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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Le 18/05/2017 à 21:35, ttoinou a dit :

Cool ! Je fais un gdoc alors

https://docs.google.com/document/d/1RrsxhsGfqQNCtUBREV8vQSqRMGjWW0s0JzTv5n4-VnQ/edit

 

J'ai avancé le travail, je pense que d'ici à demain soir, j'aurai au moins fait les deux paragraphes qui suivent. Il restera le dernier à boucler. Est-ce que je m'en charge aussi ? 

 

Le 27/05/2017 à 09:10, Séverine B a dit :

si les traducteurs souhaitent être crédités de leur travail sur l'article, indiquez-nous un prénom et un nom.

Juste au pseudo, ça passe pas ?

 

@Nick de Cusa, l'auteur de l'article sur la diète est enthousiaste et semble ok, il m'a juste demandé une relecture perso avant (via son frère), donc le feu est presque vert, je te tiens au jus.

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Traduction de : Creepy Canadian App 

 

https://fee.org/articles/creepy-canadian-app-gives-citizens-points-for-making-government-approved-choices/?utm_source=FEE+Email+Subscriber+List&utm_campaign=d57c083ce9-MC_FEE_DAILY_2017_07_31&utm_medium=email&utm_term=0_84cc8d089b-d57c083ce9-10837

 

NB : J'ai renoncé à mettre des sous-titres pour la vidéo, d'une part pcq c'est long (9' 53") et surtout parce que j'ai vu qu'il y a des sous-titres disponibles en anglais :) 

 

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L’appli canadienne qui donne la chair de poule

 

Elle vous donne des points de récompense chaque fois que vous faites des choix approuvés par le gouvernement.

 

Josie Wales, FEE, 31 juillet 2017.

 

L’Ontario a annoncé il y a un mois qu’il allait être le quatrième Etat canadien à financer une application de modification du comportement qui récompense les utilisateurs chaque fois qu’ils font un « bon choix » en matière de santé, de finance et d’environnement. L’application Carrot Rewards pour smartphone, qui va recevoir une subvention de 1,5 million de dollars de la part du gouvernement de l’Ontario, crédite les comptes des utilisateurs avec des points utilisables dans le programme de récompense de leur choix en échange de leur « niveau de résultat » lorsqu’ils participent à des jeux, répondent à des quizz sur le budget familial ou s’engagent dans des actions approuvées par le gouvernement à propos de la santé ou de l’environnement.

 

L’application, financée par le gouvernement fédéral du Canada et développée en 2015 par l’entreprise Carrot Insights basée à Toronto, est parrainée par de nombreux organismes dont les services, considérés comme des incitations pour « apprendre » à améliorer son bien-être ou la gestion de son budget, donnent lieu à des points de récompense pour les utilisateurs. Selon Carrot Insights, « tous les jeux et quizz sont mis au point par des sources dignes de confiance telles que le ministère de la Santé de la Colombie britannique, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, la Fondation des maladies du cœur du Canada (Heart and Stroke Foundation), l’Association canadienne du diabète (Canadian Diabetes Association) et l’association YMCA pour un Canada en santé. » Les utilisateurs peuvent choisir de dépenser leurs points de récompense dans diverses entreprises parmi lesquelles SCENE, Aeroplan, Petro-Canada ou More Rewards – ce dernier étant un programme de fidélité qui fonctionne en partenariat avec d’autres entreprises.

 

Le téléchargement de l’application est gratuit et les utilisateurs reçoivent immédiatement 200 points après avoir répondu à quelques questions (dont les réponses n’ont pas à être correctes). On peut aussi gagner des points en envoyant un code d’invitation à un ami, dans la mesure où le gouvernement est toujours content de pouvoir pister les activités quotidiennes du plus grand nombre de personnes possible – chose que l’application peut faire, même quand elle est « inactive » ! Pour pouvoir utiliser l’application, les utilisateurs doivent donner à Carrot Insights et au gouvernement fédéral la permission « d’accéder à (leurs) informations personnelles via (leur) téléphone portable et de les collecter, en incluant, sans s’y limiter, les données de géo-localisation, les données issues du gyroscope et de l’accéléromètre, ainsi que l’accès à l’appareil photo, au micro, aux contacts, au calendrier et à Bluetooth, afin de rendre opérationnelles d’autres fonctionnalités. »

 

Selon CTV News, quand le fondateur et actuel dirigeant de Carrot Insights, Andreas Souvaliotis, lança l’application en 2015, il avait en tête les problématiques de santé, « mais l’entreprise et les gouvernements partenaires ont vite compris qu’elle pouvait modifier les comportements dans d’autres domaines également. »

 

Le gouvernement canadien demande à ses citoyens de pouvoir suivre leur activité et modifier leur comportement en agitant une carotte au bout d’un bâton, et ça marche. Bien que laissée pour l’instant au libre usage des utilisateurs, l’application Carrott Rewards est étrangement similaire au « système de crédit social » qui se développe en Chine actuellement. Ce dernier ne se contente pas de distribuer des points en cas de bon comportement, mais il inflige aussi des punitions aux personnes qui ne se montrent pas assez « coopératives ». Les « pénalités peuvent porter sur les prestations sociales, l’évolution de carrière, le patrimoine détenu, et la possibilité de recevoir ou non des titres honorifiques du gouvernement chinois. » Les applications qui rentrent dans le cadre du « système de crédit social » ne sont pas connectées entre elles actuellement, mais il est question de tout regrouper sous l’égide du gouvernement chinois d’ici 2020.

