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http://eureferendum….px?blogno=82740

Union Européenne : La Grande Bretagne bientôt exclue ?

Richard North, 3 juin 2012

Les autres membres principaux semblent se préparer à chasser l’Angleterre de l’Union Européenne, ou plutôt de ce que l’UE est sur le point de devenir.

Cette information a été dévoilée par Welt online, qui rapporte que Merkel travaille à se libérer du cycle perpétuel de gestion de crise à court terme et « à penser la manière dont nous pourrons aller de l’avant durant les cinq à dix prochaines années ».

Officieusement, cette déclaration concernerait un « plan secret » pour le futur de l’UE impliquant Van Rompuy, Barroso, le président de l’Euro Groupe Jean-Claude Juncker et le directeur de la BCE Mario Draghi.

C’est durant un dîner le 23 mai à Bruxelles que ce quatuor a reçu ses instructions ; et le plan, dont on dit qu’il « pourrait être un document révolutionnaire », devrait être dévoilé au Conseil européen au cours du mois.

D’après nos informations, quatre domaines sont discrètement envisagés : des réformes structurelles, l’union bancaire, une union fiscale et une union politique. Quel que soit le contenu final des réformes, toutes les parties s’accordent à penser qu’elles nécessiteront un nouveau grand traité.

Un autre point crucial évoqué est le prix élevé d’un tel traité : la division entre les 17 pays de l’eurozone et les autres. La Grande Bretagne, qu’elle le veuille ou non, pourrait se faire éjecter.

Il s’agit d’un changement radical de stratégie pour l’intégration européenne mais, commente un agent anonyme de la banque centrale, « c’est un changement nécessaire » pour que l’union monétaire puisse exister.

Bien entendu, les implications de ce qui précède pour le Royaume Uni seraient colossales. Si les autres membres préparent réellement un nouveau traité (et il semble que ce soit pour très bientôt), le gouvernement de Cameron devra à court terme prendre des décisions qui formaliseront un rôle de « cercle extérieur » pour l’Angleterre.

En effet, étant donnée l’opinion publique actuelle, il n’y a pas la moindre chance pour que la Grande Bretagne accepte de rejoindre l’Union monétaire et le « cercle intérieur ».

Cela implique que les relations de l’Angleterre avec ce nouveau groupe s’établiront selon les termes du traité et sans marge de manœuvre pour les anglais, à moins qu’ils ne réagissent très rapidement en définissant leurs conditions et en décidant soit d’accepter ce qui pourrait être considéré comme un statut de seconde classe, soit d’aller voir ailleurs.

Si on considère le contexte, la possibilité d’en décider par référendum (qui est toujours au mieux ténue) est d’ores et déjà morte et enterrée. Les décisions se prendront vraisemblablement ailleurs et les anglais ne pourront que les subir.

En revanche, rien ne dit que ce nouveau « cercle intérieur » sera viable, ou même s’il sera accepté par les 17 membres de l’eurozone. Cette tentative pour franchir le dernier pas de l’intégration pourrait être celle de trop, entraînant la destruction de l’Union Européenne elle-même.

Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une opportunité que le Royaume Uni ne peut ignorer pour renverser le courant de l’intégration et reprendre le contrôle pour la prochaine décennie, et au-delà.

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Le message de Ron Paul à ses électeurs

https://www.liberaux…post__p__823354

J’ai tenu à vous mettre au courant personnellement, car j’ai d’excellentes nouvelles !

Grâce à une stratégie de campagne ingénieuse et aux efforts permanents de militants comme vous, nous sommes en mesure d’envoyer presque 200 délégués à Tampa pour la Convention Nationale des Républicains. Ce nombre détruit les prédictions de toutes les têtes pensantes et montre le sérieux de notre mouvement.

De plus, nous aurons à Tampa plusieurs centaines d’autres sympathisants qui, bien que liés à Romney, croient en nos idées de liberté, de gouvernement constitutionnel et de politique étrangère raisonnable.

Au final, jusqu’à 500 délégués seront certainement de notre côté au moment de la Convention, ce qui représente un peu plus de 20% !

Bien que ce nombre ne soit pas suffisant pour emporter la nomination, il nous met en position de force pour développer notre mouvement et influencer le futur du GOP !

