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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

  • 2 weeks later...
Le 08/01/2020 à 16:30, F. mas a dit :

Proposition : un rappel éco salutaire sur la recherche de rente (idée assez mal comprise en France!)

 

https://mises.org/wire/how-rent-seeking-impoverishes-nations

 

ou (plus léger et fun)

 

Comment une ado de 14 ans a créé un bizness qui pèse dans le biz des bonbons

 

https://fee.org/articles/how-this-teen-entrepreneur-created-a-million-dollar-candy-empire/

 

Citation

# Comment une adolescente entrepreneuse a créé un empire du bonbon d'un million de dollars

> À 14 ans, Alina Morse a réalisé "le rêve américain". Comment cela s'est-il produit ? 

Alina Morse est une jeune fille de 14 ans typique à bien des égards. Elle va au lycée, aime danser et vit avec ses parents.
Ais-je mentionné qu'elle dirige également son propre empire international du bonbon ? Non ? Eh bien, elle le fait.

 

 
L'histoire commence par un voyage à la banque. Morse était alors âgée de sept ans. Elle demanda si elle pouvait avoir une sucette, mais son père l'en a dissuadé, lui expliquant que les bonbons étaient mauvais pour ses dents. Elle est rentrée chez elle les mains vides ce jour-là, mais quelque chose lui a traversé l'esprit. Les bonbons ont si bon goût. Pourquoi sont-ils mauvais pour les dents ?

C'est ainsi qu'est née l'idée de la Zollipop (https://zollipops.com/), une sucette sans sucre.

## Une sucette "healthy" ?

Au lieu d'utiliser des sucres simples pour faire ses bonbons, les Zollipops de Morse sont fabriqués avec du xylitol (prononcé zy-li-tol), un édulcorant naturel. Il a fallu des mois de recherche, de tests et d'observation sur YouTube pour mettre au point le bonbon, mais au final Morse a eu la sucette la plus branchée du monde : une friandise sans sucre, sans produits laitiers, sans gluten, qui a toujours bon goût et qui nettoie vraiment les dents. Avec 3 500 $ de son propre argent (qu'elle avait économisé grâce à des anniversaires et des cadeaux de Noël) et un investissement  de son père, Morse a créé une entreprise et vendu 70 000 Zollipops au cours de sa première année. Les choses n'ont fait que croître à partir de là.

Aujourd'hui, la Zollipop est la troisième sucette la plus vendue sur Amazon, dépassant des marques classiques comme Dum Dums, Charms Blow Pops et Tootsie Pops. Elles sont vendues dans environ 25 000 grands magasins de détail en Amérique, dont Whole Foods, Walgreens, Walmart et Kroger.

On peut dire que les choses ont bien tourné. Les ventes annuelles de bonbons, qui comprennent désormais les bonbons au caramel et les boules de gomme Zolli, se sont élevées à 6 millions de dollars en 2018. Morse, qui emploie sept personnes, est millionnaire et célèbre. Elle a fait la couverture du magazine Entrepreneur, ce qui fait d'elle la plus jeune entrepreneuse à avoir jamais fait la couverture, et elle a même été invitée à la Maison Blanche (deux fois !) par l'ancienne première dame Michelle Obama.

À 14 ans, Morse a déjà réalisé "le rêve américain". Cela soulève une question importante : comment cela s'est-il produit ?
 

 
## Ce qui a inspiré Morse et Zollipops

En août, Inside Edition a réalisé un magnifique reportage sur Morse. En regardant le clip, on peut voir que Morse est brillante, engageante et motivée - toutes les clés du succès. Il est également clair que ses parents ont beaucoup à voir avec ses succès (J'imagine que c'est le cas dans presque toutes les histoires d'enfants prodiges). La mère et le père de Morse semblent être des parents aimants et attentionnés qui ont guidé les habitudes, les valeurs et la pensée de leur fille.

À un moment donné, Morse a affirmé à Inside Edition qu'elle a "toujours eu cet esprit d'entreprise". C'est peut-être vrai, mais il est important de se demander pourquoi elle a toujours eu un tel état d'esprit. Les preuves suggèrent que ce n'était pas un accident.

> La leçon à en tirer est que les entrepreneurs qui réussissent créent de la valeur par leur vision et leur empathie.

La plupart - je pense qu'on peut le dire sans risque - des parents ne fréquentent pas la littérature sur la réussite financière de leurs enfants de cinq ans. Eh bien, Tom Morse l'a fait. Quand sa fille a eu cinq ans, il lui a donné le livre "Rich Dad, Poor Dad". Le livre a apparemment fait impression.

"J'ai regardé ça, et j'ai dit que je pouvais créer une entreprise, mais que je pouvais la créer avec une mission", a expliqué Morse. "Je pourrais aider les gens par le biais des affaires."

