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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Il y a 4 heures, Nick de Cusa a dit :

 

 

Merci No Name pour l'explication,

 

Et puis bah, je prends, autant remettre le mécanisme en route dès maintenant.

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La traduction est bouclée. Est-ce qu'il y aurait quelqu'un pour en faire la relecture et améliorer certains passages ?

 

Comment le capitalisme libère-t-il les femmes ?

Par Chelsea Follett


 

Y a-t-il une chose qui a davantage changé le monde qu'Internet ? L'économiste sud-coréen Ha-Joon Chang pense que oui. Il soutient l'idée qu'une invention - un moyen de Libération - a eu un impact bien plus puissant dans notre vie de tous les jours : La machine à laver ! Machine que le regretté Hans Rosling considérait comme la plus grande invention de la révolution industrielle.

 

Parce qu'elle a libéré les femmes de la corvée du linge, ou du moins empêché d'y passer une journée entière par semaine à la faire. De fait, une américaine passe en moyenne moins de 2heures par semaine à s'occuper du linge, et, par ailleurs, une plus grande partie des ménages des quartiers défavorisés aux États-Unis possède, en moyenne, plus de machines à laver que n'en possédait un ménage moyen durant les années 70. Bien que la machine à laver est loin d'être la seule cause de l'émancipation de la femme en Occident, elle y a contribué à sa manière."Sans la machine à laver, l'ampleur du changement du rôle de la femme à la fois dans la société et dans les dynamique familiale n'aurait pas eu autant d'importance" avance Chang.


 

Le changement se poursuit. Grâce à la croissance économique et à la rapide diminution du seuil de pauvreté global, les femmes ont davantage accès (ou même possèdent) à une machine à laver qu'auparavant. Une étude de 2013 estime à 46,9% le nombre de ménage possédant une machine à laver sur l'année 2010. Ceci signifie que le marché de ces machines a encore une grande marge de manœuvre - et qu'il reste là un grand potentiel humain, prêt à se déployer.

Prenez la Chine, pays de la plus grande fuite en avant contre la pauvreté, que la libéralisation économique a permis à des centaines de millions d'individus de s'extraire de la pauvreté. L'activité économique a été multiplié par 31 entre 1978 (lorsque le pays abandonna sa politique économique communiste) et 2016. En 1981, moins de 10% des ménages chinois vivant en ville possédait une machine à laver, tandis qu'en 2011, le chiffre s'élève à 97,05%. En 1985, en campagne, moins de 5% des ménages possédait une machine à laver, s'expliquant en partie du fait du coût d'une part, mais aussi par le faible accès à l'électricité. En 2011, le taux monte à 62,57%. La possession d'une machine à laver est un indicateur utile, à la fois pour montrer l'excellent progrès de la Chine, mais aussi du rétrécissement de l'écart entre la ville et la campagne.


 

C'est une situation quelque peu différente en Inde, où les réformes économiques libérales ne commencèrent qu'en 1992, bien plus tard qu'en Chine. De 1992 à 2016, l'activité économique du pays fut multiplié par 4. Et seulement 11% des ménages possédaient une machine à laver en 2016. Comme en Chine, c'est dans les zones urbaines que l'on compte le plus grand nombre de ménage possédant une machine à laver, jusqu'à 20% dans les plus grandes villes. Ceci signifie que la plus grande majorité des femmes continue de laver le linge à la main, pressant et récurant leurs affaires des heures durant, parfois sans avoir accès à l'eau courante. Néanmoins, les choses s'orientent dans la bonne direction. Puisque l'activité économique s'améliore et que la pauvreté diminue, de plus en plus de femmes pourront se libérer de cette sale corvée.

 

Que de chemin parcouru depuis le brevet déposé en 1937 par l'entreprise Bendix pour la première machine à laver automatique à usage domestique. Leur page d'annonce dans le magazine LIFE en 1950 aux États-Unis était sans appel "l'asservissement au jour de corvée (washday en anglais) est devenu obsolète en seulement 13ans". En 2007, Panasonic lança une machine à laver avec système de stérilisation, s'adressant spécifiquement aux attentes des consommateurs chinois, et augmenta grandement sa part de marché dans le pays.

