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Nick de Cusa

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https://docs.google….rvFnchFKbQ/edit

Bon et bien normalement vous devriez pouvoir le récupérer avec ce lien… Merci de me dire si ça ne va pas.

J'ai également ajouter mon nom dans le tableur en lien dans la première page… Si vous pouviez me dire quand est ce que l'article passe dans Contrepoints… Je serai fier de linker mon boulot!

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https://docs.google….rvFnchFKbQ/edit

Bon et bien normalement vous devriez pouvoir le récupérer avec ce lien… Merci de me dire si ça ne va pas.

J'ai également ajouter mon nom dans le tableur en lien dans la première page… Si vous pouviez me dire quand est ce que l'article passe dans Contrepoints… Je serai fier de linker mon boulot!

Houston, Houston, on a un probléme de communication …

Alors je repéte:

Les éditeurs de CP postent sur ce forum des articles qu'ils veulent que l'on traduise en priorité. Si tu est interessé: tu te signal en répondant á l'annonce de l'article que tu veux traduire, en disant que tu fait la traduction de la proposition en question.

Quand tu a fini la traduction, tu postes le texte entier sur ce forum en indiquant le texte traduit ou tu joins le document word (version 2007, le forum n'accepte pas le docx version 2010 et aprés).

Houston, vous me recevez?

Je pense que ma remarque sur l'accés a google.doc ne convient pas au nouveau venu qui se lance dans la traduction.

Poster le texte (copier et coller) dans le forum.

Merci

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Houston, Houston, on a un probléme de communication …

Alors je repéte:

Les éditeurs de CP postent sur ce forum des articles qu'ils veulent que l'on traduise en priorité. Si tu est interessé: tu te signal en répondant á l'annonce de l'article que tu veux traduire, en disant que tu fait la traduction de la proposition en question.

Quand tu a fini la traduction, tu postes le texte entier sur ce forum en indiquant le texte traduit ou tu joins le document word (version 2007, le forum n'accepte pas le docx version 2010 et aprés).

Houston, vous me recevez?

Je pense que ma remarque sur l'accés a google.doc ne convient pas au nouveau venu qui se lance dans la traduction.

Poster le texte (copier et coller) dans le forum.

Merci

Ok ci joint la traduc par mes soins :

Ron Paul: Dans la course pour gagner

WASHINGTON, 29 Janvier, 2012— En cette phase de primaire, beaucoup de pontes de la politique ont pensé que Ron Paul n’essayait pas réellement de gagner la Présidentielle. Pour eux, c’est simplement un candidat porteur d’un message, qui a quelques idées intéressantes mais il ne pourra jamais emprunter le chemin de la victoire. Les medias classiques présentent le Dr Paul comme un candidat marginal, et donc inéligible. Les faits, pourtant, démontrent le contraire. Cette fois, la campagne de Ron Paul est beaucoup mieux organisée, il a de meilleurs conseillers et fait campagne pour la victoire.

En plus du candidat des médias, Mitt Romney, Ron Paul est le seul candidat capable d’obtenir la majorité dans les 50 états. Newt Gringrich et Rick Santorum n’auront pas assez de délégués dans les états où ils ont été vainqueurs aux primaires pour obtenir la nomination du Parti Républicain. Rick Santorum est toujours peu connu, et Newt Gingrich est l’un des hommes politiques les plus clivants de notre génération et il n’a même pas pu l’emporter dans son propre état. En d’autres mots, Mitt Romney et Ron Paul sont les seuls choix en tant que candidats éligibles.

Une des principales raisons pour lesquelles le Député Ron Paul a l’intention de gagner est son âge. Concourir à une élection nationale est l’épreuve la plus stressante, épuisante et chargée d’émotion à laquelle un homme politique peut participer. Et Ron Paul, 76 ans, ne se lancerait pas dedans à moins de penser qu’il n’ait une chance de gagner. Avec tout le travail que Ron Paul a mis dans l’Iowa et le New Hampshire, il faudrait être fou de penser qu’il n’y avait pas derrière une stratégie pour récupérer des délégués.

L’indicateur le plus clair pour les supporters de Ron Paul qu’il souhaite gagner est le nombre de publicités aggressives à son encontre, payés par ses opposants. Jusqu’ici, Paul a été très hésitant à attaquer ses opposants. Ce qui lui plait le plus est de présenter ses idées clairement et précisément. Pendant cette campagne électorale, il a beaucoup plus attaqué ses opposants sur leurs dossiers, et a beaucoup célébré ses propres qualités. Pendant la campagne de 2008, il avait été très modeste pendant la campagne de 2008.

Certains expliquent que le député Ron Paul essaye simplement de présenter son message au niveau national et n’a en fait aucun intérêt à se faire élire. Il y avait de la place pour un tel argument il y a quatre ans, mais pas cette fois. La stratégie de campagne de Paul n’est pas seulement de rester dans la course jusqu’à la ligne d’arrivée, mais d’accumuler les délégués. Si Paul essayait simplement de faire passer ses idées, il n’aurait pas fait l’impasse sur la campagne en Floride pour faire campagne dans les états comme le Minnesota, le Nevada ou le Maine. Il sait qu’il ne sera pas compétitif dans les « états du Soleil » (NdT : états du Sud des Etats-Unis). Parceque dans ces états les délégués sont liés au “gagnant qui remporte tout”, il n’y a aucun intérêt à gaspiller de l’argent, du temps et des ressources en Floride pour le Dr Paul.

