Aller au contenu

Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

National Public Radio (NPR) a récemment évoqué le succès impressionnant de l'entreprise Firestone Tire dans ses efforts pour empêcher Ebola de se propager parmi les 80 000 employés de ses gigantesques plantations de caoutchoutiers. Comment ? En mettant en place trois mesures de santé publique rigoureuses :

  • isoler les patients infectés
  • mettre les personnes qui ont été en contact avec les patients infectés en quarantaine
  • protéger le personnel médical des infections.

NPR explique :

En août, alors que l'épidémie se propageait à toute vitesse dans la capitale voisine, les patients touchés par Ebola ont commencé à arriver à l'hôpital et aux cliniques de la plantation. Le département de quarantaine de l'hôpital a été agrandi pour héberger 23 personnes et une annexe a été rapidement construite. La priorité de l'entreprise est devenue d'empêcher Ebola de se répandre. Les écoles de la ville, fermées par décret gouvernemental, ont été transformées en centres de mise en quarantaine. Les professeurs ont contribué à sensibiliser la population en faisant du porte-à-porte.
 
Des centaines de personnes potentiellement exposées au virus ont été placées en quarantine. Soixante-douze cas ont été identifiés : 48 ont été traités à l'hôpital et 18 ont survécu. À la mi-septembre, les unités de traitement d'Ebola de l'entreprise étaient presque pleines. 
 
Ce week-end, il ne restait que trois patients, des garçons âgés de 4, 9 et 17 ans. Ces trois garçons venaient de l'extérieur de la plantation. On peut en déduire qu'au moment même où la plus grande épidémie d'Ebola jamais enregistrée se déploie tout autour de son territoire, Firestone a réussi à empêcher le virus de pénétrer ses plantations et d'affecter ses employés.
 
Le docteur Flannery, du CDC, affirme qu'une des raisons principales du succès de Firestone est l'étroite surveillance des personnes potentiellement exposées au virus, ainsi que la mise en quarantaine volontaire de toute personne ayant été en contact avec un malade.
 
Ebola continue à se propager au Libéria, en Guinée et au Sierra Leone avant tout parce que les gouvernements de ces pays n'arrivent pas à mettre en quarantaine les personnes exposées au virus, que cette quarantaine soit ou non volontaire.

Lien vers le commentaire

http://www.wired.com/2014/10/cody-wilson-ghost-gunner/ [/size]

À relire :)[/size]

 

En 2013, en présentant le premier pistolet entièrement imprimé en 3D, Cody Wilson a prouvé que de nos jours, n'importe qui peut fabriquer une arme fonctionnelle et létale dans son garage en quelques clics. Maintenant, il s'est lancé sérieusement dans la fabrication d'armes "artisanales". Et cette fois, le résultat n'est pas en plastique.

 

Le dernier projet libertarien de Cody Wilson est une fraiseuse, qu'il a surnommée le Ghost Gunner et qui est connectée à son PC. Comme toute fraiseuse contrôlée par ordinateur, cette boîte noire d'une trentaine de centimètres de côté utilise un foret monté sur une tête qui se déplace dans les trois dimensions, modelant des formes à partir de blocs de polymères, de bois ou d'aluminium. Mais cette fraiseuse-ci, vendue 1200 dollars (environ 950€) par l'entreprise de Wilson, Defense Distributed, a pour but de créer un objet en particulier : la platine d'un AR-15.

 

Ce simple petit morceau de métal est devenu l'épicentre du contrôle des armes à feu. La platine est la partie de l'arme qui relie les différents éléments qui la composent, ce qui en fait l'élément le plus réglementé de l'ensemble. Si vous produisez votre propre plateine chez vous, cependant, vous pouvez commander sans problème les autres composantes sur Internet, créant ainsi une arme semi-automatique sans numéro de série, sans contrôles d'identité, sans période d'attente, en bref, sans législation à respecter. Certains partisans du contrôle des armes à feu l'appellent une "arme fantôme" (Ghost Gun). Il est tout à fait illégal de vendre cet élément intraçable ; par contre, rien ne vous interdit de le fabriquer vous-même.

