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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Bonjour JATW,

Merci pour les petites corrections qui rendent l'intro plus incisive… Je vais donc essayer de faire en sorte de mieux relire mes premières lignes, car il semblerait que ce soit là où se trouvent les plus grandes fautes…

Proposition de traduction : Europe’s Tobin Tax Distraction.

Pour ce faire, je propose de traduire ce texte… Je vais tenter de le rendre pour demain. Je prendrai également un cliché du socialisme dans la semaine (je choisirai celui qui me paraît le plus intéressant, à moins qu'il yait une priorité).

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Bonjour JATW,

Merci pour les petites corrections qui rendent l'intro plus incisive… Je vais donc essayer de faire en sorte de mieux relire mes premières lignes, car il semblerait que ce soit là où se trouvent les plus grandes fautes…

Pour ce faire, je propose de traduire ce texte… Je vais tenter de le rendre pour demain. Je prendrai également un cliché du socialisme dans la semaine (je choisirai celui qui me paraît le plus intéressant, à moins qu'il yait une priorité).

Salut Nicolas

Il y a plusieurs "lecons" dans cette revue.

1- je l'ai pas fini parce que tout le document doit être revu de la même maniére.

2- j'avais donné des instructions sur ce point, mais on ne s'en rend compte qu'en faisant des traductions: Je repéte

3- les tournures de phrases sont toujours différente d'en francais. Deux trucs ici dans tes premiéres phrases: a- les phrases longues, tu les coupes en 2 (jái coupé 2 phrases dans ce petit extrait) et les formes passives doivent être remise en active (donc apprendre á identifiér qui fait l'action). C'est le cas dans "le météo france britannique et le department de l'université de East Anglia qui ont publié sans fanfare …."

4- l'instruction que j'avais donné était: quand tu as traduit, c'est pas fini, il faut que tu relises le tout á haute voix et identifie les phrases qui ne marchent pas en Francais. Puis modifie les jusqu'a ce que ca marche.

5- Et lá tu peux dire que la trad est terminée

C'est important parce que les éditeurs ont encore du boulot aprés (remettre un titre attirant, faire un en-tête, présentation de l'auteur etc.)

Il faut qu'on arrive á faire des traductions qui sont "clean". Et le truc a considérer est le suivant: si tu poses une traduc qui n'est pas relue (comme mentionné avant) tu ralentis le travail des éditeurs, ce qui est un probléme parce qu'ils font autre chose, notamment un travail de recherche en aval pour nous pêcher les articles intéressants.

Je vais essayer de faire un poil de plus de révision (mais ma suggestion est: la prochaine qui vient, tu dois être en mesure de faire cela)

Cordialement

je me la tape, c'est sûr!

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Ok mais en fait je dois avouer que j'ai toujours un peu de mal à voir les fautes que je faisais dans mes devoirs scolaires… Avant de me lancer dans la nouvelle traduction, je vais donc relire une nouvelle fois ma traduction pour la reposter!

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Oubliez le réchauffement climatique – Nous devons nous préoccuper du Cycle 25 (et si les scientifiques de la NASA ont raison la Tamise devrait geler à nouveau

  • Le Met Office a dévoilé de nouveaux chiffres qui ne montrent aucun réchauffement depuis 15 ans.

Par David Rose

Dernière mise à jour à 17:38 le 29 Janvier 2012

Le ‘consensus’ supposé autour de la question du réchauffement climatique d’origine humaine fait l'objet de plus en plus de contestation. De nouvelles données montrent que la planète ne s’est pas réchauffée au cours des15 dernières années.

Les chiffres montrent même que nous pourrions faire face à une mini période glaciaire. Ce qui pourrait être comparer á la baisse des températures durant une période de 70 ans qui a vu des blocs de glaces flottés sur la Tamise au 17ème siècle.

Etablies à partir d'une analyse de plus de 30.000 stations météorologiques, le Met Office (NdT le météo France britannique)et le département de Recherche Climatique de l’université d'East Anglia ont publié sans fanfareles données la semaine dernière . Ils confirment que la tendance á l’élévation de la température mondiale a cessé en 1997.

Une peinture de 1684 de Abraham Hondius peignant un des nombreux blocs de glace sur la Tamise pendant le petit âge glaciaire

Pendant ce temps, des climatologues ont expliqué au “Mail on Sunday” qu’après avoir émis un niveau particulièrement élevé d’énergie tout au long du 20ème siècle, le Soleil se dirige dorénavant vers un ‘grand minimum’ de son activité. Il nous menaçe d’étés froids, d’hivers rigoureux et un raccourcissement des saisons pour faire pousser notre nourriture.

L’activité solaire passe par un cycle de 11 ans, avec un grand nombre de tâche solaire lors de l’apogée.

Nous sommes aujourd’hui à ce qui serait l’apogée du ‘Cycle 24’ – ce qui explique pourquoi la tempête solaire a permis de voir des aurores boréales beaucoup plus au Sud que d’habitude. Mais les tâche solaires sont moitié moins nombreuses aujourd’hui que lors de l’observation des apogées des cycles solaires du 20ème siècle.

Les analyses des experts de la NASA et de l’université de l’Arizona – à partir de la mesure des champs magnétiques à 120,000 miles (190.000 kms) de profondeur sous la surface du soleil – montrent que le Cycle 25, dont l’apogée est prévu en 2022, sera toutefois nettement plus faible que les précédents.

Plus…

Selon un rapport du Met Office paru la semaine dernière, il y a 92 pourcent de chance qu’à la fois le Cycle 25 et ceux des prochaines décennies soient faibles, ou plus faible que le ‘minimum de Dalton’ de 1790 à 1830. Dans cette période, du nom du météorologiste John Dalton, les températures moyennes à travers l’Europe ont baissé de 2°C.

