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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

  • 2 weeks later...
Il y a 17 heures, Restless a dit :

CP aurait un éventuel droit à publier la trad ?

 

https://www.spiked-online.com/2019/05/31/everyone-should-have-the-choice-to-smoke-opium/

C'est de Daniel Pryor.

Bon, à part le point sur l'Etat qui doit contrôler la distribution... ?

Je fais la demande et je reviens poster ici si on a une réponse...

Merci pour cette suggestion.

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il y a 38 minutes, Séverine B a dit :

Bon, à part le point sur l'Etat qui doit contrôler la distribution... ?

Disons que le titre est assez putassier pour tenter de ne pas prêcher uniquement chez les convaincus ;)

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Le 08/06/2019 à 16:59, h16 a dit :

Non, et oui.

 

Le 08/06/2019 à 22:11, Rincevent a dit :

Et please do it. ;)

 

 Je m'y mets de ce pas!

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Il y a 1 heure, Nyl a dit :

Les origines sexistes du socialisme.

Le socialisme n’est pas et n’a jamais été un ami de l'autonomisation des femmes.

Chelsea Follett

Bonne journée internationale des droits de la femme! Vous devez avoir entendu, comme The Guardian l’a dit une fois, que, “ce jour important dans le calendrier socialiste,”  son origine est liée à l’Union Soviétique.

 

Aujourd’hui, le socialisme bénéficie d’une surprenante popularité au sein des sections Études de genre des universités.

Les socialistes féministes auto-proclamées espèrent combattre ce qu’elles appellent une “culture capitaliste de suprématie masculine” .

 

Cependant, les origines du socialisme ne sont pas aussi progressives que ses adhérents veulent bien le croire, surtout en ce qui concerne l’égalité des femmes.

 

Dans  The Lost Literature of Socialism,, l’historien George Watson, de l’université de Cambridge, indique qu’à l’origine, le socialisme était une idée conservatrice. Et que plusieurs éminents socialistes, - rarement lus, même par leurs propres admirateurs - en fait détestaient le progrès, et demandèrent un retour aux anciennes valeurs.

 

Ce qui incluait un retour aux rôles de genre traditionnels.

 

 

Le socialisme était une philosophie réactionnaire.

 

 

Le socialisme était une philosophie réactionnaire à la façon dont la révolution industrielle avait transformé la société.

L’industrialisation avait créé une classe de nouveaux riches, qui avaient acquis des richesses par des échanges sur le marché plutôt qu’en étant des ‘fils et filles de’, “mettant en péril l’ancien ordre établi: affaiblissant l’autorité traditionnelle, et les jeux d’influences héréditaires.”

 

 Les usines ont aussi contribué en masse à l’emploi des femmes, leur accordant de l’indépendance économique et du pouvoir de négociation, mettant en péril l’équilibre familial, et offusquant les valeurs d’arrière-garde.

 

Pour faire court, le commun des mortels/les petites gens et les femmes gagnaient maintenant de l’argent, et les traditionalistes étaient horrifiés.

 

Le proéminent penseur philosophe victorien John Ruskin, écrit en 1860, pour critiquer le capitalisme dans, Jusqu’au dernier/Unto the Last , que son objectif était de “démontrer la supériorité de certains hommes sur d’autres”, et la sagesse d’une société hiérarchique qui maintient les “inférieurs” à leur place.

 

Le socialisme représentait une alternative à la mobilité sociale et les rapides changements de l’ère industrielle. Watson observa que, beaucoup de gens ressentaient que, les libéraux, qui défendaient le “libre-échange et le marché libre, étaient en train de rapidement démolir l’ordre naturel des choses, desserrant les liens familiaux et mettant en péril la moralité elle-même!”

 

Comme l’a une fois dit le socialiste Bertolt Brecht: “ ce n’est pas le communisme qui est radical. C’est le capitalisme qui l’est”.

Il est facile d’oublier que, les intérêts des conservateurs étaient de critiquer la création de richesse et l’esprit commercial, comme Watson le relevait.

 

(Aujourd’hui, certains gagnent beaucoup à une régulation régressive de l’économie).

 

Historiquement, du socialisme a résulté de l’installation de systèmes héréditaires de privilèges réservés, “vu que seul les privilèges éduquent à l’exercice du pouvoir centralisé dans une économie régulée.”