Pour ceux qui n'ont pas lu "Rich Dad, Poor Dad", il faut rappeler que ce livre explique "ce que les riches enseignent à leurs enfants sur l'argent que les pauvres et la classe moyenne ne font pas". Écrit par les gourous des affaires Robert Kiyosaki et Sharon Lechter, c'est l'un des livres de finances personnelles les plus vendus de tous les temps (https://www.inc.com/geoffrey-james/top-10-personal-finance-books-of-all-time.html). C'est le livre que votre oncle riche et prospère vous a acheté et que vous n'avez jamais vraiment ouvert.

"Rich Dad, Poor Dad" n'est pas un de ces livres qui prêchent la frugalité et le travail acharné - bien que ce soient des qualités importantes. Il enseigne l'esprit d'entreprise. Il montre comment créer sa propre entreprise, une entreprise qui crée de la valeur en résolvant des problèmes, et comment créer des revenus passifs en reconnaissant les opportunités que les autres ne voient pas (ou ne saisissent pas).

## Quelle leçon en tirer ?

Personne n'affirme que Morse n'est pas responsable de son succès. Elle l'est. Il est fort possible qu'elle aurait été une adolescente millionnaire si elle n'avait pas lu "Rich Dad, Poor Dad".

> Contrairement à tant d'enfants qui se contentent d'imaginer combien il serait merveilleux de manger des bonbons qui ont bon goût et qui sont bons pour les dents, Alina Morse a trouvé une solution et l'a mise en oeuvre

La leçon à en tirer est que les entrepreneurs qui réussissent créent de la valeur grâce à leur vision et leur empathie. Ils voient comment améliorer  le monde,  et ils mettent le paquet - sang, sueur, capital et temps - pour y parvenir. Mais tout commence par l'empathie, explique Jeff Booth, PDG de BuildDirect.

"La plus haute expression de l'empathie", écrit Booth, "est de répondre aux besoins des clients avant même qu'ils n'en soient conscients".

L'empathie - la capacité à comprendre et à partager les sentiments des autres - est essentielle pour les entrepreneurs car elle leur permet de voir des opportunités que les autres ne voient pas. L'économie de base enseigne que c'est une composante essentielle de la création de richesse.

"Les forces motrices du processus de marché sont les producteurs-entrepreneurs qui voient les opportunités de profit découlant des améliorations potentielles des activités du marché", écrit Thomas C. Taylor dans "An Introduction to Austrian Economics".

> Alors que les autres acteurs du marché sont plus ou moins passifs, ignorants ou peut-être désintéressés par les opportunités liées au profit, les entrepreneurs-producteurs recherchent et exploitent les profits potentiels.

Avant Zollipops, ce n'était un secret pour personne que les bonbons étaient mauvais pour les dents des enfants. Il a fallu l'empathie d'un enfant pour reconnaître que c'était un problème pour une multitude d'enfants (et leurs parents, qui doivent payer leurs factures dentaires).

Contrairement à tant d'enfants qui se contentent d'imaginer combien il serait merveilleux de manger des bonbons qui ont bon goût et qui sont bons pour les dents, Alina Morse a trouvé une solution et l'a mise en oeuvre. Ce faisant, elle a rendu des millions d'enfants (et de dentistes) plus heureux et s'est fait des millions de dollars.

C'est la force et la beauté de l'esprit d'entreprise.
 

 

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  • 2 weeks later...

Yop, suggestion

 

Les essais de Paul Graham sont célèbres et lus dans le monde entier. C'est inégal ms il y a un paquet de bons textes, comme celui-ci par ex. :

 

http://paulgraham.com/vb.html

 

Concernant les droits :

 

Citation

Can I put a translation into another language online?


Sure. Please include the url of the original, and send me the url of your translation so I can make a link to it.

 

 

 

A ma connaissance il n'existe en francais qu'un seul essai traduit. 

 

Autre avantage donc : une fois la trad' publiée il ajoutera a la fin de son billet un lien vers contrepoints.

 

Si ça ne vous intéresse pas, pouvez-vous me le signaler svp ? (parce que ds ce cas je vais créer un petit site tt seul et poster une trad de tps a autres). 

 

Autre possibilité (ms il est possible de cumuler) : lui demander s'il est partant pour une itw. On sait jamais....

Sil accepte je veux bien my coller ou laisser ma place a qqun de plus costaud dans le domaine (je ne connais que les bases et jai très peu d'expérience ; après jai qques idées de questions intéressantes à lui poser).

 

++

 

@Séverine B @F. mas @Librekom @Lexington

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Voilà pour Margaret Thatcher.

Spoiler

Le socialisme selon Margaret Thatcher en 20 citations

En 1979, la Dame de fer est devenue Premier ministre d’un pays tourmenté par des conflits sociaux, bloqué par la stagflation et mis à bas par des décennies d’Etat-nounou. 

8 février 2020

https://fee.org/articles/margaret-thatcher-on-socialism-20-of-her-best-quotes/

Cet automne marquera le trentième anniversaire du départ du 10 Downing Street de Margaret Thatcher, première femme à la tête du Gouvernement britannique et Premier ministre qui sera resté le plus longtemps à ce poste au XXème siècle.  Quels mandats stupéfiants !