Il y a un consensus général dans les média que Paul a un « plafond » de supporter et ne peut pas aller au-delà. Cette thèse est répétée, et puisque Paul le sait, il ne peut pas concourir pour remporter une élection nationale. Encore une fois, cet argument a pu être vrai en 2008, mais plus maintenant. Toute personne prêtant attention à l’élection au cours des 8 derniers mois verra que le « plafond » de Ron Paul s’est élevé avec le temps. Quand il a annoncé qu’il commençait une campagne préparatoire, les experts ont annoncé qu’il atteindrait les 5% pour ensuite abandonner. Peu après, c’était 10%, mais il avait atteint là son maximum. Les mois passants, le « plafond » était de 20% et Ron Paul était tout prêt de la victoire dans le Caucus de l’Iowa. à ce moment, Chris Wallace a annoncé que l’Iowa ne compterait pas si Ron Paul parvenait à la victoire dans cet état. Ron Paul et son équipe de campagne ont ainsi réalisé que le « plafond » était « de verre » et que les média en parlaient simplement pour décourager des supporters potentiels.

Il n’est pas question de dire que le chemin de la nomination du Dr Ron Paul sera couronné de succès, mais l’insipide Mitt Romney, l’instable Newt Gingrich, et l’obscur Rick Santorum rende tout possible pour le Dr Paul. La route sera cahotique, mais il est le seul candidat dans la course qui fera les coupes nécessaires dans le budget fédéral, et qui est un vrai conservateur. Santorum, Gingrich et Romney devrait faire attention : Ron Paul a un objectif, gagner.

Bonjour :)

Tu peux commencer par ceci : http://communities.w…paul-it-win-it/

Une fois la trad finie, tu peux la poster ici. On relira, et ensuite, on la file aux rédacs en chef de CP qui la met en file pour une journée dans la semaine.

Voilà.

C fait j'ai fini la traduction de cet article

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Ok ci joint la traduc par mes soins :

Ron Paul: Dans la course pour gagner

WASHINGTON, 29 Janvier, 2012— En cette phase de primaire, beaucoup de pontes de la politique ont pensé que Ron Paul n’essayait pas réellement de gagner la Présidentielle. Pour eux, c’est simplement un candidat porteur d’un message, qui a quelques idées intéressantes mais il ne pourra jamais emprunter le chemin de la victoire. Les medias classiques présentent le Dr Paul comme un candidat marginal, et donc inéligible. Les faits, pourtant, démontrent le contraire. Cette fois, la campagne de Ron Paul est beaucoup mieux organisée, il a de meilleurs conseillers et fait campagne pour la victoire.

En plus du candidat des médias, Mitt Romney, Ron Paul est le seul candidat capable d’obtenir la majorité dans les 50 états. Newt Gringrich et Rick Santorum n’auront pas assez de délégués dans les états où ils ont été vainqueurs aux primaires pour obtenir la nomination du Parti Républicain. Rick Santorum est toujours peu connu, et Newt Gingrich est l’un des hommes politiques les plus clivants de notre génération et il n’a même pas pu l’emporter dans son propre état. En d’autres mots, Mitt Romney et Ron Paul sont les seuls choix en tant que candidats éligibles.

Une des principales raisons pour lesquelles le Député Ron Paul a l’intention de gagner est son âge. Concourir à une élection nationale est l’épreuve la plus stressante, épuisante et chargée d’émotion à laquelle un homme politique peut participer. Et Ron Paul, 76 ans, ne se lancerait pas dedans à moins de penser qu’il n’ait une chance de gagner. Avec tout le travail que Ron Paul a mis dans l’Iowa et le New Hampshire, il faudrait être fou de penser qu’il n’y avait pas derrière une stratégie pour récupérer des délégués.

L’indicateur le plus clair pour les supporters de Ron Paul qu’il souhaite gagner est le nombre de publicités aggressives à son encontre, payés par ses opposants. Jusqu’ici, Paul a été très hésitant à attaquer ses opposants. Ce qui lui plait le plus est de présenter ses idées clairement et précisément. Pendant cette campagne électorale, il a beaucoup plus attaqué ses opposants sur leurs dossiers, et a beaucoup célébré ses propres qualités. Pendant la campagne de 2008, il avait été très modeste pendant la campagne de 2008.

Certains expliquent que le député Ron Paul essaye simplement de présenter son message au niveau national et n’a en fait aucun intérêt à se faire élire. Il y avait de la place pour un tel argument il y a quatre ans, mais pas cette fois. La stratégie de campagne de Paul n’est pas seulement de rester dans la course jusqu’à la ligne d’arrivée, mais d’accumuler les délégués. Si Paul essayait simplement de faire passer ses idées, il n’aurait pas fait l’impasse sur la campagne en Floride pour faire campagne dans les états comme le Minnesota, le Nevada ou le Maine. Il sait qu’il ne sera pas compétitif dans les « états du Soleil » (NdT : états du Sud des Etats-Unis). Parceque dans ces états les délégués sont liés au “gagnant qui remporte tout”, il n’y a aucun intérêt à gaspiller de l’argent, du temps et des ressources en Floride pour le Dr Paul.

