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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Urgent : est-ce que quelqu'un peut traduire ce communiqué du LP russe :

 

Citation

Dear friends, apologies for the mass text but the Libertarian Party of Russia urgently needs your help. Earlier today, our prominent activist Mikhail Svetov had his house searched and himself arrested. He is now facing what we are sure is a fabricated criminal crime.
 
In the last couple of months he visited 30 cities all over Russia with lectures dedicated to libertarian ideas. In every single city local governments made attempts to disrupt his talks or ban them whatsoever. He has been arrested and physically attacked a number of times but today’s events seems more serious than anything he faced before. Apparently, the Russian government finally decided to shut him down. I’m thinking of all the possible ways to make it public. Raising awareness on a global level could save him from going to prison (and trust me, a Russian prison is the last place you’d want to end up at).
 
If you could help us spread the word that would be immensely helpful. As I’m not in Moscow right now, I’m adding my colleagues who are following the situation 24/7. They are happy to answer any questions. This is the official statement of the Head of the Libertarian Party Sergei Boiko:


Latest news update: https://meduza.io/en/feature/2019/11/06/russian-libertarian-leader-searched-interrogated-in-pedophilia-case-reportedly-sparked-by-instagram-pictures
 
Once again, sorry for the mass text, feel free to leave this group. If you can think of someone else who can be helpful please add them to this group. Many thanks. Russia will be free!

 

Update:

 

Citation

Mikhail Svetov was released, witness status assigned. His lawyer says that interrogators asked about his political activities mostly, which confirms suspicions about political motives of the prosecution.  

LPR thanks all activists, who went to the streets all over the Russia demanding prosecution to stop, although the battle is not won yet.

 

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Le 08/11/2019 à 06:04, Nick de Cusa a dit :

Pourquoi certains environnementalistes n'apprécient pas la prospérité 

 

https://humanprogress.org/article.php?p=2115

 

Pourquoi les écologistes n’aiment pas la prospérité

Marian TupyHuman Progress, 24 septembre 2019.

 

Parcourez les journaux, regardez les nouvelles du soir, et vous vous rendrez compte rapidement que les préoccupations environnementales sont plus vivement ressenties dans les pays riches où les citoyens bénéficient généralement d‘un environnement d’excellente qualité. L’épicentre des sentiments apocalyptiques à propos de l’état de la planète se situe en Europe de l’Ouest, talonnée de près par l’Amérique du Nord. Certains chercheurs estiment que cette « anxiété écologique » est liée à une crise du sens dans les pays riches. La concomitance d’une vie relativement confortable avec le déclin du fait religieux a créé un vide que l’écologie tend à combler de plus en plus.

 

Naturellement, toutes les religions ont leurs prophètes. Greta Thunberg, la jeune écologiste suédoise de 16 ans qui a navigué d’Europe en Amérique pendant deux semaines sur un voilier alimenté à l’énergie solaire afin d’assister à deux conférences sur le réchauffement climatique, avait refusé de voyager en avion en raison de l’impact climatique de ce mode de transport – et comme les saints d’autrefois, elle a souffert pour ses convictions. Étant donné la célébrité et la notoriété de Greta, il n’est sans doute pas inutile de réfléchir à certaines des raisons psychologiques qui alimentent la frénésie environnementale d’aujourd’hui et de reconnaitre que l’écologie joue un rôle important dans la vie des gens riches, indépendamment de l’état réel de la planète.

 

Les préoccupations des pauvres consistent à assurer leurs besoins fondamentaux, c’est-à-dire essentiellement l’accès à une alimentation adéquate, à l’eau, à la chaleur et à la sécurité. Pour le dire sans détour, ils se sentent d’abord concernés par leur survie. Toute autre considération est secondaire. À la suite de l’effondrement de l’économie du Zimbabwe en 2008, les habitants se sont mis à tuer les espèces protégées pour nourrir leur famille. De la même façon, la sévère faillite de l’économie vénézuélienne au milieu des années 2010 poussa les Vénézuéliens les plus désespérés à tuer et à manger les animaux du zoo de Caracas. Lorsque les gens doivent choisir entre leur survie et des considérations environnementales, ils ont tendance à donner la priorité à la première.

 

À l’inverse, les gens riches s’intéressent avant tout à leur réalisation personnelle, aux poursuites créatives et à la recherche de sens. Ils en ont d’autant plus la possibilité que leurs besoins fondamentaux sont bien pris en charge en vertu du fait qu’ils vivent dans des pays prospères. De plus, les gens riches disposent de plus de temps libre et ils ont accès à plus de ressources, deux ingrédients nécessaires à la satisfaction de leurs besoins d’accomplissement personnel. Cela peut paraître étrange aux yeux de l’homme moderne, mais la bonne façon de penser à la protection de l’environnement consiste à y voir un « produit de luxe ». Les gens sont prêts à payer pour obtenir une meilleure protection de l’environnement quand ils ont des ressources disponibles, mais pas quand ils n’en ont pas. Selon un article du National Bureau of Economic Research (Bureau national de recherche économique) intitulé « Préoccupation environnementale et cycle économique : l’effet paralysant de la récession » (2010) :

 

« Une augmentation du taux de chômage d’un État américain diminue les recherches Google sur le terme ‘changement climatique’ et augmente les recherches sur le terme ‘chômage’ … Les enquêtes nationales montrent qu’une augmentation du taux de chômage d’un État s’accompagne d’une diminution de la probabilité que les résidents pensent que le réchauffement climatique a lieu ainsi que d’une réduction du soutien populaire en faveur des politiques fédérales visant à l’atténuer. »

 

En fait, les économistes suspectent depuis longtemps qu’il existe un lien entre prospérité grandissante et préoccupation accrue pour l’environnement. D’après l’hypothèse largement adoptée par les chercheurs en économie qu’on appelle communément la Courbe de Kuznets (Environmental Kuznets Curve ou EKC), l’environnement se dégrade avec la croissance économique jusqu’à ce qu’un certain revenu par personne soit atteint. À partir de là, l’argent commence à affluer en direction de la protection de l’environnement et l’écosystème est restauré.