Cependant, il est également possible que l’effondrement d’émission d’énergie solaire soit aussi profond que le ‘minimum de Maunder’ (d’après l’astronome Edward Maunder). Entre 1645 et 1715, au moment les plus froids du ‘Petit Age Glaciaire’, il y avait présence de blocs de glace sur la Tamise, et en même temps les canaux de Hollande étaient aussi gelés.

Dans son rapport, le Met Office affirme encore que les conséquences seraient dorénavant négligeables – car l’impact du Soleil sur le climat est bien plus faible que le dioxyde de carbone d’origine humaine. Bien qu’il soit probable que l’activité solaire baisse jusqu’en 2100, ‘cela ne causerait qu’une réduction dans les températures globales de 0,08°C.’ selon Peter Stott, un des auteurs. Il a également ajouté : ‘nos découvertes suggèrent qu’une réduction de l’activité solaire à des niveaux jamais atteints depuis des centaines d’années serait insuffisante pour contrer l’influence prépondérante des gaz à effets de serre.’

D’autres experts du Soleil contestent férocement ces découvertes.

‘Les températures globales pourraient finir par être beaucoup plus froides qu’actuellement pour les 50 prochaines années ou plus,’explique Henrik Svensmark, directeur du Centre de Recherche Soleil et Climat à l’Institut National de l’Espace du Danemark. ‘Ce sera une longue bataille pour convaincre quelques climatologues que le soleil est important. Il est possible que le Soleil va le démontrer par lui-même, sans avoir besoin d’aides.’

Il a souligné qu’en annonçant que l’effet du minimum solaire serait faible, le Met Office faisait confiance à leurs modèles informatiques. Ces derniers sont disqualifiés car incapables de voir la pause dans le réchauffement global.

Les niveaux de CO2 ont continué à s’élever sans interruption. En 2007, le Met Office annonçait que le réchauffement climatique allait bientôt faire un retour fracassant. Il précisait qu’entre 2004 et 2014 il y aurait une élévation globale de 0,3 °C. En 2009, il avait prévu qu’au moins 3 années entre 2009 et 2014 allaient battre le record précèdent établi en 1998

Jusqu’ici rien de tel ne se passe. Mais hier un porte-parole du Met Office a insisté pour dire que ses modèles étaient encore valides.

‘Les projections à dix ans restent une science révolutionnaire. La période pour la projection originale n’est pas terminée’ dit-il.

Dr Nicola Scafetta, de l’Université de Duke de Caroline du Nord, est l’auteur de plusieurs articles soutenant que les modèles climatiques du Met Office montrent qu’il y aurait dû y avoir ‘une augmentation continue des températures depuis l’an 2000 jusqu’à aujourd’hui’.

‘Si les températures continuent de rester stables ou commencent à se refroidir, la divergence entre les modèles et les données réellement enregistrées va devenir très grande. à la longue, toute la communauté scientifique va mettre en question les théories actuelles,’dit-il.

Il croit que le modèle du Met Office donne beaucoup trop d’importance au CO2 par rapport au Soleil. Scafetta est obligé de conclure qu’il n’y aura pas de refroidissement. ‘Le véritable problème est de savoir si le modèle en lui-même est fiable (précis),’ Dr Scafetta ajoute : ‘en attendant, un des plus éminents climatologues des Etats-Unis, le Professeur Judith Curry du Georgia Institute of Technology, a dit qu’elle trouvait que la confiance dans la prédiction d’un impact ‘négligeable’ [du Soleil] assez difficile à comprendre.

Accepter que le modèle a des lacunes en ce qui concerne l’influence du Soleil serait la chose responsable à faire,’ dit le Professeur Curry. En ce qui concerne la pause dans le réchauffement, elle dit que beaucoup de scientifiques ‘ne sont pas surpris’.

Elle soutient qu’il devient évident que d’autres facteurs que le CO2 jouent un rôle important dans l’augmentation ou la baisse de la chaleur, comme les cycles de 60 ans sur la température de l’eau dans les océans Pacifique et Atlantique.

‘Elles ont été très largement sous-estimées en termes de climat global,’ dit le Professeur Curry. Quand les deux océans étaient froids dans le passé, comme par exemple entre 1940 et 1970, le climat s’est refroidi. Le cycle du Pacifique s’est retourné du chaud au froid en 2008 et la même chose va arriver pour l’Atlantique dans les toutes prochaines années.

Pal Brekke, conseiller principal du Centre Spatial Norvégien, a dit que certains scientifiques acceptent difficilement l’importance des cycles sur les températures océaniques. En effet, ils reconnaitraient que les océans – et pas le CO2 – ont énormément influencé le réchauffement global entre 1970 et 1997.

Il arrive la même chose pour l’impact du Soleil. Celui-ci a été très actif pendant presque tout le 20ème siècle.

‘La nature va bientôt effectuer une expérience très intéressante,’ a-t-il dit. ‘D’ici 10 à 15 ans, nous serons beaucoup plus aptes à déterminer si le réchauffement de la fin du 20ème siècle était vraiment causé par le CO2 d’origine humaine ou par des variations naturelles.’

En attendant, depuis la fin de l’année dernière, les températures mondiales ont baissé de plus d’un demi-degré, puisque l’effet froid de ‘La Nina’ se fait à nouveau sentir dans le Sud Pacifique.

‘Nous sommes bien dans la seconde décennie de pause,’ explique Benny Peiser, directeur de la Fondation Politique du Réchauffement Climatique. ‘Si nous n’avons pas de preuve évidente du réchauffement global d’ici à 2015, il sera évident que les modèles informatiques sont mauvais. Et, si ils le sont, les conséquences pourraient être très sérieuses pour certains scientifiques.’