Il y a un consensus général dans les média que Paul a un « plafond » de supporter et ne peut pas aller au-delà. Cette thèse est répétée, et puisque Paul le sait, il ne peut pas concourir pour remporter une élection nationale. Encore une fois, cet argument a pu être vrai en 2008, mais plus maintenant. Toute personne prêtant attention à l’élection au cours des 8 derniers mois verra que le « plafond » de Ron Paul s’est élevé avec le temps. Quand il a annoncé qu’il commençait une campagne préparatoire, les experts ont annoncé qu’il atteindrait les 5% pour ensuite abandonner. Peu après, c’était 10%, mais il avait atteint là son maximum. Les mois passants, le « plafond » était de 20% et Ron Paul était tout prêt de la victoire dans le Caucus de l’Iowa. à ce moment, Chris Wallace a annoncé que l’Iowa ne compterait pas si Ron Paul parvenait à la victoire dans cet état. Ron Paul et son équipe de campagne ont ainsi réalisé que le « plafond » était « de verre » et que les média en parlaient simplement pour décourager des supporters potentiels.

Il n’est pas question de dire que le chemin de la nomination du Dr Ron Paul sera couronné de succès, mais l’insipide Mitt Romney, l’instable Newt Gingrich, et l’obscur Rick Santorum rende tout possible pour le Dr Paul. La route sera cahotique, mais il est le seul candidat dans la course qui fera les coupes nécessaires dans le budget fédéral, et qui est un vrai conservateur. Santorum, Gingrich et Romney devrait faire attention : Ron Paul a un objectif, gagner.

C fait j'ai fini la traduction de cet article

Merci Nicolas

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Message "bouteille á la mer" aux éditeurs de CP:

+ quand je poste une traduc sur le tableau de bord de CP, j'ai pas encore trouver la manivelle qui permet de garder les liens http dans le texte et la photo de l'article?

+ Y a t'il une solution á ce dilemme? parce que j'ai l'impression que toutes ces informations sont perdu quand je poste sur le TB de CP.

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Message "bouteille á la mer" aux éditeurs de CP:

+ quand je poste une traduc sur le tableau de bord de CP, j'ai pas encore trouver la manivelle qui permet de garder les liens http dans le texte et la photo de l'article?

+ Y a t'il une solution á ce dilemme? parce que j'ai l'impression que toutes ces informations sont perdu quand je poste sur le TB de CP.

Quand tu es dans l'Editeur Wordpress, il faut être dans la version "visuel" et pas "HTML".

post-451-0-54957000-1327914086_thumb.jpg

Et le copier-coller respecte alors les liens et tout le reste (à peu près).

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J'ai vu que ma traduction sur http://www.contrepoints.org/2012/01/30/66717-pourquoi-je-ne-vous-embaucherai-pas avait été relue. Merci au relecteur, la lecture en est plus agréable ! ;)

Je renvois l'url de la page au bloggeur original, comme je lui avais dit dans le mail pour obtenir l'autorisation de traduction/publication. (Et de même quand le suivant sera sorti).

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Quand tu es dans l'Editeur Wordpress, il faut être dans la version "visuel" et pas "HTML".

post-451-0-54957000-1327914086_thumb.jpg

Et le copier-coller respecte alors les liens et tout le reste (à peu près).

Merci chef!, et merci pour la petite photo en attachement (aide á la navigation du sénile sur interface WorldPress) :)

Parfait

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Traduction finie : :)

J'espère que ma pub a permis de faire lire article sur Ron Paul!

Par contre, je ne sais pas si nous pouvons nous servir de l'article du blog héritage…

Les Britanniques pratiquent-ils « l’ Austérité? »

David Weinberger

January 31, 2012 at 3:00 pm

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D’éminents commentateurs de gauche ont voué des chroniques hebdomadaires et des blogs à l’idée que la Grande-Bretagne a malencontreusement poursuivi une très sévère cure d’”austérité”, et qu’en faisant cela le pays est inutilement abandonné à l’angoisse.

Dans la page opinion du The New York Times, Paul Krugman vocifère:

La Grande-Bretagne, en particulier, est montrée comme une vitrine de l’”austérité expansionniste”, c’est à dire qu’au lieu d’augmenter les dépenses gouvernementales pour combattre la récession, il faudrait faire des coupes sombres dans les dépenses – et ainsi la croissance économique reviendrait plus rapidement.

De telles idées reviennent à croire au Père Noël; des chercheurs du Fond Monétaire International et d’ailleurs ont rapidement démonté la stupidité du raisonnement qui consiste à penser que couper dans les dépenses créent des emplois.

Dans le même temps, Brad DeLong, un économiste distingué, dénonce que la préoccupation de la Grande-Bretagne soit que « les dépenses du secteur public et leurs investissements forment un « effet d’éviction » auprès du secteur privé ».

Il conclut que “l’échec de l’”austérité expansionniste” en Grande-Bretagne devrait permettre à ses avocats à travers le monde de trouver des raisons de réfléchir et repenser leurs politiques.”