 

En 2006, un article publié dans les Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (Comptes-rendus de l'Académie nationale des Sciences des États-Unis d'Amérique) intitulé « Les forêts renaissantes analysées avec l’identité de la forêt » mit en évidence que « parmi 50 pays dotés de forêts extensives listées dans l’évaluation des ressources forestières mondiales menée en 2005 par la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), aucun pays où le PIB annuel par personne dépassait les 4 600 $ n’avait un taux négatif d’évolution de ses stocks forestiers. Autrement dit, les sociétés où les revenus excèdent 6 200 $ (en dollars de 2019) soit arrêtent la déforestation, soit se lancent dans l’afforestation. Des effets EKC similaires ont été observés à propos de l’eau et de la pollution de l’air, ainsi que pour les eaux usées et les émissions de dioxyde de soufre, d’oxyde d’azote, de plomb, de chlorofluorocarbures, etc.

 

Les gens riches ont donc tendance à se soucier davantage de l’environnement et à jouir d’une meilleure qualité environnementale que les pauvres. Il est dès lors frappant de constater qu’une étude publiée en 2017 par la revue JAMA Psychiatry sous le titre « Comparaison transversale de l’épidémiologie du trouble anxieux généralisé dans le monde » et portant sur environ 150 000 adultes répartis dans 26 pays révéla que l’anxiété « est significativement plus répandue et plus handicapante dans les pays à hauts revenus que dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires. » Pour le dire autrement, les gens qui bénéficient de la meilleure qualité environnementale et des niveaux de vie les plus élevés sont aussi les plus disproportionnellement susceptibles d’être pessimistes, anxieux et désabusés par le monde qui les entoure.

 

L’écologiste américain Michael Shellenberger, qui fut lauréat du prix « Héros de l’environnement » décerné par Time Magazine en 2008 et qui fonda le think-tank californien Environmental Progress, remarquait récemment dans un podcast du site Quillette que la vie dans les sociétés riches « est plutôt ennuyeuse. Il n’y a plus de lutte pour la survie, donc se pose une énorme question de sens, qui se trouve bien sûr aggravée par le fait que nous sommes de moins en moins nombreux à croire en un dieu traditionnel. » Selon Shellenberger :

 

« Nous avons tous besoin de nous penser comme des héros…  Or qu’est-ce que signifie devenir un héros dans une société où tant de nos besoins fondamentaux nous sont déjà fournis ? Les gens veulent se sentir puissants… Pour moi, il est très révélateur de constater que beaucoup d’histoires des fondateurs d’Extinction Rebellion, tout comme l’histoire de Greta Thunberg, racontent des expériences réelles de dépression sévère… Nietzsche et d’autres ont souligné que… la dépression est en fait l’expérience de l’impuissance. Et que lorsque vous vous sentez puissant, vous vous sentez heureux, et quand vous vous sentez sans pouvoir vous devenez malheureux. Et je pense que c’est exactement ce qu’on voit dans les histoires des écologistes radicaux. On parle de gens qui sont passablement déprimés pour toutes sortes de raisons et qui se mettent alors à raconter des histoires excitantes sur la fin du monde, tout ça va finir dans 12 ans, etc. Et cela leur apporte… de la reconnaissance sociale – les médias parlent d’eux et ils reçoivent des tonnes de témoignages de gens qui leur disent combien leur voix est précieuse. Je pense que pour eux, c’est une façon de surmonter leur dépression. » 

 

Le psychologue Clay Routledge de l’Université d’État du Dakota du Nord est d’accord avec Shellenberger. « Le fait que presque tout s’améliore du point de vue des richesse matérielles, du confort, de la sécurité et de la santé est un facteur important pour comprendre pourquoi tant de gens se mettent à paniquer », explique-t-il. Pour lui :

 

« Les citoyens des pays pauvres trouvent plus de sens à leur vie et sont moins susceptibles d’avoir des problèmes de santé mentale et de mourir par suicide. Pourquoi ? Parce qu’ils sont confrontés tous les jours aux raisons qui donnent du sens. Autrement dit, le plus grand prédicteur empirique du sentiment d’être significatif consiste à croire que l’on compte et que d’autres ont besoin de nous. Ironiquement, les personnes dont la vie est encore proche de la lutte pour la survie peuvent trouver plus facilement des raisons de vivre… Les gens ont besoin de sentir qu’ils ont de l’importance et aucun degré de sécurité matérielle ou de confort n’est capable de combler ce besoin. »

 

Routledge estime que la recherche du sens fonctionne sur deux niveaux interdépendants. Les gens ont besoin de sentir qu’ils ont de l’importance à la fois sur le plan du sens social immédiat (ils sont nécessaires aux autres) et sur le plan d’un sens transcendental plus vaste (ils font partie de quelque chose de plus grand et de plus significatif que leur fragile et mortelle existence). « L’un des bénéfices majeurs du sentiment religieux traditionnel », explique Routledge, « c’est qu’il excelle à promouvoir à la fois l’importance sociale immédiate (en guidant les gens les uns vers les autres au sein de communautés morales) et la transcendance personnelle (en donnant aux gens un espace où combler leurs besoins spirituels et sentir qu’ils font partie de quelque chose de plus vaste et de plus durable). Dès lors, note-t-il :

 

« Quand les gens sont arrachés à leurs sources organiques traditionnelles de sécurité existentielle, nombreux sont ceux qui deviennent psychologiquement vulnérables et anxieux et qui se retrouvent attirés par des idéologies ‘séculaires’ extrêmes. »

 

Le déclin des religions dans les pays riches a créé un vide qui se remplit de plus en plus par la préoccupation environnementale. Comme le formule l’économiste et historienne de l’Université de l’Illinois à Chicago Deirdre McCloskey dans son livre de 2010 Bourgeois Dignity : Why Economics Can't Explain the Modern World (La dignité bourgeoise : pourquoi l’économie ne peut pas expliquer le monde moderne) :

 

« En Suède, le culte de la nature commence à la maison et dans les jardins d’enfants avec les histoires du bon troll Mulle et il se poursuit tout au long de la scolarité sous la forme d’une sorte d’instruction religieuse qui occupe une part non négligeable du programme scolaire. Arrivées à l’âge adulte, les Suédoises sont des adoratrices passionnées de la nature et elles passent leurs dimanches à cueillir des baies dans les bois. Les humains ont besoin d’entretenir de tels contacts avec la transcendance (les théologiens font cependant remarquer que vénérer des objets sans Dieu pose le problème de l’idolâtrie pour des choses qui passeront). La Suède d’aujourd’hui n’est pas plus séculaire qu’elle ne l’était au temps des dieux Norse ou au temps du luthéranisme. Les Suédois dédaignent Allah, et pourtant ils vouent un culte passionné à la transcendance de Mulle, Laxe, Fjällfina et Nova.” 

