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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

il y a 23 minutes, F. mas a dit :

Un gentil traducteur pour ce texte ?

je veux bien, si ce n'est pas pour hier ni demain, enfin, ça dépendra de la difficulté

 

@F. mas

Bizarre, j'arrive pas à transférer sur wp section brouillon la trad deepL

Tu veux bien le faire, plise ? j'ai juste mis le titre, désolée

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il y a 28 minutes, Bisounours a dit :

Euh... pas de réponse ? je lâche l'affaire ? @Séverine B

 

Dis-moi tout parce que je n'ai pas suivi d'assez près. Tu as une trad que tu n'arrives pas à coller ? Si c'est ça, pourrais-tu la mettre dans un doc (word ou équivalent), l'envoyer ici : redaction@contrepoints.org, et je me charge de la déposer délicatement dans WP... :)

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à l’instant, Séverine B a dit :

Si c'est ça, pourrais-tu la mettre dans un doc

Houlaaaaaaa

Habituellement, je colle l'article dans deepL, puis je le transfère direct dans wordpress (là tu vois juste sur le titre sur wp). Mais là, j'ai fait chou blanc.

Donc si tu pouvais placer la trad deepL direct là où tu vois mon titre, ce serait bien :) après je me débrouille

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Il y a 21 heures, Bisounours a dit :

je veux bien, si ce n'est pas pour hier ni demain, enfin, ça dépendra de la difficulté

 

@F. mas

Bizarre, j'arrive pas à transférer sur wp section brouillon la trad deepL

Tu veux bien le faire, plise ? j'ai juste mis le titre, désolée

 

Je l'ai fait. Je pense que lorsqu'on colle de trop grands morceaux dans deepL ça ne "prend pas". As-tu essayé § par § ?

Je te dis ça parce que DeepL a une fonction très intéressante, lorsqu'on passe le curseur sur un mot, il fait des propositions très adéquates en fonction du contexte (et ça soulage le travail du traducteur... ;) )

Si tu as un doute, ne colle que des phrases ou bien un seul § dans DeepL, ça marche mieux.

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il y a 3 minutes, Séverine B a dit :

Je pense que lorsqu'on colle de trop grands morceaux dans deepL ça ne "prend pas".

Oui, ça je sais et je fais comme il faut pour avoir tout le texte dans le cadre à droite.

Là où ça a merdé c'est pour le transfert de ce texte dans wp, ce que tu as pu faire, je vois. Et qu'habituellement je parviens à faire.

Et donc merci.

  • Yea 1
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Il y a 8 heures, F. mas a dit :

 

Oui, excellente idée!

 

Yes, There Are Libertarians in Pandemics

Par Eric Boehm, le 10 Mars 2020 (Reason)

 

 

La lutte contre le coronavirus serait beaucoup plus difficile dans un monde dépourvu d’un marché libre. Les libertariens sont probablement les seuls à l’admettre.

 

 

Révélation

 

Ce n'est guère une bonne idée d'utiliser une situation de crise de santé publique pour marquer des points face à vos adversaires politiques - et si vous avez à le faire, vous devez vraiment essayer de décrire la situation avec la plus grande justesse.

 

En fait, ce dernier point s'applique même lorsqu'il n'y a pas de crise de santé publique.

 

Il est cependant de bon ton pour certains internautes de gauche d'utiliser l'épidémie de coronavirus en cours comme la preuve que les libertariens n’existent pas vraiment, ou du moins que nous abandonnons rapidement nos principes face à une pandémie. Cette récente offensive - qui n'est guère plus pertinente que les allégations de certains membres de droite selon lesquelles les libertariens dirigeraient secrètement toutes les opérations à Washington ou bien encore comploteraient pour rendre vos enfants accros au porno - semble avoir commencé le 3 mars dernier avec un tweet sans ménagement de Derek Thompson, auteur dans le magazine culturel « The Atlantic ». Mais l’affaire s’est réellement propagée dimanche après-midi, lorsque Noah Smith, chroniqueur sur Bloomberg, s'est connecté sur son compte twitter.

 

 

Révélation

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L’attaque portée a peut-être atteint sa forme définitive - du moins l'espérons-nous - avec la publication mardi par The Atlantic d'un article de Peter Nicholas intitulé (..soupir..) "There Are No Libertarians in a Pandemic".

 

Fatigant ? Oui.

Imprécis ? Aussi.

 

L'article de Nicholas débute par une petite présentation de la CPAC – réunion politique organisée par les conservateurs américains - puis détaille toutes les mesures prises par l'administration Trump pour saboter la réponse fédérale au COVID-19. Vous savez, cette même administration Trump qui est envahi par les libertariens. Oui, cette même administration qui dresse des obstacles au libre-échange, qui rend plus difficile la circulation des personnes aux États-Unis, qui accorde des fonds aux industries les plus favorables sur le plan politique, qui envisage de subventionner d'autres industries tout aussi favorables sur ce même plan, qui tente de contrôler la liberté d'expression en ligne, qui engage des poursuites contre des médias pour tenter de faire échec au premier amendement et qui lance des missiles dans des pays étrangers sans l'autorisation du Congrès. Cette administration ? C'est celle qui est libertarienne ?