Bien sûr, ni Krugman ni DeLong ne montrent de chiffre pour étayer leur propos, alors le professeur d’économie Don Boudreaux s'est ennuyé à vérifier factuellement les chiffres. Et il a découvert que bien loin de s’engager dans l’austérité, les dépenses publiques britanniques ont augmenté ::

Je me suis connecté quelques minutes sur Internet pour découvrir que les dépenses du gouvernement britannique, ajustées de l’inflation, ont augmenté chaque année depuis le début de la crise financière. Cette dépense en 2011 était de 16% supérieure à celle de 2007, et les prévisions sont bien plus élevées en 2012.

Si les professeurs Krugman et DeLong qualifient d’”austérité” les augmentations de dépenses, demandons-nous comment ils décriront des baisses de dépense…

Je garde à la disposition le fichier Word si besoin… car les liens dans mon beau fichier sont détruits à chaque copier coller!

Modifié par NicolasB
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Je veux bien me lancer mais je pense qu'il faudra plusieurs revues de cette traduction : si ce n'est pas très urgent, je peux voir pour la finir mardi prochain. Si quelqu'un peut le prendre plus tôt, qu'il me fasse signe.

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Je veux bien me lancer mais je pense qu'il faudra plusieurs revues de cette traduction : si ce n'est pas très urgent, je peux voir pour la finir mardi prochain. Si quelqu'un peut le prendre plus tôt, qu'il me fasse signe.

Nicolas, je te dis demain si je te donne un coup de main, si je le commence ou pas ou dsi je te relis (si tu veux). A+

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Un article intéressant sur le concept de guerre juste, rédigé par le judge Andrew Napolitano et reproduit notamment sur LewRockwell.com :

http://lewrockwell.c…litano39.1.html

Si l'article vous intéresse, je veux bien le traduire (j'avais lu ici-même que traduire permettait d'augmenter la taille de son e-penis, donc je suis assez motivé).

Et si vous n'avez pas l'autorisation de l'auteur, je peux le contacter par mail.

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Bonjour Jazz,

Ci joint la fin de la traduction… Je ne suis pas tres content de certaines tournures…

Le Petit Chaperon Rouge, politiquement correct

Il était une fois une jeune personne nommée le Petit Chaperon Rouge, qui vivait à la lisière d’une énorme forêt, remplie d’hiboux menacés de disparitions et de plantes rares qui pourrait probablement fournir des médicaments contre le cancer si seulement quelqu’un prenait le temps de les étudier.

Le Petit Chaperon Rouge vivait avec un distributeur de nourriture, qu’elle appelait parfois “mère”, bien qu’elle ne veuille pas dire, en employant ce terme, qu’elle n’aurait moins pensé à cette personne si un lien héréditaire n’avait en fait pas existé.

Elle ne voulait surtout pas non plus dénigrer les foyers “différents” (ou non traditionnelle), bien qu’elle était désolée d’avoir pu laisser une telle impression.

Un jour, sa mère lui demandât d’emporter un panier de fruit biologiques de saisons, produit localement et achetés à l’AMAP du village et de l’eau minérale dans une bouteille en verre recyclable à la maison de sa grand-mère.

« Mais, mère, ne serait-ce pas prendre le travail des gens syndiqués qui ont combattu des années pour gagner le droit de transporter toutes sortes de paquets de par les bois ? »

La mère du Petit Chaperon Rouge la rassurât en montrant qu’elle avait appelé le chef du syndicat et qu’elle avait eu une dérogation spéciale et compatissante signé par ces soins, après une discussion en commission spéciale. (J’en ai rajouté un peu par rapport à la version originale mais bon…)

« Mais, mère, ne m’oppresses-tu pas en m’ordonnant de faire cela? »

La mère du Petit Chaperon Rouge lui démontrât qu’il était impossible pour une femme (je ne sais pas trop comment traduire le terme de Womyn) d’oppresser une autre femme, puisque toutes les femmes sont égalitairement oppressées jusqu’à ce qu’elles soient toutes libérées.

« Mais, mère, ne serait-ce pas mieux que mon frère porte ce panier, puisqu’il est un oppresseur, et qu’il devrait apprendre ce que c’est d’être oppressé ? »

Et la mère du Petit Chaperon Rouge expliqua que son frère était à un rassemblement éco-festif pour les droits des animaux, et de plus, ce n’était pas un travail typiquement féminin, mais un travail libérateur du carcan machiste et qui lui permettra de se sentir pleinement dans la communauté

“Mais ne vais-je pas opprimer Mère Grand, en insinuant qu’elle est malade et qu’elle ne peut plus s’occuper d’elle de manière autonome ? »

Mais la mère du Petit Chaperon Rouge expliquât que sa grand –mère n’était en fait ni malade ni diminuée, ni handicapé mentale d’aucune manière, bien que ces conditions n’était en aucune manière inférieures à celles des personnes en « bonne santé. »

Ainsi, le Petit Chaperon Rouge ressentit qu’elle pouvait se laisser aller à livrer ce panier à sa Mère Grand, et elle se mit en route

Beaucoup de gens pensaient irrationnellement que la fôret était dangereuse. Mais le Petit Chaperon Rouge savait que c’était une peur irrationnelle basée sur un paradgime culturel développé par une société patriarcale qui considérait la nature comme une ressource à exploiter, et ainsi pensait que les prédateurs naturels étaient des concurrents inacceptables.