 

D’après Rogier Creemers, chercheur spécialisé dans la législation et la gouvernance chinoises à l’Institut Van Vollenhoven de l’Université de Leyde aux Pays-Bas, 

 

« La Chine a un énorme problème d’observance légale ; aussi, la conclusion des dirigeants fut de se dire que puisque les méthodes habituelles pour inciter au respect de la loi ne suffisaient pas, il fallait durcir le jeu en introduisant des punitions supplémentaires. Le système ne fait qu’utiliser les données dont l’Etat chinois dispose déjà, mais d’une façon plus coercitive. »

 

Actuellement, l’application Carrot Rewards n’est disponible que pour les habitants de l’Ontario, de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Colombie britannique, mais d’après son site internet, elle va se mettre prochainement à la collecte des données personnelles et à la modification du comportement de tous les Canadiens.

 

Voir ci-dessous la vidéo promotionnelle de l’appli Carrot Rewards (09’ 53’’). Des sous-titres sont disponibles en anglais.

 

 

 

 

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Article d’origine :

Creepy Canadian App Gives Citizens Points for Making Government-Approved Choices

 

FIN

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Qui pour traduire ce trolling de compétition ? Les gauchistes auraient la morale d'un enfant de dix ans.
 
http://reason.com/archives/2010/06/01/do-liberals-suffer-from-arrest
Pour le coup celui ci me tente pas mal ahah. J'en ai un à terminer (cf plus haut) donc si quelqu'un d'autre veut le faire, qu'il le signale mais sinon je suis partant
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il y a une heure, Restless a dit :
Il y a 2 heures, Rincevent a dit :
Qui pour traduire ce trolling de compétition ? Les gauchistes auraient la morale d'un enfant de dix ans.
 
http://reason.com/archives/2010/06/01/do-liberals-suffer-from-arrest

Pour le coup celui ci me tente pas mal ahah. J'en ai un à terminer (cf plus haut) donc si quelqu'un d'autre veut le faire, qu'il le signale mais sinon je suis partant

:) Go, go, go !

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Les libéraux souffrent-il d'un retard de développement moral ?

(Ou ce que les enfants de 10 ans et les libéraux ont en commun)

 

 

Par Ronald Bailey

 

 

Est-ce que les enfants surpassent le socialisme ? Une étude passionnante intitulée «L'équité et le développement de l'acceptation des inégalités», publiée en mai 2010 dans la revue Science par des chercheurs de l'École norvégienne d'économie et d'administration des affaires, apporte un éclairage sur le développement moral d'un individu. Il s'avère qu'au fur et à mesure que les enfants grandissent, de l'adolescence au début de l'âge adulte, ceux-ci deviennent de plus en plus « méritocratiques », c'est-à-dire qu'ils estiment que les gens méritent des récompenses inégales en fonction de leurs succès personnels.

 

Les chercheurs norvégiens ont étudié le comportement de près de 500 enfants (âgés de 11 à 19 ans) en se basant sur des versions alternatives du jeu du dictateur. Dans la version classique, une somme d'argent, disons 100 $, est répartie entre deux joueurs. Le dictateur décide combien il garde et combien il donne au receveur, le second joueur. Chose intéressante, les études montrent invariablement que la plupart des dictateurs ne conservent pas tout l'argent.

 

Les chercheurs norvégiens ont donc modifié le jeu en mettant en place tout d'abord une phase de 45 minutes durant laquelle les joueurs peuvent gagner des points en cherchant et en cliquant sur des nombres spécifiques sur une série d'images affichée par ordinateur. Les scientifiques ont également mis en place des tâches alternatives permettant aux adolescents de choisir de jouer à des jeux vidéo ou de regarder des dessins animés plutôt que d'essayer de collecter des points. La plupart des participants se sont révélés être des mordus du travail, cliquant à temps plein pour essayer de gagner des points. Par la suite, ces points pouvaient être échangés contre de l'argent, et dans certains cas, la somme d'argent était multipliée au hasard, de telle sorte que certains chanceux ont fini par gagner davantage que d'autres qui avaient pourtant été tout aussi productifs.

