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Ron Paul gagne un vote informel aux USA


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Ron Paul, candidat favori des républicains américains pour 2012

publié le 19/06/2011 à 09:15

L'élu américain Ron Paul a été désigné samedi par les électeurs républicains comme le candidat favori pour l'élection présidentielle de 2012 lors d'un vote symbolique organisé dans le cadre de la Conférence du parti conservateur.

Ron Paul a remporté 612 voix à l'issue de ce "vote de paille" ("straw poll") qui a réuni près de 2.000 délégués de 38 Etats à la Nouvelle-Orléans.

L'ancien ambassadeur américain en Chine, John Hunstsman, qui devrait annoncer son intention de briguer la Maison blanche mardi, a terminé second avec 382 voix, devant l'élue du Minnesota à la Chambre des représentants, Michele Bachmann (191 voix) et l'homme d'affaires Herman Cain (104 voix).

L'ancien gouverneur du Massachusetts, Mitt Romney, qui fait la course en tête dans les sondages pour la primaire républicaine, a recueilli 74 voix.

L'ex-colistière de John McCain à la présidentielle de 2008, Sarah Palin, a récolté pour sa part 41 voix. La porte-parole du mouvement ultraconservateur du Tea Party n'a pas encore annoncé officiellement sa candidature.

John Whitesides, Marine Pennetier pour le service français

Par Reuters

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Si Sarah Palin ne se présente pas, Ron Paul peut vraiment avoir une chance. Ron Paul élu après Obama, ce serait la pure et simple démonstration de la supériorité du libéralisme sur le socialisme. Ce serait également le rêve américain poussé jusqu'à ses plus extrêmes limites.

RON PAUL - RESTORE AMERICA NOW !!!

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Si Sarah Palin ne se présente pas, Ron Paul peut vraiment avoir une chance.

Pour l'instant les sondages donnent Obama gagnant face à n'importe quel républicain, même face à Romney. Ron Paul possède une large fanbase mais comme en 2008 il est desservi par l'ostracisation des médias, même si il y a des progrès par rapport à la précédente campagne où aucun média ne le prenait au sérieux. Reste sa belle capacité à lever des fonds importants (preuve de l'important soutien dont il bénéficie), mais cela ne suffira pas face à Romney. Ajoutons que Paul est un politicien très atypique qui n'a jamais fait de concession, c'est une excellente chose mais malheureusement cela lui fait perdre de la crédibilité auprès des médias qui le voient comme un extrémiste (et je ne parle même pas des médias français !).

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  • 2 weeks later...

Ron Paul Campaign Raises Most Donations from Military

Out-raises all candidates from both parties

LAKE JACKSON, Texas – Today, it was confirmed that the campaign of 2012 Republican presidential candidate Ron Paul has raised more than any other current presidential candidate in donations from members of the military. Of those donors who indicated their occupation and employer, Paul topped the other contenders, a distinction he also achieved during his 2008 presidential run.

“Our fighting men and women take an oath to protect America, defend our Constitution and defend our borders,” said Ron Paul 2012 Campaign Chairman, Jesse Benton. “They look at Ron Paul and see a leader who takes their oath seriously, and who will fight to ensure that we don’t misrepresent that oath by sending them off to police the world, instead of defending our country.”

http://www.ronpaul2012.com/2011/07/20/ron-paul-campaign-raises-most-donations-from-military/

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  • 4 weeks later...

L'Express

Ron Paul arrive en tête ou talonne le vainqueur des votes symboliques qui précèdent les primaires républicaines. Et pourtant il passe inaperçu dans les médias américains. Pourquoi tant de désintérêt?

Ses scores sont bons. Même très bons. Ron Paul a remporté un premier scrutin purement informel départageant les prétendants républicains en juin dernier à La Nouvelle-Orléans. Il fait presque jeu égal lors de la dernière consultation symbolique, dans l'Iowa, avec Michele Bachmann: il obtient 27,6% des suffrages contre 28,5% pour la nouvelle égérie de la mouvance ultra-conservatrice Tea Party… dont il est l'un des inspirateurs historiques!

"Ron Paul arrive second, écrabouille les deux suivants, et vous ne faites pas une ligne sur ce candidat?" Ce cri du coeur est signé h16, un internaute de LEXPRESS.fr. Il faut bien l'avouer, le candidat anti-establishment ne parvient pas à passionner les médias américains, un facteur indispensable pour monter en puissance dans cette phase d'échauffement, avant les véritables primaires républicaines début 2012.