De la dépendance à l’autonomie

En 1979, la Dame de fer est devenue Premier ministre d’un pays tourmenté par des conflits sociaux, bloqué par la stagflation et mis à bas par des décennies d’Etat-nounou.  La Grande Bretagne se débattait sur tous les fronts et était l’homme malade de l’Europe.   Pour l’essentiel, Thatcher n’a pas proposé de résoudre les grands problèmes par de petits ajustements comme le suggéraient certains politiciens peureux ou sans conviction.  Elle s’est mise en campagne, selon ses mots, pour « reculer les frontières de l’Etat ».  Elle voulait revigorer le pays en rétablissant une culture d’entrepreneuriat et de respect de la propriété privée.  Elle a rappelé ces objectifs à la nation au cours du deuxième de ses trois mandats, lorsqu’elle a déclaré

Je suis arrivée au pouvoir avec une intention délibérée : faire passer la société britannique de la dépendance à l’autonomie – d’une nation de quémandeurs à une nation d’entrepreneurs.  Des Britanniques qui se lèvent pour agir, plutôt que de baisser les bras en attendant que d’autres agissent.

Femme de convictions, elle pensait que des dirigeants sans principes méritaient de tomber car ils étaient trop peureux pour défendre leurs idées.  Elle préférait faire ce qu’elle pensait être juste plutôt que ce qui était politiquement acceptable, comme elle l’a montré dans cette réflexion bien connue : « Pour moi, le consensus semble être la voie de l’abandon de toutes les convictions, principes, valeurs et politiques et la poursuite de quelque chose en quoi personne ne croit, mais auquel personne ne s’oppose ».

Lors d’une réunion politique mémorable, elle a sorti de son sac un exemplaire de La constitution de la liberté de F.A. Hayek et l’a jeté sur la table en déclarant « voilà ce en quoi nous croyons !»  Une autre fois elle a fait remarquer que

Les marxistes se lèvent tôt le matin pour faire avancer leur cause.  Nous devons nous lever encore plus tôt pour défendre notre liberté.

Elle a bravé la sagesse populaire au sujet du « plafond de verre » auquel les femmes étaient confrontées dans le monde politique britannique.  Et elle comprenait les difficultés rencontrées par les gens ordinaires, observant lors d’une interview « j’ai débuté dans la vie avec deux grands avantages : pas d’argent et de bons parents ».

Déréglementation et progrès

En commençant dans la douleur, ses politiques ont arraché le pays à son apathie pour l’amener dans une nouvelle ère de progrès et de confiance.  Ses onze années à la tête du pays ont prouvé qu’un programme énergique de privatisation, de déréglementation et de réduction d’impôts est un antidote efficace contre un collectivisme désastreux.  Elle était de plus en plus sceptique envers l’Union Européenne, en partie à cause de son penchant pour la bureaucratie et la réglementation et en partie à cause de ses efforts pour gommer les particularités de chacun des pays.

Thatcher est décédée en 2013, mais si elle avait vécu sept ans de plus elle aurait probablement applaudi le Brexit qui a finalement eu lieu le mois dernier.   Elle a déclaré à la Chambre des communes en 1991 « notre souveraineté ne vient pas de Bruxelles – elle nous appartient de plein droit et nous en sommes les héritiers ».  Dans son livre de 2002, Statecraft: Strategies for a Changing World, elle déclare :

« L’Europe », hormis au sens géographique, est une construction totalement artificielle.  Cela n’a aucun sens d’agglomérer Beethoven et Debussy, Voltaire et Burke, Vermeer et Picasso, Notre Dame et St Paul, le bœuf bouilli et la bouillabaisse, et de les peindre comme des éléments d’une réalité musicale, philosophique, artistique, architecturale ou gastronomique « européenne ».   Si l’Europe nous enchante, comme elle m’a si souvent enchanté, c’est précisément par ses contrastes et ses contradictions, et non par sa cohérence et sa continuité.

Elle n’était bien entendu pas parfaite et elle a fait des compromis lorsqu’elle a senti qu’il le fallait.  Mais elle avait raison concernant La vision d’ensemble, en particulier les vices du socialisme et les vertus de la liberté.  Comme je l’ai écrit en 2013 lors de son décès dans l’hommage intitulé « le mal des idées malsaines » :

Les socialistes l’ont détestée parce qu’elle les a affrontés, qu’elle a mis en doute leur compassion feinte, qu’elle a osé montrer l’étatisme comme la secte absurde et déshumanisante que c’est.  Elle a symboliquement arraché le gant de velours de la main de fer et elle a parlé du socialisme de l’Etat-providence comme d’un loup déguisé en agneau.  Toutes choses que les adorateurs de l’Etat ne peuvent supporter.