 

Nicholas tente de se défaire de ce non-sens en introduisant une fausse équivalence. Trump fait campagne contre le socialisme voyez-vous (America Vs Socialism), et les libertariens n'aiment pas non plus le socialisme - c'est pourquoi l'administration de Trump doit être libertarienne. N'est-ce pas ? Par conséquent, lorsque Trump se met à parler comme un socialiste lui-même - en promettant des plans de sauvetage contre le coronavirus et repurposing of disaster recovery funds pour couvrir les personnes victimes du COVID-19 - c'est la preuve que le mouvement libertarien a abandonné ses principes, et ce en faveur d'un gouvernement plus petit. Et voilà !

 

 

Peut-être la rédaction de The Atlantic s'est-elle décidée de confiner ses propres responsabilités - comment expliquer dès lors qu'une publication aussi sérieuse puisse permettre un titre qui confond le libertarianisme avec tout ce que fait l'administration Trump ? Allez savoir, Smith et Thompson pensent peut-être qu'une armée d'hommes de paille est une défense efficace contre COVID-19.

 

En tant que libertarien pris dans une pandémie, permettez-moi d'abord de vous assurer que nous existons toujours.

 

En fait, c'est le marché libre - et, dans une moindre mesure, ses défenseurs - qui vous aidera à surmonter ce nouveau coronavirus. Toutes ces provisions que vous faites dans l’attente de l'effondrement imminent de la civilisation ? Ils ne se sont pas retrouvés dans les rayons des supermarchés parce que des fonctionnaires de l’État l'ont ordonné, ou parce que quelqu'un se sentait d’humeur particulièrement solidaire aujourd'hui. Cette solution de gel hydroalcoolique livrée à votre domicile moins de 48 heures après que vous l'ayez commandé en ligne ? Il n'est pas apparu parce que Trump l'a tweeté ou parce qu’un médecin généraliste conduit un camion de livraison dans tout le pays.

 

Les masques ? Ils sont disponibles parce que quelqu'un en tire profit en les fabriquant et en les vendant. Les premiers gants en latex ont été inventés dans les années 1880, mais les jetables, si utiles aujourd'hui, ne sont «disponibles que depuis 1964, suite à l’innovation d’une société privée, Ansell, fondée par Eric Ansell à Melbourne, en Australie. Merci le commerce international», note Jeffrey Tucker, directeur de l'Institut américain de recherche économique.

 

Bien sûr, l'une des conséquences du succès de l'entreprise privée dans le processus de restructuration du monde est une planète interconnectée qui permet à quelque chose comme COVID-19 de se répandre plus rapidement que cela n'aurait été possible dans le passé. Mais la technologie moderne a également permis aux médecins, aux entreprises privées et aux autorités (oui) de réagir plus rapidement que jamais.

 

Cela signifie également que vous aurez accès à presque tous les films, séries et musiques jamais enregistrés par des êtres humains si vous devez vous mettre en quarantaine pendant une semaine ou deux. Cela signifie que les êtres humains ont la possibilité de vivre en bien meilleure santé qu'en 1918, lorsqu'une pandémie de grippe mondiale a tué 50 millions de personnes. Les personnes qui survivent à l'actuelle épidémie de coronavirus grâce à un meilleur système immunitaire, rendu possible par une alimentation régulière, n'apparaîtront sur aucune liste de statistiques après le passage du virus, mais le capitalisme doit au moins partiellement les remercier de cette survie.

 

En bref, si vous deviez choisir n'importe quel moment de l'histoire de l'humanité pour assister à une pandémie mondiale, vous seriez incroyablement stupide de ne pas choisir le moment actuel. Et la raison pour laquelle vous choisiriez ce moment de l'histoire a probablement moins à voir avec la personne qui dirige la Maison Blanche, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies ou l'Organisation Mondiale de la Santé, qu'avec les avancées technologiques et médicales rendues possibles par la libre entreprise :

 

« Quelle est la formidable contribution des États en ce moment ? » demande Tucker. « Nous ordonner des quarantaines, mais certainement pas vous dire si vous pouvez sortir, comment vous allez faire vos courses, combien de temps cela va durer, qui vous pouvez inviter à entrer et quand tout cela va se terminer. N'essayez pas d'appeler les autorités. Elles ont de meilleures et de plus grandes préoccupations que votre triste sort qui vous cause des nuits blanches et des soucis sans fin. Dieu merci, la technologie numérique vous permet de communiquer avec vos amis et votre famille ».

 

Oui, il y a des libertariens en pleine pandémie. C'est nous qui sommes prêts à reconnaître combien tout cela serait encore plus pourri si le marché n'existait pas.

 

 

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Il y a 19 heures, F. mas a dit :

 

Révélation

Laissez les prix monter pour lutter contre le coronavirus

Le processus de formation des prix tient compte des préférences de millions de consommateurs et de la vaste gamme de contraintes qui pèsent sur les producteurs, sans avoir besoin d’une supervision dirigiste.

