes la mettant en valeur.

Mais je vais trop vite en besogne : ni Daenerys, ni Jon, ni Sansa ne pourront prendre le trône de fer tant que Cersei Lannister ne sera pas vaincue. La reine a une fois de plus pris le dessus et, dans une manœuvre qui rappelle celles des groupes terroristes, s'est entourée à King's Landing de civils innocents qui seraient considérés comme des victimes collatérales en cas d'attaque. L'attitude de Cersei met fin une fois pour toutes à l'idée selon laquelle le Roi de la Nuit a été conçu comme le grand méchant : pendant la majeure partie de l'épisode, elle se tient sur ses parapets, tout aussi menaçante que n'importe quel marcheur blanc. La scène de fin, pendant laquelle Qyburn part négocier avec Tyrion, est, il faut le dire, une copie éhontée du Seigneur des Anneaux (Le Retour du Roi) - et si Qyburn est la bouche de Sauron, alors Cersei est le Seigneur des Ténèbres elle-même.

Mais Arya se dirige vers elle, tout comme Jamie qui a déjà assassiné le roi qu'il avait juré de servir afin d'empêcher la destruction de King's Landing. On pourrait penser qu'il a là une seconde chance de le faire.

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Il y a 3 heures, F. mas a dit :

Un article sur Avengers Endgame dans FFE ! Geeks needed !  :)

 

https://fee.org/articles/in-endgame-thanos-pivots-from-malthusian-to-revolutionary/

Ok alors je ne vais pas voir les films de super-heros (ils sont tous nuls) et je connais mal le cosmic marvel, mais clairement je peux naviguer plus aisément que sur GOT.

On it.

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Il y a 6 heures, F. mas a dit :

Un article sur Avengers Endgame dans FFE ! Geeks needed !  :)

 

https://fee.org/articles/in-endgame-thanos-pivots-from-malthusian-to-revolutionary/

 

 

Dans "Avengers : Endgame", Thanos passe de malthusien à révolutionnaire
Si le Thanos de "Avengers: Infinity War" est une sorte de Paul Ehrlich cosmique, celui de "Avengers : Endgame" est une sorte de Staline cosmique.

Deux semaines après sa sortie, les réalisateurs de Avengers : Endgame ont déclaré que les spoilers étaient fair-play ; il est donc temps de reprendre quelques réflexions antérieures et d'explorer le développement du méchant Thanos de Infinity War à Endgame


La vision néomalthusienne de Thanos
 
Comme je l'ai expliqué plus tôt, la vision de Thanos dans Infinity War est néomalthusienne :

 "Son adhésion dogmatique au credo néomalthusien de limitation et d'extinction l'oblige à faire un sacrifice, d'abord celui de son propre enfant, puis celui de la moitié du cosmos".

Mais dans Endgame, Thanos apprend que ceux qui ont survécu au "snap" (son simple claquement de doigts qui a suffi à tout détruire) ne le saluent pas comme un sauveur, quelqu'un qui a fait le sale boulot nécessaire et qui devrait en conséquence être félicité. Au lieu de cela, ils continuent à résister, même des années plus tard. En réaction, Thanos met à jour son manifeste. Plus de demi-mesures. Sa miséricorde à l'occasion de l'éradication de la moitié uniquement du cosmos n'était qu'une faiblesse.

Au lieu de cela, dit Thanos, il faut entièrement reconstruire le monde. Ceux qui se souviennent de la façon dont les choses étaient et se préoccupent des êtres perdus perdus ne pourront jamais accepter la réalité nouvelle. Aussi, Thanos doit désormais utiliser son gant de l'infini pour créer un monde entièrement nouveau et dans la foulée un ordre mondial entièrement nouveau.

Ce qui est ancien est désormais nouveau

Tout comme le Thanos d'Infinity War universalise la position néomalthusienne, le Thanos d'Endgame universalise une vision révolutionnaire du monde. On peut penser ici à la "nouvelle humanité" promise par Rousseau et Marx, une humanité libérée des chaînes du passé et des contraintes de la civilisation. Si le Thanos d'Infinity Wars est une sorte de Paul Ehrlich cosmique, celui d'Endgame est une sorte de Staline cosmique.