Les autres évitaient de se render dans les bois, par peur d’y rencontrer des pervers et des voleurs, mais le petit Chaperon Rouge pensait que dans une vraie société sans classe tous les marginaux pourraient « sortir du bois » et être acceptés comme des modèles valides de style de vie.

Sur le chemin de la maison de Mère Grand, le Petit Chaperon Rouge passa à côté d’un bucheron et elle s’éloigna du sentier pour examiner quelques fleurs.

Elle fût très surprise de se trouver debout devant le Loup, qui lui demandât ce qu’il y avait dans son panier.

Le professeur du Petit Chaperon Rouge l’avait prévenu de ne jamais parler aux étrangers, mais elle avait confiance dans sa maîtrise de sa sexualité bourgeonnante, et décidât de discuter avec le Loup.

Elle répondit, « J’emmène à Mère Grand des collations sans matières grasses ajoutées dans un geste de solidarité. »

Le Loup dit, "Tu sais, ma chérie, il est dangereux pour une petite fille de traverser ces bois seule. »

Le Petit Chaperon Rouge répliquât "Je trouve votre Remarque sexiste extrêmement grossière, mais je vais l’ignorer parce que le stress d’être considéré comme un paria vous a obligé à développer une autre façon de voir le monde, bien que votre opinion soit valide. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je vais reprendre ma route."

Le Petit Chaperon Rouge retourna sur le sentier principal, et poursuivit son trajet vers la maison de Mère Grand.

Mais parce que son statut de marginal lui avait permis de se libérer du mode de pensée occidentale, avilissant et linéaire, le Loup connaissait un raccourci vers la maison de Mère Grand.

Il entra de force dans la maison et mangea Mère Grand, un comportement affirmant sa nature profonde de prédateur.

Ensuite, sans être gêné par des conceptions rigides et tradionnalistes sur le rôle des genres, il s’habilla des vêtements de Mère Grand, se glissa sous les draps, pour attendre la suite des événements.

Le Petit Chaperon Rouge entrat dans la maison et dit,

"Mère Grand, je vous ai amené quelques encas fabriqué sans avoir torture d’animaux pour vous saluer en tant que mère nourricière emplie de sagesse"

Le Loup dit doucement "Approche toi mon enfant que je puisse te voir"

Le Petit Chaperon Rouge dit, "Déesse! Mère Grand, que de grands yeux vous avez!"

"Tu oublies que je suis un peu déficiente visuel"

"Et Mère Grand, quel long et fin nez vous avez."

"Bien sûr, j’aurais pu me le refaire faire pour avoir une carrière d’actrice, mais je ne suis pas sensible à ce genre de pressions sociales, mon enfant."

"Et Mère Grand, que de pointues et longues dents vous avez!"

Le Loup ne pouvait plus supporter ces insultes, et, dans une réaction approprié dans son milieu habituel, il bondit hors du lit, saisi le Petit Chaperon Rouge et il ouvrit ses mâchoires si largement qu’elle put voir sa pauvre Mère Grand recroquevillée dans le ventre du Loup.

"N’oublies-tu pas quelque chose?" cria courageusement le Petit Chaperon Rouge. "Tu dois me demander ma permission avant d’aller plus loin dans mon intimité!"

Le Loup fut si surprise de ces paroles qu’il lâcha sa prise.

Au même moment, le bucheron entra dans la maison, brandissant sa hache.

"Bas les pattes!" cria-t-il.

"Et que crois-tu donc que tu es en train de faire?" s’écria le Petit Chaperon Rouge. "Si je te laisse m’aider maintenant, cela montrerait un manqué de confiance dans mes propres capacités, entraînant une baisse d’estime de soi et donc de louper mes examens d’entrées à a faculté."

"Dernière chance, ma sœur! Enlève tes mains de cette espèce protégée! C’est un ordre du FBI!" cria le bucheron, et quand le Petit Chaperon Rouge fit soudain un petit mouvement, il lui coupa la tête.

"Dieu Merci vous êtes arrivés à temps," dit le Loup. "La gosse et la Grand-Mère m’ont attiré par la ruse, j’ai cru que j’étais fichu"

"Non, je crois que je suis la seule victime ici," dit le bucheron. "J’ai dû faire avec ma colère depuis que je l’ai vu ramasser des fleurs protégées un peu plus tôt. Et maintenant, je vais être tellement traumatisé. N’auriez-vous pas un peu d’aspirine?"

"Bien sûr," dit le Loup.

"Merci."

"Je comprends votre souffrance," dit le Loup, et il tapota sur l’épaule du bucheron, rembourra le coussin, rota et dit "Avez-vous du Maalox?"

Si besoin de précision et ou d'aide sur certaines tournures n'hésitez pas

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Le texte d'origine est fabuleux, et la traduction rend bien. J'ai tellement aimé que je me suis permis un passage avant JATW (désolé ;). Je colle ici la correction (il y en a vraiment très peu).

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Le Petit Chaperon Rouge, version politiquement correct

Il était une fois une jeune personne appelée le Petit Chaperon Rouge, qui vivait à la lisière d’une énorme forêt, remplie de hiboux menacés de disparitions et de plantes rares qui pourraient probablement fournir des médicaments contre le cancer, si seulement quelqu’un prenait le temps de les étudier.

