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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Le 04/05/2020 à 15:15, Nick de Cusa a dit :

ca c'est pas mal : Macron qui se pose en leader du monde alors qu'ils est personnellement a la tete d'un des 5 pays qui s'en sortent le plus mal

 

https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1257287138728648704

 

Ma reponse a collecte 1200 impressions en peu de temps comme rien

Y a personne qui lui a dit qu'il fallait sauver des vies et donc qu'il reste chez lui ?

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14 hours ago, Nick de Cusa said:

 

J'aime ?  Voilà:

Spoiler

Selon un officiel de l’OMS la politique de responsabilité individuelle de la Suède est « un modèle » pour le reste du monde

Pour le Docteur Mike Ryan, expert en chef de l’OMS pour les situations d’urgence, la politique de distanciation sociale de la Suède est souvent mal comprise par le public.

Par John Miltimore

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a félicité la Suède cette semaine comme un « modèle » potentiel pour lutter contre le virus COVID-19 qui déferle sur les nations du monde.

Face à la pandémie du nouveau coronavirus, la Suède, contrairement à la plupart des autres nations, a évité la réaction brutale qui a provoqué des arrêts massifs de l’économie et un énorme chômage.  Les bars, les restaurants, les bibliothèques, les piscines publiques et la plupart des écoles sont restés ouverts dans ce pays de 10 millions d’habitants, ce qui a attiré les foudres des critiques qui doutaient de l’approche laissez-faire de l’Etat.

Pourtant, mercredi, l’expert en chef de l’OMS pour les situations d’urgence a déclaré que la politique de distanciation sociale de la Suède est souvent mal comprise.

« Je pense que certains ont l’impression que la Suède n’a pas pris de mesure de contrôle et a simplement permis à la maladie de se répandre » a déclaré le Docteur Mike Ryan à des journalistes.  « Il n’y a rien de plus éloigné de la vérité ».

Ryan a dit que la plus grande différence entre la Suède et la plupart des nations c’est que les Suédois encouragent la participation volontaire de leurs citoyens tout en concentrant les ressources de l’administration sur les populations à risques.

« Ce qu’ils ont fait de différent c’est qu’ils se sont largement appuyés sur la relation avec leurs citoyens et la capacité et la bonne volonté des citoyens dans la mise en œuvre par eux-mêmes de la distanciation sociale et de la discipline. » a déclaré Ryan. « Ce faisant ils ont mis en œuvre une politique publique au moyen de ce partenariat avec la population ». 

Le mot-clef est partenariat. La Suède ne se contente pas de publier des décrets, d’infliger des amendes ou d’arrêter ceux qui désobéissent.  Au lieu de ça, les dirigeants suédois cherchent à agir en coopération avec leurs citoyens.  Ils leurs donnent des informations et leur demandent de se comporter de manière responsable.

Comme l’a fait remarquer mon collègue Dan Sanchez la semaine dernière, cette approche a été autrefois une partie de la trame du système américain.

« Des mesures basées sur la responsabilité individuelle faisaient habituellement partie du modèle américain, aussi, et c’est codifié dans la Déclaration des droits.  Pourtant nous avons développé une culture d’abandon réflexe de cette responsabilité et de ces droits à chaque fois que nous avons peur : des terroristes, des difficultés économiques, d’un virus ».

Beaucoup semblent croire que, d’une certaine manière, les actions volontaires sont moins efficaces que ce qu’impose l’administration, mais ce n’est tout simplement pas vrai.  La coopération humaine et l’action volontaire sont des ingrédients essentiels pour une culture vibrante et prospère.

« Le trait saillant d’une société civilisée est la coopération, à laquelle nous devrions tous penser pendant les périodes comme celle que nous vivons.  Le coronavirus définit notre vie collective à présent, mais la règle veut que ce soit la coopération qui définisse notre vie collective. Toujours,» écrivent l’économiste Ant Davies et le politologue James Harrigan.  « Lorsque notre réaction réflexe à un problème immédiat est de contraindre, comme c’est souvent le cas, nous reléguons les solutions évidentes à l’arrière-plan.  Et pourtant, les gens coopèrent ».

C’est une leçon que nous avons tout simplement oubliée.  Alors que la destruction de l’économie causée par notre dernière panique collective s’accroît, nous voyons le prix à payer pour l’usage de la force autoritaire de l’Etat comme un moyen de parvenir à nos fins.  Rien qu’aux USA, 30 millions de personnes se sont inscrites au chômage.  La production et la distribution alimentaires sont perturbées ; des abattoirs ferment et du bétail est euthanasié.   Les coûts, aux USA et dans le monde, seront graves.

La Suède, par contre, et évité une partie de la destruction de l’économie subie par d’autres nations, bien que le pays s’attende tout de même à une contraction du PIB et une augmentation du chômage.  Mais surtout, la Suède fait fantastiquement mieux que ce qu’annonçaient les modèles de prévision de décès dus au COVID-19.   Une étude récente a prévu que « la stratégie de santé publique actuelle de la Suède produira un pic d’utilisation des unités de soins intensifs au mois de mai qui dépasse plus de 40 fois la capacité pré-pandémie, avec une mortalité médiane à 96.000. »

Alors que nous débutons le mois de mai, le bilan humain du COVID-19 en Suède dépasse à peine 2500 morts.  Les hôpitaux ne sont pas surchargés.   Entretemps, Anders Tegnell, épidémiologiste en chef de la Suède et architecte de ses mesures COVID-19, déclare à USA Today que sa capitale approche de l’immunité de groupe.