Les enfants de la bourgeoisie étaient relégués à une caste subalterne dans l’Union Soviétique.

Le fils aîné de Staline, s’il n’était pas mort, était promis à un poste haut-placé dans la bureaucratie.

Le Président Roumain Ceausescu attribua à sa femme et à son fils des postes dans son cabinet.
 

La place d’une femme est au goulag.

 

Les féministes marxistes d’aujourd’hui pourraient être choquées en découvrant non seulement les attitudes socialistes envers les privilèges d’hérédité, mais aussi les rôles de genre.

 

Dans Condition of the Working Class of England, , Friedrich Engels a constaté avec horreur que, des femmes ouvrières d’usine se comportaient comme pourvoyeuses de la famille, et les hommes, en ménagères.

 

Un tel arrangement, s’est-il plaint, était non seulement “pure folie” mais aussi “émasculait l’homme et enlevait toute féminité à la femme.”

 

“L’inversion des rôles de genre,” continua Engels , “dégrade, de façon la plus honteuse, les deux sexes, et à travers eux, l’Humanité.”

 

 

 

 

En pratique, partout où le socialisme a été implémenté, il était attendu des femmes à la fois qu’elles travaillent à l’extérieur de la maison et aussi qu’elles s’occupent entièrement des tâches domestiques,

 

Dans une économie centralisée, et dans les systèmes économiques sans les incentives du marché à répondre à leurs attentes, ce sont les besoins des femmes qui étaient les premiers oubliés..

 

Jusqu’au moment-même de la chute du communisme et du bloc de l’Est, les usines communistes échouaient à produire même les articles basiques pour les femmes, comme les produits périodiques.

 

Ceux qui romancent le socialisme comme libérateur de la femme feraient bien d’apprendre les difficultés endurées par les femmes, comme les histoires des femmes des Goulags.

Les femmes prisonnières des Goulags étaient condamnées pour les crimes supposés de leurs époux ou pères, et, pour enfoncer le clou aux horreurs des camps de travail, les abus sexuels étaient quelque chose de commun.

 


Les officiers communistes voyaient les femmes comme un autre moyen de punir les hommes, plutôt qu’en tant qu’individus distincts, avec des identités distinctes.

En cette journée internationale des droits des femmes, en considérant le passé de cette célébration socialiste, prenez aussi en considération les origines sexistes et anti-égalitaires du socialisme.

 

Reprinted from CapX.

 

Chelsea Follett

Chelsea Follet works at the Cato Institute as a Researcher and Managing Editor of HumanProgress.org.

 

Traduit par Nathanaël L pour Contrepoints.

 

  • Yea 1
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Il y a 14 heures, F. mas a dit :

Quelqu'un pour traduire cet article sur la nouvelle et excellentissisme série HBO Chernobyl ?

 

https://fee.org/articles/hbo-s-chernobyl-is-stunning-and-a-scathing-indictment-of-soviet-bureaucracy/

 

 F. mas Je m'y mets bientôt, on commence à en parler de partout, dès que j'aurai visionné les épisodes, et si ça n'a pas déjà été traduit avant ;)

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Le 08/06/2019 à 01:28, Séverine B a dit :
Révélation

Les décès liés au climat se situent à des niveaux bas historiques

Depuis les années 1920, les concentrations atmosphériques de CO2 sont passées d'environ 305 parties par million à plus de 400 ppm.

Le dernier argument des politiciens, experts et activistes progressistes est que les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de ne pas dépenser des billions de dollars pour "résoudre la crise climatique" parce que le réchauffement climatique est une menace existentielle. Comme l'a dit le sénateur Bernie Sanders, "on ne peut pas aller trop loin sur la question du changement climatique. L'avenir de la planète est en jeu, OK ?"

Rapport bénéfices-coûts abyssal

C'est de la fausse sagesse, même si les changements climatiques étaient aussi terrifiants que le sénateur Sanders imagine qu'ils pourraient être. Les ressources dont disposent les décideurs publics et privés sont limités. Les ressources allouées à "l'action pour le climat" ne sont plus disponibles pour faire des versements hypothécaires, payer les frais de scolarité, cultiver de la nourriture, financer l'innovation médicale, ou construire des cuirassés. Les décideurs prudents ne se contentent donc pas d'examiner les coûts des propositions de politiques, mais comparent également les différents rapports bénéfices-coûts des dépenses concurrentes. Il se trouve que les rapports bénéfices-coûts des politiques de suppression du carbone sont catastrophiques.