 

Une fois la première phase terminée, les enfants étaient placés en binôme en fonction de leur âge, et chacun devait déclarer combien de temps il avait passer à collecter des points, combien il avait gagné et si la somme reçue avait éventuellement été multipliée. Ensuite, les gains des deux enfants étaient mis en commun et l'un des deux - le dictateur - décidait de diviser le total. Que s'est-il passé ?

Les jeunes enfants norvégiens, garçons et filles, ont divisé l'argent avec une part accordée aux receveurs en moyenne autour de 45% dans toutes les catégories. Les chercheurs suggèrent que cette division presque égale résulte du fait qu' « il n'y a pas d'argument d'équité apparente justifiant une répartition inégale de l'argent ».

 

Cependant, les chercheurs ont constaté que la façon dont les élèves répartissaient l'argent changeait à mesure qu'ils devenaient plus âgés, when it was earned et dépendaient des succès individuels et de la chance. La plupart des élèves de fifth grades (63%) sont restés rigoureusement égalitaires, répartissant l'argent de manière égale, malgré le fait que certains des joueurs avaient gagné plus d'argent grâce à leur réussite individuelle. Cependant, la part des égalitaires a chuté à 40% au 7em grade; Part tombant finalement à 22% au 13em grade. À l'inverse, la part versée liée au mérite est passée de 5% au 5em grade, à 22% au 7em grade, atteignant jusqu'à 42% au 13em grade. Un total de 42% des joueurs du 13em grade ont gardé plus d'argent pour eux-mêmes parce qu'ils estimaient qu'ils l'avaient mérité. Les auteurs de l'étude norvégienne concluent que la vision de l'équité liée au mérite apparait à mesure que les capacités cognitives des enfants arrivent à maturation. En d'autres termes: oui, les enfants surpassent le socialisme.

 

Les chercheurs ont également voulu voir si les personnes sont affectées par des soucis d'efficacité, de tel sorte qu'ils ont modifié le jeu afin que les gains de certains joueurs puissent être multipliés par quatre. Dans ce cas, le dictateur peut augmenter le total général gagné par le binôme en donnant ses points au receveur. Les plus jeunes ne tiennent pas compte de cet effet multiplicateur, mais à mesure que l'âge des joueurs masculins augmente, ces derniers sont plus disposés à sacrifier des points afin d'augmenter la valeur globale du pot. En d'autres termes, ils choisissent de prendre moins afin de maximiser la recette totale.

 

En outre, les chercheurs ont constaté que dans chaque grade, environ un tiers des étudiants ne considèrent pas les inégalités dans les gains comme injuste, indépendamment du fait que ces gains soient acquis par la performance à la tâche ou par la chance. Ils appellent ce groupe «les libertariens». Curieusement, l'étude ne révèle pas comment les «libertariens» ont joué au jeu du dictateur, bien que la moyenne globale de 45/55% ne semble pas to have been greatly affected by their play. . Les chercheurs précisent: «Bien qu'il y ait eu une forte diminution de l'importance de la vision strict egalitarian fairness , la prévalence de la vision de l'équité des libertariens était stable tout au long de l'adolescence.» Peu importe ce qui les motive, il est clair qu'ils ne sont pas égalitaires.

 

Le psychologue du développement moral Jonathan Haidt de l'Université de Virginie explore un champ similaire: les différences de raisonnement éthique entre les libéraux, les conservateurs et les libertariens. Il soutient qu'il existe cinq dimensions qui aiguillent les gens lors de choix moraux, dimensions qui sont : l'équité, le préjudice, la loyauté, le respect de l'autorité et la pureté spirituelle. Haidt constate que les libéraux se concentrent principalement sur les deux premières dimensions, tandis que les conservateurs déploient les cinq dimensions dans leur raisonnement éthique.

 

Lors d'une récente conférence à l'American Enterprise Institute, Haidt a affiné la notion d'équité, affirmant qu'il en existe trois types . Les libéraux se concentrent sur une sorte d'équité, où les besoins de chacun sont respectés dans une certaine mesure. Les conservateurs, en revanche, voient l'équité quand les personnes sont récompensées pour leurs efforts, par exemple, ce qu'ils investissent, leurs rapportent. Ils voient également la rétribution comme un certain type d'équité dans lequel les auteurs de fautes doivent subir au même degré que leurs victimes, comprendre par là, œil pour œil.

 

Qu'en est-il des libertariens? Après sa lecture, j'ai demandé à Haidt où les libertariens se situaient par rapport à ces cinq dimensions morales. Il m'a demandé de deviner comment les libertariens sont analysés. «Comme les libéraux», lui dis-je, voulant dire par là que les libertariens, au même titre que les libéraux, sont moins préoccupés par la loyauté du groupe, le respect de l'autorité et la pureté. Il se mit à rire et dit: "Oui, comme les libéraux, mais sans compassion". Autrement dit, les libertariens réagissent comme les libéraux, mais sans être préoccupés par l'égalitarisme qui affectent la manière dont un libéral - et les enfants de 10 ans - songe à l'équité.