Le Petit Chaperon Rouge vivait avec un distributeur de nourriture, qu’elle appelait parfois “mère”, bien qu’elle ne veuille pas sous-entendre, en employant ce terme, qu’elle n’aurait moins pensé à cette personne si un lien héréditaire n’avait en fait pas existé.

Elle ne voulait surtout pas non plus dénigrer les foyers “différents” (ou non traditionnels), bien qu’elle fut désolée d’avoir pu laisser une telle impression.

Un jour, sa mère lui demandât d’apporter un panier de fruit biologiques de saisons, produit localement et achetés à l’AMAP du village et de l’eau minérale dans une bouteille, en verre recyclable, à la maison de sa grand-mère.

« Mais, mère, ne serait-ce pas prendre le travail des gens syndiqués qui ont combattu des années pour gagner le droit de transporter toutes sortes de paquets de par les bois ? »

La mère du Petit Chaperon Rouge la rassurât en montrant qu’elle avait appelé le chef du syndicat et qu’elle avait obtenu une dérogation spéciale et compatissante signé par ses soins, après une discussion en commission spéciale. (J’en ai rajouté un peu par rapport à la version originale mais bon…)

« Mais, mère, ne m’oppresses-tu pas en m’ordonnant de faire cela? »

La mère du Petit Chaperon Rouge lui démontrât qu’il était impossible pour une femme (je ne sais pas trop comment traduire le terme de Womyn - je propose Faômme, ou Faemmeuse) d’oppresser une autre femme, puisque toutes les femmes sont égalitairement oppressées jusqu’à ce qu’elles soient toutes libérées.

« Mais, mère, ne serait-ce pas mieux que mon frère porte ce panier, puisqu’il est un oppresseur, et qu’il devrait apprendre ce que c’est d’être oppressé ? »

Et la mère du Petit Chaperon Rouge expliqua que son frère était à un rassemblement éco-festif pour les droits des animaux, et de plus, ce n’était pas un travail typiquement féminin, mais un travail libérateur du carcan machiste et qui lui permettra de se sentir pleinement intégrée dans la communauté

“Mais ne vais-je pas opprimer Mère Grand, en insinuant ainsi qu’elle est malade et qu’elle ne peut plus s’occuper d’elle de manière autonome ? »

Mais la mère du Petit Chaperon Rouge expliquât que sa grand –mère n’était en fait ni malade ni diminuée, ni handicapé mentale d’aucune manière, bien que ces conditions ne soient, en aucune manière, inférieures à celles des personnes en « bonne santé. »

Ainsi, le Petit Chaperon Rouge ressentit qu’elle pouvait se laisser aller à livrer ce panier à sa Mère Grand, et elle se mit en route.

Beaucoup de gens pensaient, de manière irrationnelle, que la forêt était dangereuse. Mais le Petit Chaperon Rouge savait que c’était une peur irrationnelle basée sur un paradigme culturel développé par une société patriarcale, qui considérait la nature comme une ressource à exploiter, et ainsi pensait que les prédateurs naturels étaient des concurrents inacceptables.

Les autres évitaient de se rendre dans les bois, par peur d’y rencontrer des pervers et des voleurs, mais le petit Chaperon Rouge pensait que dans une vraie société sans classe tous les marginaux pourraient « sortir du bois » et être acceptés comme des modèles valides de style de vie.

Sur le chemin de la maison de Mère Grand, le Petit Chaperon Rouge passa à côté d’un bucheron et elle s’éloigna du sentier pour examiner quelques fleurs.

Elle fût très surprise de se trouver debout devant le Loup, qui lui demandât ce qu’il y avait dans son panier.

Le professeur du Petit Chaperon Rouge l’avait prévenu de ne jamais parler aux étrangers, mais elle avait confiance dans sa maîtrise de sa sexualité bourgeonnante, et décidât de discuter avec le Loup.

Elle répondit, « J’emmène à Mère Grand des collations sans matières grasses ajoutées dans un geste de solidarité. »

Le Loup dit, "Tu sais, ma chérie, il est dangereux pour une petite fille de traverser ces bois seule. »

Le Petit Chaperon Rouge répliquât "Je trouve votre Remarque sexiste extrêmement grossière, mais je vais l’ignorer parce que le stress d’être considéré comme un paria vous a obligé à développer une autre façon de voir le monde, bien que votre opinion soit valide. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je vais reprendre ma route."

Le Petit Chaperon Rouge retourna sur le sentier principal, et poursuivit son trajet vers la maison de Mère Grand.

Mais parce que son statut de marginal lui avait permis de se libérer du mode de pensée occidentale, avilissant et linéaire, le Loup connaissait un raccourci vers la maison de Mère Grand.

Il entra de force dans la maison et mangea Mère Grand, un comportement affirmant sa nature profonde de prédateur.

Ensuite, sans être gêné par des conceptions rigides et traditionalistes sur le rôle des genres, il s’habilla des vêtements de Mère Grand, se glissa sous les draps, pour attendre la suite des événements.

Le Petit Chaperon Rouge entra dans la maison et dit,

"Mère Grand, je vous ai amené quelques encas fabriqués sans avoir torturé d’animaux pour vous saluer en tant que mère nourricière emplie de sagesse"

Le Loup dit doucement "Approche toi mon enfant que je puisse te voir"

Le Petit Chaperon Rouge dit, "Déesse! Mère Grand, que de grands yeux vous avez!"