Incompris depuis 1988…

Alors que Michele Bachmann, Rick Perry et Mitt Romney s'imposent comme le trio dominant les débats, il reste dans leur ombre. Quand il a droit à une mention dans les journaux cette semaine, elle est douce-amère. Lundi, le Wall Street Journal écrit par exemple: "Le libertarien Ron Paul, qui n'a aucune chance de remporter l'investiture républicaine, a fini second" dans l'Iowa. Définitif.

D'autres se font plus ouvertement méprisants. Sur CNN, par exemple, un journaliste a conseillé à son envoyé spécial de "garder les images de Ron Paul dans un coin pour plus tard, ramenez plutôt des images de Sarah Palin". Rappelons que la diva ultra-conservatrice ne s'est toujours pas prononcée sur ses intentions pour 2012.

Ron Paul a déjà tenté sa chance en 2008… et en 1988. Peut-être est-ce là son problème: il ne suscite plus l'attrait de la nouveauté. Son fils Rand a même été pressenti pour prendre le relais dans la course à la présidentielle en 2012, après les élections de mi-mandat en 2010. Mais son père n'avait pas dit son dernier mot, même après douze mandats électifs à son actif dans le Texas, où il était gynécologue-obstétricien, rappelle un journaliste britannique du Telegraph qui souligne ses qualités d'orateur.

Ecoutez par exemple son discours du 13 août dans l'Iowa, où il revient sur son engagement contre le droit à l'avortement et contre le Patriot Act, au nom de la défense de la liberté.

A moins que ce désintérêt ne trouve sa source ailleurs. Ron Paul juge par exemple que "les médias ne le comprennent pas". Un journaliste du blog Politico en convient, il ne "comprend pas tout à fait Ron Paul et ses convictions", il les trouve trop "exotiques".

Farouche partisan de l'isolationnisme américain, conservateur libertarien donc anti-guerre, profondément anti-establishment, allergique aux dépenses publiques, Ron Paul aurait pourtant les arguments nécessaires pour prendre la vague de mécontentement qui déferle sur le pays depuis 2009 et qui nourrit la mouvance du Tea Party. Une vague qui lui a manqué lors de sa précédente candidature en 2008.

Les idées du Tea Party, avant le Tea Party

Un expert des médias de la Rice University cité par Fox News estime quant à lui que Ron Paul est ignoré par les journalistes "parce qu'il a toujours été un candidat à la marge et le restera à jamais. Il n'y a aucune raison pour le traiter comme un prétendant sérieux et légitime à la présidence des Etats-Unis". A moins que les choses ne soient en train de changer, s'interroge US News and Report, soucieux de faire son autocritique. La publication cite un partisan californien de Ron Paul qui adresse une mise en garde: "Ignorez-le à vos risques et périls… car les gens, eux, entendent ce qu'il dit."

En 2008, alors que Ron Paul jetait l'éponge au profit de John McCain, le Washington Post avertissait: "La révolution ne fait que commencer…" Près à passer la vitesse supérieure, ses adeptes sont "plus forts cette année, mieux organisés" pour cette nouvelle campagne, souligne David Corbin, professeur de politique au King's College de New York interrogé par l'AFP. De là à porter leur champion plus loin qu'en 1988 et qu'en 2008, et créer une surprise Ron Paul, il leur reste encore du chemin.

Heureusement Jon Stewart est là pour défendre celui que les médias "traitent comme s'il était le 13e étage d'un hôtel. C'est lui qui a planté les graines du Tea Party dont d'autres profitent aujourd'hui!" L'animateur américain du Daily Show pourrait bien avoir donné le "coup de pouce qui manquait à la campagne de Ron Paul", selon le Christian Science Monitor. Au moins pour lui assurer, quelques jours avant son 76e anniversaire, une meilleure couverture médiatique.

La journaliste semble lire les commentaires pour ceux qui veulent réagir.

Voir aussi l'article d'H16

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En même temps, le même sondage il y a 4 ans donnait ça

1 Mitt Romney 4,516 31.60%

2 Mike Huckabee 2,587 18.10%

3 Sam Brownback 2,192 15.30%

4 Tom Tancredo 1,961 13.70%

5 Ron Paul 1,305 9.10%

6 Tommy Thompson 1,039 7.30%

7 Fred Thompson 203 1.40%

8 Rudy Giuliani 183 1.30%

9 Duncan Hunter 174 1.20%

10 John McCain 101 0.70%

11 John H. Cox 41 0.30%

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Whoa, interview sur Fox News, Ron Paul explique qu'il ne faut pas envahir l'iran.