 

Il est important de comprendre ce qui est à la racine de ce progrès. Non seulement la compétition et la recherche du bénéfice ont été nécessaire à l'invention de cette machine, mais c'est, surtout, l'élan capitaliste qui a assuré la progression du marché vers de nouveaux clients dans les différents pays en voie de développement. L'innovation marquait le pas dans les systèmes socialistes, alors que le capitalisme a permis l'émergence d'innovations, bouleversant davantage le quotidien des individus que n'importe quel autre système économique et assurant la plus forte amélioration des modes de vie dans l'histoire.

 

A ce jour, l'Afrique détient les pires records en ce qui concerne la liberté économique, la pauvreté ainsi que l'accès aux technologies permettant de gagner du temps. Pour autant, le cercle vicieux tend à se rompre aussi sur ce continent, et le capitalisme aide, petit à petit, à faire diminuer la pauvreté. Le nombre de personnes possédant une machine à laver reste faible, mais la plupart des Africains reste optimiste quant à leur futur et leurs opportunités économiques.

Encore aujourd'hui, les machines à laver font la même chose qu'elles faisaient il y a encore 80 ans – qui n'est pas seulement de laver les vêtements. Ces machines améliorent le confort quotidien, permettant aux femmes d'utiliser leur temps et leurs ressources à des choses beaucoup plus constructives. Et par le nombre de personnes possédant une machine à travers le monde, on peut suivre le progrès du libéralisme économique.

 

Article original, issu de CapX

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Le 27/04/2017 à 22:14, Nick de Cusa a dit :

Les grandes coupes d' impôts de Trump (par Jeffrey Tucker)

 

https://fee.org/articles/trump-s-tax-plan-is-brilliant-politics-and-even-better-economics/

Le 29/04/2017 à 19:39, Tramp a dit :

Poste ton texte ici

 

Pfiou, hé ben c'était pas de la tarte.

Comme d'habitude, j'ai mis les passages à relire ou que j'ai pas réussi à traduire en rouge. J'aurais bien besoin d'une relecture du paragraphe 2 en particulier parce que c'est là que ça parle beaucoup d'impôts.

Ha oui, j'aurais aussi besoin de savoir: mortgage interest, c'est intérêt hypothécaire mais est-ce que ça a du sens de parler d'intérêt hypothécaire en français alors que l'hypothèque ne se pratique pas beaucoup en france ? est ce que ça serait pas plus clair de parler d’abattement sur les intérêts immobiliers ?

 

Citation

 

La réforme fiscale de Trump est politiquement brillante et encore meilleure économiquement.

 

La réforme fiscale de Donald Trump semble marquer l'ouverture d'un nouveau volet dans sa présidence, délaissant les décisions étranges et parfois effrayantes (les bombardements, la fermeture des frontières, les démonstrations de force) pour se concentrer sur ce qui compte réellement et ce qui peut vraiment faire la différence pour le peuple et l'économie américaine.

 

D'après la réforme fiscale de Trump, l’impôt sur les bénéfices des sociétés devrait être abaissée de 35% à 15%. Il devrait être à 0%, comme aux Bahamas, mais cela reste un bon début. Les taxes sur les plus-values passeraient de 23,8% à 20%. Là encore, elles devraient être à zéro, comme en Nouvelle-Zélande, mais c'est aussi un bon début. Les tranches d'impôts sont réduites à trois : 10%, 25% et 35%. L'abattement fiscal pour les individus est doublé (politiquement, un coup de maître), les droits de successions et l'impôt minimal de remplacement sont supprimés. Popular deductions pour les dons aux associations et les intérêts hypothécaires sont conservés. L'idée idiote d'un ajustement fiscal à la frontière est jetée aux oubliettes.

 

Tout cela est bel et bien bon, mais le point essentiel de son plan est la réduction drastique de l'impôt sur les bénéfices des entreprises. L'idée économique sous-jacente est simple mais profondément vraie : la croissance économique est la clef d'une société prospère. Elle est à l'origine des bons travail, elle mène au progrès technologique, elle donne à chacun une meilleur perspective. Si vous pensez que demain sera plus prospère qu'aujourd'hui, vôtre vie semble être sur la bonne voie.