"Tu oublies que je suis un peu déficiente visuel"

"Et Mère Grand, quel long et fin nez vous avez."

"Bien sûr, j’aurais pu me le refaire faire pour avoir une carrière d’actrice, mais je ne suis pas sensible à ce genre de pressions sociales, mon enfant."

"Et Mère Grand, que de pointues et longues dents vous avez!"

Le Loup ne pouvait plus supporter ces insultes, et, dans une réaction approprié dans son milieu habituel, il bondit hors du lit, saisi le Petit Chaperon Rouge et il ouvrit ses mâchoires si largement qu’elle put voir sa pauvre Mère Grand recroquevillée dans le ventre du Loup.

"N’oublies-tu pas quelque chose?" cria courageusement le Petit Chaperon Rouge. "Tu dois me demander ma permission avant d’aller plus loin dans mon intimité!"

Le Loup fut si surprise de ces paroles qu’il lâcha sa prise.

Au même moment, le bucheron entra dans la maison, brandissant sa hache.

"Bas les pattes!" cria-t-il.

"Et que crois-tu donc que tu es en train de faire?" s’écria le Petit Chaperon Rouge. "Si je te laisse m’aider maintenant, cela montrerait un manqué de confiance dans mes propres capacités, entraînant une baisse d’estime de soi et donc de louper mes examens d’entrées à la faculté."

"Dernière chance, ma sœur! Enlève tes mains de cette espèce protégée! C’est un ordre du FBI!" cria le bucheron, et quand le Petit Chaperon Rouge fit soudain un petit mouvement, il lui coupa la tête.

"Dieu Merci vous êtes arrivés à temps," dit le Loup. "La gosse et la Grand-Mère m’ont attiré par la ruse, j’ai cru que j’étais fichu".

"Non, je crois que je suis la seule victime ici," dit le bucheron. "J’ai dû faire avec ma colère depuis que je l’ai vu ramasser des fleurs protégées un peu plus tôt. Et maintenant, je vais être totalement traumatisé. N’auriez-vous pas un peu d’aspirine?"

"Bien sûr," dit le Loup.

"Merci."

"Je comprends votre souffrance," dit le Loup, et il tapota sur l’épaule bien rembourrée du bucheron, rota un petit coup, et dit "Vous n'auriez pas du Maalox?"

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Je propose les quelques corrections suivantes pour éliminer certaines lourdeurs notamment :

Il était une fois une jeune personne appelée le Petit Chaperon Rouge, qui vivait à la lisière d’une énorme forêt, remplie de hiboux menacés de disparitions et de plantes rares qui pourraient probablement fournir des médicaments contre le cancer, si seulement quelqu’un prenait le temps de les étudier.

Le Petit Chaperon Rouge vivait avec un distributeur de nourriture, qu’elle appelait parfois “mère”, terme qui n’impliquait nullement qu’elle aurait moins pensé à cette personne si un lien héréditaire n’avait pas existé entre elles.

Elle ne voulait surtout pas non plus dénigrer les foyers “différents” (ou non traditionnels), bien qu’elle fut désolée d’avoir pu laisser une telle impression.

Un jour, sa mère lui demandât d’apporter un panier de fruit biologiques de saisons, produit localement et achetés à l’AMAP du village et de l’eau minérale dans une bouteille, en verre recyclable, à la maison de sa grand-mère.

« Mais, mère, ne serait-ce pas prendre le travail des gens syndiqués qui ont combattu des années pour gagner le droit de transporter toutes sortes de paquets de par les bois ? »

La mère du Petit Chaperon Rouge la rassurât en montrant qu’elle avait appelé le responsable syndical et qu’elle avait obtenu une dérogation spéciale et compatissante signé par ses soins, après une discussion en commission spéciale. (J’en ai rajouté un peu par rapport à la version originale mais bon…)

« Mais, mère, ne m’opprimes-tu pas en m’ordonnant de faire cela? »

La mère du Petit Chaperon Rouge lui démontrât qu’il était impossible pour une femme (je ne sais pas trop comment traduire le terme de Womyn - je propose Faômme, ou Faemmeuse) d’opprimer une autre femme, puisque toutes les femmes sont égalitairement opprimées jusqu’à ce qu’elles soient toutes libérées.

« Mais, mère, ne serait-ce pas mieux que mon frère porte ce panier, puisqu’il est un oppresseur, et qu’il devrait apprendre ce que c’est d’être opprimé ? »

Et la mère du Petit Chaperon Rouge expliqua que son frère était à un rassemblement éco-festif pour les droits des animaux, et de plus, ce n’était pas un travail typiquement féminin, mais un travail libérateur du carcan machiste et qui lui permettra de se sentir pleinement intégrée dans la communauté

“Mais ne vais-je pas opprimer Mère Grand, en insinuant ainsi qu’elle est malade et qu’elle ne peut plus s’occuper d’elle de manière autonome ? »

Mais la mère du Petit Chaperon Rouge expliquât que sa grand –mère n’était en fait ni malade ni diminuée, ni handicapé mentale d’aucune manière, bien que ces conditions ne soient, en aucune manière, inférieures à celles des personnes en « bonne santé. »

Ainsi, le Petit Chaperon Rouge ressentit qu’elle pouvait se laisser aller à livrer ce panier à sa Mère Grand, et elle se mit en route.