Par exemple, selon l'économiste Benjamin Zycher, de l'American Enterprise Institute, les seules dépenses directes du secteur de l'électricité dans le cadre du Green New Deal coûteraient, selon une estimation prudente, 490,5 milliards de dollars par an, soit 3 845 $ par ménage par an. Pourtant, même l'élimination complète des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis n'éviterait que de 0,083 à 0,173 °C du réchauffement planétaire dans 70 ans - un impact politique trop faible pour affecter de façon perceptible les régimes météorologiques, le rendement des cultures, les populations d'ours blancs ou toute autre condition environnementale dont les gens se préoccupent.

Le "bénéfice" climatique au cours des 10 prochaines années serait encore plus minuscule. Pourtant, au cours de cette période, Zycher estime que le coût économique annuel du programme du secteur de l'électricité du GND serait d'environ 9 billions de dollars. Il n'est pas sage de dépenser autant pour obtenir si peu.

Pas d'urgence planétaire

L'interprétation apocalyptique du changement climatique est une doctrine politique et non une découverte scientifique, comme le montrent l'économiste danois Bjorn Lomborg dans une récente série de tweets, et John Christy, spécialiste de l'atmosphère à l'Université de l'Alabama, dans un nouvel article intitulé "Falsifying Climate Alarm".

Dans ces tweets, Lomborg critique un éditorial du prix Nobel d'économie Joseph Stigletz, qui préconise de dépenser des billions de dollars chaque année pour combattre le changement climatique, qu'il appelle "notre troisième guerre mondiale". À titre de preuve, Stigletz affirme qu'au cours des dernières années, les dommages causés par les intempéries ont coûté à l'économie américaine 2 % du PIB, un chiffre pour lequel il ne donne aucune référence.

Lomborg remet les pendules à l'heure. Les assurances Aon Benfield estiment qu'entre 2000 et 2017, les dommages liés aux intempéries ont coûté aux États-Unis environ 88 milliards de dollars par an, soit 0,48 % du PIB par an, et non 2 %. Plus important encore, les phénomènes météorologiques extrêmes sont une caractéristique naturelle du système climatique de la Terre. La grande majorité de ces dommages se seraient produits avec ou sans les changements climatiques. "Stiglitz croit-il qu'il n'y a pas de mauvais temps sans changement climatique ?" se demande Lomborg.

Aux États-Unis, les ouragans sont la principale cause des dommages causés par les intempéries. Les ouragans sont devenus plus coûteux au cours des 120 dernières années, mais pas en raison d'un changement à long terme des conditions météorologiques. Une fois les pertes historiques ajustées pour tenir compte de l'augmentation de la population, de la richesse et de l'indice des prix à la consommation, les dommages causés par les ouragans aux États-Unis ne montrent aucun changement depuis 1900.

On s'accorde généralement à dire que les trois dernières décennies ont été les plus chaudes que l'on a mesuré historiquement. Pourtant, au cours de cette période, les dommages dus à toutes les formes de phénomènes météorologiques extrêmes en pourcentage du PIB mondial ont diminué. En d'autres termes, bien qu'il y ait beaucoup plus de gens et beaucoup plus de choses en danger, l'impact économique relatif des conditions météorologiques extrêmes diminue. Il est difficile de concilier cette tendance avec l'affirmation que notre civilisation est une civilisation "non durable".

Lomborg fournit un argument encore plus révélateur dans un tweet précédent. Depuis les années 1920, les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2) sont passées d'environ 305 parties par million à plus de 400 ppm, et les températures moyennes mondiales ont augmenté d'environ 1°C. Pourtant, à l'échelle mondiale, le risque individuel de mourir des suites de catastrophes liées aux intempéries a diminué de 99%.