La journaliste: "Ok, vous êtes les président Paul, l'Iran envoie une nuke sur Israël, vous faites quoi ?"

Ron Paul: "Rien … Israël a 300 nukes, ils peuvent se démerder tous seuls".

:icon_aime2:

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Tiens pas trop pro Mahmoud, genre, ben vas-y mon gars, montre nous un peu.

Sinon, un article sympa chez The Atlantic. Pas pro Ron Paul mais anti censure.

In the clip above, The Daily Show turned its attention to Rep. Ron Paul, the Texas Republican who almost won the Ames Straw Poll, documenting the broadcast media's habit of conspicuously ignoring him, or at best flaunting the dismissive way that they treat him and his campaign for the GOP nomination. Even the folks at Fox News, the network that employed Glenn Beck and signed Sarah Palin to a multimillion dollar contract as a news analyst, acts as if he's too crazy to cover, even though he is sure to influence the race, whatever his prospects for winning.

As it happens, I agree with the general consensus that Rep. Paul advocates some kooky policies. But I'd sure prefer him to a lot of other candidates, whose craziest stances never seem to be held against them.

Words I wrote about Rand Paul's Senate race apply: "Forced to name the 'craziest' policy favored by American politicians, I'd say the multibillion-dollar war on drugs, which no one thinks is winnable. Asked about the most 'extreme,' I'd cite the invasion of Iraq, a war of choice that has cost many billions of dollars and countless innocent lives. The 'kookiest' policy is arguably farm subsidies for corn, sugar, and tobacco--products that people ought to consume less, not more.

"These are contentious judgments. I hardly expect the news media to denigrate the policies I've named, nor do I expect their Republican and Democratic supporters to be labeled crazy, kooky, or extreme. These disparaging descriptors are never applied to America's policy establishment, even when it is proved ruinously wrong, whereas politicians who don't fit the mainstream Democratic or Republican mode, such as libertarians, are mocked almost reflexively in these terms, if they are covered at all."

A media just a bit more focused on policy, and a bit less obsessed with the horse race, might lead to a national conversation about foreign policy among Republican hopefuls, rather than permitting the whole field to ignore Paul except when directly confronted by him in debates, despite the fact that on many issues, the policies he favors are more popular even among Republicans than the positions they favor. Alternatively, broadcasters could obsess about Palin, who isn't even in the race, like the anchor in the clip above, and utterly ignore Congressman Paul.

Whose interests does that serve?

http://www.theatlantic.com/politics/archive/2011/08/jon-stewart-whats-with-tvs-bias-against-ron-paul/243683/

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En même temps, il y a 2.700 surexcités à la nous qui ont "voté" pour lui. On ferait un straw poll en france, si nous nous y mettions, on arriverait à avoir 2.700 "votes" pour Ron Paul. Les médias sont d'une mauvaise fois intégrale, et nous, juste modique. Rappelons que rien de tout ceci n'en fait un poids lourd national.

Ce qui est intéressant, par contre, c'est la dérive notable en faveur des candidats réputés Tea Party.

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En même temps, il y a 2.700 surexcités à la nous qui ont "voté" pour lui. On ferait un straw poll en france, si nous nous y mettions, on arriverait à avoir 2.700 "votes" pour Ron Paul. Les médias sont d'une mauvaise fois intégrale, et nous, juste modique. Rappelons que rien de tout ceci n'en fait un poids lourd national.

Ce qui est intéressant, par contre, c'est la dérive notable en faveur des candidats réputés Tea Party.

Heu.

Il gagne quasiment chaque sondage (il "remporte" même devant Obama).

Il a levé plus de fonds plus vite que n'importe qui d'autre dans l'histoire des US…

Non, ce n'est pas un candidat typique. Il mérite quelques articles de presse, et certainement pas le mépris.

S'il n'était vraiment qu'une lubie et pas un poids lourd, les médias s'en ficheraient et présenteraient sa campagne comme celle des autres inconnus.

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En même temps, il y a 2.700 surexcités à la nous qui ont "voté" pour lui. On ferait un straw poll en france, si nous nous y mettions, on arriverait à avoir 2.700 "votes" pour Ron Paul.

Où sont les surexcités des candidats crédibles clowns ?