Beaucoup de gens pensaient, de manière irrationnelle, que la forêt était dangereuse. Mais le Petit Chaperon Rouge savait que cette peur irrationnelle était basée sur un paradigme culturel développé par une société patriarcale, qui considérait la nature comme une ressource à exploiter, voyant dans les prédateurs naturels des concurrents inacceptables.

Les autres évitaient de se rendre dans les bois, par peur d’y rencontrer des pervers et des voleurs, mais pour le petit Chaperon Rouge dans une vraie société sans classe tous les marginaux pourraient « sortir du bois » et être acceptés comme des modèles valides de style de vie.

Sur le chemin de la maison de Mère Grand, le Petit Chaperon Rouge passa à côté d’un bucheron et elle s’éloigna du sentier pour examiner quelques fleurs.

Elle fût très surprise de se trouver en face du Loup, qui lui demandât ce qu’il y avait dans son panier.

Le professeur du Petit Chaperon Rouge l’avait prévenu de ne jamais parler aux étrangers, mais elle avait confiance dans sa maîtrise de sa sexualité bourgeonnante, et décidât de discuter avec le Loup.

Elle répondit, « J’emmène à Mère Grand des collations sans matières grasses ajoutées dans un geste de solidarité. »

Le Loup dit, "Tu sais, ma chérie, il est dangereux pour une petite fille de traverser ces bois seule. »

Le Petit Chaperon Rouge répliquât "Je trouve votre Remarque sexiste extrêmement grossière, mais je vais l’ignorer parce que le stress d’être considéré comme un paria vous a obligé à développer une autre façon de voir le monde, bien que votre opinion soit valide. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je vais reprendre ma route."

Le Petit Chaperon Rouge retourna sur le sentier principal, et poursuivit son trajet vers la maison de Mère Grand.

Mais parce que son statut de marginal lui avait permis de se libérer du mode de pensée occidentale, avilissant et linéaire, le Loup connaissait un raccourci vers la maison de Mère Grand.

Il entra de force dans la maison et mangea Mère Grand, un comportement affirmant sa nature profonde de prédateur.

Ensuite, sans être gêné par des conceptions rigides et traditionalistes sur le rôle des genres, il s’habilla des vêtements de Mère Grand, se glissa sous les draps, pour attendre la suite des événements.

Le Petit Chaperon Rouge entra dans la maison et dit,

"Mère Grand, je vous ai amené quelques encas fabriqués sans avoir torturé d’animaux pour vous saluer en tant que mère nourricière emplie de sagesse"

Le Loup dit doucement "Approche toi mon enfant que je puisse te voir"

Le Petit Chaperon Rouge dit, "Déesse! Mère Grand, que de grands yeux vous avez!"

"Tu oublies que je suis un peu déficiente visuel"

"Et Mère Grand, quel long et fin nez vous avez."

"Bien sûr, j’aurais pu me le refaire faire pour avoir une carrière d’actrice, mais je ne suis pas sensible à ce genre de pressions sociales, mon enfant."

"Et Mère Grand, que de pointues et longues dents vous avez!"

Le Loup ne pouvait plus supporter ces insultes, et, dans une réaction approprié dans son milieu habituel, il bondit hors du lit, saisi le Petit Chaperon Rouge et il ouvrit ses mâchoires si largement qu’elle put voir sa pauvre Mère Grand recroquevillée dans le ventre du Loup.

"N’oublies-tu pas quelque chose?" cria courageusement le Petit Chaperon Rouge. "Tu dois me demander ma permission avant d’aller plus loin dans mon intimité!"

Le Loup fut si surprise de ces paroles qu’il lâcha sa prise.

Au même moment, le bucheron entra dans la maison, brandissant sa hache.

"Bas les pattes!" cria-t-il.

"Et que crois-tu donc que tu es en train de faire?" s’écria le Petit Chaperon Rouge. "Si je te laisse m’aider maintenant, cela montrerait un manqué de confiance dans mes propres capacités, entraînant une baisse d’estime de soi et donc de louper mes examens d’entrées à la faculté."

"Dernière chance, ma sœur! Enlève tes mains de cette espèce protégée! C’est un ordre du FBI!" cria le bucheron, et quand le Petit Chaperon Rouge fit soudain un petit mouvement, il lui coupa la tête.

"Dieu Merci vous êtes arrivés à temps," dit le Loup. "La gosse et la Grand-Mère m’ont attiré par la ruse, j’ai cru que j’étais fichu".

"Non, je crois que je suis la seule victime ici," dit le bucheron. "J’ai dû faire avec ma colère depuis que je l’ai vu ramasser des fleurs protégées un peu plus tôt. Et maintenant, je vais être totalement traumatisé. N’auriez-vous pas un peu d’aspirine?"

"Bien sûr," dit le Loup.

"Merci."

"Je comprends votre souffrance," dit le Loup, et il tapota sur l’épaule bien rembourrée du bucheron, rota un petit coup, et dit "Vous n'auriez pas du Maalox?"

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