Stigletz affirme que nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas dépenser des billions de dollars pour atténuer les changements climatiques parce que " nos vies et notre civilisation telles que nous les connaissons sont en jeu, tout comme elles l'étaient pendant la Seconde Guerre mondiale ". Lomborg note que dans la littérature scientifique, on estime que le changement climatique non contrôlé coûtera entre 2 et 4% du PIB mondial en 2100. Ce n'est pas la fin du monde, surtout si l'on considère que, malgré le changement climatique, le revenu mondial par habitant en 2100 devrait être 5 à 10 fois plus élevé qu'aujourd'hui.

Ironiquement, dans la littérature sur les "parcours socio-économiques" (SSP), le plus riche est celui qui se repose le plus sur le marché libre et les combustibles fossiles.

    Source : Keywan Rhiahi et al. 2017. "Ce monde[SSP5] fait de plus en plus confiance aux marchés concurrentiels, à l'innovation et aux sociétés participatives pour produire un progrès technologique rapide et le développement du capital humain comme la voie du développement durable. . . . Dans le même temps, la poussée en faveur du développement économique et social s'accompagne de l'exploitation d'abondantes ressources en combustibles fossiles et de l'adoption de modes de vie à forte intensité de ressources et d'énergie dans le monde entier".

Le nouvel article de John Christy, publié par la Global Warming Policy Foundation, résume deux de ses récentes études évaluées par des pairs. En 2017, Christy et son collègue spécialiste de l'atmosphère Richard McKnider ont examiné 37,5 années de données satellitaires dans la troposphère mondiale (atmosphère globale). Christy et McNider ont tenu compte des effets de réchauffement d'El Ninõ et des effets de refroidissement des émissions d'aérosols volcaniques. La tendance sous-jacente au réchauffement de l'effet de serre - la ligne noire (e) de la figure ci-dessous - est de 0,095 °C par décennie, soit environ le quart du taux prévu par l'ancien scientifique de la NASA James Hansen, dont le témoignage au Congrès a lancé le mouvement du réchauffement planétaire en 1988.

Christy et McNider estiment que lorsque les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone doubleront, le réchauffement de la planète atteindra 1,1 °C - une quantité appelée "réponse climatique transitoire". Christy commente à ce sujet:

    Ce chiffre n'est pas très alarmant. Si l'on effectue le même calcul sur les modèles climatiques, on obtient un chiffre de 2,31°C, ce qui est très différent. La réaction des modèles au dioxyde de carbone est deux fois plus forte que dans le monde réel. Les données indiquent donc que la fourchette consensuelle de la sensibilité climatique est incorrecte.

En 2018, Christy et l'économiste Ross McKitrick ont entrepris de tester l'exactitude des modèles climatiques. Ils ont examiné les projections des modèles dans l'atmosphère entre 9000 et 12000 mètres, sous les tropiques de 20°N à 20°S. L'atmosphère se réchauffe le plus rapidement dans cette partie de l'atmosphère dans presque tous les modèles utilisés par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations Unies (GIEC), comme le modèle du Centre climatique canadien, présenté ci-dessous.

En 102 simulations, le réchauffement moyen dans la partie " point chaud " de l'atmosphère tropicale est de 0,44°C par décennie, soit 2°C sur la période 1979-2017. "Cependant, le réchauffement du monde réel est beaucoup plus faible ; environ un tiers de la moyenne du modèle ", rapporte Christy.

Christy résume les résultats des tests :

    Vous pouvez aussi facilement voir la différence dans les taux de réchauffement : les modèles se réchauffent trop vite. L'exception est le modèle russe, qui est beaucoup moins sensible au dioxyde de carbone et qui donne donc des projections pour la fin du siècle qui sont loin d'être alarmantes. Les autres sont déjà faux, et leurs prévisions pour 2100 ne sont pas fiables. Si un ingénieur construisait un avion et disait qu'il pouvait voler sur 600 milles, qu'il manquait de carburant à 200 milles et qu'il s'écrasait, il ne dirait pas : "Hé, j'étais quand même à un tiers de la fin". On ne fait pas ça en ingénierie et en vraie science. Un facteur de trois est énorme dans le système du bilan énergétique. C'est pourtant ce que nous voyons dans les modèles climatiques.

Des déclarations comme celles qui suivent sont de plus en plus courantes dans les médias populaires, les revues universitaires et le discours politique : "La preuve que le changement climatique anthropique est une menace existentielle pour notre mode de vie est incontestable". Ce n'est pas du tout le cas.