 

Face à la menace imminente du coronavirus, les Australiens (et les Français) commencent à paniquer et les supermarchés sont à court de stock, la demande en produits de base augmente. Sans intervention extérieure au marché, nous devrions voir une augmentation à court terme des prix. Cependant, le code du commerce australien décourage ce genre de pratique.

 

Pourquoi ? Parce que cela correspond à du « price gouging » (≈ prix abusifs) qui est illégale.

 

On pourrait définir le « price gouging » par le fait de pratiquer des prix déraisonnables ou injustes comme dans le cas de catastrophe naturel. Ces prix abusifs pouvant être interprétés, selon l’Australian Competition and Consumer Commission, comme un surprofit immoral et perçu comme de l’exploitation moralement répréhensible et devant être arrêtée.

 

Toutefois, la prévention de ces prix abusifs serait une erreur.

 

D’une manière générale, les marchés permettent une allocation optimale des ressources. Les profits récompensent les entreprises qui produisent efficacement ce que nous voulons, tandis que les pertes sanctionnent les entreprises qui gaspillent ou qui produisent des biens délaissés. Tant qu’il y aura la possibilité pour les entrepreneurs d’aller et venir sur les marchés, ils auront tendance à se placer sur les secteurs profitables tout en fuyant ceux générant des pertes, le tout en minimisant les gaspillages.

 

Ce processus concurrentiel repose simultanément sur des prix pertinents et sur la garantie que les prix s’ajustent. Si un magasin fixe ses prix trop hauts, il n’y aura pas de clients. S’ils sont trop bas, les pertes s’accumuleront et le stock sera vide. Dans un marché libre, une entreprise qui pratique des prix élevés voit arriver des concurrents qui la copie à des prix plus bas.

 

Ainsi, quand il y a un changement soudain de la demande, il est important que nous laissions les prix s’ajuster. Pourquoi ? Parce que la hausse des prix encourage les supermarchés à augmenter les ventes et à s’assurer que les stocks soient réapprovisionnés. Il est crucial de récompenser les supermarchés qui restent ouverts alors que les chaînes d’approvisionnement internationales sont gravement désorganisées par le coronavirus. De plus, la perturbation du commerce fait augmenter les coûts qui doivent être incorporés aux prix. La hausse des prix encourage ainsi les entreprises à produire les biens que nous voulons et dont nous avons besoin dès maintenant.

 

L’augmentation du prix est également importante pour s’assurer que les consommateurs se comportent efficacement. L’augmentation du prix des conserves incite le consommateur à stocker et préserver celles-ci plutôt que de faire un repas généreux au risque d’en jeter une partie. Si votre baguette de pain coute dix fois plus chère, vous vous abstiendrez de donner les restes aux pigeons. L’augmentation du prix des essuie-tout vous incitera à n’utiliser qu’une feuille au lieu de trois.

 

La beauté de la formation des prix fait que toute cette gestion des ressources se passe automatiquement. Aucun fonctionnaire zélé n’a besoin de trouver un plan, aucun politicien maladroit n’a à s’impliquer, aucune intervention musclée n’est nécessaire.

 

Beaucoup de gens ne veulent pas tenir compte de ce raisonnement : « Sur le papier ça marche mais la réalité est bien plus complexe ! ».

 

Effectivement, le monde réel est bien plus compliqué. Tellement compliqué, en fait, que nos efforts pour réguler humainement le système de prix mènent inévitablement à la catastrophe. Les lois sur le salaire minimum paupérisent en excluant une partie de la population du marché du travail, le contrôle des loyers créé des pénuries de logements et les prix plafonnés entraînent des pénuries de produits de première nécessité (comme nous le montre la pénurie de gel hydroalcoolique).

 

Avons-nous oublié l’impact du contrôle des prix sur la pénurie d’essence aux États-Unis dans les années 1970 (choc pétrolier) ? Le processus de formation des prix peut tenir compte de millions de consommateurs et de la vaste gamme de contraintes qui pèsent sur les producteurs, sans avoir besoin d’une supervision de l’état.

 

Si les lois sur les « price gouging » empêchent la hausse des prix, nous risquons de voir durer les pénuries de produits de première nécessité, provoquant des fils d’attentes et du rationnement. Ceci est non seulement un gaspillage mais cela encourage les marchés noirs avec leurs parts de criminalité et de violence.

 

Bien que le contrôle des prix soit mis en œuvre au nom de la protection des pauvres et des personnes vulnérables, les dommages collatéraux du contrôle des prix (pénuries et rationnement) impactent de façon disproportionnée ces populations déjà fragilisées.

 

Le rationnement tend à favoriser les riches (par le biais du marché noir), les plus informés ou ceux qui ont la chance de connaitre les bonnes personnes. Mieux vaut que nous terminions la pénurie rapidement par la hausse des prix que d’étendre la misère avec des pénuries prolongées. Sans des prix plus élevés, les entrepreneurs ne seront pas incités à produire.

 

Une meilleure approche consisterait en des subventions ponctuelles aux pauvres tout en laissant les prix augmenter plutôt que d’entraver la hausse des prix. L’évolution des prix est ce qui génère le changement dans le comportement des producteurs et c’est ce que nous devons voir se produire.

 

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