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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Chers amis traducteurs,

Des petites traductions nous feraient le plus grand bien : nous avons peu de propositions d'articles depuis le début de semaine...

En voila une petite.

 

http://openeuropeblog.blogspot.ae/2013/11/eu-immigration-and-impact-of-eurozone.html

Crise de la zone euro et immigration européenne au Royaume-Uni.

Jeudi 28 novembre 2013

 

Cette semaine a été riche en nouvelles concernant l’immigration. L’ONS (Office for National Statistics, institution anglaise NDT) a publié aujourd’hui un rapport sur le sujet, qui montre une légère augmentation de l’immigration nette vers le Royaume-Uni cette année. Ce chiffre en particulier est au centre des attentions dans la mesure où l’objectif du gouvernement de David Cameron est de le faire passer sous la barre des 100 000 d’ici les prochaines élections.

Cependant, il est utile de repérer les tendances à long terme, notamment la composition de ce flux migratoire (voir le graphe ci-dessous, qui exclue les citoyens britanniques).

Non-Brit-net-immigration3.jpg

Depuis 2010 les immigrés ne venant pas de l’Union Européenne sont de moins en moins nombreux (ils représentaient 73% des non britanniques en juin 2010 contre 57% en juin 2013). Ils sont passés de 172 000 l’année dernière à 140 000 cette année.

Durant la même période, les immigrés venant de l’UE sont passés de 72 000 à 106 000.

Le graphe montre également que cet accroissement de l’immigration européenne est moins dû aux 8 pays ayant rejoint l’UE en 2004 (EU 8), qu’aux 15 membres les plus anciens, théoriquement plus riches et plus stables (EU 15).

On peut expliquer ce fait de plusieurs manières, mais il semble que le Royaume-Uni soit devenu une destination attrayante pour les émigrés des pays en crise de la zone euro comme l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Grèce.

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Pas long. Noire et libertarienne, et pourquoi pas ? http://thoughtsonliberty.com/the-struggles-of-a-black-libertarian

Je prends.

[Edit]

 

Noir et libéral: un combat quotidien

J'ai récemment eu une discussion avec une amie - de gauche - sur le fait que les libéraux ne sont pas d'accord entre eux sur tout.

"Evidemment que tu n'es pas d'accord avec tout ce que les libéraux disent", m'a-t-elle lancé. "Tu es noire."

Les mains tremblantes (de colère), je lui ai répondu que ma couleur n'avait rien à voir avec le fait d'être d'accord ou pas avec les libéraux. Ils ne sont pas tout d'un seul bloc. Et les noirs non plus.

Je suis hautement consciente d'être noire. Sitôt que je l'oublie, il se trouve toujours quelqu'un pour me le rappeler - d'habitude ce sont les media… ou bien un social-démocrate.

Cette obsession des races m'insupporte à tous les niveaux. En tant qu'individualiste et fière de l'être, j'enrage d'entendre des commentaires comme ceux de mon amie. Pourquoi toujours tout ramener à la race ? Les libéraux, bénis soient-ils, sont bien moins intéressés par l'esprit communautaire et les stéréotypes, que par les droits de chacun et la liberté pour tous.

C'est pour ça que je suis libérale.

Je sais que certains pensent que les libéraux ne parlent pas assez du racisme et du sexisme ; mais pour moi c'est justement ça qui est reposant. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de place dans le liberalisme pour ces sujets de réflexion. J'ai bien conscience que nous ne vivons pas dans une société exempte de discrimination. Mais je ne considère pas que ce soit décourageant, quand bien même c'est parfois frustrant. En fait, j'y trouve même des instants comiques.

Cela en vaut la peine, cette grande confusion et cet étonnement qui vient s'inscrire sur le visage de quelqu'un (généralement un gauchiste) qui apprend que je n'ai jamais voté pour Obama, que je désapprouve la discrimination positive ou que j'affirme vouloir le départ d'Al Sharpton en retraite (NdT: c'est un pasteur noir militant célèbre de la cause antiraciste), pour qu'il cesse une bonne fois de nous rebattre les oreilles de ses bêtises.

Mais c'est aussi un peu triste que tant de gens assument d'emblée que les noirs ne peuvent qu'être des soc-déms pur sucre.