 

Greta Thunberg est à la fois le produit d’une société riche et laïque en général et du système scolaire suédois en particulier. Si sa préoccupation pour l’état de la planète est certainement authentique, nous ne pouvons ignorer les forces psychologiques qui alimentent l’écologie moderne. C’est dans ce contexte que nous devrions évaluer la véracité des affirmations environnementales les plus farfelues.

 

Texte d’origine : Why Some Environmentalists Don't Appreciate Prosperity

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  • 2 weeks later...
On 11/25/2019 at 7:12 PM, Nick de Cusa said:

Les propositions de l'OCDE pour perpétuer la pauvreté en Afrique 

 

https://danieljmitchell.wordpress.com/2019/11/23/the-oecds-recipe-for-continuing-poverty-in-africa/

 

Voilà.  L'article est truffé de liens vers des articles en Anglais.  Je ne les ai pas repris dans la traduction. Par ailleurs je ne sais pas trop comment mettre les images.

 

Spoiler

Comment l’OCDE propose de maintenir l’Afrique dans la pauvreté

Un article de Dan Mitchell. Traduction fm06 pour Contrepoints.

Le marché libre et un Etat limité sont une recette éprouvée pour la croissance et la prospérité. C’est même le seul moyen par lequel une nation pauvre peut devenir une nation riche.  Ce sont ces politiques qui ont aidé l’Amérique du nord et l’Europe de l’ouest à s’enrichir au XIXème siècle et c’est comme ça que l’Asie s’est enrichie dans la deuxième moitié du XXème.  Inversement, il n’y a aucun pays pauvre ayant mis en œuvre des politiques étatistes qui soit devenu riche (c’est pourquoi aucun de mes amis de gauche n’a jamais pu trouver une bonne réponse à mon défi en deux parties[1]).

Mais cela n’empêche pas certaines bureaucraties internationales d’inciter les nations pauvres à adopter de mauvaises politiques.  J’ai écrit l’an dernier au sujet des efforts pernicieux du Fonds Monétaire International qui veut faire augmenter les impôts en Afrique.  A présent c’est l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques qui cherche à pérenniser la pauvreté au sein du plus pauvre des continents.  Cette bureaucratie parisienne avance qu’il est « urgent » de lever des impôts supplémentaires :

Le ratio impôts/PIB moyen pour les 26 pays participant à la nouvelle édition des Statistiques des recettes publiques en Afrique est resté inchangé en 2017, à 17.2 % pour la troisième année consécutive […] soulignant la nécessité d’agir de toute urgence pour accroître la mobilisation des ressources intérieures en Afrique. […]  la structure fiscale en moyenne dans les pays participants a évolué au cours de la dernière décennie, avec une progression des recettes tirées de la TVA et de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) en 2017 par rapport à 2008. Toutefois, les recettes fiscales issues de l’IRPP (15.4 % du total) et des cotisations de sécurité sociale (8.1 % du total) restent faibles en Afrique. Des réformes visant à élargir la base de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, […] et à étendre la couverture sociale peuvent accompagner les efforts de mobilisation des ressources intérieures et contribuer à une croissance inclusive. […]  Les impôts sur le patrimoine occupent une place beaucoup plus modeste dans la structure fiscale en Afrique que dans la région ALC et dans la zone OCDE, mais ont le potentiel de jouer un rôle clé.

Avant d’expliquer pourquoi l’analyse de l’OCDE est erronée, voici quelques graphiques pour ceux qui veulent des détails par pays.   Voici d’abord les taux d’imposition en pourcentage du PIB.  Je comprends pourquoi l’Afrique du sud va si mal.

 

Voici maintenant l’évolution de la fiscalité sur les 10 dernières années.  Félicitations au Botswana.

 

La grande question est naturellement de savoir pourquoi l’OCDE insiste pour faire monter les impôts dans les pays pauvres.  La véritable raison c’est que l’OCDE représente les intérêts des Etats, et que les politiciens veulent instinctivement plus de moyens.

Pourtant la raison officielle, celle que les bureaucrates veulent nous faire croire – malgré des montagnes de preuves du contraire – c’est que les impôts favorisent la prospérité.  Et il n’y a pas que l’OCDE qui soutient cette théorie bizarre.  Il est maintenant banal dans les bureaucraties internationales de promouvoir cette analyse à contrepied, sur la base de la croyance que l’économie prospère lorsque l’Etat augmente ses dépenses.

P.S. : Le grand défi économique de l’Afrique n’est pas la mauvaise politique fiscale.  Si on examine les données du rapport sur la liberté économique de l’Institut Fraser, le continent a d’énormes problèmes de réglementation excessive et de mauvaise gouvernance.  Ce qui est tragique c’est que l’OCDE n’incite pas à réformer ces aspects.  Cet organisme veut plutôt aggraver la fiscalité.

P.P.S. : A vrai dire, l’OCDE ne fait pas de discrimination. Ces bureaucrates plaident aussi pour plus d’impôts dans d’autres régions pauvres, telles que l’Amérique latine et l’Asie.


[1] NdT. Partie 1 : citez un pays qui est devenu riche grâce à une politique étatiste. Partie 2 : citez un pays interventionniste avec une grosse administration qui fait mieux qu’un pays comparable ayant adopté le marché libre et une petite administration.

 

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Il y a 1 heure, fm06 a dit :

 

Voilà.  L'article est truffé de liens vers des articles en Anglais.  Je ne les ai pas repris dans la traduction. Par ailleurs je ne sais pas trop comment mettre les images.