Lisez plus: http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2093264/Forget-global-warming--Cycle-25-need-worry-NASA-scientists-right-Thames-freezing-again.html#ixzz1luyAGt1N

Dans son rapport, le Met Office affirme encore que les conséquences seraient dorénavant négligeables – car l’impact du Soleil sur le climat est bien plus faible que le dioxyde de carbone d’origine humaine. Bien qu’il soit probable que l’activité solaire baisse jusqu’en 2100, ‘cela ne causerait qu’une réduction dans les températures globales de 0,08°C.’ selon Peter Stott, un des auteurs. Il a également ajouté : ‘nos découvertes suggèrent qu’une réduction de l’activité solaire à des niveaux jamais atteints depuis des centaines d’années serait insuffisante pour contrer l’influence prépondérante des gaz à effets de serre.’

D’autres experts du Soleil contestent férocement ces découvertes.

‘Les températures globales pourraient finir par être beaucoup plus froides qu’actuellement pour les 50 prochaines années ou plus,’explique Henrik Svensmark, directeur du Centre de Recherche Soleil et Climat à l’Institut National de l’Espace du Danemark. ‘Ce sera une longue bataille pour convaincre quelques climatologues que le soleil est important. Il est possible que le Soleil va le démontrer par lui-même, sans avoir besoin d’aides.’

Il a souligné qu’en annonçant que l’effet du minimum solaire serait faible, le Met Office faisait confiance à leurs modèles informatiques. Ces derniers sont disqualifiés car incapables de voir la pause dans le réchauffement global.

Les niveaux de CO2 ont continué à s’élever sans interruption. En 2007, le Met Office annonçait que le réchauffement climatique allait bientôt faire un retour fracassant. Il précisait qu’entre 2004 et 2014 il y aurait une élévation globale de 0,3 °C. En 2009, il avait prévu qu’au moins 3 années entre 2009 et 2014 allaient battre le record précèdent établi en 1998

Jusqu’ici rien de tel ne se passe. Mais hier un porte-parole du Met Office a insisté pour dire que ses modèles étaient encore valides.

‘Les projections à dix ans restent une science révolutionnaire. La période pour la projection originale n’est pas terminée’ dit-il.

Dr Nicola Scafetta, de l’Université de Duke de Caroline du Nord, est l’auteur de plusieurs articles soutenant que les modèles climatiques du Met Office montrent qu’il y aurait dû y avoir ‘une augmentation continue des températures depuis l’an 2000 jusqu’à aujourd’hui’.

‘Si les températures continuent de rester stables ou commencent à se refroidir, la divergence entre les modèles et les données réellement enregistrées va devenir très grande. à la longue, toute la communauté scientifique va mettre en question les théories actuelles,’dit-il.

Il croit que le modèle du Met Office donne beaucoup trop d’importance au CO2 par rapport au Soleil. Scafetta est obligé de conclure qu’il n’y aura pas de refroidissement. ‘Le véritable problème est de savoir si le modèle en lui-même est fiable (précis),’ Dr Scafetta ajoute : ‘en attendant, un des plus éminents climatologues des Etats-Unis, le Professeur Judith Curry du Georgia Institute of Technology, a dit qu’elle trouvait que la confiance dans la prédiction d’un impact ‘négligeable’ [du Soleil] assez difficile à comprendre.

Accepter que le modèle a des lacunes en ce qui concerne l’influence du Soleil serait la chose responsable à faire,’ dit le Professeur Curry. En ce qui concerne la pause dans le réchauffement, elle dit que beaucoup de scientifiques ‘ne sont pas surpris’.

Elle soutient qu’il devient évident que d’autres facteurs que le CO2 jouent un rôle important dans l’augmentation ou la baisse de la chaleur, comme les cycles de 60 ans sur la température de l’eau dans les océans Pacifique et Atlantique.

‘Elles ont été très largement sous-estimées en termes de climat global,’ dit le Professeur Curry. Quand les deux océans étaient froids dans le passé, comme par exemple entre 1940 et 1970, le climat s’est refroidi. Le cycle du Pacifique s’est retourné du chaud au froid en 2008 et la même chose va arriver pour l’Atlantique dans les toutes prochaines années.

Pal Brekke, conseiller principal du Centre Spatial Norvégien, a dit que certains scientifiques acceptent difficilement l’importance des cycles sur les températures océaniques. En effet, ils reconnaitraient que les océans – et pas le CO2 – ont énormément influencé le réchauffement global entre 1970 et 1997.

Il arrive la même chose pour l’impact du Soleil. Celui-ci a été très actif pendant presque tout le 20ème siècle.

‘La nature va bientôt effectuer une expérience très intéressante,’ a-t-il dit. ‘D’ici 10 à 15 ans, nous serons beaucoup plus aptes à déterminer si le réchauffement de la fin du 20ème siècle était vraiment causé par le CO2 d’origine humaine ou par des variations naturelles.’

En attendant, depuis la fin de l’année dernière, les températures mondiales ont baissé de plus d’un demi-degré, puisque l’effet froid de ‘La Nina’ se fait à nouveau sentir dans le Sud Pacifique.

‘Nous sommes bien dans la seconde décennie de pause,’ explique Benny Peiser, directeur de la Fondation Politique du Réchauffement Climatique. ‘Si nous n’avons pas de preuve évidente du réchauffement global d’ici à 2015, il sera évident que les modèles informatiques sont mauvais. Et, si ils le sont, les conséquences pourraient être très sérieuses pour certains scientifiques.’

