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Nick de Cusa

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ayé

 

[reste à insérer les 4 liens, et le graphique : taux de mortalité du paludisme pour 100 000 personnes, 1990-2017]

 

Révélation

L'ennemi le plus ancien de l'humanité pourrait être en voie d’éradication

 

À cause de la COVID-19, le développement d'un nouveau vaccin étonnant contre le paludisme est passé relativement inaperçu.

 

Par Marian L. Tupy | @HumanProgress

 

"Le moustique : une histoire de notre prédateur le plus mortel" de Timothy Winegard contient de nombreux éléments intéressants. L'historien américain soutient par exemple que les moustiques ont pu jouer un rôle dans l'extinction des dinosaures. Il note également que les maladies dont le moustique est le vecteur sont suffisamment anciennes pour avoir modifié l'ADN humain (voir la prévalence de la drépanocytose chez les personnes d'origine africaine). Selon Winegard, le moustique "règne sur la terre depuis 190 millions d'années et a tué avec une puissance ininterrompue" quelque 52 milliards de personnes (c'est-à-dire plus que toutes les guerres de l'histoire réunies).

 

L'un des passages les plus intéressants du livre concerne ce que l'on appelle le "projet Darién", c'est-à-dire la tentative du royaume d'Écosse de coloniser le golfe de Darién, dans l'actuel Panama. Les Écossais vinrent équipés d’une imprimerie et munis d'un grand nombre de chaussettes de laine, mais sans la moindre idée de la façon de traiter les milliards de moustiques qui ont rapidement décimé les colons. L'impact financier de l’échec du projet sur le royaume est tel que les Écossais acceptent d'unir leurs forces à celles des Anglais, formant ainsi ce qui est aujourd'hui le Royaume-Uni de Grande-Bretagne (Angleterre, Écosse et Pays de Galles) et d'Irlande du Nord.

 

Le paludisme, la maladie la plus courante propagée par le moustique, appartient au passé pour la plupart des pays développés, mais le parasite infecte encore quelque 200 millions de personnes par an - et en tue 400 000. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus vulnérables au paludisme et représentent la majorité des victimes. En plus de la souffrance humaine, le paludisme impose des coûts économiques énormes à certains des pays les plus pauvres du monde - neuf pour cent du produit intérieur brut du Tchad, par exemple.

 

Heureusement, notre ennemi le plus ancien a peut-être trouvé son maître. La pandémie de COVID-19 a tellement monopolisé l'attention que relativement peu de monde a remarqué l'émergence d'un nouveau vaccin étonnant contre le paludisme. L'injection consiste à infecter les personnes avec "des parasites Plasmodium falciparum vivants, ainsi que des médicaments pour tuer tout parasite qui atteint le foie ou la circulation sanguine, où ils peuvent provoquer les symptômes du paludisme". Selon la revue Nature, "la vaccination a protégé 87,5 % des participants infectés après trois mois par la même souche de parasite que celle utilisée pour l'inoculation, et 77,8 % de ceux qui ont été infectés par une souche différente."

 

Dans notre livre, Ten Global Trends Every Smart Person Should Know : And Many Others You Will Find Interesting, ("Dix tendances mondiales que toute personne intelligente devrait connaître : et bien d'autres que vous trouverez intéressantes") Ronald Bailey et moi-même avons noté que, grâce à l'amélioration des traitements et des mesures préventives, le taux de mortalité lié au paludisme est passé de 12,6 pour 100 000 en 1990 à 8,2 pour 100 000 en 2017. Ces progrès réguliers sont encourageants, mais nous attendons avec impatience le jour où le taux de mortalité du paludisme sera nul et où la maladie rejoindra les autres maladies que l'humanité a soit éteintes, soit contenues. L'année dernière a peut-être été épouvantable, mais elle semble avoir donné naissance non pas à un, mais à deux vaccins importants. Nous devrions en être heureux.

 

 

 

Marian L. Tupy est membre senior du Center for Global Liberty and Prosperity du Cato Institute et rédactrice en chef de HumanProgress.org.

 

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  • 2 weeks later...

Un article de Reason, pas long et pas bien difficile : Joe Biden veut punir Facebook pour son propre échec concernant les vaccins

https://reason.com/2021/07/20/facebook-biden-section-230-vaccine-hesitancy-covid-19/?fbclid=IwAR1W9fvbwN1LRpXrmrDzcvhj3s0IhH9Jy2NdgVbSWacsdnbBPTk0P5Trk8c

 

(comme quoi, même en cherchant à coller au plus près de l'agenda politique des Etats, les GAFA se font toute de même entubées)

 

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Révélation

Joe Biden veut punir Facebook pour les propres échecs du gouvernement en matière de vaccins.

 

Les bureaucrates fédéraux de la santé devraient cesser de prendre les médias sociaux comme boucs émissaires.

 

Le gouvernement fédéral intensifie sa guerre contre Facebook : Le président Joe Biden a accusé la plateforme de médias sociaux de Mark Zuckerberg d’avoir échoué à purger les contenus anti-vaccins, contribuant ainsi à l'hésitation à se faire vacciner et à "tuer des gens", a déclaré le président.