Comme le dit Lester DeKoster dans Communism & Christian Faith,

 "Il est tout à fait inconcevable qu'un marxiste qui a vécu avant et pendant la révolution puisse entrer dans une société sans classes. Comment pourrait-il, en réalité, devenir un "homme nouveau" et faire fi de l'homme formé par toutes les tensions générées par la lutte des classe ? Et s'il rapportait dans la société nouvelle des vestiges de l'ancienne, ces derniers pourraient devenir des germes à partir desquels le mal pourrait à nouveau se développer".

C'est la vérité que Thanos réalise dans Endgame. Thanos s'engage à être la sage-femme d'un monde entièrement nouveau, dans lequel tous les vestiges de l'ancien monde, son peuple, son histoire, ses souvenirs ont été éradiqués. Au moins Thanos ne se paie pas de demi-mesures, comme les goulags et les camps de rééducation. Et, hélas, ce qui est ancien est désormais nouveau.

 

J'apprends au passages que les films rentrent dans le canon (voir le lien sur le gant de l'infini : Terre-199999)

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il y a une heure, Raffarin2012 a dit :

 

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Dans "Avengers : Endgame", Thanos passe de malthusien à révolutionnaire
Si le Thanos de "Avengers: Infinity War" est une sorte de Paul Ehrlich cosmique, celui de "Avengers : Endgame" est une sorte de Staline cosmique.

Deux semaines après sa sortie, les réalisateurs de Avengers : Endgame ont déclaré que les spoilers étaient fair-play ; il est donc temps de reprendre quelques réflexions antérieures et d'explorer le développement du méchant Thanos de Infinity War à Endgame


La vision néomalthusienne de Thanos
 
Comme je l'ai expliqué plus tôt, la vision de Thanos dans Infinity War est néomalthusienne :

 "Son adhésion dogmatique au credo néomalthusien de limitation et d'extinction l'oblige à faire un sacrifice, d'abord celui de son propre enfant, puis celui de la moitié du cosmos".

Mais dans Endgame, Thanos apprend que ceux qui ont survécu au "snap" (son simple claquement de doigts qui a suffi à tout détruire) ne le saluent pas comme un sauveur, quelqu'un qui a fait le sale boulot nécessaire et qui devrait en conséquence être félicité. Au lieu de cela, ils continuent à résister, même des années plus tard. En réaction, Thanos met à jour son manifeste. Plus de demi-mesures. Sa miséricorde à l'occasion de l'éradication de la moitié uniquement du cosmos n'était qu'une faiblesse.

Au lieu de cela, dit Thanos, il faut entièrement reconstruire le monde. Ceux qui se souviennent de la façon dont les choses étaient et se préoccupent des êtres perdus perdus ne pourront jamais accepter la réalité nouvelle. Aussi, Thanos doit désormais utiliser son gant de l'infini Gant de l'infini pour créer un monde entièrement nouveau et dans la foulée un ordre mondial entièrement nouveau.

Ce qui est ancien est désormais nouveau

Tout comme le Thanos d'Infinity Wars d'Infinity War universalise la position néomalthusienne, le Thanos d'Endgame universalise une vision révolutionnaire du monde. On peut penser ici à la "nouvelle humanité" promise par Rousseau et Marx, une humanité libérée des chaînes du passé et des contraintes de la civilisation. Si le Thanos d'Infinity Wars d'Infinity War est une sorte de Paul Ehrlich cosmique, celui d'Endgame est une sorte de Staline cosmique.

Comme le dit Lester DeKoster dans Communism & Christian Faith,

 "Il est tout à fait inconcevable qu'un marxiste qui a vécu avant et pendant la révolution puisse entrer dans une société sans classes. Comment pourrait-il, en réalité, devenir un "homme nouveau" et faire fi de l'homme formé par toutes les tensions générées par la lutte des classe ? Et s'il rapportait dans la société nouvelle des vestiges de l'ancienne, ces derniers pourraient devenir des germes à partir desquels le mal pourrait à nouveau se développer".

C'est la vérité que le Thanos Thanos réalise dans Endgame. Thanos s'engage à être la sage-femme d'un monde entièrement nouveau, dans lequel tous les vestiges de l'ancien monde, son peuple, son histoire, ses souvenirs ont été éradiqués. Au moins Thanos ne se paie pas de demi-mesures, comme les goulags et les camps de rééducation. Et, hélas, ce qui est ancien est désormais nouveau.