« Nous pensons que 25% des habitants de Stockholm ont été exposés au virus et pourraient être immunisés » a dit Tegnell.  « Une enquête récente dans un de nos hôpitaux à Stockholm a trouvé que 27% des personnels y sont immunisés.  Nous pourrions atteindre l’immunité de groupe à Stockholm dans quelques semaines ».

Les résultats de la Suède se passent de commentaires, ce qui est certainement la raison pour laquelle cette semaine l’OMS a fait la promotion de ce pays scandinave en tant que « modèle » pour le reste du monde alors que l’humanité aspire au retour à la normale.

« Je pense que, si nous devons retrouver un fonctionnement normal, la Suède représente un modèle si nous souhaitons revenir à une société sans confinement » a dit Ryan aux journalistes.

Cela ne signifie pas que l’approche suédoise n’a ni prix à payer ni compromis.  Cela n’existe pas.  Bien que le nombre de morts par habitant de la Suède soit meilleur que celui de la plupart de ses voisins européens – dont la France, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas – il est tout de même plus élevé que celui de ses voisins scandinaves, la Norvège et la Finlande.   Il est même possible que la Suède atteigne les terribles prévisions de morbidité des modélisateurs, mais c’est bien peu probable.

Quel que soit l’avenir, le monde doit remercier la Suède.  Les Suédois nous ont montré une meilleure voie.  Ils nous ont rappelé que le véritable rôle de l’Etat est d’informer les personnes et d’œuvrer avec elles, de rechercher l’action volontaire et la coopération plutôt que de recourir à la force brute et aux décrets.

Plus important peut-être, la Suède nous a montré que les virus sont des problèmes médicaux et non pas politiques.  Lorsqu’on commence à les considérer comme cela, tout le monde y perd.

 

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Merci pour ces dernières trads ! Sachez qu'on est en train d'en faire une réserve pour pouvoir faire la une du prochain jour férié. C'est vraiment une aide précieuse.

 

Autre proposition : la différence entre la crise d'aujourd'hui et celle de 2008-2009 (Mises.org)

 

https://mises.org/wire/how-crisis-differs-2008-2009-financial-crisis

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2 hours ago, F. mas said:

Merci pour ces dernières trads ! Sachez qu'on est en train d'en faire une réserve pour pouvoir faire la une du prochain jour férié. C'est vraiment une aide précieuse.

 

Avec plaisir ?   J'ai encore une semaine de chômage technique fin mai et une autre fin juin.  J'aurai certainement du temps pour d'autres traductions.

 

A propos, je suis en contact avec le David Zaruk, alias le Risk-Monger.  J'ai déjà fait quelques traductions pour lui.  Je pense que certains de ses articles pourraient être repris par CP.  Est-ce que ça vous intéresse? 

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On 5/11/2020 at 8:27 AM, F. mas said:

Autre proposition : la différence entre la crise d'aujourd'hui et celle de 2008-2009 (Mises.org)

 

https://mises.org/wire/how-crisis-differs-2008-2009-financial-crisis

 

Hop là.

Spoiler

Une crise bien différente de la crise financière de 2008-2009

 

Par Arkadiusz Sieroń

Il y a plusieurs différences de taille entre la crise financière mondiale (CFM) de 2007-2008 et la crise du coronavirus (CC).

Origine et nature de la crise

La CFM a résulté de déséquilibres financiers, principalement la bulle immobilière, alors que la CC a été déclenchée par un choc négatif exogène (la pandémie et l’arrêt de l’économie qui a suivi) qui a dramatiquement réduit la disponibilité du travail.  En d’autres termes la CFM a été une crise financière, une période de chute du cycle des affaires déclenchée par une mauvaise allocation des ressources en faveur des secteurs de la construction et de l’immobilier, alors que la CC est un choc subi par l’économie réelle suite à la crise sanitaire et les mesures d’endiguement.

Il faut noter que la nature exogène de la CC n’implique pas qu’il y aura une récession en V (même les banques centrales ne l’anticipent pas).  Il y a trois raisons à cela.  Premièrement la peur du coronavirus et la distanciation sociale ne disparaîtront pas du jour au lendemain, mais elles vont demeurer pendant un certain temps, peut-être jusqu’à ce qu’un traitement médical efficace soit développé.  Deuxièmement il y aura un effet d’hystérésis.   Il est facile de se retrouver au chômage ou de faire faillite, mais il sera plus difficile de retrouver un emploi ou de créer une nouvelle entreprise (en particulier compte-tenu du niveau élevé des allocations de chômage par rapport au salaire médian dans beaucoup d’Etats).  Troisièmement les politiques monétaires et fiscales suivies peuvent freiner la reprise, exactement comme elles l’ont fait au lendemain de la Grande Récession.