 

  Révéler le contenu masqué

Comment l’OCDE propose de maintenir l’Afrique dans la pauvreté

 

Un article de Dan Mitchell. Traduction fm06 pour Contrepoints.

 

Le marché libre et un Etat limité sont une recette éprouvée pour la croissance et la prospérité. C’est même le seul moyen par lequel une nation pauvre peut devenir une nation riche.  Ce sont ces politiques qui ont aidé l’Amérique du nord et l’Europe de l’ouest à s’enrichir au XIXème siècle et c’est comme ça que l’Asie s’est enrichie dans la deuxième moitié du XXème.  Inversement, il n’y a aucun pays pauvre ayant mis en œuvre des politiques étatistes qui soit devenu riche (c’est pourquoi aucun de mes amis de gauche n’a jamais pu trouver une bonne réponse à mon défi en deux parties[1]).

 

Mais cela n’empêche pas certaines bureaucraties internationales d’inciter les nations pauvres à adopter de mauvaises politiques.  J’ai écrit l’an dernier au sujet des efforts pernicieux du Fonds Monétaire International qui veut faire augmenter les impôts en Afrique.  A présent c’est l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques qui cherche à pérenniser la pauvreté au sein du plus pauvre des continents.  Cette bureaucratie parisienne avance qu’il est « urgent » de lever des impôts supplémentaires :

 

Le ratio impôts/PIB moyen pour les 26 pays participant à la nouvelle édition des Statistiques des recettes publiques en Afrique est resté inchangé en 2017, à 17.2 % pour la troisième année consécutive […] soulignant la nécessité d’agir de toute urgence pour accroître la mobilisation des ressources intérieures en Afrique. […]  la structure fiscale en moyenne dans les pays participants a évolué au cours de la dernière décennie, avec une progression des recettes tirées de la TVA et de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) en 2017 par rapport à 2008. Toutefois, les recettes fiscales issues de l’IRPP (15.4 % du total) et des cotisations de sécurité sociale (8.1 % du total) restent faibles en Afrique. Des réformes visant à élargir la base de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, […] et à étendre la couverture sociale peuvent accompagner les efforts de mobilisation des ressources intérieures et contribuer à une croissance inclusive. […]  Les impôts sur le patrimoine occupent une place beaucoup plus modeste dans la structure fiscale en Afrique que dans la région ALC et dans la zone OCDE, mais ont le potentiel de jouer un rôle clé.

 

Avant d’expliquer pourquoi l’analyse de l’OCDE est erronée, voici quelques graphiques pour ceux qui veulent des détails par pays.   Voici d’abord les taux d’imposition en pourcentage du PIB.  Je comprends pourquoi l’Afrique du sud va si mal.

 

 

 

 

 

Voici maintenant l’évolution de la fiscalité sur les 10 dernières années.  Félicitations au Botswana.

 

 

 

 

 

La grande question est naturellement de savoir pourquoi l’OCDE insiste pour faire monter les impôts dans les pays pauvres.  La véritable raison c’est que l’OCDE représente les intérêts des Etats, et que les politiciens veulent instinctivement plus de moyens.

 

Pourtant la raison officielle, celle que les bureaucrates veulent nous faire croire – malgré des montagnes de preuves du contraire – c’est que les impôts favorisent la prospérité.  Et il n’y a pas que l’OCDE qui soutient cette théorie bizarre.  Il est maintenant banal dans les bureaucraties internationales de promouvoir cette analyse à contrepied, sur la base de la croyance que l’économie prospère lorsque l’Etat augmente ses dépenses.

 

P.S. : Le grand défi économique de l’Afrique n’est pas la mauvaise politique fiscale.  Si on examine les données du rapport sur la liberté économique de l’Institut Fraser, le continent a d’énormes problèmes de réglementation excessive et de mauvaise gouvernance.  Ce qui est tragique c’est que l’OCDE n’incite pas à réformer ces aspects.  Cet organisme veut plutôt aggraver la fiscalité.

 

P.P.S. : A vrai dire, l’OCDE ne fait pas de discrimination. Ces bureaucrates plaident aussi pour plus d’impôts dans d’autres régions pauvres, telles que l’Amérique latine et l’Asie.

 


[1] NdT. Partie 1 : citez un pays qui est devenu riche grâce à une politique étatiste. Partie 2 : citez un pays interventionniste avec une grosse administration qui fait mieux qu’un pays comparable ayant adopté le marché libre et une petite administration.

 

 

Merci !

Pour les images, habituellement on s'en occupe.
Pour les liens (et pour une prochaine fois ;) ) s'il est possible de les insérer dans l'article, c'est très apprécié ;)

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On 12/12/2019 at 9:04 AM, Nick de Cusa said:

Greta, Personnalité de l'Année de Time; ce n'est pas très grave, mais tout de même. https://reason.com/2019/12/11/greta-thunberg-time-person-of-the-year/

 

Voilà:

Spoiler

Greta Thunberg personnalité de l’année de Time – ce qui ne va pas

Les ados activistes sont furieusement en colère – mais une juste colère ne fait pas une politique publique pertinente.

Par Robby Soave

La canonisation séculière de Greta Thunberg est accomplie. Le magazine Time l’a nommée personnalité de l’année 2019, en la préférant aux manifestants de Hong-Kong ou aux lanceurs d’alerte du gouvernement Trump.

La désignation est plutôt arbitraire – comment mesure-t-on l’influence au juste ? – et ne devrait pas être prise trop au sérieux (en tout cas pas depuis 2006).  Bien que le ton de l’article de Time sur Thunberg soit largement hagiographique, la désignation n’est pas forcément une approbation du vainqueur : Adolf Hitler a été personnalité de l’année en 1939.  Tout ça pour dire que le fait de gagner le titre de personnalité de l’année n’a pas vraiment d’importance et personne ne devrait être trop contrarié que cette année ce soit une activiste du changement climatique de 16 ans.