Alors que se déroule cette année d’élection présidentielle en Amérique, je ne peux pas m’empêcher de me demander ce que Margaret Thatcher penserait de nos politiciens et de leurs promesses.  Nul doute qu’elle décrierait les mauvaises habitudes bipartisanes de Washington de dépense et d’endettement.  Je pense toutefois qu’elle conserverait un mépris particulier pour ces démagogues qui achètent des votes et se complaisent dans la lutte des classes et toutes les nuances de socialisme.  Je la vois bien gronder Bernie Sanders en des termes comme :

Nous avons déjà essayé ce que vous prônez et cela a lamentablement échoué.  Devenez adulte, trouvez-vous un vrai boulot pour changer et retenez les leçons de l’histoire et de l’économie !

Sa vision du socialisme

Vous n’avez pas besoin de me croire sur parole.  Je vous propose ici certaines des remarques les plus incisives de Margaret Thatcher au sujet du socialisme qui semble séduire tant d’Américains ces temps-ci.  Elles s’étalent sur plusieurs décennies de sa vie publique :

1.       « Il est bon de se souvenir comment nous avons conquis notre liberté dans ce pays – pas par de grandes campagnes abstraites, mais par le refus d’hommes et de femmes ordinaires de se faire prendre leur argent par l’Etat.  Au début, des gens se sont alliés pour dire à l’Administration de l’époque : vous ne prendrez pas notre argent avant d’avoir réparé les injustices qui nous accablent.  C’était leur argent, leur bien, qui était la source de leur indépendance vis-à-vis de l’administration. »

2.       « La raison philosophique pour laquelle nous sommes contre les nationalisations et pour l’entreprise privée c’est que nous croyons que le progrès économique vient de l’inventivité, des compétences, de la détermination et de l’esprit pionnier d’hommes et de femmes extraordinaires.  S’ils ne peuvent pas mettre en pratique cet esprit ici, ils iront ailleurs dans un autre pays de libre entreprise qui progressera alors plus que nous sur le plan économique.  Nous devrions en fait encourager les petites entreprises et les petites sociétés parce que le degré d’innovation issue de ces sociétés est fantastique. »

3.       « On m’a attaquée pour avoir mené un combat d’arrière-garde en défendant les intérêts de la classe moyenne… Eh bien si les valeurs de la classe moyenne comprennent l’encouragement de la diversité et du choix individuel, l’attribution de justes primes et récompenses pour le talent et les efforts au travail, le maintien de barrières efficaces contre l’abus de pouvoir de l’Etat et la croyance dans l’accession la plus large à la propriété privée individuelle, alors ces valeurs sont bien ce que je tente de défendre.  Ce n’est pas une lutte pour des privilèges, c’est une lutte pour la liberté – la liberté pour chaque citoyen ».

4.       « Notre défi consiste à créer le genre de contexte économique qui permet à l’initiative privée et à l’entreprise privée de s’épanouir au bénéfice du consommateur, du salarié, du retraité et de la société dans son ensemble… Je crois que nous devrions juger les gens selon leur mérite et non selon leur profil.  Je crois que la personne prête à travailler le plus dur devrait en retirer les plus grands bénéfices et les conserver après impôt.  Que nous devrions soutenir les travailleurs et pas les tire-au-flanc ; qu’il est non seulement permis mais louable de vouloir faire profiter votre propre famille de vos propres efforts. »

5.       « Je crois profondément – vraiment une foi fervente - dans les vertus de l’autonomie et l’indépendance individuelle.  C’est sur elles que se fonde la défense de la société libre, par l’affirmation que le progrès humain s’obtient bien mieux en offrant un espace le plus libre possible pour le développement des talents individuels, qualifiés seulement par le respect des qualités et la liberté des autres… Pendant de nombreuses années il y a eu une érosion subtile des vertus essentielles de la société libre.  L’autonomie a été moquée comme si c’était une prétention absurde de banlieusards.  La parcimonie a été dénigrée comme si c’était de l’avarice.  Le désir des parents de choisir et de lutter pour ce qu’ils considèrent eux-mêmes comme la meilleure éducation pour leur enfant a été méprisé. »

6.       « Je ne crois pas, malgré tout cela, que les gens de ce pays ont abandonné toute foi dans les qualités et les caractéristiques qui ont fait d’eux un grand peuple.  Pas une seconde.  Nous sommes toujours le même peuple.  Tout ce qui s’est passé c’est que nous avons temporairement perdu confiance en nos propres forces.  Nous avons perdu de vue les drapeaux.  Les clairons ont sonné avec hésitation.  Il est de notre devoir, de notre raison d’être, de brandir ces drapeaux, afin que tous puissent les voir, et de faire sonner les clairons fort et clair, afin que tous puissent les entendre.  Ils rallieront tout simplement ceux qui s’y reconnaissent vraiment. »

7.       « Je ne cesserai jamais de combattre.  Je veux que ce pays survive, prospère et soit libre… Je n’ai pas combattu les forces destructrices du socialisme pendant plus de vingt ans pour m’arrêter maintenant, alors que la phase critique de la lutte nous arrive dessus. »