J’espère que chacun d’entre vous continuera le combat qui nous a déjà amené si loin cette année. J’espère que vous assisterez aux conventions locales et d’états, et que si vous êtes sélectionnés en tant que délégué, vous vous rendrez à Tampa en août pour forcer le parti républicain à entendre la voix de la liberté.

Une telle opportunité ne s’est jamais encore présentée. Des centaines de militants comme vous seront à Tampa, bien décidés à faire retrouver au parti républicain ses racines de liberté et de gouvernement limité.

Nous aurons beaucoup à faire à Tampa. En outre, des candidats tels que Jutin Amash, Kurt Bills et Thomas Massie auront besoin de vous en automne. Partout dans le pays, des défenseurs de la liberté ont gagné des postes de direction dans les bureaux locaux du GOP, et nous devons continuer ce travail.

La présence de nos délégués doit se faire sentir à Tampa et pour les années à venir.

Défendez ce en quoi nous croyons. Soyez respectueux. Faites comprendre à l’establishment que nous sommes le futur pour ce parti et pour ce pays.

Notre Révolution ne fait que commencer. Vous entendrez beaucoup parler de moi à l’approche de Tampa et des élections d’automne. Il y aura aussi d’importantes nouvelles au sujet d’Audit the Fed et de la Campaign for Liberty.

J’espère que vous resterez à mes côtés et que nous continuerons à avancer. Notre Révolution n’aurait pas pu aller si loin sans vous.

Pour la Liberté.

Ron Paul

Comme c'est un texte important, version paragraphe par paragraphe pour faciliter les éventuelles corrections :

J’ai tenu à vous mettre au courant personnellement, car j’ai d’excellentes nouvelles !

I wanted you to get an update from me personally, since we have some great news!

Grâce à une stratégie de campagne ingénieuse et aux efforts permanents de militants comme vous, nous sommes en mesure d’envoyer presque 200 délégués à Tampa pour la Convention Nationale des Républicains. Ce nombre détruit les prédictions de toutes les têtes pensantes et montre le sérieux de notre mouvement.

Due to the smart planning of our campaign and the hard work and diligence of supporters like you, we stand to send nearly 200 bound delegates to the Republican National Convention in Tampa. This number shatters the predictions of the pundits and talking heads and shows the seriousness of our movement.

De plus, nous aurons à Tampa plusieurs centaines d’autres sympathisants qui, bien que liés à Romney, croient en nos idées de liberté, de gouvernement constitutionnel et de politique étrangère raisonnable.

What's more, we will send several hundred additional supporters to Tampa who, while bound to Romney, believe in our ideas of liberty, constitutional government, and a common-sense foreign policy.

Au final, jusqu’à 500 délégués seront certainement de notre côté au moment de la Convention, ce qui représente un peu plus de 20% !

When it is all said and done, we will likely have as many as 500 supporters as delegates on the Convention floor. That is just over 20 percent!

Bien que ce nombre ne soit pas suffisant pour emporter la nomination, il nous met en position de force pour développer notre mouvement et influencer le futur du GOP !

And while this total is not enough to win the nomination, it puts us in a tremendous position to grow our movement and shape the future of the GOP!

J’espère que chacun d’entre vous continuera le combat qui nous a déjà amené si loin cette année. J’espère que vous assisterez aux conventions locales et d’états, et que si vous êtes sélectionnés en tant que délégué, vous vous rendrez à Tampa en août pour forcer le parti républicain à entendre la voix de la liberté.

I hope every one of you continues the fight we have advanced so well this year. I hope you will finish your local and state conventions, and, if you were selected as a national delegate, that you will head to Tampa in August to force the Republican Party to listen to the voice of liberty.

Une telle opportunité ne s’est jamais encore présentée. Des centaines de militants comme vous seront à Tampa, bien décidés à faire retrouver au parti républicain ses racines de liberté et de gouvernement limité.

We have never had this kind of opportunity. There will be hundreds of your fellow supporters in Tampa who will be ready and willing to push the Republican Party back to its limited government, liberty roots.

Nous aurons beaucoup à faire à Tampa. En outre, des candidats tels que Jutin Amash, Kurt Bills et Thomas Massie auront besoin de vous en automne. Partout dans le pays, des défenseurs de la liberté ont gagné des postes de direction dans les bureaux locaux du GOP, et nous devons continuer ce travail.