Ils disent qu'il n'y a pas de noir libéral. Qu'il n'y a pas de femme libérale. Qu'il n'y a pas de femme noire libérale.

Coucou ! Je suis là.

Nous ne sommes certes pas beaucoup, mais notre nombre grandit. Et sur l'Internet au moins, je peux constater que nous sommes toujours les bienvenues. Il n'y a pas de défiance ni de préjugés fondés sur ma couleur.

Et c'est exactement comme cela que ça devrait être.

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Merci Jesrad ! :)

 

Pour CP, il vaut mieux traduire libertarian par libéral.

Surtout lorsqu'il est utilisé dans un sens très large comme ici.

 

De même, àmha, il vaut mieux traduire liberal par social-démocrate au lieu de gauchiste, connoté négativement...

J'ai amendé la trad.
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De même, àmha, il vaut mieux traduire liberal par social-démocrate au lieu de gauchiste, connoté négativement...

 

En lisant des articles US, je me suis rendu compte que liberal est plus proche du sens de social-démocrate en effet : quelqu'un qui a confiance dans l'économie de marché pour créer des biens et services (on est aux US quand même), mais qui veut plein de régulations pour éviter les abus avec pas mal de subventions pour aider des secteurs "émergents" (genre solaire).

 

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http://reason.com/archives/2012/11/16/superhero-subsidies/print

 

 

Le grand gagnant au box-office de l'été dernier était le blockbuster adapté du comics classique de Marvel The Avengers. Le film, un crossover tentaculaire avec Captain America, Iron Man, Thor, Hulk et autres membres de l'agence de sécurité fictionnelle SHIELD, a ratissé plus de 622 millions de dollars aux Etats-Unis dès septembre 2012, près de 3 fois son coût de production.

Une grande partie de ce budget est allé dans les cascades et effets spéciaux, notamment un final époustoufflant de 30 minutes, dans lequel les héros affrontent une horde d'envahisseurs extraterrestres dans le centre de Manhattan. Un hic: presque aucun plan n'a été tourné dans les rues de New York. Au lieu de cela, les réalisateurs ont utilisé une combinaison de sites alternatifs. Pour certains des gros plans, ils ont recréé le fameux pont de la ville en face d'un écran vert géant dans une gare abandonnée d'Albuquerque. La majeure partie des scènes de rues ont été tournées dans une ville rarement vue comme une des grandes métropoles américaines: Cleveland.

Cleveland, une ville du Midwest aux prises avec une baisse de population constante de 500.000 personnes en 1990 à 393.000 en 2011, a eu la chance unique d'être la doublure de Manhattan, la ville qui ne dort jamais avec ses 8,24 millions d'habitants. Mais pas sans une cure de jouvence: les concepteurs du film ont importé les taxis new-yorkais, les façades de bâtiments et le signalement routier (avec un stock confortable de décombres) pour reproduire l'apparence d'un Manhanttan envahi.

Pourquoi Cleveland ? La décision de ce lieu de tournage peut être résumée en deux mots: subventions fiscales. L'Etat de l'Ohio (Ndt: où se situe Cleveland) offre à tous les cinéastes un allègement fiscal s'élevant entre 25 et 35% des salaires et dépenses effectuées dans l'Etat. Le crédit étant remboursable, il s'agit de plus qu'une réduction sur les impôts qu'aurait payé la production du film. C'est une subvention à peine déguisée sur les stars du cinéma qui font des affaires dans cet Etat.

C'est une bonne chose, selon Ivan Schwarz, directeur executif de la Commission du Film de Cleveland. "Pour être clair" écrivait-il sur cleveland.com l'été du tournage "je pense que tous les habitants de Cleveland vont savoir que les Avengers sont dans la ville".

Ils vont bien entendu payer pour ça. Tout compte fait, The Avengers a reçu des crédits d'une valeur d'environ 6,7 million de dollars selon le ministère du développement de l'Etat.

The Avengers n'est pas le premier blockbuster de super-héros à choisir Cleveland plutôt que New York. Spider-Man 3, en 2007, a utilisé le quartier des théâtres de la ville pour filmer plusieurs scènes d'explosions dans la rue. Mais il n'y a pas que les super-héros. Le thriller politique de George Clooney, Les Marches du Pouvoir, a aussi profité du crédit de l'Ohio l'année dernière (le gang de Clooney a même fait coup double en ramassant des subventions du Michigan aussi).