 

 

 

 

 

Ronald Bailey est correspondant scientifique pour la revue Reason

 

 

 

 

________________________________________________

 

J'ai un souci dans la traduction car l'étude est basée sur des adolescents norvégiens, et je ne sais absolument pas à quoi correspondent les 5th, 7th, 13th grade... J'aurai dis CM1, Sixième, Terminale, mais je ne savais pas ce qui était le plus pertinent, ie transposer tel quel ou bien faire correspondre avec notre système scolaire.

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Merci beaucoup Restless !

 

Juste un détail qu'on apprend à force de traduire des articles dans ce domaine. "Liberals" -> "gens de gauche" et non "libéraux" dans le contexte américain (le mot a été volé) ; et pour des raisons de compréhension du grand public français, "libertarians" -> "libéraux" et non "libertariens" (terme que peu de Français connaissent).

 

Pour le reste, il faudrait que quelqu'un repasse dessus, pour les passages laissés en rouge et quelques tournures de phrase.

 

Mais encore une fois, il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne commettent aucune erreur. Merci encore de la traduction. ;)

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Il y a 3 heures, Rincevent a dit :

Juste un détail qu'on apprend à force de traduire des articles dans ce domaine. "Liberals" -> "gens de gauche" et non "libéraux" dans le contexte américain (le mot a été volé) ; et pour des raisons de compréhension du grand public français, "libertarians" -> "libéraux" et non "libertariens" (terme que peu de Français connaissent).

Tu fais bien de me le redire, j'ai juste oublié à qui était destiné la traduction ;)

 

Merci pour le retour

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il y a 59 minutes, Nathalie MP a dit :

Je prends.

Edit : C'est de septembre 2016, ça va quand même ?

Oh le sujet est éternel, je crois. ;)

  • Yea 1
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Le 07/08/2017 à 12:25, Nick de Cusa a dit :

très important.

 

Ne perdez pas d'amis pour la politique,

 

https://fee.org/articles/don-t-lose-friendships-over-politics/

 

Ne perdez pas d‘amis à cause de la politique

ou

La politique ne vaut pas la peine d’y perdre ses amis

ou

L’amitié vaut plus que la politique

ou

Ne laissez pas la politique vous dicter le choix de vos amis

ou

Ne laissez pas la politique altérer vos amitiés

ou

Ne laissez pas la politique choisir vos amis

ou

Belle marquise d’amour vos beaux yeux mourir me font

 

Jeffrey Tucker, FEE, 5 septembre 2016.

 

A-t-on déjà connu période électorale plus ravageuse sur le plan de l’amitié ? Ce ne sont autour de moi que batailles sur Facebook, guerres sur Twitter, controverses sur Instagram et querelles par Snapchat interposé. Ce qui commence en discussion idéologique finit dans la peine et l’amertume. Les gens se provoquent les uns les autres, ils se mettent à exiger que ceux qui soutiennent ou ne soutiennent pas tel candidat quittent leur réseau social, jusqu’à couper les ponts avec famille et amis, tout ceci à cause de différences politiques.

 

J’ose à peine imaginer l’ambiance du prochain dîner de Thanksgiving !

 

Les électeurs ont le sentiment que les enjeux de cette année d’élection sont terriblement élevés. Il est certain que la philosophie politique a son importance et qu’elle porte en elle des enjeux élevés. Cependant, le combat partisan pour le contrôle de l’appareil d’Etat par tel ou tel dirigeant temporaire n’est pas aussi important que la campagne électorale semble le suggérer. Vous pourriez très bien être manipulés. Or l’amitié et la famille sont des biens trop précieux pour être jetés aux orties pour des raisons éphémères.

 

Il est dommage d’en arriver à des ruptures définitives sans aucune nécessité. Les personnes qui réarrangent leurs relations personnelles en fonction des élections s’imaginent prendre leur destin en main. Elles n’ont pas l’air de réaliser qu’en réalité elles laissent des étrangers prendre le contrôle de leur vie – des étrangers qui se fichent pas mal d’elles, dans un système qui cherche justement à diviser les gens pour mieux les conquérir. Permettre à la politique d’altérer en profondeur un lien aussi important que l’amitié revient à donner aux politiciens beaucoup plus d’importance qu’ils ne le méritent.

 

Trolling et bannissement

 

Mais attention, il y a lieu de nuancer, bien sûr. Si un membre de votre réseau vous trolle délibérément, vous presse de lui répondre et vous harcèle en permanence, la meilleure réaction possible consiste à le bloquer. Pas lui répondre, pas se lancer dans une escalade d’arguments, juste le bloquer, tranquillement, sans drame, sans préavis et surtout sans signalement.