 

Taxez le capital, détruisez la prospérité

 

D'où vient la croissance économique? Pendant des décennies, peut-être même plus de cent ans, les gens ont cru qu'elle pouvait être créée par les programmes gouvernementaux et les manipulations politiques, qu'il devait exister des leviers quelque part au centre du pouvoir pouvant provoquer ce que nous appelons la croissance économique, et qu'il fallait juste pour cela donner le pouvoir et les ressources aux bonnes personnes.

 

Il s'est avéré que tout cela était faux. Depuis 2008, le gouvernement a essayé de créer ex-nihilo une reprise économique. Cela a échoué. Nous arrivons au bout d'une décennie complète de ce non-sens, avec une croissance économique anémique. Nous ne faisons que survivre, nous ne prospérons pas, et la croissance du revenu, la formation de capital et l'opportunité entrepreneuriale sont contraintes et punies chacune à leur tour.

 

La réforme fiscale de Trump prend ses racines dans de biens meilleures idées. L'idée que la croissance économique doit provenir du secteur privé. L'idée qu'elle doit provenir d'investissements dans des capitaux privés. L'idée que les propriétaires de ces capitaux qui se portent bien et font des bénéfices devraient pouvoir les conserver et les investir, afin de créer de nouvelles opportunités d'emploi, de mettre sur pied des stratégies de production plus complexes et d'élargir la division du travail.

 

L'élément crucial ici est le capital. Désolé, anti-capitalistes, mais c'est simplement vrai. Le capital peut être défini comme le produit produit pour la production, et non pour la consommation. C'est créer des choses pour créer d'autres choses. Pensez-y. Certes, vous n'avez pas besoin de capital pour avoir des marchés, de la créativité, travailler d'arrache-pied, faire preuve d'initiative et d'esprit d'entreprise. Mais tant que vous n'avez pas de capital, vous devrez toujours vous contenter de chercher de travail pour fabriquer et vendre des objets pour consommer. Ce n'est rien d'autre que vivre au jour le jour.

 

Sans capital, sans propriété privée du capital, et sans protection des droits de propriété, vous ne pouvez pas avoir de croissance économique. Vous ne pouvez pas avoir de production complexe. Vous ne pouvez pas augmenter les salaires. Vous ne pouvez pas vivre une meilleure vie. Chaque taxe sur le capital, sur sa formation, sur son accumulation, et sur les bénéfices réduisent d'autant la protection qu'offrent les droits de propriété au capital. C'est un moyen très efficace de détruire la croissance économique à la source.

 

Et c'est précisément ce que les politiciens américains ont fait. Pendant ce temps, le reste du monde est passé à autre chose, et a réduit les impôts sur le capital durant ces dernières années. Mais les États-Unis ont préféré se complaire dans cette mythologie surannée qui voit le capital comme une réserve stagnante de ressources attendant d'être pillées par les planificateurs du gouvernement, plutôt que comme la source d'où provient la prospérité. Il ne faut donc pas s'étonner de la faible croissance et de l'état de récession permanente dans laquelle se trouve nôtre économie.

 

[insérer le graphique ici: https://fee.org/media/22380/screen-shot-2017-04-27-at-121330-pm.png?width=600&height=354.5126353790614 ]

 

 

Qu'est-ce que cette réforme peut faire pour la croissance ?

 

I have no regression to present to you but this much I can say out of experience and intuition. Si cette réforme fiscale prends vie, c'est toute la foule des entrepreneurs, investisseurs et marchands qui recevra ce signal : dans ce pays, nous souhaitons que vous réalisiez vos rêves et celui des autres.

 

Je ne serai pas surpris de voir la croissance du PIB passer de 1-2% à 4% voire plus en une seule année. Il y a tellement d'énergie inexploitée ou contrainte dans ce pays. Cette baisse d'impôt permettra de relâcher cette énergie, et dans le cas d'une nouvelle récession ou d'une nouvelle crise économique, permettra au pays de mieux y faire face.