8.       « Quelles sont donc les leçons que nous avons tirées des trente dernières années ?  D’abord, que la poursuite de l’égalité en elle-même est un mirage.  Ce qui est plus souhaitable et plus praticable que la poursuite de l’égalité c’est la poursuite de l’égalité des chances.  Et la chance ne veut rien dire sauf si elle inclut le droit d’être inégaux et la liberté d’être différents.  Une des raisons pour lesquelles nous valorisons les individus c’est non parce qu’ils sont identiques, mais parce qu’ils sont tous différents.  Je crois qu’il y a un dicton dans le Middle West : Ne coupez pas les coquelicots les plus hauts.  Laissez-les grandir.  Je dirais : laissez les enfants grandir et certains seront plus grands que les autres s’ils ont en eux-mêmes la capacité de le devenir.  Car nous devons construire une société dans laquelle chaque citoyen peut développer tout son potentiel, à la fois pour son propre bénéfice et pour la société dans son ensemble, une société dans laquelle l’originalité, la compétence, l’énergie et la parcimonie sont récompensées, dans laquelle nous encourageons plutôt que de freiner la variété et la richesse de la nature humaine. »

9.       « Permettez-moi de vous donner ma vision.  Le droit pour un homme de travailler comme il le veut, de dépenser ce qu’il gagne, de posséder des biens, d’avoir l’Etat à son service et non pas comme maître, telle est la tradition britannique.  C’est l’essence d’une économie libre.  Et de celle-ci dépendent tous nos autres libertés. »

10.   « Certains socialistes semblent croire que les gens devraient être des numéros dans un ordinateur de l’Administration.  Nous croyons qu’ils devraient être des personnes.   Nous sommes tous inégaux.  Personne, grâce aux cieux, n’est pareil qu’un autre, et pourtant la plupart des socialistes pourraient prétendre le contraire.  Nous croyons que chacun a le droit d’être différent mais pour nous chaque être humain est d’une importance égale. »

11.   « Les socialistes nous disent que telle industrie génère des profits énormes et qu’ils ne devraient pas aller aux actionnaires – mais que le public devrait engranger les bénéfices.  Des bénéfices ? Quels bénéfices ?  Lorsqu’on transfère la propriété d’une industrie profitable au public, les bénéfices ont tôt fait de disparaitre.  La poule aux œufs d’or se fait boudeuse.  Les poules d’Etat ne sont pas de grandes pondeuses.  L’industrie de l’acier a été nationalisée il y a quelques années dans l’intérêt public – et pourtant le seul intérêt qui reste au public est d’observer le spectacle déprimant de leur argent jeté par les fenêtres au rythme de millions de livres par jour. »

12.   « Il en est qui nous alertent non seulement au sujet de la menace venue de l’extérieur, mais aussi au sujet de quelque chose de plus insidieux, qu’on ne perçoit pas immédiatement, quelque chose qui n’est pas toujours intentionnel, qui se produit ici chez nous.   Que nous montrent-ils ?  Ils nous montrent l’expansion régulière et sans scrupule de l’Etat socialiste.   Mais personne ne prétend que la majorité des socialistes sont inspirés par autre chose que des idéaux humanitaires et de bonnes intentions.   En même temps bien peu, je pense, nieraient à présent qu’ils ont créé un monstre qu’ils ne peuvent contrôler.   De plus en plus, inexorablement, l’Etat que les socialistes ont créé devient de plus en plus hasardeux dans la justice économique et sociale qu’il tente de dispenser, de plus en plus étouffant par ses effets sur les aspirations humaines et l’initiative, de plus en plus politiquement sélectif dans sa défense des droits des citoyens, de plus en plus gargantuesque dans son appétit – et de plus en plus désastreusement incompétent dans ses résultats.  Par-dessus tout, il représente une grave menace, quoique non intentionnelle, envers la liberté de ce pays, car il n’y pas de liberté lorsque l’Etat contrôle totalement l’économie.  La liberté individuelle et la liberté économique sont inséparables.  On ne peut pas avoir l’une sans l’autre. On ne peut pas perdre l’une sans perdre l’autre. »

13.   « Une de nos principales et constantes priorités, lorsque nous serons revenus au pouvoir, sera de rétablir les libertés que les Socialistes ont usurpées.  Qu’ils sachent que ce n’est pas le rôle de l’Etat de posséder le plus possible de biens.  Ce n’est pas le rôle de l’Etat de saisir tout ce qu’on lui laisse prendre. Ce n’est pas le rôle de l’Etat d’agir en dompteur, de faire claquer le fouet, de dicter le fardeau que nous devons tous porter ou de dire jusqu’où nous devons monter.  Tout cela c’est la philosophie du socialisme.  Nous la rejetons totalement car, même avec de bonnes intentions, elle mène dans une seule direction : l’érosion et finalement la destruction du mode de vie démocratique. »

14.   « Il n’y a rien de tel qu’un socialisme sans danger.  Si c’est sans danger ce n’est pas du socialisme.  Et si c’est du socialisme ce n’est pas sans danger.  Le chemin du socialisme nous entraîne vers le bas vers moins de liberté, moins de prospérité, nous abaisse vers plus de confusion, plus d’échec.  Si nous le suivons à destination, nous mènerons ce pays à la ruine. »