 

La Maison Blanche cherche actuellement comment remanier la section 230, la loi fédérale qui immunise les plateformes internet de toute responsabilité légale, afin de punir Facebook de ne pas avoir obtempéré aux moindres desiderata du gouvernement.

 

"Nous examinons la question, et il est certain qu'ils devraient être tenus responsables", a déclaré Kate Bedingfield, directrice de la communication de la Maison Blanche, en réponse à une question sur la section 230 posée par Mika Brzezinski de Morning Joe.

 

M. Biden est depuis longtemps favorable à l'élimination de la section 230, même s'il faudrait pour cela un nouveau vote du Congrès. Ironiquement, la section 230 est également impopulaire auprès de nombreux républicains - y compris l'ancien président Donald Trump qui a demandé son abrogation totale - parce qu'ils la considèrent comme une sorte de privilège dont bénéficieraient les entreprises technologiques présumées hostiles aux utilisateurs conservateurs. Mais les nouvelles  menaces de l'administration Biden devraient faire réfléchir radicalement les républicains à leurs préjugés anti-230. La Maison-Blanche souhaite que Facebook censure de manière proactive davantage de contenus et considère la section 230 comme un obstacle à la réalisation de cet objectif. L'abrogation de la section 230 n'est donc pas la panacée au problème des entreprises technologiques qui bloqueraient trop de comptes provocateurs de droite ; les démocrates du gouvernement fédéral veulent abroger la section 230 pour que les entreprises technologiques n'aient précisément d'autre choix que de bloquer davantage de contenus.

 

Les républicains anti-Facebook commettent une erreur tactique ; la Maison Blanche de Biden, d’un autre côté, se trompe tout simplement sur l'ampleur de la responsabilité des médias sociaux face à l'hésitation vaccinale. En se concentrant sur les inconvénients perçus d'un trop grand nombre de contenus anti-vax sur Facebook, l'administration néglige une douzaine d'autres stratégies qu'elle pourrait mettre en œuvre pour stimuler la vaccination dans tout le pays.

 

Tout d'abord, il est loin d'être évident que les médias sociaux - et Facebook en particulier - soient les principaux responsables de l'hésitation à se faire vacciner, un problème antérieur à Internet. Selon les données de Facebook, ses utilisateurs sont en fait plus susceptibles d'être vaccinés que le citoyen américain moyen.

 

"Les données montrent que 85 % des utilisateurs de Facebook aux États-Unis ont été ou veulent être vaccinés contre la COVID-19", a écrit Guy Rosen, "vice-président de l'intégrité" de Facebook. "L'objectif du président Biden était que 70 % des Américains soient vaccinés avant le 4 juillet. Facebook n'est pas la raison pour laquelle cet objectif n'a pas été atteint."

 

La désinformation existe sur tous les supports et dans toutes les formes de communication, de la radio à la télévision en passant par le bouche à oreille. Le gouvernement lui-même a fait preuve de désinformations sur la COVID-19, depuis les premières (mauvaises) directives sur les masques jusqu'aux déclarations délibérément erronées du tsar du coronavirus Anthony Fauci sur l'immunité collective. Même lorsqu'il s'agit de vaccins, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC, Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) était initialement prudents quant à la possibilité de laisser les personnes vaccinées abandonner les masques et les protocoles de distanciation sociale, ce qui aurait pu faire paraître le vaccin inutile pour certaines personnes à faible risque. Il est naïf de présumer que les médias sociaux sont le principal moteur de l'hésitation vaccinale.

 

"Nous n'avons pas de bonnes mesures de ce que les gens voient sur les médias sociaux, ni la capacité de les relier à leur comportement en matière de vaccination", a noté Brendan Nyhan, professeur en sciences politiques au Dartmouth College, qui pense que les dommages causés par les médias sociaux sont exagérés.

 

Même la focalisation sur Facebook, par opposition à d'autres sites comme YouTube - où les contenus anti-vaccins sont probablement plus répandus - témoigne de la compréhension limitée du gouvernement de la portée de ces questions. Il semble que de nombreux démocrates attribuent encore à tort la défaite d'Hillary Clinton en 2016 aux malversations de Facebook : Ils ont actualisé leurs griefs mais ont conservé la même cible pour leur colère mal placée.

 

Si la Maison Blanche veut promouvoir la vaccination - un louable objectif - elle devrait cesser d'être si obsédée par ce qui se passe sur Facebook, et plus largement sur les médias sociaux. Au lieu de cela, Biden devrait pousser la Food and Drug Administration (FDA, Agence des produits alimentaires et médicamenteux) à, « you know », approuver vraiment les vaccins, qui sont actuellement disponibles en vertu d'une autorisation d'utilisation d'urgence. Malgré la pandémie mondiale, les régulateurs fédéraux procèdent comme s'il n'y avait aucune raison d'accélérer le mouvement : L'autorisation complète du vaccin de Pfizer n'est pas attendue avant janvier. Si le gouvernement souhaite apaiser l'appréhension des personnes réticentes à l'idée que les vaccins sont en quelque sorte expérimentaux, manœuvrer plus vite sur ce front serait plus utile que de s’en prendre à Mark Zuckerberg.