 

La plupart des personnes publiques que je connais ont bloqué plus de cent relations depuis un an, simplement parce que cette période électorale a été l’objet de controverses comme jamais. L’extrême-droite et l’extrême-gauche (qui, curieusement, sont d’accord sur beaucoup de choses) se sont montrées particulièrement habiles à envenimer les discussions sur les réseaux sociaux. Bloquer leurs représentants est une bien meilleure solution que les affronter. Les échanges malveillants sur internet peuvent vite devenir dévorants et vous pourrir la vie. Les gens qui cherchent à vous épuiser ainsi ne méritent pas autre chose que l’exclusion de votre cercle de conversation.

 

Mais en dehors de ces cas particuliers, il me semble parfaitement inutile de débarquer les gens hors de votre vie pour des raisons de divergences politiques.

 

Tout d’abord, en vous privant ainsi d’un accès à d’autres points de vue, vous risquez de vous isoler d’une critique qui pourrait vous apprendre quelque chose que vous avez besoin de connaître, sur n’importe quel sujet de la vie en général, mais peut-être aussi en politique.

 

Ensuite, échanger avec des personnes qui professent des opinons différentes vous oblige à rester cohérent et à parler avec civilité, conditions indispensables pour parvenir éventuellement à les convaincre.

 

Enfin, et c’est le point essentiel, s’isoler, haïr les autres en raison de leurs opinions et les considérer comme indignes d‘être traités avec respect – tout ceci fait exactement le jeu de ce que le système politique souhaite vous voir faire.

 

Mais ce sont les agresseurs !

 

L’an dernier, un de mes amis a soulevé une objection à ce qui précède. En tant que libéral, m’a-t-il dit, il estime que toute personne qui soutient les agissements de l’Etat – même de façon très superficielle, sans forcément y avoir beaucoup réfléchi – contribue, sciemment ou pas, à un mouvement d’opinion qui soutient la violence politique montante. Selon lui, les seuls amis qui méritent de lui prendre un peu de son temps doivent adhérer résolument à sa propre perspective, sinon il les considère comme une menace directe pour sa vie et sa liberté.

 

Voilà qui me paraît exagérément sévère. En réalité, la plupart des gens qui soutiennent telle ou telle action de l’Etat ne se considèrent pas comme des personnes violentes. Ils pensent qu’ils agissent dans l’intérêt des autres et que ce sera peut-être même du meilleur effet pour l’ensemble de la société.

 

Par exemple, si quelqu’un est d’avis qu’il faudrait augmenter les dépenses publiques en matière d’éducation, il s’imagine militer pour une politique qui se montre attentive aux besoins des autres, certainement pas faire acte de violence envers les contribuables en leur demandant de financer des mesures impraticables. Comment espérez-vous pouvoir le convaincre du contraire si vous coupez tous les ponts ?

 

Il n’y a pas que des libéraux comme l’ami évoqué ci-dessus qui peuvent penser ainsi. Un autre ami proche, très gauche décontractée dans ses opinions, croyait dur comme fer au problème du changement climatique - comme la plupart de ses congénères de gauche, du reste. Je n’en avais aucune idée jusqu’à ce que le sujet fasse surface au moment du café. J’exprimais justement mes doutes sur le fait que la science fût vraiment établie à propos des causes et des effets, à propos des solutions, des coûts, des bénéfices, etc. Je crois pouvoir dire que j’étais très mesuré dans mes commentaires. Et pourtant, il est devenu fou furieux. Il s’est mis à me traiter de « chevalier de la Terre plate », de capitaliste cinglé et conspirationniste, et a ensuite purement et simplement quitté la conversation. Et c’est là que nos relations ont pris fin.

 

J’étais stupéfait. Tout au plus avais-je manifesté, avec Ô combien de précautions, un désaccord avec lui. Mais apparemment, il en était venu à considérer que quiconque ne partageait pas ses opinions était responsable de la hausse du niveau de la mer, de la fonte des calottes polaires et de la désintégration de la planète, même si je n’avais que très peu écrit sur ces sujets.

 

Parfait exemple de quelqu’un qui a laissé la politique prendre le contrôle de sa vie jusqu’à déterminer qui sont ses amis. Avec pour résultat que nous sommes l’un et l’autre plus pauvres spirituellement depuis que notre amitié est rompue.

 

Sans compter que l’envahissement de l’identité personnelle par des considérations politiques – à gauche comme à droite - a des effets toxiques sur notre capacité à trouver de la valeur chez les autres. Imaginez ce que je ressentirais si vous pensiez que le fait que je sois blanc représente une tache indélébile sur l’ordre du monde. Il n’y aurait pas la moindre chance de rapprochement ; après tout, je ne peux pas changer ma race. Et que se passerait-il si je croyais que votre couleur noire, votre homosexualité, votre athéisme ou que sais-je… nous précipitera dans la destruction démographique ou culturelle ? Comment pourrions-nous seulement rester polis les uns avec les autres ? La politique basée sur les identités provoque précisément ce genre de fractures irrationnelles et inutiles parmi nous.