15.   « La réussite économique du monde occidental est le produit de sa philosophie morale et de sa pratique.  Les résultats économiques sont meilleurs car sa philosophie morale est supérieure.  Elle est supérieure car elle part de la personne, avec sa singularité, sa responsabilité et sa capacité à choisir.  C’est à coup sûr infiniment préférable à la philosophie socialiste-étatiste qui met en place un système économique centralisé auquel l’individu doit se conformer, qui le domine, qui le dirige et qui lui dénie le droit de choisir librement.  Le choix est l’essence de l’éthique : s’il n’y avait pas de choix il n’y aurait pas d’éthique, pas de bien, pas de mal ; le bien et le mal n’ont de sens que dans la mesure où l’homme est libre de choisir. »

16.   « Dans notre philosophie le sens de la vie de l’individu n’est pas d’être le serviteur de l’Etat et de ses objectifs, mais de tirer le meilleur parti de ses talents et de ses qualités.  Les sentiments d’être autonome, de jouer un rôle dans la famille, de posséder des biens en propre, de tracer son propre chemin, font tous partie du bagage spirituel qui stabilise le citoyen responsable et qui fournit les assises solides depuis lesquelles les gens regardent autour d’eux pour voir ce qu’ils pourraient faire de plus, pour les autres et pour eux-mêmes.  Voilà ce que nous appelons une société morale ; pas une société dans laquelle l’Etat est responsable de tout et personne n’est responsable de l’Etat. »

17.   « Une fois que vous avez mis dans la tête des gens que tout cela peut être fait par l’Etat, et que c’est d’une certaine manière un pis-aller ou même dégradant de le laisser à des personnes privées… alors vous commencez à priver les êtres humains d’une des composantes essentielles de l’humanité – la responsabilité morale individuelle.  Vous allez de fait tarir en eux la source de la gentillesse humaine.  Si vous permettez aux gens de transférer toute leur responsabilité personnelle à l’Etat, le moment viendra – et c’est vraiment pour bientôt – où ce que le contribuable sera disposé à fournir pour le bien de l’humanité s’avèrera être beaucoup moins que ce que l’individu était disposé à donner par amour pour son voisin.   Alors ne soyez pas tentés de confondre la vertu avec le collectivisme.   Je me demande si les services de l’Etat auraient fait autant pour l’homme tombé dans le fossé que ce que le bon samaritain a fait pour lui ? »

18.   « Le capitalisme populaire, qui est l’expression économique de la liberté, se révèle être un moyen bien plus séduisant pour diffuser le pouvoir dans notre société.  Les socialistes crient « le pouvoir au peuple » et lèvent le poing serré en disant cela.  Nous savons tous ce que cela signifie vraiment – le pouvoir sur le peuple, le pouvoir à l’Etat.  Pour nous les Conservateurs, le capitalisme populaire ne ment pas : le pouvoir par la propriété à l’homme et la femme de la rue, donné avec confiance et la main ouverte. »

19.   « Je pense que nous avons traversé une période où on a inculqué à trop d’enfants et de gens j’ai un problème, c’est le boulot de l’Administration de s’en occuper ! ou encore j’ai un problème, je vais demander une aide pour y faire face !  Je suis à la rue, l’Administration doit me loger !  Et donc ils se déchargent de leur problème sur la société, et qui est la société ?  Cela n’existe pas !  Il n’y a que des individus hommes et femmes et des familles et l’Etat ne peut rien faire sans les gens et les gens s’occupent en priorité d’eux-mêmes.   Il est de notre devoir de prendre soin de nous-mêmes et ensuite d’aider à prendre soin de notre voisin et la vie est une affaire de réciprocité et les gens pensent beaucoup trop à leurs droits sans penser à leurs devoirs.  La société n’existe pas.  Il existe un entrelacs vivant d’hommes et de femmes et de gens et la beauté de cet entrelacs et la qualité de nos vies dépend de la mesure dans laquelle chacun de nous est prêt à se prendre en charge et chacun de nous est prêt à regarder autour de lui pour aider par ses propres forces ceux qui sont dans le malheur. »

20.   « Je suis partie en campagne pour détruire le socialisme parce que je sentais qu’il était en opposition avec le caractère du peuple. Nous avons été le premier pays au monde à faire reculer les frontières du socialisme, et ensuite à faire avancer les frontières de la liberté.  Nous avons récupéré ce qui nous revient ; nous le rénovons et nous allons de l’avant. »

Lawrence W. Reed

Lawrence W. Reed est President Emeritus, Humphreys Family Senior Fellow et Ron Manners Ambassador for Global Liberty de la Foundation for Economic Education.  Il est aussi auteur de  Real Heroes: Incredible True Stories of Courage, Character, and Conviction et de Excuse Me, Professor: Challenging the Myths of ProgressivismSuivez-le sur Twitter and Likez-le sur  Facebook.

 

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Marian Tupy.  https://humanprogress.org/article.php?p=2435

Voilà.