Ce sont des big shot, mais ils n'arrivent même pas à déplacer une infime partie de leurs électeurs à un straw poll ? :mrgreen:

J'espère pour eux - façon de parler - qu'ils vont réussir à motiver un peu plus de monde pendant les primaires :'}

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Ce que je voulais surtout souligner c'est que Ron Paul est le seul candidat à avoir des partisans passionnés; capables de lui apporter un soutien financier et assez motivés pour se bouger les fesses, même entre deux élections, sans être pilotés comme des drônes par une équipe de campagne.

C'est quelque chose qu'on ne retrouve pas chez les autres clowns. Ils ne passionnent pas, ils n'ont pas d'idées.

C'est un phénomène qui aurait de quoi attirer l'attention je trouve.

Mais certes, tu as raison, je ne comprends pas vraiment d'où vient l'envie de se déplacer et voter lors des primaires pour les clowns :'}

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La plupart des gens ne lèvent pas le petit doigt entre deux élections. Un gros problème des gens ici c'est l'incapacité à se mettre à la place des gens normaux. Mais bon, sinon on ne serait pas ici.

Exact. Maintenant, vu le choix proposé…

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La presse-Système et Ron Paul après sa confirmation de l’Iowa

C’est un jeu de plus en plus passionnant que de lire le parcours de Ron Paul dans la presse-Système. Le straw poll de l’Iowa est la cause de cet intérêt grandissant du processus.

(Straw poll, pour “sondage indicatif”, ou “sondage en grandeur nature”, ou n’importe quelle autre expression renvoyant à une des multiples pratiques de l’extrêmement complexe système US. Dans ce cas, un “sondage grandeur nature” pour situer les candidats à la candidature républicaine aux présidentielles…)

Le straw poll de l’Iowa a été décrété comme une étape importante de la pré-campagne électorale pour le parti où la situation est indécise, en l’occurrence le parti républicain. Ron Paul y arrive, dans un mouchoir, deuxième à 152 votes de Bachmann (4.823 votes contre 4.671, soit 28% et 27% respectivement.). Par conséquent, celui qui était en maintes occurrences un “non-être” et un “non-candidat” a forcé le système de la communication à admettre qu’il existe bel et bien, en chair et en os, et en nombre de votes. Par conséquent, la presse-Système est obligée de réagir. Ces deux événements, l’un enchaînant directement sur l’autre, constituent un fait majeur de la politique américaniste, et de la campagne présidentielle. (Les autres résultats du “sondage en grandeur nature” ont leur importance selon les candidats, mais aucune décisive, et toutes soumises à diverses variations, d’autant plus qu’ils ne déterminent aucune orientation impérative en faveur de l’un ou l’autre candidat ; par exemple, Bachmann, victorieuse de justesse devant Paul dans l’Iowa, mais victorieuse affirmée sur les autres candidats “classiques”, ne distance personne, elle ne fait que rétablir de belle façon une situation compromise pour elle ces trois ou quatre dernières semaines par des attaques efficaces contre elle.)

Nous continuons à nous intéresser au cas de Ron Paul parce que c’est le facteur le plus prometteur de déstabilisation du Système. Nous allons prendre trois exemples de réactions de la presse-Système, qui illustrent, à notre avis, les trois sortes de réactions possibles de cette presse-Système désormais obligée d’acter l’existence de Ron Paul. Toutes continuent à être, d’une façon ou l’autre, en partie un déni des capacités et des potentialités de Ron Paul mais toutes constituent des avancées de la réalité évidemment favorables à Ron Paul, ou plutôt des reculs du virtualisme du Système face à la poussée de la réalité.

• Il y a le “service minimum” qui ne se mouille en aucune sorte. On ne peut plus ne pas en parler (de Ron Paul), alors on en parle au minimum et d’une façon assez neutre, tout en conservant la thème universel qui reste partout présent de la quasi impossibilité de la désignation de Ron Paul. C’est le cas de l’article du Christian Science Monitor du 13 août 2011. On dit simplement, sans élaborer en rien : Ron Paul est bon mais il n’a sans doute (prudence) aucune chance. Ainsi dans un long article où l’on parle de Bachmann, de Romney, de Perry et des autres, un paragraphe expédie Paul.