 

L'exploitation des failles dans la réglementation des platines d'armes à feu est loin d'être une idée nouvelle ; certains armuriers amateurs fabriquent les leurs depuis des années. Mais Wilson, qui signe avec le Ghost Gunner une énième provocation envers les lois fédérales, est déterminé à simplifier et à démocratiser le processus. "Cela a toujours été réservé aux armuriers, pas aux utilisateurs lambda. C'est là que le numérique et la tendance à fabriquer les choses par soi-même prend toute son importance. Nous avons développé un outil très bon marché, qui rend l'armurerie traditionnelle accessible à tous. N'importe qui peut la pratiquer à la maison." 

 

La volonté de Wilson de donner à chacun la possibilité de fabriquer une arme intraçable fait partie d'une mission anarchiste de grande envergure : montrer comment la technologie peut rendre la notion même de gouvernement obsolète. Wilson a passé les deux dernières années à développer des armes à feu qui peuvent être imprimées aussi facilement que de l'encre sur une feuille, déjouant toute tentative de contrôle des armes à feu. "C'est une façon de marquer les esprits des étatistes, une façon d'humilier le pouvoir qui veut vous humilier", explique-t-il.

 

Les créations controversées de Defense Distributed incluent des chargeurs en plastique et des platines d'AR-15 imprimables en 3D, ainsi qu'un pistolet entièrement imprimable qu'il a appelé le Liberator. Mais Wilson affirme que sa transition de l'impression 3D à la fraiseuse contrôlée par ordinateur, qui forge le métal, participe à la démocratisation des armes létales. "L'impression 3D [d'armes à feu] en plastique, c'était juste un aperçu du futur. Aujourd'hui, on peut utiliser ces machines pour créer une arme qui respecte les standards de qualité auxquels on s'est habitué. Le standard de la communauté des possesseurs d'armes, c'est le métal."

 

Le processus de fabrication de cette platine en métal est plus simple, physiquement et légalement, qu'on pourrait le croire. Utiliser le Ghost Gunner pour tailler une platine à partir d'un bloc d'aluminium serait une entreprise longue et complexe, mais la communauté des porteurs d'armes échange des "platines 80%", c'est-à-dire des pièces de métal en forme de platines qui se vendent pour à peine 80 dollars et sont taillées à environ 80%. Il leur faut seulement quelques cavités supplémentaires pour être finalisées. Le bureau de régulation de l'alcool, du tabac et des armes à feu a déterminé que cette limite de 80% d'avancement de la production était le maximum légal pour qu'un élément ne soit pas considéré comme fonctionnel, et ne nécessite donc pas un traçage via un numéro de série gouvernemental. Les 20% restants, c'est-à-dire la finition des platines, ont jusqu'à maintenant été effectués en utilisant des fraiseuses qui coûtent des dizaines de milliers de dollars.

 

Cependant, les fraiseuses assistées par ordinateur sont en pleine transition : de la fabrication industrielle, elles s'adaptent à une utilisation personnelle et accessible. Le Shapeoko ou le Nomad, par exemple, coûtent quelques milliers, voire même quelques centaines d'euros seulement. Le Ghost Gunner a été bâti à partir de micro-contrôleurs Arduino à 20 dollars, une tête sur mesure et un foret en acier. La machine de Defense Distributed ne peut pas modeler des pièces aussi grandes que celles de ses concurrents, mais sa petite taille la rend plus solide et précise, lui permettant de façonner une platine complète à partir d'un bloc taillé à 80% en une heure environ. Wilson dit que cette tâche serait impossible avec des fraiseuses bas de gamme pour amateurs, mais qu'elle ne requiert pourtant pas non plus un matériel à plusieurs milliers de dollars. "Nous rendons la fabrication infiniment plus facile", dit-il.

 

Ambitions subversives mises à part, Wilson ne cache pas le fait que le Ghost Gunner est un projet à but lucratif. Contrairement aux projets d'impression 3D passés de Defense Distributed, cette fraiseuse permet à l'entreprise de Wilson de financer ses activités annexes. Il souhaitait proposer des pré-commandes de la machine via une campagne Indiegogo ou Kickstarter, mais ces sites interdisent la vente d'armes ou d'outils pour les fabriquer.