Profondeur, étendue et rythme de la crise

Les premiers rapports (sur les inscriptions au chômage, le commerce de détail ou la production industrielle) suggèrent que la CC sera plus profonde que la CFM.   Selon le rapport Perspectives de l’économie mondiale du Fonds Monétaire International (FMI) « l'économie mondiale devrait connaître une forte contraction de 3 % en 2020 », bien pire que pendant la CFM – alors que l’économie mondiale a reculé de 0,1% en 2009.  Et puisque la pandémie COVID-19 est un phénomène international, la crise est vraiment mondiale.  Selon le FMI beaucoup plus de pays devraient subir une baisse du revenu par habitant que lors de la CFM.  Mais ce qui est vraiment frappant c’est le rythme de la crise.  En seulement quelques semaines les pertes économiques de la CC devraient dépasser celles de la Grande Dépression qui a duré pas moins d’un an et demi.  Par exemple plus de 30 millions d’Américains se sont inscrits au chômage en seulement six semaines, à comparer aux 37 millions d’inscriptions de chômeurs de la CFM dans son ensemble, comme on le voit sur la figure 1.

Figure 1 : inscriptions au chômage US de janvier 2007à avril 2020.
Source : travaux de l’auteur sur la base des données de la Réserve fédérale de St Louis.

Conséquences

Les différences évoquées ci-dessus ont de graves conséquences économiques et politiques.

Les mesures standards pour stimuler la demande dans son ensemble, telles que les baisses de taux d’intérêts, ne serviront à rien pendant la CC, alors que les gens sont incités à rester chez eux et à maintenir la distanciation sociale.  Les investisseurs ne seront pas non plus encouragés par les taux d’intérêts réduits alors que les chaînes d’approvisionnement sont perturbées que l’incertitude économique est élevée.  Les baisses de taux ne font disparaître ni la crise sanitaire, ni la distanciation sociale, ni le confinement.  Puisque la CC n’est pas une crise financière et que le surendettement des entreprises constitue une menace plus grande que le secteur de la finance, la politique monétaire qui vise à apporter des liquidités aux marchés financiers sera encore moins utile que pendant la CFM.

Puisque les établissements financiers américains ont plus de capitaux qu’avant la CFM et puisque la CC les a moins affectés que les secteurs non financiers, ils sont plus enclins à accorder de nouveaux prêts, en particulier parce que les mesures prises par les banques centrales, qui visent à soutenir le flux de crédits dans l’économie, les y encouragent.   De plus les exigences de fond propres ont été allégées et les entrepreneurs réclament avec insistance de nouveaux prêts pour rester à flot.  Tout cela signifie que la production de crédits peut augmenter plus que pendant la CFM.  Puisque que de la monnaie est créée lorsque les banques accordent des prêts, la masse monétaire va pouvoir augmenter plus rapidement que pendant la CFM.

Comme le montre la figure 2, à fin mars le taux de croissance des crédits bancaires et la masse monétaire M2 ont commencé à gonfler de plus de 10% en rythme annuel, beaucoup plus vite qu’au lendemain de la CFM.  Notez que la figure 2 montre la production de monnaie et non pas la base monétaire, car les réserves des banques ne circulent pas dans l’économie réelle.

Figure 2 : Variation annuelle des crédits bancaires US et de M2 de décembre 2007 à avril 2020.
Source : travaux de l’auteur sur la base des données de la Réserve fédérale de St Louis.

Il est peut-être trop tôt pour tirer des conclusions définitives, mais si la tendance actuelle de production de monnaie se poursuit, la CC pourrait être plus inflationniste que la CFM, en particulier parce qu’elle est à la fois un choc négatif de demande et d’offre.  Et en effet, comme le montre la figure 3, le marché attend pour dans cinq ans une inflation plus élevée que lors de la CFM.

Figure 3 : Taux d’équilibre de l’inflation U.S. à 5 ans (déduit du cours des bons du trésor indexés sur l’inflation) du 3 décembre 2007 au 30 avril 2020.
Source : travaux de l’auteur sur la base des données de la Réserve fédérale de St Louis.

Cela ne signifie pas, bien entendu, qu’une inflation US élevée dans un avenir proche est une certitude.  La CC est aussi un choc négatif sur la demande et la baisse récente des prix du pétrole provoquera une pression à la baisse sur l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation.

En conséquence, bien que le scénario de déflation à court terme semble le plus vraisemblable, à long terme le risque de stagflation augmente, en particulier avec une croissance trop rapide du crédit et une monétisation excessive de la dette (l’Etat pourrait être tenté de se débarrasser de son importante dette publique par l’inflation, qui réduit les taux d’intérêts réels).  Les économistes, politiciens et investisseurs, devraient prendre en compte la possibilité que la CC soit plus inflationniste que la CFM.