There are many issues to fight for in Tampa. Also, candidates like Justin Amash, Kurt Bills, and Thomas Massie need your support as we move into the fall. Across the country, supporters of liberty have won local office and leadership positions in the GOP, and we need to keep working.

La présence de nos délégués doit se faire sentir à Tampa et pour les années à venir.

Our delegates’ presence must be felt both in Tampa and in years to come.

Défendez ce en quoi nous croyons. Soyez respectueux. Faites comprendre à l’establishment que nous sommes le futur pour ce parti et pour ce pays.

Stand up for what we believe in. Be respectful. And let the establishment know that we are the future of the Party and of the country.

Notre Révolution ne fait que commencer. Vous entendrez beaucoup parler de moi à l’approche de Tampa et des élections d’automne. Il y aura aussi d’importantes nouvelles au sujet d’Audit the Fed et de la Campaign for Liberty.

Our Revolution is just getting started. You'll be hearing plenty from me as we approach Tampa and the fall elections. You'll also be hearing of important developments on Audit the Fed and Campaign for Liberty.

J’espère que vous resterez à mes côtés et que nous continuerons à avancer. Notre Révolution n’aurait pas pu aller si loin sans vous.

I hope you'll continue to stand with me as we go forward. Our Revolution could not have come this far without you.

Pour la Liberté.

For Liberty,

Ron Paul

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On peut argumenter sans fin sur les finesses des tournures idiomatiques, pour moi, tu nous livres de la belle ouvrage.

"Likely" n'est pas certainement, mais probablement.

Après GOP, ajouter: (Grand Old Party, surnom du Parti républicain, NdT)

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Le Centre National de Données Climatiques (NCDC) de la NOAA refroidit le passé : les mesures publiées ne correspondent pas aux données officielles.

Posté le 6 juin 2012 par Anthony Watts.

Nous avons déjà mis en évidence de nombreuses occurrences de refroidissement du passé par homogénéisation de banques de données climatiques comme le GISS ou HadCRUT. Un tel refroidissement permet d’exagérer artificiellement la courbe d’augmentation de la température durant les 100 dernières années.

Cette fois-ci, la prise de conscience provient d’une source étonnante, le docteur Jeff Masters de Weathers Underground via son collaborateur Christopher C. Burt. Voici un extrait de l’histoire :

Inconsistances dans l’analyse historique des températures du NCDC

Jeff Masters et moi avons récemment reçu un mail intéressant de la part de Ken Towe, qui travaille sur la base de données historique des températures du NCDC. Il est tombé sur ce qu’il convient d’appeler de surprenantes inconsistances, à savoir que la température moyenne qui y est utilisée ne reflète pas le contenu réel des publications du Monthly Weater Reviews et du Climatological Data Summaries des années passées. Voici pourquoi.

Un exemple d’inconsistance.

Voilà un exemple typique des découvertes de Ken. Nous avons ici une copie des relevés météorologiques pour février 1934. Si on se penche sur, disons, l’Arizona, nous voyons que sa température moyenne pour ce mois était de 52.0°F (environ 11°C NDT).

Relevés climatiques par état aux Etats-Unis en février 1934. C’est difficilement lisible, mais la température moyenne indiquée pour l’Arizona est de 52°F. D’après Monthly Weather Review.

Si on regarde maintenant l’analyse actuelle du NCDC (qui commence à partir de 1895), on peut voir que pour l’Arizona en février 1934, ils ont une température moyenne de 48.9°F (environ 9.4°C) en contradiction avec les données initialement publiées.

Capture d’écran montrant l’analyse longitudinale du NCDC sur l’évolution des températures en Arizona en février. Notez la barre du bas qui indique 48.9°F pour l’année 1934.

Après avoir passé en revue des années entières de relevés de 1920 à 1940 pour de nombreux états, Ken est arrivé à la conclusion qu’un tel ‘refroidissement’ des données était assez constant. Il a même fait quelques graphiques pour le montrer. En voici un exemple pour l’ensemble de l’année 1934 en Arizona :

Est indiqué ici, pour chaque mois de l’année 1934 en Arizona, de combien de degrés la température moyenne est baissée dans la base de donnée actuelle du NCDC par rapport aux véritables relevés tels qu’ils ont été publiés dans Climatological Data Summaries en 1934 par le USWB (US Weather Bureau : office météorologique des Etats-Unis). On peut vérifier par exemple que février est refroidi de 3.1°F. Créé par Ken Towe.