 

Depuis le lancement de Defense Distributed, en 2012, Wilson a prouvé son talent pour jeter de l'huile technologique sur le feu politique, des armes imprimables en 3D sans le moindre contrôle à un logiciel de blanchissement d'argent grâce aux Bitcoins. Sa dernière innovation promet d'être tout aussi controversée : il lancera le Ghost Gunner juste après un débat en Californie touchant à un projet de loi interdisant la fabrication de toutes les armes sans numéro de série. Cette loi, appelée le "Ghost Gun Ban" et proposée par le sénateur Kevin de Leόn plus tôt dans l'année, a pour objectif de criminaliser à la fois l'impression 3D et la finition de platines à 80% sans un numéro de série déterminé par le gouvernement, et ce dans l'État entier. La loi a été approuvée par le Sénat et l'Assemblée de l'État, mais soumise à un veto en janvier par le gouverneur Jerry Brown, qui a affirmé qu'il "ne [voyait] pas en quoi l'ajout d'un numéro de série à une arme à feu artisanale [améliorerait] la sécurité publique".

 

Ce veto représente encore une déception pour les partisans de la prohibition comme le sénateur De Leon, qui ont déjà averti des dangers des platines faites maison. "Les nouvelles technologies qui permettent à n'importe qui de fabriquer une arme posent cette question : ces armes sont-elles faites par des individus dangereux [par exemple...] des criminels et des personnes mentalement instables ?", a demandé De Leon lors d'une conférence de presse en janvier. "La menace est réelle. Nous commençons à observer une industrie émergente et un marché des armes fantômes [...] personne ne sait qu'elles existent, jusqu'à ce qu'un crime soit commis avec."

 

Il s'avère que la police pense qu'un AR-15 construit de cette façon a été utilisé par John Zawahri, 23 ans, pour tuer cinq personnes à Santa Monica l'an dernier avant d'être lui-même abattupar la police. Zawahri avait des antécédents psychiatriques et sa demande de permis de porter des armes avait été refusée auparavant. L'arme semi-automatique qu'il a assemblée est de plus illégale en Californie.

 

Après le veto du gouverneur concernant le Ghost Gun Ban, la fraiseuse de Wilson pourrait rendre ces armes intraçables bien plus accessibles au grand public, et Wilson ne s'en dédouane pas, confrontant même directement les prohibitionnistes. Il est même allé jusqu'à déposer une demande de copyright pour l'expression "Ghost Gun" (arme fantôme), un geste qui pourrait limiter son utilisation légale par les prohibitionnistes.

 

"Si Kevin de Leόn ne devait pas en entendre parler, ces efforts seraient inutiles. Ce que je veux, c'est offrir ce monde aux politiques. Notre stratégie est d'incarner et de réaliser leur cauchemar, leur donner le monde dont ils parlent", explique Wilson.

 

Et si sa fraiseuse est utilisée pour créer des armes incontrôlables qui mènent à la violence, comme pour John Zawahri ? Wilson répond qu'il a déjà répondu à cette question quand on la lui a posée à l'époque des armes imprimables : la violence potentielle est le prix à payer pour la liberté. "J'ai la conviction que ça fait partie de ce que le peuple mérite, un idéal républicain cohérent et respectueux des libertés civiles."

 

"On peut avoir une brosse à dents sans numéro de série, et on peut avoir un fusil d'assaut sans numéro de série. C'est important pour moi. L'arme à feu intraçable est ce pour quoi je me bats", termine Wilson.

Lien vers le commentaire

Sports Stadiums: Temples to Crony Capitalism - Salmaan A. Khan - Mises Daily http://mises.org/daily/6907/Sports-Stadiums-Temples-to-Crony-Capitalism

(pourrait aussi être adapté/localisé)

 

A Wikipedia Edit-a-thon for the Zone 9 Bloggers, A Great Way to Raise Awareness https://www.eff.org/deeplinks/2014/10/wikipedia-edit-thon-zone-9-bloggers-great-way-raise-awareness

 

 

 
Modifié par Vincent Andrès
Lien vers le commentaire

Sports Stadiums: Temples to Crony Capitalism - Salmaan A. Khan - Mises Daily http://mises.org/daily/6907/Sports-Stadiums-Temples-to-Crony-Capitalism

(pourrait aussi être adapté/localisé)

 

Le grand stade de Lille est un cas d'école de la pourriture infecte qui entoure ces constructions.