 

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9 hours ago, Rübezahl said:

Ce serait pour https://libland.be

Ron Paul: How to Fight For World Peace https://lfb.org/ron-paul-fight-world-peace/

c'est un discours de 2017, mais ça reste d'actualité ama.

je suis désolée, je suis trop vieille pour vivre "sérieusement "et faire des traductions "friables"...

 voici ma derniére pour donner une idée:

Quote
98111976_10207773248326313_2749930988258
 
 
Flo Coussan
22 h · 
 

Ma traduction, en bonne Francaise
"Rien a faire de Bruxelles,
Laissons le gouvernement européen à l'écart et permettons à nos agriculteurs de livrer en toute sécurité des viandes saines de la ferme et des fromages, au consommateur. Le parlement doit se remettre au travail et adopter un PRIME act a la francaise, une loi redonnant a chacun sa responsabilité de producteur et de consommateur, et permettant a chacun de "consommer local" s'il le désire

Nous devons agir maintenant pour éviter les pénuries alimentaires, réduire les déchets et garantir que les Francais de toutes régions aient accès au bœuf, au porc et au poulet élevés localement, ainsi qu'aux fromages , choucroutes et jus de la treille artisanales pour nourrir leur famille."

Fiére de moi, Merci sénateur Ran Paul, vous étes digne de votre pére..

pour la vidéo de Ran Paul, que je n'ai pas réussi a retrouver ailleurs que sur facebook.

 

  • Yea 1
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Il y a 6 heures, Nick de Cusa a dit :

peut-etre a se partager mais indisprensable Tucker : D'ou est venue l'idee en confinement en 2006 ?

 

https://www.aier.org/article/the-2006-origins-of-the-lockdown-idea/

Je ne te cache pas que c'est une question qui me tourne intensément dans la tête depuis des semaines, et sur laquelle des historiens devront se pencher en grand détail. En attendant, consider it done.

  • Love 1
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11 hours ago, Nick de Cusa said:

peut-etre a se partager mais indisprensable Tucker : D'ou est venue l'idee en confinement en 2006 ?

 

https://www.aier.org/article/the-2006-origins-of-the-lockdown-idea/

plutot que 

Quote

D'ou

je me demanderai 

Quote

pourquoi

 cui bono ?

ou vu  par le petit bout de la lorgnette, qui subit, quel est la victime ?

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On 5/18/2020 at 12:44 PM, Nick de Cusa said:

Le marche libre pour aider la biodiversite 

 

https://humanprogress.org/article?p=1911

 

Voià voilà.  Pour info, la semaine prochaine je suis de nouveau en chômage partiel.

Spoiler

Détruire la liberté du commerce ne résoudra pas la crise de la biodiversité

Les menaces qui pèsent sur la biodiversité ne seront traitées ni par les cris d’orfraie des biologistes ni par la destruction du capitalisme.

Par Matt Ridley

C’est peut-être parce qu’ils sont envieux de l’attention portée au changement climatique, ou alors parce qu’ils ambitionnent de monter un nouvel organisme intergouvernemental qui permet d’expédier des scientifiques dans des méga-conférences, que des biologistes sont partis en vrille au sujet de la biodiversité en ce début mai 2020.

Ils ont raison de dire que beaucoup de choses vont mal dans le monde sauvage, que nous pouvons faire beaucoup plus pour le protéger, l’améliorer et le restaurer, mais une grande partie de la couverture dans les médias et beaucoup de déclarations de Sir Bob Watson, président de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (Intergovernmental Panel on Biodiversity and Ecosystem Services - IPBES) sont franchement bizarres.

Les menaces qui pèsent sur la biodiversité ne sont pas nouvelles, elles ne sont pas nécessairement en train de s’accélérer, elles sont principalement dues à d’autres causes que la croissance, la prospérité économique ou le changement climatique et elles ne seront pas contrées en se repliant sur du bio en autarcie.  Voici quelques petits rectificatifs.

La plupart des destructions de biodiversité par l’être humain sont anciennes

Les vitesses d’extinction des espèces de mammifères et d’oiseaux ont connu un pic au 19ème siècle (principalement à cause des navires qui ont amené des rats dans les îles).  La dernière extinction d’une variété d’oiseaux nicheurs en Europe concernait le Grand Pingouin, c’était en 1844.  Voici des milliers d’années les chasseurs-cueilleurs de l’âge de pierre ont provoqué des extinctions de masse de mégafaune en Amérique du nord et du sud, Australie, Nouvelle Zélande et Madagascar, sans aide de la technologie moderne et sans capitalisme.  Cela ne signifie pas qu’il n’y a plus d’extinctions mais la principale raison, et de loin, est toujours l’invasion d’espèces étrangères, en particulier sur les îles : ce sont des champignons chytrides qui ont éradiqué des grenouilles et des crapauds, c’est le paludisme aviaire qui a éradiqué beaucoup de drépanidinés de Hawaii.

Il s’agit d’un problème particulier qui peut être traité et compensé, mais il faudra des technologies, de la science et de l’argent, plutôt que de se replier en autarcie en mangeant des graines.  L’éradication des rats sur l’île de Géorgie du sud a été une réussite exemplaire, avec des hélicoptères, le GPS et beaucoup de science.

C’est un air connu.  En 1981 l’écologiste Paul Ehrlich prédisait que 50% des espèces auraient disparu avant 2005.   En fait, environ 1,4% des espèces d’oiseaux et de mammifères, qui sont à la fois plus faciles à répertorier que des créatures plus petites et plus vulnérables face au risque de disparition, ont disparu en plusieurs siècles.