Lisez plus: http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2093264/Forget-global-warming--Cycle-25-need-worry-NASA-scientists-right-Thames-freezing-again.html#ixzz1luyAGt1N

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Ok mais en fait je dois avouer que j'ai toujours un peu de mal à voir les fautes que je faisais dans mes devoirs scolaires… Avant de me lancer dans la nouvelle traduction, je vais donc relire une nouvelle fois ma traduction pour la reposter!

Nicolas,

Simple suggestion á suivre, 1- commence par traduire des sujets de petite dimension. 2- Travaille ces petites traduc, en suivant mes conseils. 3 Et quand tu vois que tu fais du travail d'orfévre sur une traduction courte, alors tu passes á un plus gros poisson. 4- Choisi tes sujets suivant ta compétence, scientifique (il faut connaitre les disputes scientifique et la vie des labos), la politique nationale, Européenne etc, l'economie etc. etc.

N'oublie jamais, en travaillant pour Contrepoints, c'est le nivellement par le haut, donc la qualité n'est pas une option, c'est un devoir.

Cordialement

JATW

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Petite traduction rapide de l'article : http://blogs.telegra…-give-us-cause/

Par Daniel Hannan, le 6 février 2012

Alors que la reine Elizabeth célèbre ses 60 années á la tête du royaume, profitons-en pour observer les changements qui se sont produit à notre porte.

  • L’Espagne est passée d’une monarchie absolue à une dictature fasciste puis à une monarchie parlementaire, avec un coup d’Etat infructueux en 1981 et une agitation républicaine pérenne.
  • La Grèce, monarchie depuis 1974, a subi 7 années de dictature (« la dictature des colonels ») après 1967, suivies par une mutinerie navale avortée, la proclamation d’une République, une brève phase de démocratie multipartite puis, l’année dernière, la suspension de cette démocratie dans un coup d’Etat soutenu par Bruxelles.
  • L’Union Soviétique s’est effondrée, donnant naissance à huit nouvelles Républiques et sept dictatures d’intensité variée.
  • La Yougoslavie s’est fragmentée, au cours de trois guerres meurtrières, en six Républiques parmi lesquelles deux d’entre elles sont elles-mêmes subdivisées en plus petits Etats.
  • L’Allemagne est passée d’une occupation par quatre puissances étrangères à une division, puis à une réunification.
  • La Belgique a eu trois dérogations constitutionnelles, chacune essayant de trouver un nouvel équilibre entre les différentes composantes linguistiques. Elle vient juste d’émerger d’une période record sans gouvernement grace á une coalition entre parties qui viennent de perdre les dernières élections.
  • La Tchécoslovaquie est passée par le Printemps de Prague de 1968, une nouvelle occupation russe, la Révolution de velours de 1989 et s’est finalement scindée en deux Etats.
  • Le Portugal est passé d’un absolutisme d’extrême droite via un bref flirt avec l’absolutisme d’extrême gauche, au républicanisme, qui a vu se succéder six gouvernements provisoires á la suite de la révolution de 1974.
  • Chypre est partie de l’unité pour aller vers la scission, jusqu’à l’impasse actuelle où une partie réclame sa légitimité sur toute l’île quand l’autre partie demande son autonomie.
  • La Bulgarie, après le communisme et la démocratie, a brièvement élu son roi comme Premier Ministre avant d’installer le républicanisme.
  • L’Italie a vu défiler 56 gouvernements, quatre assassinats politiques majeurs et la condamnation criminelle de dizaines de ministres et de deux anciens Premiers Ministres. Aujourd’hui, elle aussi a suspendue sa démocratie multipartite.
  • La Hongrie vient de mettre au rebus sa Constitution, et pourrait être la prochaine sur la liste pour une junte imposée par Bruxelles.
  • La France… Oh, vous avez compris le principe.

Heureux soit l’Etat, si acharnés que soit les débats sur la façon de gouverner, qui trouve un accord général sur sa propre légitimité. Quelle que soit votre opinion sur l’idéal politique du type de gouvernement, vous reconnaîtrez, plus que jamais auparavant, ce que la reine a apporté à son pays.

———————————

Je ne sais pas si l'article en lui-même présente réellement un intérêt… Peut-être à intégrer à une réflexion plus large ? En tout cas, il est traduit… Je n'ai pas intégrer les liens hypertextes, toujours pour les mêmes raisons de nombre de messages postés insuffisants.

Modifié par Jazzaroundtheworld
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Nicolas,

Simple suggestion á suivre, 1- commence par traduire des sujets de petite dimension. 2- Travaille ces petites traduc, en suivant mes conseils. 3 Et quand tu vois que tu fais du travail d'orfévre sur une traduction courte, alors tu passes á un plus gros poisson. 4- Choisi tes sujets suivant ta compétence, scientifique (il faut connaitre les disputes scientifique et la vie des labos), la politique nationale, Européenne etc, l'economie etc. etc.

N'oublie jamais, en travaillant pour Contrepoints, c'est le nivellement par le haut, donc la qualité n'est pas une option, c'est un devoir.

Cordialement

JATW

Ok je surveillerais les traductions de petite taille… mais je ne suis pas sûr qu'il y en ait beaucoup! Je dois avouer que je n'ai pas de spécialités flagrantes pour les sujets traités par Contrepoints (je travaille dans le domaine de la qualité dans l'industrie). Les sujets qui m'intéressent sont plutôt des hobbies et je n'ai pas de compétences diplômées en économie. Il est vrai que la qualité de mes traductions doivent être améliorées. Mais est il possible que vous assuriez la relecture pendant quelques temps encore?

De mon côté je vais faire encore plus attention car je suis bien d'accord avec vous les traductions doivent être de qualité.