Et pourtant, cette distinction renforce l’idée que Thunberg est quelqu’un dont la juste colère devrait se traduire automatiquement en politique publique.  Comme Nick Gillespie l’a fait remarquer dans un article sur son activisme, Thunberg est un avatar de la « pensée catastrophique » et porte un message de désespoir :

Les représentations théâtrales de Greta Thunberg sont probablement sincères, mais ni elles ni les réactions déplorables qu’elles suscitent ne sont un bon moyen de promouvoir une politique environnementale efficace dans un monde qui s’enrichit chaque jour davantage. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la moitié de la population mondiale appartient à la classe moyenne ou est désormais plus riche, et le taux de mortalité due aux catastrophes naturelles est bien inférieur à ce qu’il était il y a quelques décennies encore. Protéger toutes ces avancées est aussi important que la protection de l’environnement et, plus important encore, ces deux objectifs ne s’excluent pas mutuellement.

Après avoir traité les enfants à peine mieux que des animaux de compagnie pendant des décennies, les médias accordent maintenant trop de poids aux opinions d’ados activistes, en particulier lorsqu’ils manifestent pour des questions telles que le changement climatique, la violence avec armes à l’école, les inégalités de revenus, etc.  Comme Ilya Somin l’a écrit, les jeunes – même ceux qui peuvent revendiquer de façon crédible qu’ils ont été particulièrement lésés par une crise – n’ont généralement pas de vision particulière ni de forte connaissance en matière de politiques publiques.  D’après Somin :

Les jeunes, en règle générale, en savent moins sur l’administration et les politiques publiques que les autres tranches d’âges.   C’est pourquoi ils sont aussi moins susceptibles d’avoir des idées valables pour traiter des problèmes difficiles. […]

Ce serait une erreur que de rejeter a priori les propositions politiques simplement sur la base de l’âge de leurs adeptes.  Mais ce serait aussi une erreur que d’attribuer une sagesse politique particulière aux jeunes.  Le fait que de nombreux jeunes soutiennent une cause politique n’ajoute pas grand-chose, au mieux, à ses mérites.

Thunberg est la personnalité de l’année de Time mais cela ne rend pas ses affirmations concernant le futur de la planète moins fausses : nous ne sommes pas « au début d’une extinction de masse » et la fin du monde n’aura pas lieu dans 10-12 ans, et ce même si nous n’adoptons pas ses idées radicales.

Pour en savoir plus sur l’activisme des ados, voir mon livre Panic Attack : Young Radicals in the Age of Trump.

 

 

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Je voudrais redire aux traducteurs : s'il vous plaît, repassez après DeepL qui ne fournit qu'un travail robotisé et non une traduction exploitable pour Contrepoints (ce qui nous fait quasiment reprendre la traduction intégralement, donc n'est pas un gain de temps).
Le but n'est pas d'avoir un texte "juste compréhensible", mais un article qui se lit comme s'il avait été écrit en français directement.

Je signale aussi que DeepL a une fonctionnalité intéressante : quand on passe le curseur sur un mot, il fait des propositions de traduction plus appropriées selon le contexte.

Merci.

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On 12/16/2019 at 7:46 AM, Nick de Cusa said:

Les millenials sont bien moins fans de l'État providence quand ils voient ce que ça coûte

 

https://fee.org/articles/millennials-rosy-view-of-the-welfare-state-dwindles-once-theyre-told-what-it-costs/

 

Voilà.  Et je précise que je n'utilise ni DeepL ni Google translate ni aucun autre traducteur automatique ?

Spoiler

Les jeunes adorent l’Etat-providence… sauf s’ils doivent payer

Lorsqu’on leur demande s’ils soutiennent les politiques socialistes, les jeunes de la génération Y répondent généralement oui, mais lorsqu’on leur demande s’ils veulent bien payer pour ça, leur enthousiasme chute remarquablement.

Le 13 Août 2018, la publication d’une nouvelle enquête Gallup a fait la une de la presse avec ses résultats chocs.  Le sondage a trouvé que 57% des Démocrates ont une vision favorable du socialisme, cependant que le niveau de soutien au capitalisme s’est effondré.  Cette poussée de soutien pour le socialisme est largement due à l’enthousiasme naissant chez les électeurs jeunes qui votent plutôt à gauche, car il y a eu une chute de 12 points de pourcentage du soutien au capitalisme parmi les jeunes de 18 à 29 ans sur les deux dernières années.

La sentence est donc la suivante : beaucoup de jeunes sont dégoûtés du capitalisme et veulent essayer quelque chose de neuf.  Pourtant, s’ils comprenaient vraiment à quel point le socialisme peut être une idéologie destructrice, les membres de ma génération ne s’empresseraient pas d’afficher leur soutien.

La plupart des millenials ne savent pas ce qu’est le socialisme

En effet, la plupart des jeunes qui soutiennent superficiellement le socialisme ne sont même pas capables de définir ce mot correctement.  Une enquête du New York Times en 2010 a montré que seuls 16% des millenials étaient en mesure de définir le socialisme correctement, bien qu’ils soient nombreux à chanter ses louanges.  En fait la définition du socialisme est la suivante : « une organisation ou une situation de la société dans laquelle les moyens de production sont possédés et contrôlés par l’Etat », ce qui signifie essentiellement que le socialisme exige un contrôle quasi-total de l’économie par l’Etat.  Pourtant, si vous demandez à des supporters typiques de Bernie Sanders (Sénateur du Vermont) quel pays socialiste ils prennent comme modèle, ils citeront probablement, à tort, des pays libres tels que la Suède ou le Danemark.

Ils se trompent. Le Danemark par exemple est un pays capitaliste à économie de marché, quoique muni d’un Etat-providence plus développé et d’une fiscalité plus élevée que les Etats-Unis.  Mais en fait la réglementation, le commerce et le climat des affaires au Danemark et en Suède sont plus favorables au marché libre qu’aux US, selon l’indice de liberté économique du think-tank conservateur Heritage Foundation.  Au cours d’une intervention à Harvard en 2015, le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen a repris des supporters de Sanders qui prenaient le Danemark pour un modèle de pays socialiste, en insistant sur le fait que son pays était « une réussite de l’économie de marché avec la liberté de réaliser vos rêves et de vivre comme bon vous semble ».