L’idée que le problème vient des « valeurs occidentales » ou du « capitalisme » est fausse

Au final ce qui réduit vraiment la biodiversité c’est une forte population pauvre qui exploite un territoire.  Lorsqu’un pays s’enrichit et adopte l’économie de marché il inverse généralement le cours de la déforestation, il ralentit la disparition d’espèces et il inverse le déclin de certaines espèces.   Un pays comme le Bangladesh est à présent suffisamment riche pour faire croître ses forêts au lieu de déforester, et c’est comme ça dans le monde entier.  Et il s’agit principalement de forêts naturelles, pas de plantations.   Concernant les animaux sauvages, pensez à toutes les espèces qui sont de nouveau abondantes en Grande Bretagne : loutres, balbuzards, aigles marins, milans, grues, castors, cerfs, et bien d’autres.  Pourquoi y a-t-il de plus en plus de loups dans le monde, de moins en moins de lions, à peu près autant de tigres ?   Tout simplement parce que les loups sont dans des pays riches, les lions dans des pays pauvres et les tigres dans des pays à revenus moyens.  La prospérité est la solution et non pas le problème.

Il n’y a rien de plus rapide pour éradiquer la nature que d’en tirer sa subsistance.  Lorsqu’un villageois africain devient suffisamment riche pour acheter à manger dans un magasin plutôt que d’aller chasser du gibier dans la forêt, c’est à l’avantage de la vie sauvage.   De même s’il peut se payer du gaz pour faire la cuisine au lieu de couper du bois.  Plus nous pouvons urbaniser et plus nous pouvons accroître l’agriculture intensive et les combustibles fossiles, moins nous aurons besoin d’écumer des forêts, que ce soit pour de la nourriture ou pour du combustible.

L’agriculture intensive libère de l’espace pour la nature

On a calculé que si on devait nourrir la population actuelle avec les rendements principalement bio de 1960, il faudrait cultiver 82% des terres mondiales, alors que nous en cultivons environ 38%.  Grâce aux engrais, aux tracteurs, à la génétique et aux pesticides, nous avons besoin de 68% de terres en moins pour produire la même quantité de nourriture qu’en 1960.  C’est une bonne chose.  La plupart des défenseurs de la nature sensés ont compris que la bonne approche consiste à « épargner des terres » - de l’agriculture intensive et des terres en friche, plutôt qu’une agriculture inefficiente avec un peu de nature au milieu des champs.   Le Professeur Andrew Balmford de l’Université de Cambridge a dirigé une équipe dont les recherches approfondies ont montré que c’est la meilleure approche non seulement pour l’occupation des sols mais aussi pour d’autres problèmes environnementaux : ils ont montré par exemple que les élevages laitiers bios induisent 30% de plus d’érosion des sols et utilisent deux fois plus de terres que les élevages laitiers conventionnels pour produire la même quantité de lait.

Faire plus avec moins

Une des rengaines préférées de beaucoup d’écologistes consiste à dire qu’on ne peut pas croître indéfiniment dans un monde aux ressources limitées.  Mais c’est complètement faux, car la croissance économique vient du fait qu’on fait plus avec moins.  Donc, si j’invente un nouveau moteur de voiture qui consomme deux fois moins de litres aux 100 kilomètres, j’ai provoqué de la croissance économique mais nous utiliserons moins de carburant.  De même, si j’augmente le rendement d’une récolte, j’aurai besoin de moins de terres et aussi probablement de moins de carburant.   Cette « croissance dans la réduction » se produit en permanence : voyez combien les téléphones mobiles sont plus petits qu’ils ne l’ont jamais étés.

Les médias ignorent le fait que des espèces sont tirées d’affaire

La BBC a utilisé un chant de baleine à bosse pour illustrer les espèces menacées d’extinction.   Les baleines à bosse étaient tombées à quelques milliers dans les années 60 et elles figuraient sur la liste des espèces « en danger ».  En 1996, comme leur population augmentait, elles ont été rétrogradées à « vulnérables ».  En 2008, comme elles sont devenues nombreuses, elles ont été à nouveau rétrogradées à « préoccupation mineure ».  Aujourd’hui elles sont 80 000, elles sont revenues aux densités d’avant leur exploitation dans de nombreux endroits du monde, et on voit parfois des groupes de 200 qui chassent ensemble, une réussite inimaginable lorsque j’étais jeune.  On peut en dire autant de nombreuses espèces qu’on exploitait autrefois comme les phoques à fourrure, les éléphants de mer, les manchots royaux et bien d’autres.

Quelle qu’en soit la raison, les activistes écologistes détestent parler des réussites des protecteurs de l’environnement en matière de sauvegarde des espèces, de restauration de populations et de réintroduction dans la nature.  Ils préfèrent insister sur les menaces.   Cela apporte plus de publicité et plus de dons mais cela répand aussi un sentiment de désespoir qui fait que beaucoup de gens ordinaires se sentent impuissants plutôt qu’impliqués.  Il est temps d’ouvrir un débat honnête au sujet de ce que nous pouvons faire pour préserver la vie sauvage, plutôt que de crier comme Private Frazer « nous sommes tous foutus ! » 

 

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On 5/24/2020 at 5:39 AM, Nick de Cusa said:

USA Presidentielles 2020, Jo Jorgensen est la candidate libertarienne

 

https://reason.com/2020/05/23/jo-jorgensen-wins-libertarian-party-presidential-nomination/

 

Voilà.  J'ai refomulé le dernier paragraphe car parler du 24 mai au futur c'est un peu bizarre.  Dites-moi si vous voulez aussi l'interview et / ou l'article sur le candidat VP Spike Cohen.