Les législateurs de l'Ohio et d'ailleurs vantent le crédit d'impôt comme moyen de créer des emplois, attirer l'attention nationale sur les villes de survol (NdT: terme américain pour désigner les villes centrales qui servent de correspondances d'avion entre l'Est et l'Ouest), et finalement créer une industrie de la production cinématographique en plein essor. Et ils ont doublé les moyens qu'ils sont prêts à distribuer, en augmentant les fonds disponibles pour le crédit de 10 à 20 millions de dollars. Pendant l'Été, le représentant républicain au Congrès Mike Dovilla qui a parrainé l'expansion de crédit, s'est vanté dans un dépliant de campagne que "les grandes idées telles que le crédit d'impôts de l'Ohio pour les films, qui a amené The Avengers à Cleveland, avait contribué à faire de notre Etat le premier du Midwest pour la création d'emplois".

Mais les crédits d'impôts des Etats sont une grande idée sans grand profit. Actuellement, 43 Etats offrent des subventions, d'une valeur totale de 1,5 milliard de dollars. De nombreuses études de ces crédits dans des Etats tels que le Michigan ou le Massachussets, ont montré que ces subventions étaient rarement rentables. Au lieu de cela, les Etats finissent par perdre de l'argent à payer des productions de films qui, dans de nombreux cas, se seraient passées sans incitation fiscale.

Le principal concurrent des Avengers au box-office de l'été dernier le prouve. The Dark Knight Rises, le film de Batman des rivaux de DC, a choisi Pittsburgh pour représenter Gotham, ville fictive d'accueil du héros masqué. Et bien que la Pennsylvanie offre un crédit d'impôts pour les films, la production ne l'a pas utilisée. Les Avengers sont peut-être les super-héros les plus puissants du monde, mais le Chevalier Noir a réussi sans aucune aide des contribuables.

 

Ce n'est pas essentiel pour la traduction, mais je ne suis pas sûr d'avoir bien compris l'histoire du crédit remboursable.

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Merci beaucoup :)

 

J’ai corrigé quelques coquilles (en gras) et procédé à des modifs de typo (‘État’ avec un accent et espace avant ‘:’).

 

De plus, j’ai modifié un passage :

« Manhattan, la ville qui ne dort jamais » => « Manhattan, quartier central de la ville qui ne dort jamais » (Manhattan, central borough of the city that never sleeps)

Par ailleurs, la population est de NY, je ne sais pas si c’est limpide

http://en.wikipedia.org/wiki/Manhattan

Manhattan        1,619,090

The Bronx        1,408,473

Brooklyn          2,565,635

Queens            2,272,771

Staten Island    470,728

City of New York        8,336,697

 

Concernant le ‘Refundable Credit’ :

A tax credit that is not limited by the amount of an individual's tax liability. Typically a tax credit only reduces an individual's tax liability to zero. Refundable credits go beyond this and so really can be considered the same as a payment.

In other words, you'll still get the credit even if you don't owe any tax. The earned income credit is a good example of a refundable credit in the United States.

http://www.investopedia.com/terms/r/refundablecredit.asp

J’ai propose une reformulation en gras en laissant le terme anglais.

 

Le grand gagnant au box-office de l'été dernier était le blockbuster adapté du comics classique de Marvel The Avengers. Le film, un crossover tentaculaire avec Captain America, Iron Man, Thor, Hulk et autres membres de l'agence de sécurité fictionnelle SHIELD, a ratissé plus de 622 millions de dollars aux États-Unis dès septembre 2012, près de 3 fois son coût de production.

Une grande partie de ce budget est allée dans les cascades et effets spéciaux, notamment un final époustouflant de 30 minutes, dans lequel les héros affrontent une horde d'envahisseurs extraterrestres dans le centre de Manhattan. Un hic : presque aucun plan n'a été tourné dans les rues de New York. Au lieu de cela, les réalisateurs ont utilisé une combinaison de sites alternatifs. Pour certains des gros plans, ils ont recréé le fameux pont de la ville en face d'un écran vert géant dans une gare abandonnée d'Albuquerque. La majeure partie des scènes de rue ont été tournées dans une ville rarement vue comme une des grandes métropoles américaines : Cleveland.