 

Au fond, qu’est-ce que l’amitié ?

 

Ce que le libéral et le socialiste mentionnés plus haut ne voient pas, c’est qu’ils sont coupables de la même erreur, celle qui consiste à laisser la politique submerger leur vie et déterminer les conditions de leur bonheur personnel. Une fois qu’on a mis le pied dans cet engrenage, il n’y a tout simplement plus aucune limite qui tienne.

 

Faut-il partager toutes vos convictions politiques à la virgule près pour être votre ami ? La tolérance zéro doit-elle prévaloir, même pour des différences minimes d’opinion, de priorité, d’application et d’objectifs de votre conception idéologique particulière ? Pour le dire autrement, tous vos amis doivent-ils penser exactement comme vous ?

 

Si vous pensez que la réponse est oui, voici d’autres considérations possibles : il n’y a guère d’intérêt à être ami et à engager la conversation avec quelqu’un qui a exactement les mêmes opinions que vous sur tout. Ça paraît même carrément ennuyeux. Autant rester chez soi et réfléchir à sa propre infaillibilité.

 

J’aime penser à l’amitié comme aux échanges économiques. En économie, les biens et services ne sont pas échangés sur un plan de parfaite identité. Il y a échange parce que chaque partie pense qu’elle sera plus riche après l’échange. C’est seulement en présence d’attentes inégales que l’échange devient mutuellement enrichissant.

 

Il en va de même avec l’amitié. Nous avons besoin d‘entendre différents points de vue. Nous avons besoin des idées des autres. Même si nous ne partageons pas tout, nous pouvons toujours espérer mieux comprendre le monde en prêtant attention à ce que les autres ont à dire – avec sincérité, chaleur et honnêteté. En d‘autres termes, une amitié de ce calibre nous rend humbles, elle nous aide à garder un esprit ouvert et nous rend disponibles pour apprendre.

 

Les candidats vous trahiront

 

D’autre part, ce n’est pas non plus une bonne idée de mettre fin à une amitié par loyauté envers un candidat particulier. Nos deux prétendants principaux à la présidence ont exprimé un grand nombre d’opinions différentes, voire conflictuelles, sur un large éventail de questions politiques allant de la fiscalité à la guerre en passant par l’immigration. Ces politiciens sont formatés pour s’adapter à la moindre évolution des sondages. Suivre l’un ou l’autre à la trace jusqu’au point d’en voir vos relations personnelles affectées revient à prendre le risque de compromettre votre propre intégrité intellectuelle.

 

Aucun des deux ne vaut un tel sacrifice.

 

L’une des grandes tragédies de la politique réside dans ce qu’elle peut transformer des personnes naturellement pacifiques, loyales et amicales en ennemis farouches. C’est toujours ce qui me frappe le plus lorsque je vois un rassemblement politique et que j’observe le face-à-face entre les partisans et les opposants. Quels sont les bénéfices attendus d’une telle confrontation ? Placez les mêmes dans un centre commercial, au cinéma ou au restaurant, ils auraient toutes les raisons de s’entendre et absolument aucune de se lancer des obscénités à la face.

 

Nous devrions nous en tenir à cette idée : nous sommes tous des êtres humains pétris de sentiments, d’espoirs et de rêves ; nous avons tous une vision de ce que "vivre bien" veut dire – pas d’exception, cela concerne tout le monde, indépendamment de tout critère de race, religion, genre, ou idéologie. La politique ne devrait rien changer à cet état de chose.

 

Si nous désirons voir advenir un monde meilleur où prévaudront la compréhension mutuelle et la paix, l’une des meilleures façons d’y parvenir consiste à vivre comme si ce monde existait déjà. Avant toute chose, ne jamais laisser la politique entraver des relations humaines enrichissantes.

 

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Article d’origine :

Don’t Lose Friendships Over Politics

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Voilà ce que ça donne. Comme la dernière fois j'ai besoin d'aide pour certains passages. Pour les Millennials, j'ai parlé de "nouvelle génération" parce que j'ai horreur de l'expression Génération Y... Mais ce n'est peut-être pas une bonne idée. Aussi pour les crypto-machins et autres cryptotrucs je me suis fixé la forme suivante : crypto + espace + machin. C'est ce qui m'a paru le plus lisible.

 

Spoiler

Millennials Are Obsessed with Cryptoassets

 

(La nouvelle génération est à fond dans les crypto actifs)

 

 

Voilà qui est révélateur. Le New York Times a publié un article sur le Bitcoin avec cette affirmation : "de moins d'un centime au début de l'année 2010 à environ 2600 $ aujourd'hui". Le problème est qu'à la parution de l'article, le prix était en réalité de 3400 $. La personne chargée de mettre en ligne l'article n'a pas pensé à vérifier, parce qu'elle ne savait pas comment s'y prendre.