Spoiler

Jo Jorgensen candidate libérale à la présidentielle américaine

L’enseignante en psychologie qui a été candidate comme vice-présidente en 1996 a obtenu 51% des voix au quatrième tour.

Par Brian Doherty

C’est lors d’une journée de réunion virtuelle, au bout de quatre tours de vote, que les 1035 délégués rassemblés pour la convention en ligne du Patri Libertarien ont sélectionné Jo Jorgensen comme candidate présidentielle.

Elle a gagné avec un peu plus de 51% des voix (tous les délégués n’ont pas voté à chaque tour) lors de ce quatrième tour avec 524 votes.  Jacob Hornberger est arrivé deuxième avec près de 28% des voix.  Vermin Supreme est arrivé troisième avec 20% au dernier tour. 

Reason a mené récemment un entretien avec Jorgensen qui est enseignante en psychologie à Clemson et a été la candidate du parti comme vice-présidente en tandem avec Harry Browne en 1996.

Le système électoral du parti a mis en lice six candidats officiels à la nomination : Jorgensen, Jacob Hornberger, Vermin Supreme, John Monds, le Juge James Gray et Adam Kokesh.  (Les participants pouvaient voter pour d’autres personnes s’ils le souhaitaient, ou bien ne voter pour aucun de ces candidats, et beaucoup l’ont fait).

Jorgensen a mené au score à chaque scrutin, avec seulement 12 voix d’avance sur son concurrent Jacob Hornberger au premier tour.  Selon la procédure du parti, le candidat recevant le plus petit nombre de voix a été techniquement éliminé pour le tour suivant.

Kokesh a été éliminé au premier tour, Gray au deuxième et Monds au troisième.  L’avance de Jorgensen a augmenté à chaque tour, atteignant 82 voix devant Hornberger au deuxième tour et 126 voix au troisième.  Le niveau de soutien à Hornberger est resté à peu près constant, atteignant seulement 285 voix, à comparer aux 236 du premier tour.

Jorgensen s’est engagée à faire « la campagne la plus réussie que nous pouvons » lors d’un discours après la sortie des résultats.  Son concurrent Hornberger a déclaré dans un discours où il a reconnu sa défaite qu’il « la respectait et l’estimait au plus haut point ».

Joseph Bishop-Henchman, un représentant d’envergure du Comité National Libertarien dont il brigue la présidence cette année, a déclaré dans un message écrit, lorsqu’il a appris sa victoire, que « Jo Jorgensen a prouvé qu’elle est une combattante et elle contrastera grandement avec les septuagénaires qui sont ses adversaires.  Elle a rassemblé un groupe de Libertariens remarquablement varié. »

Le partenaire de Jorgensen, candidat à la vice-présidence, a été sélectionné lors d’un second scrutin le 24 mai. Il s’agit de Spike Cohen.

 

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Le 19/05/2020 à 20:14, fm06 a dit :

 

Voià voilà.  Pour info, la semaine prochaine je suis de nouveau en chômage partiel.

  Révéler le contenu masqué

Détruire la liberté du commerce ne résoudra pas la crise de la biodiversité

 

Les menaces qui pèsent sur la biodiversité ne seront traitées ni par les cris d’orfraie des biologistes ni par la destruction du capitalisme.

 

Par Matt Ridley

 

C’est peut-être parce qu’ils sont envieux de l’attention portée au changement climatique, ou alors parce qu’ils ambitionnent de monter un nouvel organisme intergouvernemental qui permet d’expédier des scientifiques dans des méga-conférences, que des biologistes sont partis en vrille au sujet de la biodiversité en ce début mai 2020.

 

Ils ont raison de dire que beaucoup de choses vont mal dans le monde sauvage, que nous pouvons faire beaucoup plus pour le protéger, l’améliorer et le restaurer, mais une grande partie de la couverture dans les médias et beaucoup de déclarations de Sir Bob Watson, président de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (Intergovernmental Panel on Biodiversity and Ecosystem Services - IPBES) sont franchement bizarres.

 

Les menaces qui pèsent sur la biodiversité ne sont pas nouvelles, elles ne sont pas nécessairement en train de s’accélérer, elles sont principalement dues à d’autres causes que la croissance, la prospérité économique ou le changement climatique et elles ne seront pas contrées en se repliant sur du bio en autarcie.  Voici quelques petits rectificatifs.

 

La plupart des destructions de biodiversité par l’être humain sont anciennes

 

Les vitesses d’extinction des espèces de mammifères et d’oiseaux ont connu un pic au 19ème siècle (principalement à cause des navires qui ont amené des rats dans les îles).  La dernière extinction d’une variété d’oiseaux nicheurs en Europe concernait le Grand Pingouin, c’était en 1844.  Voici des milliers d’années les chasseurs-cueilleurs de l’âge de pierre ont provoqué des extinctions de masse de mégafaune en Amérique du nord et du sud, Australie, Nouvelle Zélande et Madagascar, sans aide de la technologie moderne et sans capitalisme.  Cela ne signifie pas qu’il n’y a plus d’extinctions mais la principale raison, et de loin, est toujours l’invasion d’espèces étrangères, en particulier sur les îles : ce sont des champignons chytrides qui ont éradiqué des grenouilles et des crapauds, c’est le paludisme aviaire qui a éradiqué beaucoup de drépanidinés de Hawaii.