Cleveland, une ville du Midwest aux prises avec une baisse de population constante de 500.000 personnes en 1990 à 393.000 en 2011, a eu la chance unique d'être la doublure de Manhattan, quartier central de la ville qui ne dort jamais avec ses 8,24 millions d'habitants. Mais pas sans une cure de jouvence : les concepteurs du film ont importé les taxis new-yorkais, les façades de bâtiments et le signalement routier (avec un stock confortable de décombres) pour reproduire l'apparence d'un Manhattan envahi.

Pourquoi Cleveland ? La décision de ce lieu de tournage peut être résumée en deux mots : subventions fiscales. L'État de l'Ohio (Ndt : où se situe Cleveland) offre à tous les cinéastes un allègement fiscal s'élevant entre 25 et 35% des salaires et dépenses effectuées dans l'État. Il s’agit d’un refundable credit [1. Une réduction d’impôt non plafonnée au montant de celui-ci, donc assimilable à une subvention.], donc de plus qu'une réduction sur les impôts qu'aurait payés la production du film. C'est une subvention à peine déguisée sur les stars du cinéma qui font des affaires dans cet État.

C'est une bonne chose, selon Ivan Schwarz, directeur exécutif de la Commission du Film de Cleveland. "Pour être clair" écrivait-il sur cleveland.com l'été du tournage "je pense que tous les habitants de Cleveland vont savoir que les Avengers sont dans la ville".

Ils vont bien entendu payer pour ça. Tout compte fait, The Avengers a reçu des crédits d'une valeur d'environ 6,7 millions de dollars selon le ministère du développement de l'État.

The Avengers n'est pas le premier blockbuster de super-héros à choisir Cleveland plutôt que New York. Spider-Man 3, en 2007, a utilisé le quartier des théâtres de la ville pour filmer plusieurs scènes d'explosions dans la rue. Mais il n'y a pas que les super-héros. Le thriller politique de George Clooney, Les Marches du Pouvoir, a aussi profité du crédit de l'Ohio l'année dernière (le gang de Clooney a même fait coup double en ramassant des subventions du Michigan aussi).

Les législateurs de l'Ohio et d'ailleurs vantent le crédit d'impôt comme moyen de créer des emplois, attirer l'attention nationale sur les villes de survol (NdT: terme américain pour désigner les villes centrales qui servent de correspondances d'avion entre l'Est et l'Ouest), et finalement créer une industrie de la production cinématographique en plein essor. Et ils ont doublé les moyens qu'ils sont prêts à distribuer, en augmentant les fonds disponibles pour le crédit de 10 à 20 millions de dollars. Pendant l'été, le représentant républicain au Congrès Mike Dovilla, qui a parrainé l'expansion de crédit, s'est vanté dans un dépliant de campagne que "les grandes idées telles que le crédit d'impôts de l'Ohio pour les films, qui a amené The Avengers à Cleveland, avaient contribué à faire de notre État le premier du Midwest pour la création d'emplois".

Mais les crédits d'impôts des États sont une grande idée sans grand profit. Actuellement, 43 États offrent des subventions, d'une valeur totale de 1,5 milliard de dollars. De nombreuses études de ces crédits dans des États tels que le Michigan ou le Massachussetts, ont montré que ces subventions étaient rarement rentables. Au lieu de cela, les États finissent par perdre de l'argent à payer des productions de films qui, dans de nombreux cas, se seraient passées sans incitation fiscale.

Le principal concurrent des Avengers au box-office de l'été dernier le prouve. The Dark Knight Rises, le film de Batman des rivaux de DC, a choisi Pittsburgh pour représenter Gotham, ville fictive d'accueil du héros masqué. Et bien que la Pennsylvanie offre un crédit d'impôts pour les films, la production ne l'a pas utilisé. Les Avengers sont peut-être les super-héros les plus puissants du monde, mais le Chevalier Noir a réussi sans aucune aide des contribuables.

 

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Merci pour les corrections, pas mal de petite coquilles en effet. Tu as laissé la mauvaise orthographe pour Massachusetts (faut dire que c'est pas évident comme nom).

 

Le refundable credit, c'est bien la définition que j'avais supposé. La petite note pour expliquer le principe est très bien du coup.

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