 

 

Cela montre à quelle point ces marchés évoluent vite. Même les supposés spécialiste sont dépassés par une simple relecture.

 

Et c'est précisément pour cela que nombre d'entre nous sommes constamment intrigués par ces marchés.

 

Crypto amis

 

La semaine dernière, alors que le New York Times publiait son article, j'étais à la convention nationale des Young Americans for Liberty. Je me sentais vaguement mal à l'aise pour une raison ridicule : ça faisait plus d'une journée que je n'avais pas parlé de crypto actifs. Je me suis donc tourné vers le premier type venu et lui ai lancé quelques observations. Ces yeux se sont illuminés. Il parlait ICOs, plateformes de trading, crypto monnaies et autres services, with the best of them (et pas des moindres / comme pas deux / comme si de rien n'était / comme tout un chacun ?). Puis d'autres sont arrivés. Puis d'autres encore. Bientôt nous étions une foule, discutant et pensant à ces nouvelles et étranges manière d'investir.

 

Intéressant. Je n'aurais jamais pu former un tel groupe de discussion si j'avais parlé d'actions bancaires et du S&P 500. Trop ennuyeux. Le marché des crypto monnaies, au contraire, est incroyablement intéressant, lucratif, évolutif et très dynamique. Oui, many people lose their shirts (beaucoup s'y cassent les dents / beaucoup y perdent tout). Ce n'est pas une honte mais à leur honneur. Si vous avez acheté cher et vu le cours tomber à zéro, ce n'est qu'une preuve de votre bravoure. Si vous avez gagnez de l'argent, you are a bit cheeky (vous êtes plutôt audacieux) parce qu'après tout, ces marchés sont edgy (risqués/nerveux/volatils).

 

Il y a une certaine gloire à regarder votre téléphone au milieu de la nuit pour découvrir que vos actifs ont bondi de 10% depuis que vous vous êtes couchés. Quand vous vous réveillez et que vous êtes finalement à moins 20% au total, c'est triste mais toujours aussi prenant. C'est pour cela que les gens jouent sur ces marchés. Et certains gagnent vraiment.

 

Qu'est-ce que ça fait d'être millionnaire si tous vos actifs sont en nouveaux trucs numériques avec des noms comme BCH, NEO, GBYTE, FCT ou DSH ? And do you really want this information known? (Et voulez vous vraiment le savoir / Et voulez vous vraiment que ça se sache ?) Probablement pas.

 

It's a Mania (C'est une passion ?)

 

Une autre scène : je suis à un guichet UPS en train de payer avec une carte de débit Bitpay. Le type derrière le comptoir dit avec nonchalance que lui utilise Monero. Je discute un peu avec lui. Nous faisons ce que tout le monde fait dans ce genre de discussions : nous testons les limites des connaissances de l'autre. Qui d'entre nous s'y connait le mieux en nouvelles technologies. Avec en toile de fond la vraie question : que vaut ta crypto monnaie ?

 

Quelles sont les chances que le premier type venu dans un service postal sache quoi que ce soit au sujet de ces nouveautés ? Ce pourrait être une coïncidence. Ou bien il pourrait être le visage de la nouvelle génération. D'après le New York Times, la seconde conclusion est la plus probable.

 

Après avoir été, pendant des années, un marché de niche pour technologically sophisticated (geeks ?) anarchistes et libéraux emballés par un réseau financier décentralisé échappant au contrôle de l'État, les crypto monnaies sont sur le point de devenir grand public... Il est compréhensible que le concept de crypto monnaie attire la nouvelle génération, celle qui a commencé sa vie adulte pendant la crise financière de 2008 et qui voit maintenant la montée des populismes antiglobalist (antimondialisation ?) menaçant la stabilité de l'économie internationale.

 

Comme souvent avec ce genre d'article, il y a des choses intéressantes dans ce reportage, malgré l'erreur sur la valeur du cours. La crise financière de 2008 a traumatisé une génération. Ils ne font plus confiance aux banques. Les marchés financiers conventionnels sont conduits par le trading électronique, et il n'y a pas moyen de battre le marché sur le court-terme. En plus, il y a le pouvoir d'attraction de la nouveauté et de la technologie. Les jeunes n'ont pas d'actifs mais ils ont des connaissances informatiques. Les marchés de crypto monnaies sont facilement accessibles et récompensent ceux qui savent s'y retrouver. Les plus âgés ont tendance à manquer de telles capacités et ne peuvent que rester incrédules : ce marché n'est sûrement rien de plus qu'une tulipomanie technologique.