 

  • Une mairie socialiste
  • Un oligopole de sociétés du BTP biberonnées à l'argent public qui se bousculent au portillon
  • Endettement de la municipalité et choix du projet le plus cher, le plus extravagant
  • Maquillage de l'endettement avec un contrat qui passe le coût en hors bilan

J'ai vécu juste à côté de cet immondice symbole de tant d'immoralité sur toute la deuxième moitié de sa construction.

Lien vers le commentaire

Le grand stade de Lille est un cas d'école de la pourriture infecte qui entoure ces constructions.

 

  • Une mairie socialiste
  • Un oligopole de sociétés du BTP biberonnées à l'argent public qui se bousculent au portillon
  • Endettement de la municipalité et choix du projet le plus cher, le plus extravagant
  • Maquillage de l'endettement avec un contrat qui passe le coût en hors bilan

J'ai vécu juste à côté de cet immondice symbole de tant d'immoralité sur toute la deuxième moitié de sa construction.

Et en plus il ne remplit pas toutes ses fonctions. (cf annulation de concert de Dépêche Mode faute de chauffage...)

Lien vers le commentaire

Le grand stade de Lille est un cas d'école de la pourriture infecte qui entoure ces constructions.

 

  • Une mairie socialiste
  • Un oligopole de sociétés du BTP biberonnées à l'argent public qui se bousculent au portillon
  • Endettement de la municipalité et choix du projet le plus cher, le plus extravagant
  • Maquillage de l'endettement avec un contrat qui passe le coût en hors bilan

J'ai vécu juste à côté de cet immondice symbole de tant d'immoralité sur toute la deuxième moitié de sa construction.

 

Il y a aussi le naming:

 

En février 2008, pour vendre au contribuable le très beau et fort coûteux stade conçu par le constructeur Eiffage, Martine Aubry avait trouvé une parade : le "naming". La commercialisation du nom de l'enceinte lilloise, à l'image du MMArena au Mans ou de l'Allianz Arena à Nice, devait sensiblement alléger la facture: 324 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 170 millions d'euros déboursés par les collectivités locales pour les travaux de voirie. A l'époque, la maire de Lille est convaincue qu'elle trouvera un partenaire prêt à débourser entre 3 et 3,8 millions d'euros par an. A tel point qu'elle décide de récupérer le contrat au Losc, le club de foot lillois ne promettant "que" 2,3 millions d'euros annuels de redevance. Une erreur fatale. 

 

 

Pierre de Saintignon, fidèle lieutenant de Martine Aubry mais sans compétence aucune en la matière, est chargé de dénicher l'oiseau rare. Sa quête sera aussi désespérée que vaine: Decathlon/Oxylane, Sports Direct, Allianz... Une à une, les enseignes pressenties déclinent la proposition. Pour qu'Auchan réagisse, l'entourage de la maire de Lille lance même une rumeur: le concurrent Carrefour serait intéressé! Pas de quoi varier d'un pouce la position du géant nordiste de la grande distribution, dont le patriarche, Gérard Mulliez, s'est toujours opposé aux valeurs du sport-business. En 2012, le casinotier Partouche, déjà sponsor-maillot du Losc, propose 2 millions par an. Nouveau refus de la maire de Lille. Seconde erreur.

 

Peu à peu, la perspective de voir le nom du Grand Stade demeurer dans le domaine public refait surface. "Pourquoi pas le stade Pierre Mauroy ?" avait suggéré L'Express, en juillet 2012, à Pierre de Saintignon. La réplique - savoureuse avec le recul - avait été cinglante: "Mais il n'aime pas le foot ! Plutôt le stade Jacques Delors, alors... Non, nous cherchons un nom qui vante la grandeur de la région." Et le 1er adjoint PS à la mairie de Lille d'évoquer des appellations plus "vendeuses" à l'international, tels que "Coeur d'Europe" ou "Lille region" (sans accent, à l'anglaise). 

 

Un an plus tard, les dés sont donc jetés: ce sera finalement Pierre Mauroy. Un hommage à près de 40 millions d'euros qui offre surtout à Martine Aubry l'avantage de sortir de l'impasse dans laquelle s'est embourbée... sans trop risquer, espère-t-elle, la polémique. 