«Congressman Paul’s close second-place finish demonstrated the force that he has become in Republican politics. Viewed as a fringe candidate when he ran four years ago, he had a large, enthusiastic crowd at the straw poll. Paul’s low-tax, small-government approach makes him, to many, the godfather of the tea party movement. But his unorthodox-for-a-Republican views on foreign policy – he opposes US military engagements abroad – will limit his potential in the GOP field.»

• Il y a le très grand intérêt faussaire pour Ron Paul. On prend un aspect de la candidature Ron Paul, qui lui soit favorable pour montrer qu’on ne lui en veut pas personnellement, et on s’y tient sans aucunement s’aventurer dans le champ du commentaire politique. Cet aspect “technique” est, en général, la formidable organisation originale et paradoxale de la campagne Ron Paul : à la fois populiste, sinon populaire, avec beaucoup de bénévoles pleins d’une ardeur conquérante, des jeunes gens et jeunes filles en grand nombre, etc. ; et pourtant incroyablement efficace, autant si pas mieux que les grosses machines des candidats mieux en cour dans le Système et ainsi plus fortunés. C’est le cas de cet article de Politico.com du 13 août 2011. L’article tresse donc des couronnes sans fin à l’organisation de la campagne Ron Paul et termine joliment par l’habituel paradoxe : le constat par ce site-Système qu’est Politico.com que Paul est largement ignoré par la presse-Système, alors que Politico.com est nécessairement de ceux qui, jusqu’ici, l’ont ignoré…

«They have been successful — Paul won both the Republican Leadership Conference straw poll in New Orleans this year and the Conservative Political Action Committee poll in Washington in February — but they haven’t been able to sway the media narrative that paints Paul as a candidate with intense but limited support from Republicans whose views are outside the mainstream.

»For Paul’s ardent supporters, that’s the rub: While the media have been covering Pawlenty as a legitimate contender with a plausible path to the White House, Paul’s presidential bid has been largely ignored press.»

• La troisième méthode est la méthode que nous sommes décidément tentés de désigner comme “à-la-britannique” ; on en a vu déjà un exemple, le 12 août 2011, avec Richard Adams. Ce même Adams est du Guardian et il semble bien que le Guardian (ou son édition du dimanche dans ce cas, l’Observer) abrite nombre de pratiquants de talent de la chose, – ce qui est somme toute assez surprenant, le Guardian étant de centre-gauche, Paul étant libertarien d’extrême droite, et cette méthode étant beaucoup plus laudative pour Paul que, par exemple, pour la démocratie américaniste. Cette fois, c’est Stewart J. Lawrence, le 14 août 2011, qui reprend le flambeau, et qui nous répète le message : “Paul est vraiment très, très bon et il n’a aucune chance”. Notez, par rapport à la première approche, ci-dessus, que le “et” remplace le “mais”, comme on a écrit plus haut, comme une marque du cynisme britannique ; la relation sans doute accidentelle (“mais”) est remplacée par l’impitoyable et direct rapport de cause à effet (“et”) : ce n’est plus “ce candidat est bon, pourtant il n’a guère de chance d’arriver à quoi que ce soit”, mais “ce candidat est vraiment excellent, sans doute le meilleur de tous, et à cause de cela il n’a aucune chance d’arriver à quoi que ce soit”.

(Il faut également noter dans l’extrait ci-dessous, l’excellente remarque selon laquelle les conceptions de Ron Paul sont en train de gagner beaucoup de terrain à l’intérieur du parti républicain. C’est là un point essentiel de la situation politique dans le parti républicain et à Washington… «Paul's longstanding attacks on “big government”, and his neo-isolationist foreign policy, which once caused him to be tarred and feathered as a closet leftist, is now extolled by top GOP leaders, and has even coloured the views of other GOP candidates, including Bachmann and Mitt Romney.»)

Voici les considérations de Lawrence sur le cas de Ron Paul dans la séquence de l’Iowa.

«But if Cain's star has fallen – in part, due to the rise of Bachmann, but also to his own campaign gaffes and missteps – it hasn't left the field wanting for unexpected upstarts. This time, it's Ron Paul, the party's quadrennial gadfly, and die-hard libertarian, who's evolved into something of a “gray éminence” as the GOP's own domestic and foreign policy stances have started to resemble his own. The Tea Party surge has largely vindicated Paul's longstanding attacks on “big government”, and his neo-isolationist foreign policy, which once caused him to be tarred and feathered as a closet leftist, is now extolled by top GOP leaders, and has even coloured the views of other GOP candidates, including Bachmann and Mitt Romney.