Toute l’histoire ici : Inconsistances dans l’analyse historique des températures du NCDC

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L’explication officielle est qu’ils ont traduit la ‘base de donnée traditionnelle de division du climat’ (Traditional Climate Division Data Set : TCDD) en une nouvelle ‘base de donnée à division quadrillée’ (Gridded Divisional Dataset : GrDD) qui prendrait en compte les inconsistances de la TCDD.

Pourtant, c’est toujours la même histoire : à l’exception d’un refroidissement de -0.05°C appliqué à l’UHI (qui est d’ailleurs très peu pris en compte), les « ajustements, améliorations et autres bidouillages » qui sont appliqués par le NCDC et les autres semblent toujours avoir pour résultat d’accentuer la tendance au réchauffement.

Travail de faussaire ou illustration des effets du biais cognitif de confirmation ? Quoi qu’il en soit, je ne pense pas que les citoyens qui ont pris le temps chaque jour pendant des années de participer au Programme d’Observation Coopérative du NOAA apprécieraient que leur travail soit jeté dans une bouillie de données climatiques et assaisonné pour correspondre à une nouvelle réalité qui ne correspond plus à leurs relevés. Dans le cas de l’Arizona, la modification de la division du climat, c’est exactement équivalent à changer les frontières de cet état, puis à prendre en compte ces nouvelles frontières pour dire que moins de personnes vivaient en Arizona en 1934. ça ne passerait pas dans le second cas, alors pourquoi être plus tolérant dans le premier ?

Bien sûr, il y a toutes sortes de « justifications » pour ces choses, publiées par le NCDC et d’autres. Reste qu’elles ne sont pas représentatives de la réalité, mais uniquement de ce qu’ils veulent bien y voir.

Chapeau bas au docteur Ryan Maue.

Mise à jour : Voilà un graphique illustrant les ajustements cumulatifs pour le sous ensemble USHCN du programme US COOP par Zeke Hausfather et posté récemment sur Lucia’s Blackboard :

Le calcul consiste à prendre la température ajustée du USHCN et en y soustrayant les données brutes du USHCN année par année. La plus grosse part du décalage est due aux ajustements TOBS.

Des sigles dans tous les sens, et je n'y connais rien en climatologie donc dans le doute j'en ai laissé un maximum en l'état.

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Des sigles dans tous les sens, et je n'y connais rien en climatologie donc dans le doute j'en ai laissé un maximum en l'état.

Je m'en occupe. Un grand merci.

Fais toi une note que "consistant" est un faux ami. Ca veut dire cohérent. Par extension, inconsistancies = incohérences.

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Fais toi une note que "consistant" est un faux ami. Ca veut dire cohérent. Par extension, inconsistancies = incohérences.

Je note.

http://eureferendum….px?blogno=82752

L’effondrement de « l’idéal » européen.

Richard North, 7 juin 2012.

Il n’y a rien de plus cher au cœur des européistes (en partant du principe qu’ils en ont un) que l’ouverture des frontières entre les pays membres de l’UE.

Il semble en revanche que cet enthousiasme ne soit pas totalement partagé par les états eux-mêmes. Dans une rare démonstration d’indépendance, les ministres de l’intérieur viennent de s’accorder sur le principe que chaque pays devrait être autorisé à fermer ses frontières s’il l’estime nécessaire.

Cet accord s’applique aux membres de l’espace Schengen et leur permet de réintroduire des contrôles aux frontières en cas de menace pour leur sécurité. Et, pour la première fois, il est possible de définir les flux d’immigration comme des menaces.

Cette position éloigne les ministres de Bruxelles dans la mesure où la commission européenne et le parlement souhaitaient tous deux que de telles décisions soient communautarisées.

Il se pourrait d’ailleurs qu’ils aient le dernier mot, car ces changements doivent être ratifiés par le parlement européen, qui a déjà indiqué qu’il ne les approuverait pas sous leur forme actuelle.