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Bonjour JATW,

J'ai relu plusieurs fois la traduction de l'article sur la taxe Tobin. Je le relis à nouveau dans la journée après m'être changé les idées pour avoir les bonnes tournures de phrases et je le poste ce soir.

Nicolas

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Bonsoir à tous,

Traduction terminée et mail envoyé….

Europe’s Tobin Tax Distraction

Barry Eichengreen

2012-02-09

CAPE TOWN – Enfin, les dirigeants européens ont révélé leurs plans top secret pour résoudre la crise de l’Euro. Et il s’agit – roulement de tambour – d’une nouvelle version de la « taxe Tobin ». Le prix Nobel d’économie James Tobin a proposé en 1972 un prélèvement sur les transactions financières.

Aujourd’hui, 40 ans plus tard, la Commission Européenne a proposé une taxe sur toutes les transactions financières, allant de 0,1 % sur les actions à 0,01 % sur les produits dérivés comme les ‘futures’ et les ‘credit default swaps’. Le Président Français Nicolas Sarkozy et la Chancelière Allemande Angela Merkel l’ont approuvée. Si le monde entier ou bien l’Union européenne ne mettent pas la taxe en place, la France et l’Allemagne le feront seuls. Au vu de l’enthousiasme de Nicolas Sarkozy pour cette taxe, il est même question que la France l’adopte unilatéralement.

Mais, il est assez flou de comprendre comment exactement une taxe sur les transactions financières aiderait l’Europe à soigner ses maladies. Selon les propres estimations de la Commission, elle rapporterait 50 milliards d’euros (65,7 milliards de dollars) par an dans le cas d’une mise en place sur l’ensemble de l’Union Européenne. C’est une somme dérisoire, comparée aux dettes et déficits de la zone Euro. De plus, cette somme est très en-deçà des besoins du financement du Mécanisme de Stabilité Européen (MES), estimé à hauteur de 500 milliards d’Euros de capital.

En outre, l’estimation de la Commission exagère certainement les recettes attendues. Si la France impose la taxe unilatéralement, le commerce des produits dérivés et des actions ira à Francfort. Si la taxe est limitée à la zone Euro, les transactions se déplaceront à Londres. Si tous les membres de l’Union Européenne l’adopte – un scénario fantaisiste, au vue de la résistance britannique – le marché émigrera simplement à New York et Singapour.

Les dirigeants européens déclarent qu’ils peuvent créer des mécanismes pour s’assurer que leurs concitoyens paient la taxe, peu importe l’endroit d’enregistrement des ordres. Mais les banquiers élaboreront de nouveaux instruments permettant à leurs clients d’éviter la taxe. Sur qui parieriez-vous – les services fiscaux ou l’ingénierie financière ?

Si le but est l’augmentation des produits fiscaux, la taxe Tobin est un mauvais outil. En effet, Tobin l’avait conçue pour résoudre un problème complètement différent : la très grande volatilité sur le marché des changes. En décourageant les transactions sur ce marché, la proposition de Tobin cherchait à promouvoir la stabilité des taux de change en protégeant les monnaies nationales des attaques des spéculateurs.

L’ironie, bien sûr, est que les membres de la zone Euro n’ont pas de monnaies nationales à défendre. En tant que membres d’une union monétaire, ils profitent d’un niveau très élevée de stabilité – beaucoup trop de stabilité en fait. Dans les circonstances actuelles, avec une grande partie de l’Europe en manque de compétitivité, le continent a précisément besoin d’un taux de change plus bas.

Les leaders européens déploient la logique de Tobin depuis le marché des changes vers les marchés financiers. Ils soutiennent qu’une taxe sur les transactions aux frontières étoufferait la volatilité financière.

Mais la logique manque à cette conclusion. Nous savons qu’une taxe sur les transactions diminuera le nombre de transactions. Quelques investisseurs quitteront les marchés. Mais lesquels – les spéculateurs opportunistes, qui vendent quand tout le monde le fait, ou les spéculateurs anticonformistes, qui font l’inverse et stabilisent la volatilité des marchés ?

Peut-être que le but de la taxe Tobin est de diminuer la bulle du secteur financier européen. Dans ce cas, c’est encore une fois faire fausse route. Le problème de l’Europe est ses banques, à la fois trop grandes pour faire faillite et trop grandes pour être sauvées. La taxe Tobin ne ferait rien de plus que de les rétrécir. Au contraire, en décourageant les transactions sécurisées, cela incitera les investisseurs à déplacer leurs fonds sur des comptes en banque et des certificats de dépôts.

La taxe Tobin ne corrigerait pas non plus la sous-capitalisation des banques Européennes, ou que les prêts bancaires procycliques amplifient les cycles économiques (et la réglementation fait peu pour corriger ce biais).

Pardonnez ma naïveté, mais j’ai commencé de penser que la politique plutôt que l’économie pouvait expliquer l’enthousiasme des leaders européens pour la taxe Tobin. Sarkozy peut couper l’herbe sous le pied des socialistes dans la course à l’élection présidentielle de ce printemps. En soutenant Sarkozy, Merkel peut avoir en retour ce qu’elle désire vraiment. : le support des Français pour des règles fiscales plus strictes. De plus, les leaders européens peuvent prétendre que le secteur financier contribue aux nettoyages des comptes de l’Europe.

Pour paraphraser le fameux discours du Sénateur Dan Quayle lors d’un débat de l’élection présidentielle américaine en 1988 : ‘je connaissais James Tobin. James Tobin était un de mes amis, mon mentor, et pendant une brève période privilégiée, mon coauteur. Tobin ne serait pas content de voir sa proposition détournée ainsi’.