 

Le plus beau, lorsqu'on libère le pouvoir du capital privé, c'est que les résultats qui en découleront seront toujours surprenants. On ne sait pas quels genres d'expériences commerciales ou financières en sortiront. C'est la nature d'une économie capitaliste prenant sa source dans la liberté économique. Elle défie toutes nos attentes. Aucun modèle ne peut prévoir avec précision l'ensemble des résultats. Nous savons seulement que de bonnes choses arriveront.

 

Évidemment, nos adversaires vont nous parler du déficit et de la dette nationale. Et le manque à gagner ? Le problème est que toute prédiction de rentrée fiscale est basée sur un modèle statique. Mais une économie qui se nourrit de la formation du capital n'est pas statique. Il est entièrement possible que les nouveaux profits et l'augmentation des affaires produira encore plus de rentrées fiscale, même si elles sont moins taxés.

 

Si vous voulez mettre fin au déficit, il n'y a qu'un seul moyen : vous devez couper les dépenses. Je ne vois aucun indice que l'un ou l'autre parti veuille faire ces coupes. Dommage, car cela doit changer. Mais c'est à la fois économiquement stupide et moralement intenable d'essayer d'équilibrer les comptes en pressant plus fort les contribuables. Permettre aux gens de conserver plus de l'argent qu'ils ont gagné est la seule bonne chose à faire, peu importe les difficultés financières et fiscales auxquelles un pays doit faire face.

 

Dans le même temps, nous devons prendre les incantations du « déficit, déficit, déficit » pour ce qu'elles sont : de bons prétextes pour piller et prendre au peuple l'argent qui lui revient de droit.

 

 

La stratégie politique derrière la réforme fiscale.

 

Les opposants à la réforme fiscale, quant à eux, réagissent déjà de manière parfaitement prévisible : « Encore une baisse d'impôts pour les riches ! » hurlent-ils. Oui, et bien, tant mieux. Les riches capitalistes -encore désolé pour cette autre vérité difficile à entendre- sont des bienfaiteurs de la société.

 

Mais vous savez pourquoi cette attaque ne va pas fonctionner cette fois ? Jetez un œil à la standard deduction. Elle a doublé. Il n'y a pas un seul contribuable de la classe moyenne dans tout le pays qui ne sache ce que cela veut dire. Parce que ces gens savent très bien comment le système fiscal américain fonctionne. Si vous passez la standard deduction de $6200 à $15000, cela veut dire que les gens vont garder bien plus de argent. Et pas un seul contribuable dans le pays n'en sera malheureux.

 

C'est pourquoi je suis sidéré de voir les Démocrates fulminer contre cette réforme fiscale. Cela ne fait que renforcer leur réputation de parti de voleurs. Veulent-ils vraiment voir les États-Unis devenir moins compétitifs que toutes les autres nations de l'OCDE? Ce qu'ils devraient faire, au contraire, c'est de se ranger derrière cette réforme et de la soutenir, en laissant tomber les vieilles rengaines sur le déficit, le cadeau aux riches et ce qui suit. Est-ce que ces gens défendent l'intérêt du peuple américain, oui ou non ?

 

Il est tout aussi politiquement habile de maintenir les déductions fiscales pour les dons aux associations et les intérêts hypothécaires. Ces abattements fiscaux sont populaires pour une bonne raison. Ils sont les deux seuls moyens par lesquelles les personnes ordinaires peuvent diminuer leur feuille d'impôt. Je suis toujours gêné de voir que lorsque le Parti Républicain avance l'idée d'une flat tax, ils éliminent ces abattements. Les gens sont pourtant bien au courant : supprimer une déduction fiscale ne présage jamais rien de bon. Et ce plan prend soin d'éviter cet écueil. Une bonne chose.

 

As for compliance costs of the current system, the elimination of the Alternative Minimum Tax will do worlds of good.

 

Ce que j'aime le plus dans cette réforme fiscale, c'est qu'elle se fonde sur les réalités économiques. Elle met en lumière une vérité que trop de gens veulent oublier. Si vous voulez du travail, des augmentations de salaire et le retour de la croissance économique, vous devez mettre fin à la guerre contre le capital. Vous devez prendre le chemin contraire. Vous devez rendre gloire au capital et permettre à ceux qui font avancer l'économie de récolter les fruits qu'ils ont planté.