 

Il s’agit d’un problème particulier qui peut être traité et compensé, mais il faudra des technologies, de la science et de l’argent, plutôt que de se replier en autarcie en mangeant des graines.  L’éradication des rats sur l’île de Géorgie du sud a été une réussite exemplaire, avec des hélicoptères, le GPS et beaucoup de science.

 

C’est un air connu.  En 1981 l’écologiste Paul Ehrlich prédisait que 50% des espèces auraient disparu avant 2005.   En fait, environ 1,4% des espèces d’oiseaux et de mammifères, qui sont à la fois plus faciles à répertorier que des créatures plus petites et plus vulnérables face au risque de disparition, ont disparu en plusieurs siècles.

 

L’idée que le problème vient des « valeurs occidentales » ou du « capitalisme » est fausse

 

Au final ce qui réduit vraiment la biodiversité c’est une forte population pauvre qui exploite un territoire.  Lorsqu’un pays s’enrichit et adopte l’économie de marché il inverse généralement le cours de la déforestation, il ralentit la disparition d’espèces et il inverse le déclin de certaines espèces.   Un pays comme le Bangladesh est à présent suffisamment riche pour faire croître ses forêts au lieu de déforester, et c’est comme ça dans le monde entier.  Et il s’agit principalement de forêts naturelles, pas de plantations.   Concernant les animaux sauvages, pensez à toutes les espèces qui sont de nouveau abondantes en Grande Bretagne : loutres, balbuzards, aigles marins, milans, grues, castors, cerfs, et bien d’autres.  Pourquoi y a-t-il de plus en plus de loups dans le monde, de moins en moins de lions, à peu près autant de tigres ?   Tout simplement parce que les loups sont dans des pays riches, les lions dans des pays pauvres et les tigres dans des pays à revenus moyens.  La prospérité est la solution et non pas le problème.

 

Il n’y a rien de plus rapide pour éradiquer la nature que d’en tirer sa subsistance.  Lorsqu’un villageois africain devient suffisamment riche pour acheter à manger dans un magasin plutôt que d’aller chasser du gibier dans la forêt, c’est à l’avantage de la vie sauvage.   De même s’il peut se payer du gaz pour faire la cuisine au lieu de couper du bois.  Plus nous pouvons urbaniser et plus nous pouvons accroître l’agriculture intensive et les combustibles fossiles, moins nous aurons besoin d’écumer des forêts, que ce soit pour de la nourriture ou pour du combustible.

 

L’agriculture intensive libère de l’espace pour la nature

 

On a calculé que si on devait nourrir la population actuelle avec les rendements principalement bio de 1960, il faudrait cultiver 82% des terres mondiales, alors que nous en cultivons environ 38%.  Grâce aux engrais, aux tracteurs, à la génétique et aux pesticides, nous avons besoin de 68% de terres en moins pour produire la même quantité de nourriture qu’en 1960.  C’est une bonne chose.  La plupart des défenseurs de la nature sensés ont compris que la bonne approche consiste à « épargner des terres » - de l’agriculture intensive et des terres en friche, plutôt qu’une agriculture inefficiente avec un peu de nature au milieu des champs.   Le Professeur Andrew Balmford de l’Université de Cambridge a dirigé une équipe dont les recherches approfondies ont montré que c’est la meilleure approche non seulement pour l’occupation des sols mais aussi pour d’autres problèmes environnementaux : ils ont montré par exemple que les élevages laitiers bios induisent 30% de plus d’érosion des sols et utilisent deux fois plus de terres que les élevages laitiers conventionnels pour produire la même quantité de lait.

 

Faire plus avec moins

 

Une des rengaines préférées de beaucoup d’écologistes consiste à dire qu’on ne peut pas croître indéfiniment dans un monde aux ressources limitées.  Mais c’est complètement faux, car la croissance économique vient du fait qu’on fait plus avec moins.  Donc, si j’invente un nouveau moteur de voiture qui consomme deux fois moins de litres aux 100 kilomètres, j’ai provoqué de la croissance économique mais nous utiliserons moins de carburant.  De même, si j’augmente le rendement d’une récolte, j’aurai besoin de moins de terres et aussi probablement de moins de carburant.   Cette « croissance dans la réduction » se produit en permanence : voyez combien les téléphones mobiles sont plus petits qu’ils ne l’ont jamais étés.

 

Les médias ignorent le fait que des espèces sont tirées d’affaire

 

La BBC a utilisé un chant de baleine à bosse pour illustrer les espèces menacées d’extinction.   Les baleines à bosse étaient tombées à quelques milliers dans les années 60 et elles figuraient sur la liste des espèces « en danger ».  En 1996, comme leur population augmentait, elles ont été rétrogradées à « vulnérables ».  En 2008, comme elles sont devenues nombreuses, elles ont été à nouveau rétrogradées à « préoccupation mineure ».  Aujourd’hui elles sont 80 000, elles sont revenues aux densités d’avant leur exploitation dans de nombreux endroits du monde, et on voit parfois des groupes de 200 qui chassent ensemble, une réussite inimaginable lorsque j’étais jeune.  On peut en dire autant de nombreuses espèces qu’on exploitait autrefois comme les phoques à fourrure, les éléphants de mer, les manchots royaux et bien d’autres.