Spoiler

La bataille pour nourrir l’humanité est gagnée

Marian L. Tupy

13-fév.-2020

https://quillette.com/2020/02/11/the-battle-to-feed-all-of-humanity-is-over-humanity-has-won/

https://humanprogress.org/article.php?p=2435

En tan que rédacteur d’un site web qui documente les progrès humains, on me demande parfois de citer la statistique qui montre le mieux l’amélioration de l’état du monde.  Je pense tout de suite à l’augmentation de l’espérance de vie car, pour une personne morte, tous les autres indicateurs du bien-être ne sont pas pertinents.  Par chance, presque tout le monde sait que nous vivons beaucoup plus longtemps que nos ancêtres.  Cela étant, je finis souvent par parler de l’alimentation.  Pendant des millénaires la population a vécu au bord de la famine.  Aujourd’hui la faim a disparu en dehors des zones de guerre.  Examinons quelques données.

Dans son livre de 1968, La Bombe P, le biologiste de l’Université de Stanford et alarmiste de la « surpopulation » Paul Ehrlich a fait la célèbre prédiction « la bataille pour nourrir l’humanité est terminée… des centaines de millions de personnes vont mourir de faim, et ce malgré tous les programmes d’urgence que nous pourrions lancer dès maintenant. »  Entre 1968 et 2017 la population mondiale a augmenté de 113%, de 3,55 à 6,55 milliards.   Sur la même période la quantité moyenne de nourriture disponible par personne et par jour a augmenté de 2334 à 2962 calories – une augmentation de 27%.

Pour bien prendre la mesure de cette réussite, considérons les besoins alimentaires de nos amis les  humains.  Le guide diététique du gouvernement U.S. pour 2015-2020 estime que les besoins en calories par personne et par jour varient de 1600 à 2000 calories pour les femmes et de 1900 à 2500 calories pour les hommes.  Ils sont donc en moyenne de 2000 calories par personne et par jour pour les deux sexes sur l’ensemble d’une vie humaine.  D’où le nom abrégé du « régime à 2000 calories » que chaque Américain connait.

Bien entendu, tout dépend « de l’âge, du sexe, de la taille, du poids et du niveau d’activité physique ».  Donc la consommation recommandée pour les femmes atteint un pic entre 19 et 25 ans avec 2000 calories pour les femmes sédentaires et 2400 calories pour celles qui sont actives.  La consommation recommandée pour les hommes atteint un pic entre 16 et 20 ans avec 2600 calories pour les hommes sédentaires et 3200 pour ceux qui sont actifs.  Les plus jeunes et les plus vieux des deux sexes ont généralement besoin de beaucoup moins de calories.

Depuis la découverte de l’agriculture voici environ 12000 ans, la plupart des gens travaillaient du matin au soir afin de produire suffisamment de calories – par le travail des champs et par l’élevage – pour vivre un jour de plus.  Les documents historiques anglais suggèrent une consommation de 1500 calories par jour au 13ème siècle, avec une augmentation à 2000 calories au 14ème siècle (une conséquence inattendue de la peste noire qui a fait baisser le prix des terres et monter celui du travail) et une baisse bien en dessous de 2000 calories au 17ème siècle.  Ce n’est qu’au 18ème siècle que l’alimentation s’est stabilisée au-dessus de 2000 calories par personne et par jour.

L’Angleterre était une des régions les plus développées du monde.  En France l’alimentation est restée bloquée en dessous de 2000 jusqu’au début du 19ème siècle.  Non seulement les gens avant la Révolution industrielle était très inefficaces pour produire de la nourriture, mais encore l’accès à la nourriture était précaire.  Pour la plupart des gens une seule mauvaise récolte et c’était la famine.  Les enfants étaient couramment employés aux travaux agricoles à l’âge de quatre ans et malheur au paysan vieux ou malade sans famille ni âme charitable.

Selon les estimations les plus récentes de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la nourriture disponible dans seulement deux sur les 173 pays étudiés était en dessous de 2000 calories par personne et par jour en 2017 – la République Centrafricaine (1758) et Madagascar (1903).  En Afghanistan elle était à 2000.  Partout ailleurs elle était au-dessus de 2000 calories.  La Belgique et les Etats-Unis étaient en tête du classement avec respectivement 3768 et 3766 calories.

Hélas tout le monde n’est pas au courant de ces données.  Regardez cet échange récent entre le comédien américain immensément populaire Bill Maher qui anime l’émission Real Time with Bill Maher sur HBO et le parlementaire Mikie Sherrill qui représente la 11ème circonscription du New Jersey.

B.M. : Quel est votre salaire minimum dans le New Jersey ?

MS : Nous progressons doucement vers les quinze [dollars par heure].

B.M. : Pas assez pour vivre.

M.S. : Eh bien, en fait… personne ne se dit « bon sang, un jour si je bosse dur j’aurai un boulot au salaire minimum et je serai bien » n’est-ce pas ?  Ce n’est pas vraiment le rêve de la classe moyenne… je ne pense pas.