Bien que personne ne puisse dire avec certitude ce que Tobin aurait pensé de la crise européenne, sa priorité a toujours été la recherche du plein emploi. Nous pouvons supposer qu’il aurait pressé les hommes politiques européens à abandonner leur obsession idiote sur une taxe sur les transactions financières. à la place, il leur aurait demandé de réparer leurs systèmes bancaires défaillants et d’utiliser tous les moyens fiscaux et monétaires à leurs dispositions pour faire redémarrer la croissance économique.

Barry Eichengreen is Professor of Economics and Political Science at the University of California, Berkeley.

Copyright: Project Syndicate, 2012.www.project-syndicate.org

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Aux éditeurs : vous ne prenez pas ma trad' ? Elle n'est pas bien ?

Cher Raffarin

Les éditeurs ont surement une série d'articles qui vont sortir en temps voulu. Donc ne te formalise pas et surtout ne pense pas que ce que tu fais fait l'objet d'une évaluation personnelle ou un comité de censure. Le travail prends du temps. Soit patient comme tout le monde. Et rien n'est personnel, tout est professionel.

cordialement

JATW

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Ok, merci JATW.

ne te formalise pas et surtout ne pense pas que ce que tu fais fait l'objet d'une évaluation personnelle ou un comité de censure. Le travail prends du temps. Soit patient comme tout le monde.

Pas de problème, je posais simplement la question.

rien n'est personnel, tout est professionel.

B)

Raf'

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Qu'est-ce que vous pensez de cette interview ? http://finance.yahoo.com/blogs/daily-ticker/steve-roach-recovery-oh-please-screwed-170501261.html

Tom Woods en parle dans le dernier Peter Schiff Show : un keynésien reconnaît que le keynésianisme ne marche pas ! "I think what we found in '08 and '09 is that aggressive monetary and fiscal stimulus can stop the crisis but it can't spark a sustainable recovery", "it's really hard to agree on the type of policy agenda that could have a lasting impact", "We will make sure that a subprime crisis never happens again. But it probably would never happen again anyway. So have we really figured out how to avoid crises? I think the odds suggest there will be another crisis, especially with excess liquidity and reckless fiscal policies in place. I just don't know exactly where it will be and when."

Ça pourrait être pas mal de traduire en entier. Ou au moins les passages intéressants, à intégrer dans un article.

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Aux éditeurs : vous ne prenez pas ma trad' ? Elle n'est pas bien ?

En regardant dans le google doc hier soir tu aurais pu voir qu'elle était programmée pour ce matin. ;)

Et elle était très bien ta traduction, je n'avais quasiment aucune correction à apporter, c'était parfait ! :)

Un grand merci.

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Aux éditeurs : vous ne prenez pas ma trad' ? Elle n'est pas bien ?

Nan ! Nananèreuh.

Pardon, en envie de me lâcher.

A traduire si ça dit à quelqu'un : Gros débat en Allemagne autour du best seller climato-sceptique Die Kalte Sonne. http://wattsupwiththat.com/2012/02/13/german-skeptics-luning-and-vahrenholt-respond-to-criticism/#more-56544

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Traduction de l'article : http://blogs.telegra…e-for-recovery/

Sortir de l'euro n'est pas une punition : c'est la dernière chance de reprise économique pour la Grèce

Jusqu’à quel point la situation doit-elle se dégrader, bon sang ? Les politiciens grecs répètent sans cesse que quitter l’euro serait un désastre économique. A l’inverse de quoi, au juste ? Le miracle économique actuel ?

En 2011, l’économie grecque s’est contractée. Non pas de 3% comme prévu, mais de 6%. 60 000 petites entreprises ont mis la clé sous la porte, et le taux de chômage a atteint 20%. Alors que les comptes bancaires sont vidés, les grecs reviennent au troc. Les fermiers apportent des œufs et des légumes à leurs cousins dans les zones urbaines. On peut apercevoir des gens bien habillés fouiller discrètement les poubelles pour se nourrir.

Comme le dit le brilliant Ambrose Evans-Pritchard (dans ce qui se présente sans doute comme sa participation pour la récompense de la Métaphore La Plus Tordue) :

Le pays se trouve dans une spirale à la baisse auto-alimentée qui fait des ravages contre les objectifs budgétaires, laissant la Grèce face à une tâche de Sisyphe de coupes encore plus profondes.

Ouaip. Et il n’y a aucun moyen de renaître tel le phoenix et de sortir du bourbier déflationniste tant que la Grèce n’encaisse pas le choc, tranche le nœud gordien et commence à tailler sur mesure une politique monétaire qui lui siéra.

Lors d’un débat télévisé avec un député socialiste grec ce matin, j’ai suggéré que la Grèce ne pourrait pas se redresser tant qu’elle ne serait pas sortie de l’UE, fait défaut et dévalué sa monnaie. Les deux secteurs les plus importants de l’économie grecque, ai-je dit, sont le transport maritime et le tourisme. Les deux pourraient énormément bénéficier d’une dévaluation compétitive.

Le membre du Pasok m’a fixé avec horreur. Mais ce n’est pas à propos d’économie qu’il a postillonné. Mais à propos de l’idéal Européen. Sûrement – sûrement – qu’il serait impensable pour l’UE d’aller de l’avant sans le pays où est né la démocratie. Ca serait une calamité pour la Grèce et pour l’Europe !

J’avais envie de dire non, ce serait une calamité pour vous personnellement. En tant que député, vous vous en sortez bien mieux que quand vous étiez ministre grec. Avec votre parti à 8% dans les sondages d’opinion, vous n’avez aucun retour évident possible vers la politique nationale. Et on peut difficilement considérer qu’il y ait beaucoup d’alternatives dans le privé en Grèce en ce moment.