»While so much attention has focused on Perry of late, Paul has come out of nowhere to join the ranks of second tier candidates even surpassing Sarah Palin's 12% in the latest national poll – and now running Bachmann a very close second in the Iowa straw poll.

»Does anyone think Paul is electable? Certainly not. And even his strong showing in Iowa probably won't mean much in the end. Except that it's a sign of the continuing discontent in Republican voter ranks over the state of the GOP field, notwithstanding the high hopes surrounding Perry's late entry. Paul exudes a sincerity, simplicity and clarity on the issues – and a sense of compassion – that no other GOP candidate seems to match, which makes him, if not a voice of reason and conscience, at least a striking counterpoint to the increasingly rage-filled ranks of his party.»

http://www.dedefensa…14_08_2011.html

Plus importante est l’évolution du système antiSystème en fonction de l’évolution, non pas du Système, mais de la course d’effondrement du Système. Nous pensons que l’effondrement du Système est en train de passer d’une phase de déstructuration de sa substance, en voie d’être achevée, à une phase de dissolution. (La dissolution étant, de ce point de vue, une accélération et une contraction de la déstructuration, – nous reviendrons sur cette question dans un texte futur.) Dans ce cas, le rôle du système antiSystème change. Il est moins de porter des coups au Système, pour accélérer son ébranlement qui se traduit par sa déstructuration ; il devient plus de répandre autour de lui sa propre dynamique déstructurante et dissolvante dont il est lui-même une représentation, vers d’autres relais ; la multiplication de ces relais conduit à la multiplication des actions dans le même sens, et le résultat général ne se trouve plus dans des coups ponctuels assénés au Système mais dans une pression dissolvante générale qui concourt effectivement à une dissolution grandissante des structure éparses résultant de l’action de déstructuration. Lorsque Ron Paul constate (il l’a déjà fait à plusieurs reprises) : «Mainstream America is coming my way», lorsque Lawrence, du Guardian, constate que les conceptions de Paul ont «even coloured the views of other GOP candidates, including Bachmann and Mitt Romney», – il ne s’agit de rien d’autre que de la dissolution du Système. (Il ne s’agit pas ici de positions et d’opinions politiques principalement, même si c’est le cas, mais de l’effet dissolvant que l’expansion de ces positions et de ces opinions produisent sur un Système qui, par la définition que lui impose désormais la tension où il se trouve, ne peut plus envisager de modifier d’un iota ses actes et sa politique.)

Autrement dit, le système antiSystème doit de plus en plus agir pour diffuser son “poison” antiSystème, bien plus que pour frapper. Sa présence à l’intérieur du Système, quand il s’y trouve, n’est pas pour incurver l’orientation du Système, ni même pour déstructurer ses principaux éléments, mais pour répandre une influence dissolvante vers tous ses éléments et dans ses éléments. Comme Ron Paul, on pourrait considérer que Tea Party est lui-même en train de parvenir à cette position au sein de la structure fondamentale du Système qu’est le Congrès, après avoir joué un rôle déstructurant au sein du parti républicain en constituant un bloc à part dans ce parti. Il l’a montré lors de la crise de la dette, où son action a eu pour effet principal d’amoindrir et de réduire les procédures de contrôle du Congrès, réduisant la direction de ce centre du pouvoir déjà déstructuré par l’affrontement démocrates-républicains, en un appendice presque informe, avec son autorité en lambeaux, avec ses positions dirigeantes amoindries sinon réduites à rien ; du coup, la masse que forme le Congrès, restant à la fois très pesante et contraignante pour le reste du Système, devient insaisissable de l’extérieure, de plus en plus dissolue tant du point de vue de sa composition que de ses mœurs de politique-Système. Bien entendu, tout cela est apprécié selon la seule problématique du Système, la seule qui ait une réelle importance, et non pas selon les étiquettes politiques.

http://www.dedefensa…15_08_2011.html

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Heu.

Il gagne quasiment chaque sondage (il "remporte" même devant Obama).

Il gagne les straw polls qui sont des "sondages" où les gens doivent se déplacer physiquement. C'est très favorable si vos supporters sont très "intenses" comme le sont les libertariens. C'est un peu comme la LCR : 6000 membres mais 3000 qui peuvent être dans la rue le lendemain matin.

Pour ce qui est des vrais sondages, il score vraiment très bien mais est très loin d'être devant.