Le commissaire aux affaires intérieures de l’UE Cecilia Malmstrom s’est déclarée « déçue par le manque d’ambition européenne des états-membres », bien que le ministre de l’intérieur allemand Hans-Peter Friedrich ait rejeté l’idée selon laquelle cela marquerait un pas en arrière pour l’UE.

La cause du revirement a été l’arrivée des réfugiés nord-africains suite aux révolutions du Printemps Arabe. La Grèce en particulier a été submergée par un afflux d’immigrants illégaux venant sur son territoire par la Turquie.

Ironiquement, c’est aussi la Grèce qui pourrait être le plus affecté par les nouvelles règles. La Suède, par exemple, se prépare à une explosion des demandes grecques de permis de séjour cette année, leur nombre étant passé de 371 à 767 entre 2010 et 2011.

Si la fuite d’eau se transformait en déluge, les détenteurs de passeports grecs pourraient se retrouver considérés comme des migrants économiques et avoir bien plus de difficultés à traverser les frontières.

Le point le plus intéressant ici est que la réticence des états-membres à accepter d’ouvrir totalement leurs frontières est de mauvais augures pour une union politique totale. Si des flux de population sans restrictions ni frontières ne sont pas les bienvenus, il est difficile de croire qu’un gouvernement sans restrictions ni frontières le sera.

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Comment le socialisme d’entreprise détruit

Une proposition de dépenser 250 millions de dollars d’argent du contribuable sur un projet de commerce ici illustre le dommage que les subventions d’Etat et locales font en prenant de l’argent aux masses pour bénéficier à l’élite déjà riche.

Les subventions d’Etat nationales ou locales pour entreprises ont atteint plus de 70 milliards en 2010, comme calculé par le professeur Kenneth Thomasof de l’université du Missouri-St Louis.

Dans un pays de 311 millions, c’est 900$ pris en moyenne de chaque famille de 4 en 2012. Il n’y a pas de chiffres officiels, mais celui-ci est probablement conservateur parce que – comme documenté par Thomas, cette colonne et Good Jobs First, un organisme de contrôle pour les contribuables financé par Ford, Surdna et d’autres fondations majeures – ces redistributions vers le haut de richesses continuent à s’accentuer.

Dans Irondequoit, juste au dehors de Rochester N.Y, et quelques kilomètres de là où j’habite, le développeur Soctt Congel veut 250 millions de $ en TVA pour financer la reconstruction du centre commercial Medley Centre tout en ajoutant un immeuble et un hôtel. Typiquement les gouvernements locaux émettent des obligations, qui sont payées en utilisant les revenus de TVA qui sont diverties d’utilisations publiques pour le bénéfice du développeur.

Les subventions pour les entreprises de commerce sont la pire sorte de redistribution corporatiste parce que, à la fin de la chaîne économique, le commerce de détail grossit seulement quand la population et les revenus augmentent. Si la population ou le revenu tombe, alors des subventions pour de nouveaux projets comme celui de Congel endommagent les business existant, où les gens dépenseraient sinon leur argent.

Le centre commercial, qui s’est battu depuis le départ, a été construit en 1990 pour 140 millions de dollars d’aujourd’hui. Un associé de COngel, Adam Bersin, l’a acheté en 2005 pour moins de 6 millions de dollars d’aujourd’hui. Il a ensuite persuadé l’agence de développement industriel du Monroe County pour émettre 5,4 millions de $ en obligations et ensuite a filé l’immobilier à Congel en 2007.

Aujourd’hui le centre commercial est vide, ses portes fermées, sauf pour un Sears à une extrémité et un Macy’s à l’autre, chacun avec une poignée de clients pendant mes visites.

Congel a promis un projet à 260 millions $, mais 5 années sur rien sont construit et Congel cherche des délais pour remplir les promesses sur lesquelles on a accordé des coupes dans les taxes sur la propriété.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – les contribuables contribuent quand le marché rejette.

Aux dépens du contribuable

Congel n’a jamais parlé publiquement de ses plans pour le centre commercial et ni Congel ou un quelconque de ses représentants, incluant un avocat, ont retourné mes appels. Mais le mois dernier son bureau a donné une déclaration à une télé locale promettant d’investir non pas 260 millions mais 750 millions $.