 

 

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/grand-stade-de-lille-le-tres-cher-hommage-de-martine-aubry_1260128.html

 

Peut-être même qu'un jour tu pourras ajouter les petites sauteries au Carlton payés par de grands groupes.

 

 

Et en plus il ne remplit pas toutes ses fonctions. (cf annulation de concert de Dépêche Mode faute de chauffage...)

 

Ou encore l'acoustique.

Lien vers le commentaire

Mais !

Je l'ai fait, il est juste au-dessus...

Ça il nous le faut, dans la phobie ambiante, qui aurait le courage ? C'est court.

 

Pas vu les message de Lexane. Je balance quand même, vous pourrez choisir la meilleure version.

 

 

La radio publique nationale [D'acronyme NPR en anglais] rapporte la grande réussite de l'entreprise de fabrication de pneu Firestone, qui a arreté la propagation du virus Ebola parmi les 80 000 employés de sa plantation de caoutchouc géante au Libéria. Comment ? En mettant scrupuleusement en oeuvre des mesures fondamentales de santé publique :

(1) Isolement des patients infectés

(2) Mise en quarantaine des personnes ayant été en contact avec les porteurs du virus

(3) Protection du personnel médical

La NPR rapporte :

 

En Aout, alors que l'épidemie faisait rage dans la capitale totue proche, des porteurs d'Ebola se sont présentés à un des hopitaux et plusieurs cliniques présentent sur la plantation géante de caoutchouc. Le quartier d'isolement de l'hopital a été pourvu de 23 lits supplémentaires et une annexe en préfabriquée fut montée. Contenir Ebola était devenu la priorité numéro de l'entreprise. Des écoles en villes, fermées par décret gouvernemental, furent transformées en centre de quarantaine. Des/Les professeurs furent déployés pour une campagne de porte à porte.

Des centaines de personnes ayant possiblement été exposées au virus furent placées en quarantaine. 72 cas ont été rapportés. 48 ont été traités à l'hopital, dont 18 survécurent. A la mi-septembre, l'unité de soin de l'entreprise était presque à saturation.

A ce jour, néanmoins, il ne reste que 3 patients : un trio d'enfants agés de 4, 9 et 17 ans.

Ces trois garçons viennent de l'extérieur de la plantation. Ainsi, alors que la pire flambée d'Ebola jamais observée rugissait à l'extérieur, Firestone semble avoir empêché le virus de se propager à l'intérieur de son territoire.

Le docteur Flannery du CDC [Centre de contrôle des maladies, USA] indique que les facteurs clés du succès de Firestone ont été le suivi attentif des personnes ayant potentiellement été exposées au virus et le transfert de toute personne ayant été en contact avec un porteur d'Ebola en quarantaine volontaire

.

Ebola continue de se répandre au Libéria, en Guinée, en Sierra leone, essentiellement du fait de l'incapacité des gouvernments à placer en quarantaine (volontaire ou forcée) ceux qui ont été exposés au virus.

 

Lien vers le commentaire

National Public Radio (NPR) a récemment évoqué le succès impressionnant de l'entreprise Firestone Tire dans ses efforts pour empêcher Ebola de se propager parmi les 80 000 employés de ses gigantesques plantations de caoutchoutiers. Comment ? En mettant en place trois mesures de santé publique rigoureuses :

  • isoler les patients infectés
  • mettre les personnes qui ont été en contact avec les patients infectés en quarantaine
  • protéger le personnel médical des infections.

NPR explique :

En août, alors que l'épidémie se propageait à toute vitesse dans la capitale voisine, les patients touchés par Ebola ont commencé à arriver à l'hôpital et aux cliniques de la plantation. Le département de quarantaine de l'hôpital a été agrandi pour héberger 23 personnes et une annexe a été rapidement construite. La priorité de l'entreprise est devenue d'empêcher Ebola de se répandre. Les écoles de la ville, fermées par décret gouvernemental, ont été transformées en centres de mise en quarantaine. Les professeurs ont contribué à sensibiliser la population en faisant du porte-à-porte.

 

Des centaines de personnes potentiellement exposées au virus ont été placées en quarantine. Soixante-douze cas ont été identifiés : 48 ont été traités à l'hôpital et 18 ont survécu. À la mi-septembre, les unités de traitement d'Ebola de l'entreprise étaient presque pleines. 