B.M. : Et les autres ils ne comptent pas ?  Ceux qui sont en dessous de la classe moyenne ?

M.S. : Mais les gens en dessous de la classe moyenne rêvent de faire partie de la classe moyenne.  Donc les gens qui sont en dessous de la classe moyenne disent aussi « non, nous voulons un salaire minimum, nous votons pour… »

B.M. : Mais en attendant, ils ne veulent pas manger ?

M.S. : Ils le veulent, ils veulent manger, mais ce n’est pas ça qui va émouvoir le cœur ni les esprits de l’Amérique parce que ce que chacun veut c’est un bon boulot stable de la classe moyenne avec des avantages sociaux, hein ?  Alors on ne dit pas « oh, vous avez droit à un salaire minimum et je ne sais pas comment vous allez payer vos frais de santé, je ne sais pas comment vous allez financer votre retraite, je ne sais pas comment vous allez pouvoir partir en congé de maternité si quelqu’un est malade… »

B.M. : Franklin Delano Roosevelt a bien dit « Les gens de mangent pas en moyenne – ils mangent tous les jours. »

 

Maher est connu pour être un coriace car son argumentation, comme la météo change tout le temps.  Le mois dernier par exemple il se plaignait que les Américains battaient des records de surpoids et décès par obésité.  Prenons tout de même son argument au sérieux et examinons la quantité de nourriture en fonction de revenus des travailleurs américains au salaire minimum.  Le salaire minimum fédéral est de 7,25 $ de l’heure, bien que 90% des smicards américains gagnent plus que ça.   En fait le salaire minimum effectif aux Etats-Unis ressortait à presque 12 $ de l’heure en 2019.

Un poulet rôti Cotsco entier, qui contient 1037 calories, coûte 4,99 $.  Donc presque tous les Américains peuvent se payer plus de 2000 calories pour moins d’une heure de travail.   Plutôt que de trimer toute la journée pour se nourrir eux-mêmes, les Américains passent l’essentiel de leur temps au travail à gagner de l’argent pour rembourser leurs emprunts, payer leur assurance santé, de l’éducation, des loisirs, etc.

Même dans les pays d’Afrique sub-Saharienne, la région la plus pauvre du monde, la quantité de nourriture disponible par personne et par jour a crû de 1852 en 1961 à 2449 en 2017 – une augmentation de 32%.  Selon un rapport, « Il y a une épidémie silencieuse qui balaye l’Afrique et c’est pire que le SIDA.  Sur les 20 pays où l’obésité progresse le plus vite, près de la moitié sont en Afrique.  Cela pèse de plus en plus sur la santé du continent. »

Je soupçonne que, avec l’augmentation de la richesse et de l’accès à l’information, les Africains, comme la plupart des gens, finiront par trouver un équilibre entre se nourrir et vivre en bonne santé.  En attendant nous ne pouvons faire autrement que de conclure que la bataille pour nourrir l’ensemble de l’humanité est en effet terminée et c’est l’humanité qui a gagné.

 

 

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Le 14/02/2020 à 17:55, Raffarin2012 a dit :

Yop, suggestion

 

Les essais de Paul Graham sont célèbres et lus dans le monde entier. C'est inégal ms il y a un paquet de bons textes, comme celui-ci par ex. :

 

http://paulgraham.com/vb.html

 

Concernant les droits :

 

 

 

A ma connaissance il n'existe en francais qu'un seul essai traduit. 

 

Autre avantage donc : une fois la trad' publiée il ajoutera a la fin de son billet un lien vers contrepoints.

 

Si ça ne vous intéresse pas, pouvez-vous me le signaler svp ? (parce que ds ce cas je vais créer un petit site tt seul et poster une trad de tps a autres). 

 

Autre possibilité (ms il est possible de cumuler) : lui demander s'il est partant pour une itw. On sait jamais....

Sil accepte je veux bien my coller ou laisser ma place a qqun de plus costaud dans le domaine (je ne connais que les bases et jai très peu d'expérience ; après jai qques idées de questions intéressantes à lui poser).

 

++

 

@Séverine B @F. mas @Librekom @Lexington

Jai fait la demande pr cp et pr oim en precisant bien que 

- je ne fais pas partie de lequipe

- lequipe ne ma rien demandé

 

1 chance sur 100 pr kil me reponde. 

Ms jenvoie svt de courts mails/messages twitter/masto/whatever, et de tps en tps ca marche (corcoran, lew shiner et Natsushyo pr le site sf, par ex). Numbers game.

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  • 2 weeks later...

Un gentil traducteur pour ce texte ? Coronavirus Pourquoi le système de santé de Corée du Sud fonctionne mieux que celui de l'Italie ?

 

https://mises.org/wire/markets-vs-socialism-why-south-korean-healthcare-outperforming-italy-covid-19?fbclid=IwAR0ExPvc_Xs2VmtOP21Nv0QnLxJmfr3xE5mYCRC8_auRmliwIH9t8JqDCzE

  • Love 2
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