 

Quelle qu’en soit la raison, les activistes écologistes détestent parler des réussites des protecteurs de l’environnement en matière de sauvegarde des espèces, de restauration de populations et de réintroduction dans la nature.  Ils préfèrent insister sur les menaces.   Cela apporte plus de publicité et plus de dons mais cela répand aussi un sentiment de désespoir qui fait que beaucoup de gens ordinaires se sentent impuissants plutôt qu’impliqués.  Il est temps d’ouvrir un débat honnête au sujet de ce que nous pouvons faire pour préserver la vie sauvage, plutôt que de crier comme Private Frazer « nous sommes tous foutus ! » 

 

 

Merci !

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Il y a 2 heures, fm06 a dit :

 

Voilà.  J'ai refomulé le dernier paragraphe car parler du 24 mai au futur c'est un peu bizarre.  Dites-moi si vous voulez aussi l'interview et / ou l'article sur le candidat VP Spike Cohen.

  Masquer le contenu

Jo Jorgensen candidate libérale à la présidentielle américaine

 

L’enseignante en psychologie qui a été candidate comme vice-présidente en 1996 a obtenu 51% des voix au quatrième tour.

 

Par Brian Doherty

 

C’est lors d’une journée de réunion virtuelle, au bout de quatre tours de vote, que les 1035 délégués rassemblés pour la convention en ligne du Patri Libertarien ont sélectionné Jo Jorgensen comme candidate présidentielle.

 

Elle a gagné avec un peu plus de 51% des voix (tous les délégués n’ont pas voté à chaque tour) lors de ce quatrième tour avec 524 votes.  Jacob Hornberger est arrivé deuxième avec près de 28% des voix.  Vermin Supreme est arrivé troisième avec 20% au dernier tour. 

 

Reason a mené récemment un entretien avec Jorgensen qui est enseignante en psychologie à Clemson et a été la candidate du parti comme vice-présidente en tandem avec Harry Browne en 1996.

 

Le système électoral du parti a mis en lice six candidats officiels à la nomination : Jorgensen, Jacob Hornberger, Vermin Supreme, John Monds, le Juge James Gray et Adam Kokesh.  (Les participants pouvaient voter pour d’autres personnes s’ils le souhaitaient, ou bien ne voter pour aucun de ces candidats, et beaucoup l’ont fait).

 

Jorgensen a mené au score à chaque scrutin, avec seulement 12 voix d’avance sur son concurrent Jacob Hornberger au premier tour.  Selon la procédure du parti, le candidat recevant le plus petit nombre de voix a été techniquement éliminé pour le tour suivant.

 

Kokesh a été éliminé au premier tour, Gray au deuxième et Monds au troisième.  L’avance de Jorgensen a augmenté à chaque tour, atteignant 82 voix devant Hornberger au deuxième tour et 126 voix au troisième.  Le niveau de soutien à Hornberger est resté à peu près constant, atteignant seulement 285 voix, à comparer aux 236 du premier tour.

 

Jorgensen s’est engagée à faire « la campagne la plus réussie que nous pouvons » lors d’un discours après la sortie des résultats.  Son concurrent Hornberger a déclaré dans un discours où il a reconnu sa défaite qu’il « la respectait et l’estimait au plus haut point ».

 

Joseph Bishop-Henchman, un représentant d’envergure du Comité National Libertarien dont il brigue la présidence cette année, a déclaré dans un message écrit, lorsqu’il a appris sa victoire, que « Jo Jorgensen a prouvé qu’elle est une combattante et elle contrastera grandement avec les septuagénaires qui sont ses adversaires.  Elle a rassemblé un groupe de Libertariens remarquablement varié. »

 

Le partenaire de Jorgensen, candidat à la vice-présidence, a été sélectionné lors d’un second scrutin le 24 mai. Il s’agit de Spike Cohen.

 

 

 

ET merci ! :)

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"Enseignante" -> "professeur" ?

« Lecturer » désigne un prof non titulaire. On peut aussi traduire par « maître de conférences » mais je trouve que c’est un peu lourd et très franco français. Je laisse ma rédaction trancher.


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Il y a 2 heures, fm06 a dit :

« Lecturer » désigne un prof non titulaire. On peut aussi traduire par « maître de conférences » mais je trouve que c’est un peu lourd et très franco français. Je laisse ma rédaction trancher.

Bien vu. Sinon, passer en forme verbale ? "Elle enseigne..." ?

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Il y a 3 heures, fm06 a dit :

@Rübezahl, pourrais-tu nous en dire un peu plus au sujet de libland?  J'avoue que je m'interroge.  Quels objectifs? Quelle ambition?  Pourquoi disperser l'effort entre Contrepoints et Libland?

 

Volontiers.

Néanmoins, je propose de faire ça dans le fil spécifiquement dédié

 

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