 

  • Yea 2
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Le 05/06/2019 à 09:21, Cthulhu a dit :

 

Je me suis rendu compte que l'article date d'un an, mais si on remplace saison 2 par saison 3, ça passe très bien pour l'actualité:

 

Révélation

Un "Handmaid's Tale" à l'envers est tout aussi horrifiant

Rétablissons la vérité sur la croissance démographique

Cette semaine, les téléspectateurs auront une nouvelle chance de se plonger dans l'avenir dystopique créé par Margaret Atwood. The Handmaid's Tale, basé sur le roman où le gouvernement force les femmes à avoir des enfants pour contrer le déclin de la population, a trouvé un écho dans le monde entier.

Cependant, le conte inverse - l'idée de contraindre les gens à avoir moins d'enfants - devrait susciter autant d'indignation. Surtout lorsque cette contrainte est justifiée par des craintes sans fondement.

Paul Ehrlich, biologiste à l'Université de Stanford, joue sur ces peurs. Ses avertissements apocalyptiques, qui ont commencé il y a près de 50 ans, persistent malgré des décennies de preuves qui leur donnent tort. Tout récemment, M. Ehrlich a déclaré que l'effondrement de la civilisation est une " quasi-certitude " dans les décennies à venir.

"La plupart des gens qui vont mourir dans le plus grand cataclysme de l'histoire de l'homme sont déjà nés", a-t-il averti en 1969.

Puis: "Dans les 15 prochaines années, la fin viendra. Et par "la fin", j'entends un effondrement total de la capacité de la planète à soutenir l'humanité."

Malheureusement, beaucoup de gens le croient encore.

Son best-seller de 1968, The Population Bomb, a provoqué une panique mondiale en affirmant que la croissance incontrôlée de la population épuiserait les ressources naturelles et provoquerait une famine généralisée. La plainte d'Ehrlich a entraîné des violations des droits humains dans le monde entier: des millions de stérilisations forcées au Mexique, en Bolivie, au Pérou, en Indonésie, au Bangladesh et en Inde - ainsi que la politique draconienne de la Chine en faveur d'un enfant unique. En 1975, les autorités ont stérilisé 8 millions d'hommes et de femmes en Inde seulement. L'ampleur de ce cauchemar autoritaire est difficile à imaginer.

Pour mettre cela en perspective, l'Allemagne d'Hitler a stérilisé de force entre 300 000 et 400 000 personnes. En d'autres termes, les craintes non fondées d'Ehrlich ont motivé bien plus de stérilisations forcées que l'idéologie nazie elle-même.

De tels abus ne se limitent pas aux décennies passées : En 2012, la Cour suprême de l'Inde a conclu que " des objectifs irréalistes ont été fixés pour les procédures de stérilisation, avec pour résultat que des stérilisations forcées et non consensuelles ont lieu ".

De retour chez eux, de nombreux écologistes américains éminents - du bioéthicien Travis Rieder de l'Université Johns Hopkins à l'animateur Bill Nye "The Science Guy" - soutiennent les pénalités fiscales ou autres punitions imposées par le gouvernement sur les parents ayant trop d'enfants.

Sarah Conly, du Bowdoin College, a publié un livre en 2016 par l'intermédiaire de Oxford University Press, qui préconise une politique d'enfant unique, affirmant qu'il est "moralement acceptable" que le gouvernement limite la taille des familles par la force.

Leurs points de vue sont effrayants.

Contraindre les gens à avoir moins d'enfants équivaut à des souffrances inutiles. Alors que le taux de fécondité de la Chine a chuté sous la politique de l'enfant unique, les taux de fécondité ont baissé tout aussi rapidement dans les pays voisins sans lois despotiques contre les enfants. Il est maintenant bien documenté qu'à mesure que les pays s'enrichissent et que les gens échappent à la pauvreté, ils optent pour des familles plus petites - un phénomène appelé la transition démographique.

Il est presque inouï qu'un pays maintienne un taux de fécondité élevé après avoir dépassé un revenu annuel d'environ 5 000 $ par personne.