 

C'est un réalité simple mais remarquable. Et enfin, nous avons une réforme fiscale qui en tient compte.

 

 

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J'aurais plutôt traduit "Popular deductions for charitable giving and mortgage interest are preserved" par "La populaire déductibilité des dons aux associations et des intérêts d'emprunts immobiliers a été préservée"

mortgage c'est crédit immobilier

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Le lancement du parti libertarien cubain

by Zachary Foster

 

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Le parti libertarien du Nevada est fier d'annoncer le lancement historique du parti libertarien cubain – José Marti à la Havane. Après les récentes persécutions des libertariens cubains par le régime de Castro, un groupe d'activistes déterminés s'est regroupé au sein d'un parti politique nommé ainsi en hommage au père fondateur du Cuba, décédé durant la guerre d'indépendance qui opposa Cuba à l'Espagne.

 

Cette succession d’événements a débuté il y a trois mois, lorsque deux libertariens furent arrêtés pour avoir commis le crime politique de s'être réuni dans un lieu privé pour lire des livres et discuter notamment d'un rôle limité pour l’état et de marchés libres. Ubaldo Herrera Hernandez et Manuel Velasquez Visea, membre du Mises institute et de la bibliothèque libertaire Benjamin Franklin, furent d'abord placés sous surveillance par des agents de sécurité déguisés en civils. Dans la nuit qui suivit, ces agents secrets, accompagnés de la police nationale révolutionnaire, arrêteront les deux hommes sur le faux motif de tentative d'attentat. Les deux libertariens sont aujourd'hui encore incarcérés dans la prison de Melena Des Sur, poursuivis pour « propagande ennemie ».

 

Un membre libertarien de la Havane est entré en contact avec un autre membre réfugié à Miami, qui prit contact avec le parti libertarien du Nevada. Une semaine après cet événement, le parti délivra un communiqué de presse en anglais et en espagnol dénonçant l'arrestation par le gouvernement cubain de ces deux activistes, et demandant leur libération immédiate. Des actions similaires furent par la suite prises par le comité national libertarien, le parti libertarien d'Espagne, et par le parti libertarien Russe.

 

Trois autres membres du Mises Institute de Cuba et de la bibliothèque libertaire Benjamin Franklin ont depuis aussi été arrêtés, puis relâchés sous 24h suite à l'immédiate protestation internationale envers le ministre cubain des relations extérieures. Par ailleurs, la police secrète a aussi pris l'habitude d'encadrer leurs lieux de réunion de voitures de police, dissuadant l'entrée aux libertariens ou bien de les détenir lorsqu'ils sortent (?). Constamment malmenés par les forces de sécurité et sachant que de plus en plus d'arrestations auront lieu, les libertariens havanais ont dès lors décidé d'élever le niveau(?) de leur dissidence pacifique en fondant le parti libertarien cubain – José Marti.

 

Le groupe se composera de trois branches : le Parti, pour l'action politique et la présentation des candidats ; Le Mises institute de Cuba, pour la recherche en économie et l'éducation ; Et la bibliothèque libertaire Benjamin Franklin, une bibliothèque fonctionnelle tenant les réunions des groupes d'études. Pour leur permettre d'être efficace et de surmonter les difficultés mises en travers de leur chemin par le régime, les libertariens cubains ont besoin d'une aide financière provenant du monde entier. Les donateurs peuvent aider via Paypal (https://www.paypal.me/InstitutoMisesCuba), ou ils peuvent directement contacter soit le parti libertarien du Nevada soit Zach Foster (Facebook.com/politicalzachfoster), for the Cuban libertarians’ Bitcoin wallet for grassroots activism.

 

 

Les libertariens cubains réalisent quelque chose d'historique, et ils demandent officiellement de l'aide au monde entier. Tous les libertariens d'où que ce soit devraient être les premiers à répondre à cet appel. Jusqu'aux dernières semaines de la Révolution Cubaine, le mouvement armé du 26 Juillet

crée par Fidel Castro n'a jamais eu plus de 300 personnes dans ses rangs, et ont pourtant gagné la guerre. Imaginez juste combien de flammes de liberté peuvent démarrer ces activistes porteurs de paix et d'espoir pour éclairer l'esprit des hommes et des femmes au travers de Cuba.