Mon examen des coûts de construction pour des hôtels et immeubles suggère que le chiffre de 750 millions $ est largement inflaté, mais ça peut rendre les subventions plus politiquement correctes.

Si le chiffre plus large est réel, et les contribuables injectent 250 millions $, ils paieraient un tiers du projet, alors que pour un projet de 260 millions $ le contribuable paierait 96%.

Faire payer aux contribuables tout un nouvel investissement est devenu commun. General Eletric, par exemple, fait payer aux contribuables de l’Ohio pour couvrir 92% d’un projet de 126 millions $.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – les contribuables donnent du capital, alors que les propriétaires gardent les profits.

Congel, avec GE et d’autres, devrait reposer sur le marché pour financer des projets. Si un projet est sain, le marché le financera, et si non, pourquoi les contribuables devraient donner ?

Quand l’agence de développement industriel du Monroe County a donné au plan de Congel l’approbation initiale j’ai demandé sa due diligence. Le comté a fourni un fin rapport déclarant que si les contribuables financent la restauration les vents du Medley Center grossiraient du 30 millions $ annuellement à 420 millions $.

La couverture du rapport dit que Congel l’a demandé. Judy Seil, directrice de l’agence qui donne l’argent aux entreprises, a confirmé que Congel a payé pour le rapport. Mais, a-t-elle insisté, le rapport est la due diligence du comté.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche. Les pauvres peuvent avoir à passer un test de drogue pour obtenir des allocations mais les demandeurs riches écrivent leur propre ticket.

Ma due diligence montre que le total ajusté de l’inflation des revenus du Monroe County sont tombés de 2,5 milliards $, ou 13%, de 2000 à 2008, la dernière donnée. Avec une telle baisse dans les revenus il semble improbable que les ventes du Medley Centre aient pu grossir par un multiple de 14.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – ignorer les faits inconvénients.

Gagnants et perdants

Quant à l’hôtel proposé, mon analyse de la taxe d’hôtel du comté montre que la demande de logement n’a pas changé depuis 2 décennies. Si les contribuables financent l’hôtel de Congel soi il fait faillite ou presque certainement il force un hôtel existant ou 2 à la faillite.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – l’Etat, pas le marché, choisit les gagnats et les perdants.

En novembre dernier j’ai prévenu qu’on piquerait toujours plus en profondeur les poches des contribuables de l’Etat de New York par une décision de la plus haute court de l’Etat.

La majorité a reconnu que la constitution de l’Etat de New York bannit les cadeaux aux entreprises. Pour éviter ça, la court a statué, l’argent du contribuable peut être dirigé à travers une agence d’Etat de développement économique comme celle que Seil dirige.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – ignorer les lois inconvénientes.

Parce que New York avait une des prohibitions plus forte parmi les 50 constitutions d’Etat, cette décision de justice montre à quel point c’est facile pour les entreprises de piller les trésors d’Etat.

De nouvelles taxes pour payer des stades pour les propriétaires d’équipe, des cadeaux en milliards de $ pour construire des usines et la mise en poche par 2700 entreprises de la taxe d’Etat sur le revenu payée par leurs travailleurs sont devenus communs.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – divertir l’argent d’écoles et autres services publics pour les coffres d’entreprises.

Les 50 New Yorkais des libéraux aux gauchistes Démocrates qui ont porté l’affaire ont demandé une nouvelle audience, citant des erreurs factuelles sérieuses dans la décision de la haute court.

La court non seulement a dénié la requête, elle a aussi imposé 100$ pour les coûts de court. Maître James Ostrowwski de Buffalo, qui représentait les plaintifs, a demandé une « baffe gratuite dans la face des gens qui ont plaidé pour un intérêt public vital sur un budget serré ».

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – pénaliser toute personne avec la témérité de refuser d’être taxé pour donner à ceux déjà riches.

Congel peut ne jamais recevoir 250 millions $ de taxes, mais si c’est le cas les contribuables paieront peu importe qu’ils viennent au centre commercial ou non, tout en affaiblissant ou détruisant des affaires locales existantes.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – privatiser les gains, socialiser les pertes et détruire les concurrents qui n’obtiennent pas de subventions.