Beaucoup de gens, comme le magnat Elon Musk, craignent maintenant que le monde n'ait pas assez d'enfants, plutôt que trop, ce qui fait écho à la situation dans la dystopie de Margaret Atwood. Les démographes estiment en effet que la population diminuera à long terme, après avoir atteint un sommet vers 2070.

Les preuves ne sont pas du côté des alarmistes de la surpopulation. Les prophètes apocalyptiques ne tiennent pas compte de la transition démographique. Plus important encore, ils ne comprennent pas que plus de gens peuvent signifier plus de prospérité.

Comme l'a noté l'économiste Julian Simon, "Quel que soit le taux de croissance de la population, l'offre alimentaire augmente historiquement au moins aussi vite, sinon plus vite."

Depuis qu'Ehrlich a commencé à prêcher sur l'Armageddon causé par la surpopulation, le nombre de personnes sur la planète a plus que doublé. Pourtant, chaque année, le nombre de décès dus à la famine a diminué de millions.

Les famines récentes sont causées par la guerre et non par l'épuisement des ressources naturelles. Avec l'augmentation de la production, les prix ont chuté et la consommation calorifique a augmenté. La faim est en retraite. L'ingéniosité humaine s'est avérée être la "ressource ultime", comme le disait Simon.

Les mesures tyranniques de contrôle de la population sont non seulement répugnantes, mais aussi insensées. Alors, pendant que vous regardez la saison 3, n'oubliez pas que The Handmaid's Tale inversé est tout aussi horrible - et qu'il y a des gens qui essaient d'en faire une réalité.

 

  • Yea 2
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Le 09/06/2019 à 19:37, Séverine B a dit :

Réponse négative. ?

Je passe furtivement : peux-tu jeter un œil aux billets, en particulier les 2 derniers qui sont excellents ? (le billet ska va être repris). On a l'accord de Vice mais priorité à Contrepoints.

  • Yea 1
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Commies gonna commie, Fmas: les communistes veulent que la série soient bannies.

https://www.newsweek.com/chernobyl-russia-communists-ban-libel-disgusting-soviet-union-hbo-1444001

  Je me mets sur la Trad de l'article que tu as demandé ;)
 

Le 10/06/2019 à 13:04, F. mas a dit :

Quelqu'un pour traduire cet article sur la nouvelle et excellentissisme série HBO Chernobyl ?

 

https://fee.org/articles/hbo-s-chernobyl-is-stunning-and-a-scathing-indictment-of-soviet-bureaucracy/



 

  • Yea 2
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Il y a 3 heures, Nyl a dit :

Commies gonna commie, Fmas: les communistes veulent que la série soient bannies. soit bannie.



"Chernobyl", la série de HBO est stupéfiante (et très à charge contre la bureaucratie soviétique)

Cette mini-série saisissante documente ce qui se passe quand on mélange communisme et énergie nucléaire.

Mercredi, 5 Juin  2019

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Image credit: YouTube (HBO)

 

Au cas où vous l’auriez manqué, l’épisode final de la très acclamée  mini-série en 5 parties de HBO Chernobyl a été diffusée Lundi dernier. Une fois le générique terminé, j’ai relâché un souffle dont j’ignorais même qu’il avait été coupé, et me suis affalé dans mon siège, enfin capable de laisser retomber la pression qui s’était accumulée. Le show était terminé, mais le poids de son message, et son atmosphère demeurèrent avec moi jusqu’au coucher.

 

L’art imite la réalité

Chernobyl dramatise les événements qui ont précédé et suivi au désastre nucléaire  à la centrale nucléaire Vladimir Lenin, située juste en bordure de Pripyat, en Ukraine. Cette série immédiatement donne un ton personnel, un regard à la première personne aux événements, chaque épisode suivant l’histoire d’une personne ou d’un groupe de personnes en particulier, dont les vies ont été changées de façon irrémédiable. L’entière série se focalise sur les manquement à chaque niveau de l’État soviétique quand, le 26 Avril 1986, l’unité 4 du réacteur a explosé, relâchant d’énormes quantités de matières radioactives dans l’atmosphère, au cours du pire désastre de la sorte, de l’histoire.