C’est un problème commun à tous les pays de l’UE. Parce que Bruxelles a été généreuse avec les politiciens, ils ont véritablement du mal à voir que ce n’est pas l’intérêt de leurs électeurs.

Nous avions entendu précisément les mêmes arguments de l’élite politique britannique durant les derniers mois de la Grande-Bretagne en tant que membre du MCE (ndt : Mécanisme de taux de Change Européen). Quitter le système, nous avait-on dit, entraînerait la ruine. Dans les faits, la reprise économique a commencé le jour de la sortie de ce système : le 16 septembre 1992.

Il est vrai que la Grèce est aujourd’hui dans une situation pire que celle de la Grande-Bretagne il y a 20 ans. Les nuages noirs s’amoncellent à l’horizon. Mais réutiliser le drachme offre au moins la perspective d’une éventuelle croissance. Rester dans l’euro garantit une génération de pauvreté et d’émigration.

Les fonctionnaires de Bruxelles et les politiques grecs parlent de la sortie de l’euro comme d’une punition terrible qui va s’abattre sur les Hellènes malheureux. En vérité, c’est leur dernière chance de reprise.

—————

Un lien hypertexte à ajouter sur le "comme le dit le brillant Ambroise Evans-Pritchard" : http://www.telegraph…-catharsis.html

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traduction de l'article http://wattsupwithth…ism/#more-56544

Par contre certains passages sont réellement scientifiques et l'article est plutôt long, je ne pense pas avoir fait d'erreur majeure ni de contresens mais une relecture extérieure est toujours la bienvenue.

Avant-propos : le Dr. Sebastian Lüning et le Pr. Fritz Vahrenholt, auteurs du nouveau livre climatosceptique controversé qui connaît un grand succès dans les librairies allemandes, m’ont demandé de poster leur réponse aux commentaires fait par le climatologue Georg Feulner de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam dans une interview pour NTV television. Feulner insiste sur le fait que le CO2 joue un rôle majeur dans le changement climatique et que le soleil n’a qu’un impact réduit.

Vous pouvez vous renseigner sur le nouveau livre récemment édité en Allemagne, qui cause un tumulte dans l’establishment écologiste allemand ici. La réponse est si acide qu’un quotidien (le TAZ) a titré en Une « les sceptiques sont comme des virus ». La branche allemande de Greenpeace est passée à l’action en dénonçant Lüning et Vahrenholt (auparavant champion de la cause du réchauffement climatique) en tant que « négationniste de glace ».

Le site (en allemand) du nouveau livre (qui est devenu un bestseller dans trois points de vente) de Lüning et Vahrenholt est ici. Une version anglaise est également prévue, je l’annoncerai sur WUWT (wattsupwiththat.com). Mes remerciements sincères à Pierre Gosselin de notrickszone.com pour la traduction –Anthony

Georg Feulner du PIK (Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam) tourne en rond

Un texte de Sebastian Lüning et Fritz Vahrenholt

Sur le site internet d’une chaîne de télévision allemande, Georg Feulner de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam a commenté notre livre récemment publié, « Le soleil froid » (« Die kalte Sonne »). Nous ne sommes pas surpris du tout de son rejet de notre position puisque nous avons critiqué son travail dans notre livre.

Tout d’abord il conteste l’assertion selon laquelle le réchauffement climatique a cessé pour le moment. Pour ce faire il utilise un tableau précis à partir d’un blog illustrant une évolution des températures par paliers, ce qui n’a aucun sens sur ce sujet en particulier. Le plateau de température que nous avons eu depuis l’an 2000 est contesté par Feulner. Toutefois, l’absence de réchauffement de ces 12 dernières années n’est pas une fabrication concoctée par les auteurs du «Soleil froid ». N’importe qui peut le tracer en allant sur le site woodfortress.org. Vous pouvez encore vous informer sur le sujet dans la littérature scientifique, e.g. Kaufmann et al (2011). Même le Pr. Ottmar Edenhofer, membre du même Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam que Feulner, semble le voir de cette façon. Le Pr. Jochem Marotzke de Hambourg, chercheur sur le climat, vient de le confirmer une fois de plus dans une récente interview avec le quotidien allemand TAZ (édition du 9 février 2012).

Ensuite, Feulner tente de marquer des points en utilisant la règle des 30 ans appliquée au climat. Dans certaines définitions officielles, le climat est définit comme la moyenne de la météo sur 30 ans. Si cela a du sens pour certains facteurs, cette règle rigide entrave la discussion sur les mécanismes impliqués dans le climat. Il est de plus en plus clair que les cycles décennaux naturels ont été largement sous-estimés par le passé. Par exemple, l’Oscillation décennale du Pacifique (ODP) est caractérisé par une phase chaude et une phase froide, chacune durant entre 20 et 30 ans. Ils ont un impact significatif sur la température globale. Si cette fenêtre de 30 ans venait à être placée entre les deux phases, les tendances seraient mélangées et nous finirions par comparer des pommes et des oranges. Les résultats « climatiques » correspondants dépendent plus du choix du point de départ de cette période de 30 ans, et moins des réelles tendances climatiques à plus court terme. En conséquence, se baser sur des tendances de température sur 10 ans est non seulement légitime, mais est aussi logique.