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Ce que je voulais surtout souligner c'est que Ron Paul est le seul candidat à avoir des partisans passionnés; capables de lui apporter un soutien financier et assez motivés pour se bouger les fesses, même entre deux élections, sans être pilotés comme des drônes par une équipe de campagne.

C'est quelque chose qu'on ne retrouve pas chez les autres clowns. Ils ne passionnent pas, ils n'ont pas d'idées.

C'est un phénomène qui aurait de quoi attirer l'attention je trouve.

Mais certes, tu as raison, je ne comprends pas vraiment d'où vient l'envie de se déplacer et voter lors des primaires pour les clowns :'}

Comme je le dis au-dessus, l'important est de bien faire la distinction intensité/préférence. Les "extrémistes" sont généralement plus intenses. Les libertariens sont évidemment intenses (Combien d'heures faut-il passer à s'intéresser à ces sujets pour avoir une chance de devenir libertarien ?..)

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Moi, des trucs comme ça et le réchauffement, ça me réjouit, parce que ça érode la crédibilité des anciens médias et par contraste, ça donne une super image aux nouveaux. Enfin, les bons.

Quand on voit comment ça évolue sous nos yeux chaque jour, littéralement, imaginez dans cinq ans. Il y a de la place pour quelques petits ajustements à la marge.

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Moi, des trucs comme ça et le réchauffement, ça me réjouit, parce que ça érode la crédibilité des anciens médias et par contraste, ça donne une super image aux nouveaux. Enfin, les bons.

Quand on voit comment ça évolue sous nos yeux chaque jour, littéralement, imaginez dans cinq ans. Il y a de la place pour quelques petits ajustements à la marge.

Oui.

Sur la durée, ceux qui sont entrés tôt, ont mouillé la chemise et n'ont pas abandonné, se sont rôdé sont ceux qui, une fois la situation décantée, seront les leaders. Autrement dit, CP, pour le moment, c'est de la petite bière, mais dans 5 ans, on peut très bien être un média en ligne majeur. Eh si.

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Tiens, exemple concret : The Economist, sur le straw poll

http://www.economist.com/node/21526349?fsrc=scn/tw/te/ar/beingmichelebachmann

Pas un mot sur Ron Paul. Rien.

Tu sais, ce qui compte, dans cet article c'est "the towering economist Ludwig Von Mises". (Une fois qu'ils ont écrit ça tu vois bien qu'ils ne trouvent rien de vraiment sérieux à reprocher à Bachmann, par comparaison). Que des lieux communs merdiques en pilote automatique. Et aussi, la remarque que Newsweek s'est fait beaucoup de tort en la mettant version foldingue en Une.

Compare à l'habituel "d'obscurs économistes du siècle derniers connus sous le label d'école autrichienne".

Bachmann et Ron Paul passeront. La trajectoire des idées est bonne.

Enfin les gars, on occulte RP derrière une candidate Tea Party. Méditez ça une minute, avant de rester en poncho indignados libertarianos.

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(Une fois qu'ils ont écrit ça tu vois bien qu'ils ne trouvent rien de vraiment sérieux à reprocher à Bachmann, par comparaison). Que des lieux communs merdiques en pilote automatique.

Je me souviens qu'un jour mon frère avait qualifié The Economist de journal de l'oligarchie. Sur le moment, ça m'avait choqué. Aujourd'hui, je me dis qu'il avait vu juste.

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Enfin les gars, on occulte RP derrière une candidate Tea Party. Méditez ça une minute, avant de rester en poncho indignados libertarianos.

C'est la version néo-con du Tea Party.

Rien à avoir avec la version originale, libertarienne, de 2007.

Comme je le dis au-dessus, l'important est de bien faire la distinction intensité/préférence. Les "extrémistes" sont généralement plus intenses. Les libertariens sont évidemment intenses

Certes.

Mais quand avec peu de soutien médiatique on devient une rockstar quand on se déplace dans les universités du pays, on peut se demander s'il n'y a pas un petit truc qui mériterait plus d'attention.

(Combien d'heures faut-il passer à s'intéresser à ces sujets pour avoir une chance de devenir libertarien ?..)

Pour ma part, 5 minutes ont suffi pour me mettre la puce à l'oreille.

Recette:

- tomber par hasard sur une vidéo d'un débat Républicain en 2007 avec Ron Paul alors qu'on cherchait des vidéos débiles sur Youtube et hop!

On devient minarchiste en quelques semaines et quelques mois plus tard anarcap :'}

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