 

Je me revois devant une audience de 3000 personnes il y a 3 ans, pour interviewer un célèbre global investor (investisseur global ?). L'air de rien - appréhendant légèrement d'être ridiculisé - je l'ai interrogé sur le Bitcoin. Il a explosé de colère, comme si j'avais commis un faux pas. C'est sans intérêt, disait-il, comme toutes ces plateformes de réseaux sociaux et jeux vidéos chronophage. Si les jeunes pensent que c'est productif, ils font erreur. Ce pays a besoin de se remettre à faire des choses plutôt que de prendre des selfies de bouffe.

 

J'ai été crypto humilié.

 

Et c'est tout.

 

Entre-temps, le cours du Bitcoin est passé de 30 $ à 3000 $. Notre mature, connaisseur et responsable investisseur a eu complètement tort. Et il a induit en erreur des milliers de personnes qui avaient payé pour ses conseils. Et il avait tort à cause de ce dicton latin : "Damnant quod non intellegunt". Ils condamnent ce qu'ils ne comprennent pas.

 

Les jeunes n'ont pas de tels complexes. Ils n'ont pas besoin d'une théorie pour justifier leurs intérêts. Ils perçoivent que le marché va dans une certaine direction même s'ils ne comprennent pas pourquoi. Vous pouvez mettre ça sur le compte de la naïveté de la jeunesse. Ou vous pouvez observer le vieil investisseur et constater que son refus d'y croire est due à l'imprudente incrédulité de l'âge.

 

Ce que c'est

 

Laissez moi essayer, à nouveau, d'expliquer en quoi ces marchés ne sont pas à l'image de  la tulipomanie. Les tulipes ont toujours existé. Les crypto actifs, au contraire, sont une innovation. Qu'est que c'est ? Certains l'ont compris très tôt. Pour ceux qui n'étaient pas bloqués dans le passé et non biaisés par les coutumes en vigueur, c'était prometteur et enthousiasmant.

 

Pour nous autres, il aura fallu du temps. It’s true that it is a way of hacking the internet to make a market-driven money. Il est vrai que la technologie blockchain sur laquelle repose les crypto actifs est un remarquable moyen de paiement, nettement plus rapide, moins cher et meilleur que les méthodes actuelles. La nouvelle génération sait que les vieilles manières ont échoué et, d'expérience, ils  croient à une solution technologique, même si les institutions de l'ancien monde ne s'y adaptent que lentement.

 

C'est même plus que ça. Cette technologie est la dernière et la meilleure réponse à la demande humaine et universelle de documentation des droits de propriété. Après des années de réflexion, c'est ma meilleure explication. L'humanité à documenté "le mien et le tien" depuis les temps anciens : pierres, argile, parchemins, vélin, bases de données. Il faut une trace écrite pour imposer un accord sur quoi que soit.

 

Et il ne s'agit pas que de droits. Il s'agit de règles. Le défaut de toutes les précédentes technologies était leur centralisation : une seule copie faisait autorité. La blockchain, elle, distribue l'information et l'autorité à une infinité de nœuds.

Est-ce une innovation ? Oui. It's everything (C'est révolutionnaire ?). Avec des millions d'applications, dont une pourrait à elle seule signifier la possibilité d'abolir les monnaies étatiques et les banques centrales au profit d'une market-controlled money (véritable monnaie de marché ?). Et ceci n'est que le plus évident. En réalité, la blockchain offre l'espoir que l'humanité apprenne à gérer ses affaires sur une base purement volontaire : plus besoin de relations coercitives, de juridictions géographiques ou de prélèvement d'impôts préemptifs. C'est la réalisation du vieux rêve de gauche.

Mais ce n'est pas pour tout de suite. Cela prendra des décennies. En attendant, les jeunes s'éclatent. Tant mieux pour eux. Ils en savent plus sur le monde que ceux chargés d'éditer le New York Times.

 

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J'ai oublié de mettre en couleur le "prélèvement d'impôts préemptifs" :D C'était provisoire avant une éventuelle illumination pour la traduction de "preemptive revenue collection by force" (je ne suis même pas sûr de bien comprendre ce que ça veut dire...).

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@Restless Désolé pour le retard. J'ai complété les paragraphes manquants, il me reste juste une phrase pas facile. J'aimerais repasser sur ton travail, je créé une troisième colonne ou je peux écraser ton texte ? (sachant que du coup tu verras pas la différence)

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[mention=12981]Restless[/mention] Désolé pour le retard. J'ai complété les paragraphes manquants, il me reste juste une phrase pas facile. J'aimerais repasser sur ton travail, je créé une troisième colonne ou je peux écraser ton texte ? (sachant que du coup tu verras pas la différence)
Écrase, je t'en prie, fais toi plaisir ;)
Je pensais faire une relecture globale pour bien remettre en forme et en lien les différents paragraphes mais je sature sur ce texte.. Donc fais comme tu le sens au mieux pour toi :)
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