 

Alors que Chernobyl s’est accordé quelques libertés avec le déroulement et détails des événements et les personnes impliquées , il est resté fidèle à son objectif de raconter l’histoire et le crève-cœur , et l’impact que ce désastre a eu sur des vies humaines. Il n’a cessé de s’acharner sur les malpratiques Soviétiques, la corruption, et l’opacité qui ont contribué à la catastrophe.

 

La série entière se focalise sur les manquements à chaque niveau de l’État soviétique. Des techniciens incompétents ou pas assez formés , aux ambitieux superviseurs qui ignorèrent les protocoles de sécurité , au ruban rouge bureaucratique limitant l’action qui aurait pu réduire les conséquences de la catastrophe, et l’opacité soviétique tentant de couvrir la vérité pour sauver la face sur l’échiquier international . Les créateurs de Chernobyl s’abattent sur la machine soviétique tout en hélant en héros les braves hommes et femmes qui ont vécu, sué, et qui sont morts en tentant de contenir le désastre.

Legasov le Légendaire

Le personnage principal de la série, un physicien nucléaire russe nommé Valery Legasov (brillamment joué à l’écran par Jared Harris), rassemble derrière lui l’équipe entière , engageant avec son homologue Ulana Khomyuk (qui représente les douzaines de scientifiques qui ont aidé Legasov durant les événements en réalité) dans une sorte d’investigation nucléaire, à mesure qu’ils tentent de trouver ce qui a causé le dommage tout en essayant de le contenir .

Si vous n’avez pas vu Chernobyl, faites-vous une faveur et jetez-y un oeil. Cela fait partie de ce que la télévision offre de mieux.

 

 

Au cours de ces seuls cinq épisodes, ont voit Legasov se définir en tant que personnage,   sa candeur du début remplacée par la cruelle et stoïque réalité, alors qu’il fait face au pouvoir invisible et mortel des radiations de Chernobyl’s et à la pression de l’immense machine bureaucratique soviétique qui tente à tout prix de cacher la vérité.

 

 

 

Même à la face de ces obstacles et du coût humain que demande ce qui doit être fait pour contenir la catastrophe, il s’accroche à son désire sincère d’aider les autres et d’empêcher qu’un autre désastre ne se reproduise. Cigarette à la main,  aidé et soutenu soutenu par Khomyuk et son opposant-devenu-ami Boris Shcherbina, il travaille d’arrache-pied jusqu’à la fin, délivrant une des plus abordables et meilleures explications sur le désastre de Chernobyl que j’ai pu voir , à côté d’une cinglante condamnation de L’état soviétique à la manière de The Gulag Archipelago dans son témoignage lors du procès soviétique post-désastre. Ce segment à lui seul fait que la série vaut la peine d’être regardée.
 

 

La qualité de production de la série était de premier ordre. Costumes et sets conformes à l’époque , ainsi qu’une reproduction à l’échelle du bâtiment nucléaire détruit , étaient faits pour immerger le spectateur dans ce monde . Cela en plus du survol, de la musique dynamique et de l’excellente conception sonore a permis de créer une atmosphère épaisse et inquiétante qui s’installe autour du spectateur comme un effrayant nuage de brouillard radioactif..

Il y a quelque chose dans cette série pour tout le monde: des anticommunistes aux amateurs d’histoire, en passant par le physicien nucléaire, jusqu’à l'addict au dramatique. Si vous n’avez pas encore vu Chernobyl, faites-vous une faveur et jetez-y un œil. C’est ce que la télévision a de mieux à offrir.

 

Frank Holub est diplômé du Calvin College en 2015 avec un B.A. en sciences politiques et fait partie de l’équipe de communication d’Acton, où il travaille comme éditeur de contenu Web.

 


 Traduit par N. L pour Contrepoints
 

 

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Une fois l'article traduit par un outil il faut le relire pour corriger hein
 

Citation

it still managed to faithfully retell the overall story of the disaster and give a heart-wrenching look at the human impact

devient?!

Citation

il est resté fidèle à son objectif de raconter l’histoire et le crève-cœur , et l’impact que ce désastre a eu sur des vies humaines

 

  • Love 1
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Le 14/06/2019 à 22:46, ttoinou a dit :

Une fois l'article traduit par un outil il faut le relire pour corriger hein
 

devient?!

 


 Désolé, dans la précipitation, j'ai pas fait attention ?

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  • 2 weeks later...

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