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10 observations sur le sauvetage de l'Espagne : http://blogs.telegra…panish-bailout/

1. Madrid vient juste d'ajouter 100 milliards d'euros à son passif à l'étranger. Jusqu'à hier, les euro-optimistes nous assuraient que l'Espagne n'avait rien en commun avec le Portugal et la Grèce parce que sa dette et son déficit étaient bien plus bas. Ce n'est plus le cas. La Deutsche Bank explique à présent que la dette du gouvernement espagnol atteindra 97.2% du PIB en 2014-2015.

2. Cela n'a aucun sens de résoudre un problème de dette en créant plus de dette.

3. L'Espagne devait contribuer au Fonds Européen de Stabilité Financière à hauteur de 93 milliards d'euros. Ceci n'arrivera donc pas, ce qui veut dire que le passif de tous les autres pays va augmenter à proportion.

4. Cela n'a aucun sens de résoudre un problème de dette en créant plus de dette.

5. L'Espagne n'a plus la capacité de rembourser ces prêts, pas plus que la Grèce. Ses dettes augmentent plus vite que son économie, rendant le défaut mathématiquement certain.

6. Qu'il est à ce point prévisible (et déprimant en même temps) de voir le marché de court-terme rebondir sur le dos d'encore un autre sauvetage ! Le marché, comme l'explique Allister Heath, est devenu accro, prêt à tout pour la prochaine injection de cash gouvernemental. Et chaque envolée est bien sûr plus courte que la précédente ; la sensation de manque revient vite… Quel pipeau que ce capitalisme là !

7. La plupart des gouvernements participant aux fonds de sauvetage sont eux-mêmes en déficit. La dette est ainsi empilée sur de la dette. L'Europe s'administre une transfusion en prenant du sang de l'un de ses bras pour se l'injecter dans l'autre. Et en plus, le tube fuit.

8. Combien de fois ces sauvetages bancaires devront échouer ? Aucun des sauvetages précédents n'a eu l'effet désiré ; au contraire, les pays qui ont injecté les plus grosses sommes ont souffert les plus grosses déconfitures. Ce que nous devrions faire, c'est fermer gentiment les banques en déroute, convertir leurs obligations en actions, et forcer les actionnaires et les possesseur d'obligations à subir les conséquences de leurs décisions malheureuses plutôt que faire porter leurs pertes sur les contribuables.

9. Ce n'est pas vraiment un sauvetage de l'Espagne. C'est un sauvetage de l'Euro. L'Europe traite la tumeur, et pas le patient.

10. Cela n'a aucun sens de résoudre un problème de dette en créant plus de dette. C'est si important que je vais le traduire au bénéfice de tout ministre espagnol qui pourrait lire ces lignes : Utilizar deuda para solucionar la crisis de la deuda es ilógico.

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Truthland, la réponse factuelle à Gasland. http://www.masterres…ive-to-gasland/

Le développement d'énormes réserves d'énergie américaine à partir de formations géologiques comme le schiste a été souvent présenté comme une révolution par l'Administration pour l'Information sur l'Energie (EIA), ou comme jouant "un rôle clé dans son futur voué aux énergies propres" par l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA), ou encore comme un moyen permettant au pays de “créer des emplois et d'alimenter des industries et des moyens de transports qui sont de plus en plus propres et bon marché” par le Président Obama, un peu plus tôt cette année.

Mais pour une maman du nord-est rural de Pennsylvanie, la seule vraie question qui importait était la suivante : le procédé pour extraire ces ressources est-il sûr ? Ou au contraire, est-il comme le dépeint la star de “Gasland”, Josh Fox, dans son film pour HBO : dangereux et pertubateur – et complètement dérégulé, pour commencer ? Shelly – une mère, grand-mère agricultrice et professeur de sciences à Susquehanna Co., Pa. – voulait des réponses, pour elle-même, sa famille et sa communauté. Elle est donc allée en chercher.

Son voyage à la recherche de la vérité est à présent détaillé et chroniqué dans “Truthland,” qui sera sur les ondes à partir du 14 juin 2012.