Alors soyons clairs sur ce dont nous parlons : les pays vraiment socialistes comprennent des dictatures dévastées telles que le Venezuela, la Corée du nord et, en partie, la Chine, car ce sont quelques-uns des rares exemples de pays où l’Etat contrôle directement l’économie.  Les jeunes ne semblent pas conscients que, lorsqu’ils disent à un sondeur qu’ils soutiennent le socialisme, ce qu’ils disent vraiment c’est qu’ils préfèreraient vivre dans un pays du style de la Russie soviétique que dans une société de libre échange telle que les US ou le Danemark.

Il est évident que l’Union soviétique n’est pas vraiment ce que veulent la plupart des jeunes socialistes, mais ils feraient mieux d’utiliser des termes qui reflètent leurs idées.  Ce en quoi croient vraiment les jeunes « socialistes » c’est le capitalisme avec un Etat-providence, qu’on appelle couramment le « modèle nordique » d’après les pays où il est censé avoir réussi comme la Norvège, le Danemark et la Suède.  Et il est vrai que ces pays ont des politiques d’aide sociale et de redistribution beaucoup plus développées.

Ce qui est « gratuit » coûte cher – à tout le monde

Mais la génération dont je fais partie est en grande partie ignorante des inconvénients de ce capitalisme à Etat-providence.  Peu importe que ce des socialistes tels que Sanders ou Alexandria Ocasio-Cortez (nouvelle représentante Démocrate de New-York) nous disent, la réalité c’est qu’on ne peut pas financer toutes les bonnes choses « gratuites » au monde simplement en taxant les riches ou en expropriant les abhorrés « 1% » les plus fortunés.

Une analyse récente de Brian Riedl du Manhattan Institute, plutôt à droite,  a montré que la mise en œuvre d’un programme socialiste – par exemple une couverture de santé monopolistique, un emploi garanti au niveau fédéral et l’université « gratuite » – coûterait 42000 milliards de dollars sur la prochaine décennie.  C’est une somme indécente qui exigerait le doublement des recettes fédérales, ce qui voudrait dire de fortes augmentations d’impôts pour tout le monde, pas seulement pour les riches.  D’après Riedl, quand il s’agit de socialisme, « Taxer les riches ne suffit pas. L’Amérique devrait atteindre, ou même dépasser, l’énorme fardeau des impôts sur la classe moyenne en Europe ».

Après tout, beaucoup de citoyens au Danemark et en Suède payent des impôts qui se montent à la moitié de leurs revenus, voire plus.   Est-ce que les membres de ma génération – au moins ceux qui ont un emploi – veulent vraiment vivre dans un pays où près de 60% de leurs revenus partent en impôts ?

La réponse est non en grande partie.  Lorsqu’on demande aux Américains s’ils approuvent le principe d’une assurance maladie monopolistique, qui est la pierre fondatrice du programme socialiste, une majorité approuve une telle politique.  Pourtant, lorsqu’on demande aux mêmes s’ils sont prêts à supporter des hausses d’impôts pour la financer, le soutien s’effondre.  Cette tendance ne sera pas moins vérifiée dans ma génération.  Lorsqu’ils travailleront et payeront des impôts, les jeunes Démocrates ne seront pas très enclins à livrer leur salaire durement gagné à des sénateurs socialistes ou des députées collectivistes.

Donc, bien qu’il soit raisonnable de s’inquiéter des sondages montrant que les jeunes glissent vers le socialisme, la bataille de politique économique n’est pas terminée.  Lorsqu’on leur montre ce qu’implique pleinement la réalité du socialisme, ou même de la social-démocratie, ma génération peut changer d’état d’esprit – Il faut juste que les conservateurs fassent passer le message.

 

 

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Le 19/12/2019 à 16:32, Drake a dit :

 

La base d'un article sur le thème : "Nous venons de vivre la plus belle décennie dans l'histoire de l'humanité" ?

 

 

 

 

Merci Luc. Mais on avait dit pour Contrepoints.

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Le 29/12/2019 à 11:44, Séverine B a dit :

Très court, et ce serait bien pour commencer l'année : https://fee.org/articles/6-reasons-for-optimism-in-2020/

Désolé @Séverine B, je suis rentré plus tard que prévu hier. Je suis en train de boucler, et à la fin il y a un tweet, est-ce que je mets le tweet tel quel, ou bien est-ce que je le traduis aussi ?

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6 raisons d’être optimiste en 2020 !

 

Nous avons de nombreuses raisons d'être satisfaits et de nous réjouir de la poursuite du progrès humain.

 

 

Par Tyler Brandt. Article paru le 28 Décembre 2019, sur FEE.org

Source : https://fee.org/articles/6-reasons-for-optimism-in-2020/

 

 

 

Révélation

 

« Les années 2010 ont été la meilleure décennie de tous les temps. Les preuves sont impressionnantes. »

 

Ce sont par ces mots que Johan Norberg, membre senior du Cato Institute, débute son article d'opinion pour le Wall Street Journal.

 

A première vue, les mots de Norberg semblent exagérés mais il pourrait avoir raison. À bien des égards, le monde s'améliore de jour en jour, et à un rythme effréné. Cela est en contradiction avec le sentiment général, où des experts clament que la démocratie s'effondre, que la catastrophe climatique menace notre existence même, ou encore que le capitalisme nous mène à notre perte. Pourtant, la réalité est là. Les données montrent que la dernière décennie a été une période d'épanouissement et de progrès humain. Voici six faits sur le progrès humain qui nous donnent des raisons d'être optimistes à l'approche de 2020 :

 

 

1 - L’extrême pauvreté est en chute libre

 

Les indices d'extrême pauvreté - définis comme le fait de vivre avec moins de 1,90 $ / jour - sont en baisse et continuent de chuter. De 1990 à 2015, l’extrême pauvreté est passée de 36 à 10 % dans le monde . En 2018, elle est tombée à 8,6 %. Ainsi, ce sont plus de 137 000 personnes qui échappent - chaque jour - à l'extrême pauvreté.