 

Ce week-end, il ne restait que trois patients, des garçons âgés de 4, 9 et 17 ans. Ces trois garçons venaient de l'extérieur de la plantation. On peut en déduire qu'au moment même où la plus grande épidémie d'Ebola jamais enregistrée se déploie tout autour de son territoire, Firestone a réussi à empêcher le virus de pénétrer ses plantations et d'affecter ses employés.

 

Le docteur Flannery, du CDC, affirme qu'une des raisons principales du succès de Firestone est l'étroite surveillance des personnes potentiellement exposées au virus, ainsi que la mise en quarantaine volontaire de toute personne ayant été en contact avec un malade.

 

Ebola continue à se propager au Libéria, en Guinée et au Sierra Leone avant tout parce que les gouvernements de ces pays n'arrivent pas à mettre en quarantaine les personnes exposées au virus, que cette quarantaine soit ou non volontaire.

Autoquote, donc, au besoin.

Lien vers le commentaire

http://www.zerohedge.com/news/2014-10-06/goodbye-gun-control-1200-machine-3d-printing-guns-has-sold-out-36-hours

 

Adieu contrôle des armes à feu : la machine à 1200 dollars en rupture de stock après 36 heures

 
En Mai 2013, j'avais parlé du travail de Defense Distributed, qui permet aux particulier d'imprimer leurs propres armes à feu en 3D. Dans cet article, il notait :
 
L'impression 3D, tout comme les crypto-monnaies décentralisées, ont l'extraordinaire potentiel nécessaire pour changer le monde dans lequel nous vivons. Ils peuvent le faire de façons presque inconcevables aujourd'hui, puisque nous ne sommes que des débutants dans ce domaine. Plus que toute autre chose, ces technologies peuvent donner à l'individu un pouvoir qu'il n'a jamais possédé, et je pense que c'est dans la plupart des cas une très bonne chose.
 
Alors que les 16 pièces du Liberator, l'arme imprimable en 3D de Defense Distributed, étaient formées de plastique, la fraiseuse contrôlée par ordinateur à 1200$ qu'on appelle le "Ghost Gunner" est capable de modeler les polymères, le bois, et le métal en trois dimensions. 
 
Voici un morceau de l'article qui y est consacré dans Wired : 
 
Les Américains veulent des armes à feu sans numéro de série. Et apparemment, ils veulent aussi les faire chez eux. 
 
Mercredi, l'association libertarienne à but non lucratif de Cody Wilson, Defense Distributed, a rendu public le Ghost Gunner, une fraiseuse contrôlée par ordinateur à 1200$ (environ 950€) qui a pour objectif de donner la possibilité à n'importe qui de fabriquer son propre AR-15 chez lui, sans expertise, sans régulation et sans numéro de série. Depuis, Cody Wilson a vendu plus de 200 de ces machines, dont 175 en moins de vingt-quatre heures. C'est bien plus haut que ce à quoi il s'attendait : Wilson avait prévu de vendre 110 machines en tout avant d'arrêter d'accepter les commandes.
 
Alors que le Ghost Gunner est une fraiseuse "généraliste", capable de graver les polymères, le bois, et le métal en trois dimension, Defense Distributed a surtout insisté sur sa capacité de fabriquer la platine d'un AR-15 (NdT : dont nous avons déjà parlé dans cet article), qui est l'élément contrôlé de cette arme à feu semi-automatique. [...] Wilson affirme qu'il est en pleines négociations avec Ares Armor, un des plus grands fournisseurs des platines 80% et basé à San Diego, pour commencer un partenariat commercial.
 
Les ventes du Ghost Gunner pourraient être beaucoup plus basses, mais à 1200 dollars, chacune d'entre elle aide à financer les activités de Defense Distributed. "Je n'ai jamais été aussi optimiste en ce qui concerne la capacité de Defense Distributed à devenir une partie intégrante du futur, et à aider à créer une démocratisation du second amendement", dit-il. "Il y a un espoir que Defense Distributed puisse devenir une association non négligeable dans le domaine de la protection des libertés. C'est l'ambition, le rêve le plus fou de cette entité, que d'avoir un effet concret comme celui-ci."
 