 

 

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il y a 3 minutes, Vincent Andrès a dit :

a priori oui, il y a un accord reason/CP.

Merci.

Ok, je ne voyais pas Reason dans la liste en première page, j'imagine qu'elle n'est plus à jour.

 

Voilà ce que ça donne. J'ai mis en rouge les parties où je savais pas trop (voire vraiment pas) quoi mettre. Aussi une relecture ne ferait pas de mal, je suis un peu fatigué et je doute qu'une première traduction par un non bilingue soit parfaite (même avec WordReference sous la main !).

Spoiler

Socialisme : la situation au Venezuela

 

Les manifestations relatives à la famine et au déclin des conditions économiques et politiques révèlent la fin de tout projet socialiste.

 

Ed Krayewski, 8 mai 2017.

 

Les manifestations contre le long cauchemar national du socialisme continuent au Venezuela, alors que le bilan s'est alourdi à 37 morts sur le dernier mois et que des manifestants ont démoli ce week-end une statue d'Hugo Chavez, l'ancien président qui a conduit le pays dans l'ère du chavisme, sa déclinaison du socialisme latino-américain, ou "Socialisme Bolivarien". Les manifestations représentent l'inévitable fin de toute expérience socialiste.

 

À son apogée, Chavez était considéré par bon nombre de gens de gauche occidentaux comme un modèle du socialisme démocratique. Après la mort de Chavez en 2013, le réalisateur Michael Moore s'épanchait sur sa nationalisation de l'industrie pétrolière. "Il a utilisé les $ du pétrole pour éradiquer 75% de l'extrême pauvreté, fourni des soins et une éducation gratuits pour tous", avait-t-il tweeté. Le chef du Parti Travailliste britannique Jeremy Corbyn disait que Chavez avait montré au monde que "les pauvres comptent et que la richesse peut être partagée" et qu'il avait apporté des "contributions énormes au Venezuela" et au monde.

 

Chavez a été succédé par son vice-président, Nicolas Maduro, qui a continué la politique de Chavez sans le charisme qui a fait écran devant l'incompétence de celui-ci et l'incohérence du Socialisme Bolivarien, et finalement sans les prix élevés du pétrole pour subventionner les larges dépenses gouvernementales. Laissée face à ses propres mécanismes, la planification centralisée du socialisme a spectaculairement échoué.

 

Le socialiste préféré des États-Unis, Bernie Sanders, a lui aussi une fois désigné le Venezuela comme un modèle.

 

"Ces temps-ci, le rêve américain est plus susceptible d'être réalisé en Amérique du Sud, dans des lieux tels que l'Équateur, le Venezuela ou l'Argentine, où les revenus sont en réalité plus égaux aujourd'hui qu'ils ne le sont dans le pays d'Horatio Alger", a écrit Sanders en 2011 dans une tribune libre. "Qui est la république bananière maintenant ?"

 

L'année dernière, le Vénézuélien moyen vivant dans l'extrême pauvreté a perdu 19 pounds [NDLR : 8,6 kg] en pleine pénurie de nourriture en grande partie créée puis aggravée par le contrôle gouvernemental des prix - 60% des Vénézuéliens déclaraient devoir sauter au moins un repas par jour. Maduro a plaisanté, sous les applaudissements de fonctionnaires et de loyalistes mais peu d'autres personnes, que le "Régime Maduro", le nom donné à cette famine d'origine gouvernementale, conduisait à de meilleurs rapports sexuels. Il y a eu des pénuries de nourriture mais aussi de biens tels que le papier hygiénique, les déodorants, les préservatifs et même la bière.

 

Quelques socialistes radicaux ont été plus critiques à l'égard de Chavez, critiquant la passion éphémère de la gauche occidentale pour Chavez, dont le Parti Socialiste de Grande-Bretagne se plaignant que celui-ci n'avait pas compris le socialisme. Leur argument se réduisait au fait que, pour paraphraser Rick & Morty, Chavez aurait dû essayer le socialisme avec quelques étapes supplémentaires. Le Socialist Worker a condamné la dérive autoritaire de Maduro au début de ce mois-ci, bien que l'autoritarisme ait commencé peu de temps après l'arrivée au pouvoir de Chavez. L'idée que le socialisme puisse un jour efficacement exclure les combinards/intrigants/magouilleurs/cronyists alors qu'il accumule les pouvoirs auxquels les combinards/intrigants/magouilleurs/cronyists sont attachés est absurde.