 

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2 - Plus de la moitié de l’Humanité se situe dans la classe moyenne

 

Cela ne vous surprendra peut-être pas, mais il faut savoir qu’en septembre 2018, ce fut la première fois dans l'histoire de l'Humanité que plus de 50 % de la population mondiale se situait dans la classe moyenne, soit près de 3,8 milliards de personnes. L'un des grands bénéfices de cette évolution est la pression que cette classe moyenne fait peser sur l'économie mondiale, ce qui se traduit par davantage d'opportunités d'entreprendre et un commerce plus intense.

 

Pour mettre cela en perspective, seuls 1,8 milliard d’individus étaient concernés par cette situation en 2009, (soit 26 % de la population mondiale). Ce qui signifie que, proportionnellement, le pourcentage de la population mondiale appartenant à la classe moyenne a augmenté de 92 % entre 2009 et 2018.

 

 

 

3 - L'espérance de vie globale augmente

 

Comme Johan Norberg l'indique également dans sa colonne paru dans le WSJ :

 

«L'espérance de vie mondiale a gagné plus de trois ans au cours des dix dernières années, principalement grâce à la lutte contre la mortalité infantile. Selon l'ONU, le taux mondial de mortalité des enfants de moins de 5 ans a diminué, passant de 5,6 % en 2008 à 3,9 % en 2018. Une analyse à plus long terme montre le progrès accompli. Depuis 1950, le Tchad a réduit son taux de mortalité infantile de 56 %, et c'est le pays le moins performant au monde. La Corée du Sud l'a réduit de 98 %.»

 

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4 - Le nombre de décès liés au climat est en recul

 

Norberg répond aussi à la question suivante : "Tout cela n'a-t-il pas été fait au prix d'un environnement dégradé ?" "Non", dit-il. "A un certain stade, les pays développés commencent à moins polluer." Pour illustrer son propos, il cite la baisse du taux de mortalité liée au climat.

 

« Les taux de mortalité liés à la pollution atmosphérique ont diminué de près de 20 % dans le monde et de 25% en Chine entre 2007 et 2017, selon le site Our World in Data. Les décès dus aux catastrophes liées au climat ont diminué d'un tiers entre 2000-09 et 2010-15, pour atteindre un taux de 0,35 décès pour 100 000 personnes, selon l’EM-DAT (la base de données internationale sur les catastrophes) – soit une réduction de 95 % depuis les années 1960. Ce résultat n'est pas attribuable à une diminution du nombre de catastrophes, mais à une amélioration des moyens pour y faire face. »

 

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5 - La vie s'améliore dans les pays les plus défavorisés du monde

 

Les données issues de la Banque mondiale montrent des progrès continus dans les pays les plus pauvres du monde, en particulier au cours des deux dernières décennies. L'accès à l'eau potable a été amélioré, tout comme celui à l'électricité, à l'assainissement et aux combustibles de cuisson propre. Les données indiquent également la diminution des taux de pauvreté et de la mortalité infantile.

 

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6 - Le coût de la création d'entreprise a chuté dans les pays en développement

 

Des réglementations contraignantes et onéreuses peuvent dissuader des personnes de créer leur propre entreprise, ce qui est pourtant l'un des meilleurs moyens de réduire la pauvreté. Non seulement il est difficile pour l'entrepreneur de contourner la bureaucratie excessive, mais cela finit par lui coûter plus cher. Heureusement, le coût de la création d'une entreprise a considérablement diminué, en particulier dans les pays en développement. Dans les économies à faible et moyen revenu, le coût moyen de la création d'une entreprise était de 141,76 % du revenu par habitant en 2004. En 2019, il n'est plus que de 30,85 %.

 

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Pour terminer, quelques données partagées par Norberg sur son compte Twitter :

https://twitter.com/johanknorberg/status/1200153324609249281

 

 

1. 28 % de la totalité de la richesse que l'humanité a jamais créée (mesurée en PIB par habitant), l’a été au cours de ces dix années.

 

2. L'extrême pauvreté a diminué de plus de moitié, passant de 18,2 à 8,6 %. Le nombre de pauvres a été réduit de 137.000 - chaque jour.

 

3. Le taux de mortalité infantile a été réduit d'un tiers. Ainsi près de 2,1 millions de décès d'enfants ont été évités cette année.

 

4. L'espérance de vie est passée de 69,5 à 72,6 ans. Ainsi, chaque jour de la dernière décennie, la durée de vie moyenne a augmenté de près de 8 heures.

 

5. La proportion de personnes visées par des lois criminalisant les relations homosexuelles est passée de 40 % à 27 % (contre 74 % depuis 1969).

 

6. La proportion de pays disposant de lois protégeant les femmes contre les violences conjugales est passée de 53 % à 78 %.

 

7. Le taux de mortalité mondial dû à la pollution a diminué de 19 %.

 

8. Malgré le réchauffement de la planète, les décès dus aux catastrophes climatiques ont diminué d'un tiers, pour atteindre 0,35 décès pour 100.000 personnes. Une réduction de 95% depuis les années 1960.

 

9. De nombreux pays riches ont atteint le "peak stuff". La consommation de 66 des 72 ressources, répertoriées par l'Institut Américain des études géologiques, est en baisse.

 

10. Malgré les contretemps et la nostalgie des hommes de pouvoir, la part des personnes vivant dans un pays "non libre" a diminué de 34 à 26 % (contre 42,5 % en 1980).

 

 

Note :

- Pour le graphique du N°5, j'ai mis l'image, mais il y a peut-être possibilité de l'intégrer ?

Révélation

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- Toujours pour le N°5, j'ai laissé comme traduction de clean cooking fuel "combustibles de cuisson propre". A voir..

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7 hours ago, Nick de Cusa said:

Autre sujet : Église au Texas, un "gentil" armé à évité un massacre 

 

https://reason.com/2019/12/30/a-good-guy-with-a-gun-prevented-a-texas-church-shooting-from-becoming-a-massacre/

 

Voilà.

 

Spoiler

Un « gentil » armé évite un massacre dans une église au Texas

Deux personnes ont été tuées au cours d’une fusillade dans une église à White Settlement au Texas.  Cela aurait été bien pire si certains paroissiens n’avaient pas été armés.