Les lecteurs de Liberty Blitzkried savent déjà que je suis un supporter convaincu du droit aux armes. Alors que je ne suis personnellement pas fan d'armes à feu, je reconnais le droit d'être armé de mes compatriotes. Alors que bien des gens aiment pousser aveuglément le contrôle des armes à feu, il serait bien plus intelligent de la part des Américains de se pencher sur le contrôle de la guerre, c'est-à-dire d'empêcher notre propre gouvernement d'être à l'origine de la violence de façon constante, agressive et inconstitutionnelle dans le monde entier, et en particulier au Moyen-Orient.
 
Je trouve que le sommet de l'hypocrisie est atteint lorsque les politiques, qui utilisent en permanence le sang et les richesses de notre pays pour bombarder et assassiner des civils dans le monde entier, grimpent sur des estrades pour insister sur l'importance du désarmement de civils pacifiques à cause de quelques fusillades dans des écoles, aussi tragiques soient-elles. Lorsque le gouvernement américain deviendra Suisse, nous pourrons parler du contrôle des armes à feu. Les plus grands criminels, assassins et seigneurs de guerre ici sont au sommet du gouvernement américain et du complexe militaro-industriel, et ils font tout ça avec l'argent de nos impôts. Si vous voulez un monde plus pacifique, commencez plutôt par là.

 

Lien vers le commentaire

3 Reasons the U.S. MILITARY Should NOT Fight Ebola

Amanda Winkler & Nick Gillespie | October 14, 2014

The Dumb Republican Calls for a Travel Ban to Fight Ebola

If anything, it will make matters worse

Shikha Dalmia | October 14, 2014

 

3 raisons pour lesquelles l'armée américaine ne devrait pas combattre Ebola

 

Obama envoie des milliers de troupes américaines en Afrique de l'Ouest pour combattre Ebola. Leur mission : construire des centres de traitement et dispenser une formation médicale aux professionnels de la santé au sien des communautés locales. Mais est-ce une bonne idée d'apporter ce type d'aide ?
Voici trois raisons pour lesquelles la militarisation de l'aide humanitaire est une très mauvaise idée :
 
L'aide humanitaire militarisée détruit les principes humanitaires
L'aide humanitaire doit être neutre, et ne pas dépendre d'objectifs politiques ou militaires. Utiliser l'armée dans une crise humanitaire empêche cela et encourage l'agitation ultérieure. Le nombre d'attaques contre les travailleurs humanitaires a augmenté au cours de la dernière décennie, précisément à cause d'une transgression de la limite entre les objectifs humanitaires, politiques et militaires.
Et l'historique américain en Afrique prouve que ce scepticisme a raison d'être. Ces six dernières années, l'armée américaine a étendu sa présence en Afrique par le biais de missions humanitaires spécifiquement créées pour établir des points d'entrée pour des missions militaires futures. 
Les communautés locales doivent faire face à un véritable chantage : si elles n'acceptent pas la présence de l'armée, elles courent le risque de se priver d'une aide humanitaire dont elles ont besoin. Ceci gâche la confiance nécessaire pour établir une bonne relation entre les communautés et les porteurs d'aide.
 
L'aide militaire est inefficace sur le long terme
L'aide militarisée est généralement financée par des montants énormes qu'on doit dépenser rapidement. Par exemple, le Department of Defense a déjà alloué 1 milliard de dollars au combat contre Ebola. Le besoin de dépenser des montants gargantuesques s'explique par la volonté d'atteindre des objectifs politiques sur le court terme. Ceci se transforme donc en une dépense inefficace : on manque de suivi sur le long-terme ou d'évaluation post-intervention, ce qui signifie que les mêmes erreurs seront répétées à l'infini.
 
L'aide militaire diminue le potentiel de l'aide civile
Bien des politiques qui supportent l'aide militaire affirment que seule l'armée peut gérer une crise humanitaire efficacement. Si c'est vrai - et c'est trop souvent vrai - alors cela met en exergue le manque d'attention dont souffrent les programmes civils, qui ont pourtant plus de chances de réussir sur le long terme. En nous appuyant constamment sur l'armée pour nos efforts humanitaires, on étouffe les efforts faits pour créer des organisations civiles qui pourraient, elles, gérer les projets complexes nécessaires pour régler des crises humanitaires à grande échelle.
Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...