 

@F. mas

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Il y a 23 heures, F. mas a dit :

ah super! Je vais pouvoir le programmer pour demain.

 

Je demande le vote du public sur la qualité de ma traduction vs la version révisée : ce sont les Républicains qui considèrent ou Biden+Trump?

 

Texte original

Biden has long supported getting rid of Section 230, though it would take an act of Congress to do so. Ironically, Section 230 is equally unpopular with many Republicans—including former President Donald Trump, who has called for its total repeal—because they consider it a sort of special perk enjoyed by tech companies that are purportedly hostile to conservative users.

 

Ma traduction :

M. Biden est depuis longtemps favorable à l'élimination de la section 230, même s'il faudrait pour cela un nouveau vote du Congrès. Ironiquement, la section 230 est également impopulaire auprès de nombreux républicains - y compris l'ancien président Donald Trump qui a demandé son abrogation totale - parce qu'ils la considèrent comme une sorte de privilège dont bénéficieraient les entreprises technologiques présumées hostiles aux utilisateurs conservateurs.

 

Paru dans contrepoints :

Joe Biden est depuis longtemps favorable à l’élimination de la section 230, même s’il faudrait pour cela un nouveau vote du Congrès.

Ironiquement, la section 230 est également impopulaire auprès de nombreux républicains – y compris l’ancien président Donald Trump qui a demandé son abrogation totale.

Tous deux la considèrent comme une sorte de privilège dont bénéficieraient les entreprises technologiques présumées hostiles aux utilisateurs conservateurs.

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Les Américains ont tendance à faire des phrases interminables, ce qui fonctionne certainement dans leur sabir mais marchent moins bien en français. Quand je traduis, j'ai tendance à tronçonner et à adapter dans certains cas. Sinon M. Biden, cela fait un peu vieillot à l'heure de la disparition des cravates et du tutoiement généralisé. 

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Quelqu'un pourrait avoir l'obligeance de traduire cette courte interview de Pascal Salin ?

 

https://www.brusselsreport.eu/2021/07/30/interview-with-french-economist-pascal-salin-a-tax-on-corporates-is-a-tax-on-employees-and-entrepreneurs/

 

@Dardanus : je n'ai pas oublié ta trad: comme il y a une histoire de copyright (que je n'avais pas vu), on est en train de demander à la maison d'édition l'autorisation de publication.

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...
On 8/23/2021 at 9:31 AM, F. mas said:

c'est les 50 ans de bretton woods ! un petit article pour revenir sur ce changement catastrophique:

 

https://mises.org/wire/end-gold-standard-fifty-years-monetary-insanity

 

Fait et transmis.

Sur le même sujet, je signale cet article en Français: https://or.fr/actualites/50-ans-apres-fin-convertibilite-or-dollar-quelles-perspectives-2445

 

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Je n'ai pas pu écouter le contenu du podcast, écouteurs oblige, mais sur la présentation ça a l'air pas mal en ligne avec ce qu'on pourrait faire https://reason.com/podcast/2021/08/25/roger-pielke-jr-we-are-successfully-adapting-to-climate-change/

 

Citation

When the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) released its highly anticipated report on global warming in early August, U.N Secretary-General António Guterres declared it "a code red for humanity," insisting that "the alarm bells are deafening, and the evidence is irrefutable: greenhouse-gas emissions from fossil-fuel burning and deforestation are choking our planet and putting billions of people at immediate risk."

Guterres' "code red" language was echoed by many reporters and activists, some of whom called humanity "guilty as hell" of "climate crimes." Others prophesied that the climate news was only going to get worse and that we faced a choice of immediately passing the Green New Deal or death.

Roger Pielke Jr., a professor of environmental studies at the University of Colorado, thinks such reactions are not only wrong but "irresponsible." Pielke believes that temperatures are rising in response to human activity, but he also argues that the alarmism dominating the climate discussion is counterproductive. "Nowhere does the IPCC report say that billions of people are at immediate risk," he says, stressing the gap between what's actually in the report and the highly politicized way we discuss climate change.

 

 

Le titre sinon doit pouvoir bien marcher sur CP pour cet article https://reason.com/2021/08/28/how-many-union-members-does-it-take-to-operate-a-train/

 

Et ça résonne un peu beaucoup avec la SNCF

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Il y a 2 heures, Nick de Cusa a dit :

Ça me semble tout à fait essentiel. 

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Qui est intéressé pour traduire ces articles?

 

- Illegal Immigration Isn't an 'Invasion'

https://reason.com/2021/08/27/illegal-immigration-isnt-an-invasion/

 

- Ireland Stands Its Ground Against 132 Countries Who Gang Up on Its Economy

https://fee.org/articles/ireland-stands-its-ground-against-132-countries-who-gang-up-on-its-economy/

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