 

@F. mas de mémoire ; le contenu barré suivi du contenu corrigé.

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https://quillette.com/2019/05/07/feminisms-blind-spot-the-abuse-of-women-by-non-white-men-particularly-muslims/

 

Une partie a déjà été traduite par petits bouts, si quelqu'un veut utiliser ça au besoin :

 

Citation

 


"Certaines féministes occidentales insistent sur le fait que le voile - pas seulement le hijab, mais aussi les revêtements plus restrictifs tels que la burqa - devrait être considéré comme non seulement bénin, mais réellement émancipateur. Pendant ce temps, des militantes comme Ayaan Hirsi Ali, qui attirent l'attention sur les souffrances des femmes musulmanes, sont transformées en parias. Il existe un double standard choquant : les formes d'oppression que les femmes occidentales n'accepteraient jamais pour elles-mêmes sont excusées lorsqu'elles sont imposées aux femmes du monde musulman (...) Les commentateurs de gauche peuvent penser qu'en minimisant les abus commis par les hommes de couleur, ils portent un coup dur au racisme, mais en réalité ils sont plus susceptibles d’agir involontairement en tant que recruteurs de l’extrême droite (...) L’effet de cet aveuglement volontaire est que les victimes de la violence sont abandonnées. Étant donné que la plupart des abus se produisent au sein de groupes culturels/raciaux, lorsque la gauche refuse de reconnaître les crimes d'hommes musulmans, elle refuse également de reconnaître la victimisation de femmes musulmanes. Pensez au financement, à la publicité et aux pressions diplomatiques qui pourraient être exercés sur les oppresseurs de femmes dans le monde musulman, si seulement il y avait une volonté politique. Mais soutenir un tel effort serait considéré par beaucoup de gens de gauche comme un acte néo-colonialiste, voire raciste (...) Trop de féministes occidentales se sont détournées de la souffrance des femmes musulmanes, préférant se protéger des accusations d’intolérance portées par d'autres Occidentaux. Il est coûteux d’être diabolisé par la gauche régressive, mais ce n’est rien à côté des risques courus par les féministes dans le monde musulman, où les femmes subissent le type de soumission violente qui fait ici désormais partie du passé. Nusrat Jahan Rafi a payé le prix ultime {elle a été brûlée vive et en est morte le 10 avril dernier} pour avoir refusé de s'incliner devant cette oppression. Si seulement les féministes occidentales qui refusent de défendre des femmes comme Nusrat avaient une once de son courage."

 

 

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Voilà :

Révélation

Malcolm McLean : routier, entrepreneur, milliardaire

 

McLean inventa les conteneurs empilables et offrait des prix de transport inférieur de 25% à ceux de la concurrence.

 

Le chauffeur de camion qui révolutionna le transport maritime

 

Notre 17e Héros du Progrès est Malcom McLean, un chauffeur de camion américain et, plus tard, un homme d'affaires qui a développé le conteneur de transport moderne. La mise au point par McLean de conteneurs normalisés a permis de réduire considérablement le coût d’expédition des marchandises dans le monde entier. La baisse des coûts d’expédition a considérablement stimulé le commerce international, ce qui a contribué à sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté. La "conteneurisation" de McLean demeure un pilier essentiel de notre économie mondiale interconnectée.

 

Avant que McLean ne mette au point le conteneur d'expédition normalisé, presque toutes les marchandises étaient transportées dans un assortiment diversifié de barils, caisses, sacs, boîtes et autres paquets. Un navire typique de l'ère pré-conteneur contenait jusqu'à 200 000 pièces de cargaison qui étaient chargées à la main sur le navire. Le temps qu'il fallait pour charger et décharger la cargaison prenait souvent autant de temps qu'il n’en fallait au navire pour naviguer jusqu’au port de destination. Cette inefficacité a contribué à maintenir les coûts d'expédition très élevés. C'est ici que McLean entre en jeu.

 

Malcolm (plus tard Malcom) McLean est né en novembre 1913 à Maxton, en Caroline du Nord. Lorsqu'il a obtenu son diplôme d'études secondaires en 1935, sa famille n'avait pas suffisamment d’argent pour l'envoyer à l'université. À la place, il a donc commencé à travailler comme chauffeur pour l'entreprise de camionnage de ses frères et sœurs.