En parlant du soleil, Feulner tente de montrer que dans le cas d’une chute significative imminente de l’activité solaire jusqu’à un niveau égal aux minimums de Dalton ou de Maunder, ce qu’il prévoit aussi, aucun refroidissement notable n’est à prévoir. Il omet de mentionner ici q’il a oublié d’inclure toute amplification solaire dans ses modèles climatiques. C’est essentiel parce que c’est seulement grâce à cette amplification solaire qu’on est capable d’expliquer la simultanéité entre le soleil et la température, avec une évolution climatique pulsatoire d’au moins 1°C sur les 10 000 dernières années. Le modèle utilisé par Feulner ne peut pas expliquer le passé, et n’est dont naturellement pas adéquat pour prévoir le futur. Pour expliquer le minimum de Maunder survenu il y a 300 ans, Feulner utilise le joker douteux des volcans. Mais ça n’explique toujours pas le problème fondamental du couplage soleil-climat sur les autres cycles millénaires bien documentés des 10 000 dernières années.

A propos de l’effet d’amplification solaire de Svensmar, dont l’existence est attestée par de nombreuses preuves dans la littérature scientifique (voir le chapitre 6 et la contribution de Svensmark à la page 209 dans “Le soleil froid”), Feulner se contente de l’écarter du coude sans fournir un seul argument valable. Pas un mot sur les confirmations indépendantes des importants sous-processus de l’effet (e.g. Usoskin et al. 2004, Laken et al. 2010, Kirkby et al. 2011).

L’interview de NTV ne fait qu’illustrer à quel point Georg Feulner tourne en rond avec ses arguments. Ceux qu’il présente sont faibles. Quand est-ce que l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam s’occupera des cycles millénaires de ces 10 000 dernières années ? Dans le passage intitulé « L’impact du soleil sur les 10 000 dernières années (pages 68-75 de notre livre), nous soulevons un des thèmes clés les plus importants sur le débat climatique. Etrangement pas un seul rapport des médias suivant la publication du livre n’a étudié la question. Huitième jour, et je compte toujours.

Exemple sur les cycles millénaires : les études des stalactites à Oman pour la période 7500-4500 av JC montrent un haut degré de simultanéité entre l’activité solaire et l’évolution de la température. Chiffres modifiés selon Neff et al. (2001)

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Bonsoir,

Je veux bien le traduire : rendu mercredi matin.

Nicolas

Bonjour, après avoir traduit une bonne partie de l'article je ne pense pas que la ligne éditoriale de cet article soit complètement en ligne avec Contrepoints… Je vais donc le laisser de côté pour le momemt.

Nicolas

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Une initiative intéressante :

http://blogs.telegra…save-the-world/

FrackNation : donnez un dollar, devenez un géant du cinéma et sauvez la planète !

Le gaz de schiste est le miracle qui transformera le monde. C’est déjà le cas aux Etats-Unis. Les Polonais en sont fous aussi. Pourquoi sommes-nous donc si réticents à exploiter cette ressource abondante ici ?

L’une des raisons principales est la désinformation semée par des films comme le très tendancieux Gasland (celui où le robinet prend le feu). Et c’est pourquoi il me tarde tant de voir le film indépendant qui contrera cette propagande et remettra les pendules à l’heure. Le film est de Phelim McAleer et Ann McElhinney, l’équipe qui nous a apporté Not Evil Just Wrong (ndlr : réfutation des thèses d’Al Gore sur le « réchauffement climatique »), et le titre est : FrackNation.

A ce moment précis, je devrais déclarer que cet article est intéressé. Non seulement j’apparais dans le film, mais je suis en fait aussi l’un de ses producteurs délégués. Le titre est très ronflant, mais il n’en est rien : pour le prix d’un dollar, vous pourriez aussi devenir un producteur délégué. Oui, tout ce que vous avez à faire pour avoir votre nom dans le générique et vous faire le porte-parole de la cause de la justice, de la vérité et de l’énergie pas chère par-dessus le marché, c’est de donner un dollar ou plus via kickstarter.com. Ils ont déjà levé presque 90 000 dollars, mais ils ont besoin d’un total minimum de 150 000 dollars dans les 45 prochains jours, sans quoi, l’argent engagé jusque là sera restitué aux donateurs.

C’est un pied de nez assez génial et vilain, assez typique d’eux, d’utiliser kickstarter. Kickstarter est habituellement le site où l’on irait pour les projets « trendy » de la gauche, mais pas pour des films dangereux sur les marchés libres et en faveur des énergies fossiles qui, dit-on, provoquent des tremblements de terre, polluent les nappes phréatiques et font brûler les robinets d’une couleur bleue (et elles ne font aucune de ces choses là, d’ailleurs).

Pour le pseudo, le mien sur CP est : Jacques Roberts.

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Bonjour, après avoir traduit une bonne partie de l'article je ne pense pas que la ligne éditoriale de cet article soit complètement en ligne avec Contrepoints… Je vais donc le laisser de côté pour le momemt.

Nicolas

C'est toi qui voit, c'était juste une suggestion. J'ai bien failli le faire moi-même, mais il est un peu trop long. J'en ai déjà discuté avec d'autres libéraux qui partageaient tes appréhensions, mais je trouve que l'article a le mérite de montrer que ce n'est pas la politique de la Fed qui est responsable d'une embellie (toute relative) aux Etats-Unis. Le passage le plus intéressant à mon sens est celui où Jeremy Warner montre comment la dépense fédérale a été plus que compensée par la réduction de l'endettement et de la dépense entreprise par les ménages et les Etats fédérés, excluant toute possibilité d'attribuer la reprise à une politique keynésienne, étant donné que la demande globale (si on s'en tient à leur vision tordue) n'a donc pas augmenté. Ceci étant, c'est vrai que la gueule de bois monétaire qui suit tous les cycles inflationnistes lancés par les banques centrales arrivera assez vite, et c'est le défaut principal de l'article (en plus d'un excès d'optimisme) de ne pas le mentionner. J'ai vu bien plus timoré sur CP, mais c'est à toi de voir et d'en juger.

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