Christian Britshgi – 30 décembre 2019

Trois personnes sont décédées suite à une fusillade lors d’un office religieux à White Settlement au Texas.  Un tireur a tué deux paroissiens dans l’église toute proche de Fort Worth avant d’être abattu par des membres de l’équipe bénévole de sécurité de l’église.

Les noms de l’auteur de la fusillade et des victimes n’ont pas été révélés à l’heure où ces lignes sont écrites et le mobile du crime est pour l’instant incertain.   Un agent du FBI a décrit le tireur comme une personne de passage dans la région qui avait été arrêtée à plusieurs reprises.

Une chose est certaine : Le bilan meurtrier aurait probablement été plus élevé si l’équipe de sécurité de l’église n’avait pas été armée.

« Nous avons perdu deux hommes de valeur aujourd’hui » a déclaré lors d’une conférence de presse Britt Farmer, prêtre principal de l’Eglise du Christ de West Freeway où la fusillade s’est produite.  « Cela aurait pu être bien pire.  Je remercie les autorités de nous avoir donné la possibilité de nous défendre nous-mêmes. »

De même, les politiciens et les représentants de l’ordre du Texas ont rapidement félicité l’équipe de sécurité de l’église, dont ils disent qu’elle a évité un plus grand massacre parmi les 242 personnes présentes à l’office du dimanche.

« Deux des paroissiens qui sont bénévoles dans l’équipe de sécurité on sorti leurs armes et neutralisé immédiatement le tueur, sauvant on ne sait combien de vies » a déclaré le Lieutenant-Gouverneur du Texas Dan Patrick lors d’une conférence de presse dimanche soir.

Le législateur du Texas a voté en mai 2019 un texte abrogeant une disposition de la loi de cet état qui interdisait aux titulaires d’un permis de port d’arme d’être muni d’une arme de poing dans les lieux de culte.  Avant le vote de cette loi, qui est entrée en vigueur en septembre, il n’était pas clair de savoir dans quelles circonstances quelqu’un pouvait légalement porter une arme dans une église.

Selon le New York Times, l’église de West Freeway a une équipe de sécurité depuis plus de 10 ans, donc l’effet de cette loi sur le fait que l’église ait été protégée par des personnes armées est incertain.

Pourtant, les circonstances de la fusillade semblent confirmer le phénomène souvent moqué du « gentil avec une arme » qui arrête ou empêche des tueries de masse.  Les défenseurs du droit de porter des armes ont avancé que le fait d’autoriser des gens à porter des armes à feu dans des lieux publics peut décourager la violence gratuite et permet aussi aux gens d’arrêter rapidement ces tireurs.

Dans le cas de White Settlement, des membres de l’équipe de sécurité ont pu intervenir immédiatement, ce qui a stoppé toute effusion de sang supplémentaire.  Une tuerie de masse en 2017 à Sutherland Spring au Texas, où les paroissiens étaient désarmés, a donné lieu à 26 victimes tuées par un tireur en série.  Pendant ce temps les défenseurs du contrôle des armes avancent que le simple fait que la fusillade de White Settlement se soit produite prouve qu’on a besoin de plus de restrictions sur la possession des armes à feu.

L’ancien représentant démocrate du Texas Beto O’Rourke, qui a passé une grande partie de sa campagne présidentielle infructueuse à parler de confisquer les AR-15 aux gens a déclaré que « ce que nous faisons au Texas, ce que nous faisons dans ce pays, quand il s’agit des armes à feu, cela ne marche pas ».

« Ce n’est pas un hasard si l’état a des lois sur les armes parmi les plus faibles du pays » a tweeté la campagne de Brady pour la prévention de la violence par armes à feu qui demande une interdiction de ce qu’ils appellent des « armes de guerre ».

Très triste d’apprendre une nouvelle fusillade dans une église au Texas, cette fois à White Settlement près de Fort Worth.  Il est clair que ce que nous faisons au Texas, ce que nous faisons dans ce pays, quand il s’agit des armes à feu, cela ne marche pas.

-          Beto O’Rourke (@BetoORourke), 29 décembre 2019 https://t.co/krwcpL1lih

 

URGENT : 3 victimes, 1 mort, dans une église au Texas

Où est-on en sécurité ?  Cette semaine nous avons vu des fusillades dans des restaurants, des réunions de famille, des centres commerciaux et à présent une église.

La coupe est pleine.  - @senatemajldr doit agir ! #EndGunViolence  https://t.co/BvFyb0mPcm

-          Brady (@bradybuzz), 29 décembre 2019

En soutenant que nous devrions interdire certaines armes à feu car elles peuvent être utilisées pour tuer beaucoup de gens en peu de temps, les défenseurs du contrôle des armes admettent que les tireurs de masse existeront toujours.  Les défenseurs des « gentils » civils armés sont assez d’accord avec cette prémisse.  Lequel des deux camps promeut une solution plus efficace pour réduire le nombre de morts par fusillade ?

Jacob Sullum de Reason répète inlassablement que de nombreux tireurs sont en mesure de tuer beaucoup de gens bien qu’ils n’utilisent que des armes de poing ordinaires ou des fusils de chasse (comme le tireur de White Settlement) qui ne sont certainement pas des « armes de guerre » ou des « fusils d’assaut », même avec la définition la plus large.

Restreindre les armes à feu, à l’inverse, pourrait bien priver les gens des moyens de se défendre eux-mêmes pendant une fusillade de masse.

Le cas de White Settlement est un bon exemple de situation où des citoyens ordinaires armés ont sauvé de nombreuses vies.  Dans l’hypothèse inverse où aucun des paroissiens n’aurait été armé et où les « armes de guerre » auraient été interdites, le tireur aurait quand été en mesure de tuer beaucoup de monde.

 

 

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Proposition : un rappel éco salutaire sur la recherche de rente (idée assez mal comprise en France!)

 

https://mises.org/wire/how-rent-seeking-impoverishes-nations

 

ou (plus léger et fun)

 

Comment une ado de 14 ans a créé un bizness qui pèse dans le biz des bonbons

 

https://fee.org/articles/how-this-teen-entrepreneur-created-a-million-dollar-candy-empire/

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