 

En 1937, McLean fait une livraison de routine de balles de coton à un port de Caroline du Nord pour expédition au New Jersey. Comme McLean ne pouvait pas partir avant que sa cargaison n'ait été chargée sur le navire, il est resté assis pendant des heures à regarder des dizaines de dockers charger des milliers de petits paquets sur le navire. McLean s'est rendu compte que le processus de chargement actuel gaspillait énormément de temps et d'argent, et il a commencé à se demander s'il ne pourrait pas y avoir une solution plus productive.

 

En 1952, McLean imagine charger des camions entiers à bord d'un navire pour les transporter le long de la côte atlantique américaine (de la Caroline du Nord à New York). Bien que cette idée réduirait considérablement les temps de chargement, il s'est vite rendu compte que ces " navires remorques " ne seraient pas très efficaces à cause de la grande quantité d'espace de chargement perdue.

 

Mclean a modifié son idée originale de sorte que seuls les conteneurs - et non le châssis des camions - soient chargés sur le navire. Il a également mis au point une façon d'empiler les conteneurs les uns sur les autres. C'est ainsi qu'est né le conteneur maritime moderne.

 

Un entrepreneur ambitieux

 

En 1956, McLean a obtenu un prêt bancaire de 22 millions de dollars (soit 209 millions de dollars actuels). Il a utilisé cet argent pour acheter deux navires-citernes de la Seconde Guerre mondiale et les convertir pour transporter ses conteneurs. Plus tard dans l'année, l'un de ses deux navires, le SS Ideal-X, a été chargé de 58 conteneurs et a navigué du New Jersey à Houston, au Texas. À l'époque, la compagnie de transport maritime de McLean offrait des prix de transport inférieurs de 25% à ceux de son concurrent, ainsi que la possibilité de verrouiller les conteneurs afin d'empêcher le vol de marchandises, ce qui a également attiré de nombreux nouveaux clients.

 

En 1966, McLean lance son premier service transatlantique et, trois ans plus tard, il lance une ligne maritime transpacifique. Devant l’évidence des avantages du système de conteneurs de McLean, des navires plus gros, des conteneurs plus sophistiqués et des grues plus grandes pour le chargement des marchandises furent développés.

 

En 1969, McLean a vendu sa première compagnie maritime pour 530 millions de dollars (soit 3,8 milliards de dollars actuels) et a lancé une série d'autres projets commerciaux. Il a notamment acheté la compagnie maritime United States Lines en 1978 et construit une flotte de 4 400 porte-conteneurs. McLean a continué à raffiner ses conteneurs d'expédition pour le reste de sa vie. Il est décédé à Manhattan en 2001 à l’âge de 87 ans. À sa mort, le magazine Forbes décrivit McLean comme "l'un des rares hommes qui ont changé le monde".

 

En 1956, le chargement manuel d'une cargaison sur un navire dans un port américain coûtait 5,86 $ par tonne (55,58 $ d’aujourd’hui). En 2006, les conteneurs d'expédition ont réduit ce prix à seulement 16 centimes la tonne (0,21 $ d'aujourd'hui). Matt Ridley, membre du conseil d'administration de HumanProgress, souligne que "le développement de la conteneurisation dans les années 1950 a rendu le chargement et le déchargement des navires environ vingt fois plus rapides et a ainsi réduit considérablement le coût du commerce".

 

Cette réduction spectaculaire des coûts d'expédition a stimulé le commerce international. Autrement dit les consommateurs ont maintenant accès à des produits du monde entier à un prix inférieur à ce que l'on pensait auparavant possible. De même, la réduction des coûts d'expédition a contribué à améliorer le niveau de vie de centaines de millions de personnes dans les pays en développement exportateurs au cours des dernières décennies.

 

Sans les conteneurs de McLean, le commerce mondial serait bien en deçà du niveau actuel, et la quasi-totalité d'entre nous serait moins bien lotie. C'est pour ces raisons que Malcom McLean est notre 17e Héros du Progrès.

 

Je me suis permis d'ajouter la parenthèse en bleu qui n'est pas dans l'article original. Le taux utilisé est celui qu'on retrouve un peu plus loin dans le texte pour la même année 1956 pour une autre somme.

 

Quant à la mention de "notre 17e Héros du Progrès" au début et à la fin, je vous laisse voir quoi faire... :)

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