“Quand on nous a dit que nous pourrions avoir du gaz naturel sous nos fermes, nous nous sommes sentis bénis.” explique Shelly, qui, comme intervenante dans le film, a interviewé plus d'une douzaine d'experts en énergie et en environnement dans six états. “Mais cette bénédiction fut quelque peu tempérée par les histoires négatives dont nous avions entendu parler à propos de la fracturation hydraulique. Puis est sorti ‘Gasland,’ et il est devenu bien plus dur de déterminer où était la vérité. Eh fait, le professeur de science en moi avait des questions, et je le devais à ma famille d'aller chercher ce qui était vrai. Pour que nos questions trouvent réponse, je savais que j'avais besoin d'aller là où se trouvaient les experts. C'est donc exactement ce que j'ai fait.”

“Evidemment, ce n'est pas la première fois qu'on publie des éléments qui permettent de remettre les choses d'équerre devant la montagne de désinformation que représente ‘Gasland,’” dit Jeff Eshelman, le vice-président en charge des affaires publiques pour l'Association Américaine des Indépendants du Pétrole (IPAA), et vice-président exécutif de Energy In Depth (EID). “Mais c'est la première fois que ces faits sont transmis avec autant de détails clairs, au travers d'un média efficace, comme une histoire racontée par une personne aussi originale et inspirante que Shelly – quelqu'un dont les intérêts en matière de développement, de protection de l'air, de l'eau et de l'environnement sont à la fois sérieux et profondément personnels.”

Pour un projet de type unique, lancé par l'IPAA et de l'EID, le coût de la production de ce film de 34 minutes a été pris en charge par l'industrie – mais aucun des experts qui apparaît dans le film (Shelly comprise) n'a été payé pour leur temps et leur participation. La seule chose qui leur fut demandé fut de dire la vérité, du mieux qu'ils la connaissaient et de la façon dont ils la ressentaient. Ces interviews représente le plus gros morceau de “Truthland” — et la version complète, sans montage, de ces interviews est disponible sur la page “extras” de http://TruthlandMovie.com.

En même temps que le lancement officiel du film la semaine prochaine, la première séance prendra place ce Samedi 16 juin, à Columbus, dans l'Ohio, dans le cadre d'un événement plus large co-organisé par l'Association du Pétrole et du Gaz en Ohio et un numbre important d'autres associations de support. Shelly elle-même a prévu d'y faire une présentation. Une tournée de 35 séances de présentations de “Truthland”, sur plus d'une douzaine d'états, commencera à partir de là. Pour plus d'informations sur les dates et lieux de ces séances, veuillez vous rendre sur la page “screenings” de http://TruthlandMovie.com.

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Bonjour, Longtemps que je n'étais pas venu mais je pense que celui ci vaut le coup… http://www.businessweek.com/ap/2012-06-14/ratings-agency-downgrades-france-to-bbb-plus

Voici la traduction :

NEW YORK (AP) — La note de crédit de la France a été dégradée jeudi par Egan-Jones Ratings, qui dit que la politique proposée par le nouveau gouvernement pourrait affaiblir les finances du pays et que les banques françaises auraient besoin d’aide.

L’agence a abaissé la note de la France de “ A-“ à “BBB+” et a annoncé des perspectives négatives, synonymes de futures nouvelles dégradations.

Egan-Jones est plus petite que les trois principales agences de notation qui notent les entreprises et les pays : Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch. Elles accordent toutes à la France une note supérieure de plusieurs crans.

S&P donne à “AA+” pendant que Moody’s et Fitch accorde un “AAA” à la France. Toutes les trois donnent des perspectives ‘négatives’.

Egan-Jones a dit que la France a quasiment évité l’augmentation des taux d’intérêt au cours des 18 derniers mois, mais l’agence de notation s’attend à ce que cela change pendant que la crise sur la dette des pays européens se poursuit.

La détérioration des taux d’intérêt de la France accompagné avec un besoin d’aide des banques « va certainement mettre le pays sous pression », selon l’agence de notation.

Egan-Jones explique aussi que le nouveau président français François Hollande « sera sous pression pour tenir ses promesses de campagne qui mettront à mal la qualité du crédit français ».

Le taux officiel de chômage en France est monté à 10% au cours du premier trimestre, au plus haut depuis 1999. Un taux de chômage élevé et une faible croissance ont aidé le socialiste Hollande à battre le président conservateur sortant Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle du mois dernier.

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