 

Sanders, dans sa course à la présidentielle l'année dernière, n'a plus ressorti l'exemple vénézuélien du socialisme. À la place, il s'est appuyé sur la méconnaissance des pays scandinaves par les américains pour les faire passer pour des paradis socialistes. Mais les pays scandinaves comme la Suède se caractérisent par "la dérégulation, le libre-échange, un système national de chèque-éducation, des retraites partiellement privatisées, pas d'impôt sur la propriété, pas d'impôt sur l'héritage, et une plus faible imposition des sociétés", comme l'écrivait Johan Norberg l'année dernière.

 

Les gens de gauche occidentaux ne devraient pas être autorisés à prendre leurs distances avec ce fruit pourri qu'est le socialisme au Venezuela, qu'ils embrassaient encore il y a quelques années. Les pays d'Amérique du Sud ont abrité différentes versions du socialisme sur les deux dernières décennies, souvent saluées à l'Ouest, et, comme le souligne The Economist dans son dernier Indice de la Démocratie, les électeurs sud-américains en ont assez the ce populisme de gauche et retournent lentement à des politiques de centre droit ouvertes au marché libre.

 

Les politiques de marché libre s'avèrent aussi être les meilleurs antidotes à l'actuel populisme montant et à l'autoritarisme économique, parce qu'elles ont le plus de pouvoir pour réduire les mauvaises conditions économiques sur lesquelles prospèrent le populisme.

 

Maduro, et ses supporters jusqu'au-boutiste, accusent les États-Unis pour les malheurs du Venezuela, une position de plus en plus inouïe face à l'évidence du contraire. Même ThinkProgress, dans un article sur la catastrophe au Venezuela qui parvient à ne pas mentionner le socialisme (ni le chavisme ou le bolivarisme d'ailleurs) une seule fois, rejette les hallucinations de Maduro sur la prétendue responsabilité des États-Unis pour les blessures économiques et politiques du Venezuela.

 

L'opposition au Venezuela a gagné le contrôle du corps législatif aux élections de 2015, qui furent suivies par un travail assidu du gouvernement Maduro pour consolider encore plus son propre pouvoir. Les manifestants au Venezuela ont réclamé des élections anticipées, tandis que Maduro propose une nouvelle constitution qualifiée de coup d'État par les manifestants.

 

Le leader emprisonné de l'opposition, Leopold Lopez, a appelé à continuer les manifestations.

 

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Juste 2-3 petites modifications.

 

Paragraphe d'intro : "Les manifestations relatives à la famine et au déclin des conditions économiques et politiques signent la fin de tout projet socialiste."

Antépénultième paragraphe : " Maduro, et ses supporters jusqu'au-boutistes, accusent les États-Unis des malheurs du Venezuela, une position de plus en plus inouïe face à l'évidence du contraire. "

 

Pour le reste je suis pas plus inspiré :)

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Le 11/05/2017 à 08:08, Tipiak a dit :

Ok, je ne voyais pas Reason dans la liste en première page, j'imagine qu'elle n'est plus à jour

 

'on elle ne l'est plus. 

 

De toute façon presque tout ce qui est posté ici à un accord de republication et, même si je n'ai pas envie de pousser à l'illégalité, je reprends h16: "mieux vaut le faire d'abord et demander l'autorisation ensuite. Au pire on le retirera" 

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2 articles plus longs mais très bons:

 

http://www.jesushuertadesoto.com/articles/articles-in-english/a-libertarian-theory-of-free-inmigration/

 

"A libertarian theory of free immigration"

 

et:

https://www.libertarianism.org/media/free-thoughts/progress-ten-reasons-look-forward-future

 

"10 reasons to look forward to the future", sur comme le monde amélioré, un vidéo, mais avec une transcription (j'ai lu la transcription).

 

Je sais, un travail gigantesque, mais... (très bon).

 

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