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Ron Paul gagne un vote informel aux USA


Messages recommandés

Suite à mon statut, un ami m'a bondi dessus sur fb pour me demander pourquoi je soutenais cet homophobe qui s'oppose aux droits des LGBT?

La propagande est efficace <–<

Tu peux lui demander ce qu'il entend précisément par "droits", histoire de voir si ce ne sont pas des privilèges et le renvoyer à son livre de campagne pour voir ce que Paul en dit vraiment (Liberty Defined). Sauf bien sûr si c'est un hystérique auquel cas ça ne sert à rien pour lui mais ça pourrait toujours servir à d'autres lecteurs.

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Je ne suis pas d'accord avec ça. Il y a depuis des decennies un potentiel fortement anti-bureaucratie, anti-impots etc… Il existe depuis au moins les grèves de 1995 où une large partie des usagers étaient prêts à manifester contre le service public. C'était parti comme en juin 69. La machine RPR et Chirac ont freiné des 4 fers contre l'émergence du mouvement, et un mois plus tard capitulait en rase campagne. Nous avons une classe politique de limaces socialistes de droite qui ne 'veut surtout pas diviser les français'.

Mais il y a en France un potentiel 'tea parties' qui existe, c'est la classe politique française, en particulier à droite, qui est trois ordres de magnitudes en dessous des attentes de ses électeurs, y compris sur la place de l'Etat. Si la droite perd les élections, ce n'est pas parcequ'elle est trop libérale ou trop conservatrice, mais parcequ'elle est trop socialiste.

Mais le potentiel dans la population en France existe et à mon avis, les 5 prochaines années ne vont pas resssembler aux 40 dernières. Il n'y aura pas de majorité 'libérale' demain, mais ce n'est pas nécessaire pour faire bouger les cadrans, il faut des minorités actives. Jusqu'à présent la classe politique a pu acheter son pouvoir de manière assez indolore avec l'endettement. Demain, cela ne sera plus possible. Les conneries vont se payer cash et instantennement en taxes, impots et inflation. Cela sera moins rigolo y compris pour la classe politique.

La population, du moins à droite, est prête pour un discours plus radical depuis au moins 20 ans.

J'ai 40 ans, je milite depuis 21 ans je peux aussi vous dire que le discours libéral s'est nettement radicalisé et sophistiqué (en particulier avec l'arrivée d'Internet). A 18 ans, aux jeunesses de démocratie libérale, personne ne connaissait l'économie, la politique ou la monnaie parmi les jeunes. Et on était dominé par des socialistes ou les communistes qui avaient une vraie culture dans ces domaines. Aujourd'hui, il n'y a qu'à voir les commentaires sur forum, la culture moyenne des libéraux est supérieure, les autres en face ne sortent souvent que des clichés. Nous n'avons plus devant nous des idéologies consistantes, mise à part les Rawliens mais qui reste marginale. La grande génération des troskystes qui tient les médias est en train de partir la retraite. La génération qui la replace est plus apolitique que socialiste. Elle ne sait pas. La bataille pour les idées se joue en amont d'un mouvement et je trouve que les libéraux sont pas mauvais sur internet.

Cela ne veut pas dire qu'on ne va pas déguster dans les prochaines années, ni que tout va tomber tout cuit dans le bec. Les étatistes pour des raisons structurelles ont de quoi s'accrocher encore longtemps. Ca veut dire que les prochaines années vont être passionnantes pour les militants libéraux.

Oui, mais c'est toujours latent en France et jamais vraiment à la surface. Le ressentiment antibureaucratique est présent un peu partout dans le monde, à des degrés différents, en France, quand bien même il y a une hostilité certaine et une propension à la critique envers la bureaucratie, on reste quand même largement dans une société qui vénère le service publique comme une sorte de déité bienveillante. Les fonctionnaires sont devenus ni plus ni moins que les nouveaux gardiens du temple, une caste. Alors, oui, il y a beaucoup de blagues sur les fonctionnaires, beaucoup de gens qui protestent quant à leur régime de faveur ou contestent leur nombre, mais les mêmes personnes restent en général férocement attachées à l'idée du service public omniprésent, y compris à droite. Ce n'est pas pour rien que c'est à droite que se développent des mouvements encore plus étatistes comme la Droite sociale de Wauquiez ou la Droite populaire qui fait concurrence au FN et a absorbé nombre d'éléments du MPF, pourtant plutôt libéraux (du moins économiquement) en 2007. Le revirement de Marine Le Pen et son adhésion pleine et entière à l'interventionnisme montre bien cette tendance. Aujourd'hui, on gagne des élections en promettant de remettre la retraite à 60 ans (non pas que cela change grand chose, en tant que libéraux, nous nous accordons tous à dénoncer le système par répartition), enrayer l'immigration, en prônant la "solidarité" européenne (car les Français comptent sans doute sur l'Allemagne pour nous renflouer en temps voulu), plus de moyens pour le service public, les universités et toussa.

Essayez de faire campagne sur la baisse de la dépense publique et vous serez conspué dans les médias comme un tenant de l'"austérité", voire de la "rigueur" et les canards de tous genres viendront vous expliquer doctement, en rangs d'oignon serrés, que vous n'avez rien compris à "l'économie" et que dépenser de l'argent que l'on pas, c'est bien, parce que le multiplicateur de la dépense public et toussa. Les impôts, et beaucoup le pensent, permettent d'empêcher les beaufs de dépenser trop d'argent, cette idée est parfois presque ouvertement exprimée par nos dirigeants qui, bien sûr, savent mieux que nous comment dépenser notre propre argent. Le pire, c'est que beaucoup sont en accord avec cela. Je le vois bien avec certains membres de ma famille : il faut un système social blablabla pour les gens qui travaillent, le service public blablabla. Certains de mes condisciples me maintiennent par ailleurs que la dette est immatérielle et n'est pas un problème en soi (!). Tous ont en tout cas un point commun : ils frémissent quand je parle de responsabilité individuelle, de privatisation et de concurrence, de libre-échange (répugnant cette idée qui nous permet d'acheter des biens à plus bas prix, et c'est les mêmes qui se la racontent en disant que plus de protectionnisme permettra de restaurer le pouvoir d'achat). Pour ceux qui s'y connaissent dans cette "dismal science" (keynésianisme, néo-classiques, économétrie et toussa) que l'on appelle parfois "économie", évoquer seulement l'Ecole autrichienne leur fait penser que vous êtes bons pour l'asile.

Quand on voit que la moitié des Français sont incapables de calculer la somme dont ils disposeront dans un an si leur dotation initiale est de 100€ et que celle-ci est placée à 2% l'an, on voit que c'est inutile d'essayer d'expliquer des concepts autrichiens tels que la valeur temps de l'argent et le rôle de l'épargne et de l'accumulation de capital dans l'économie. Inutile. Tout ce que l'on apprend en économie dans les universités, ce sont ces stupides "justifications" pour plus d'intervention étatique, parce que les défaillances de marché, blablabla, les externalités positives, blablabla. C'est pourtant tellement facile à démonter… Les gens n'ont tout simplement pas le niveau intellectuel pour comprendre la praxéologie pour beaucoup d'entre eux. La plupart sont vissés corps et âmes à cette idée que quand l'Etat veut, l'Etat peut, c'est plus qu'un simple préjugé, c'est une foi aveugle. Si vous ne faites rien, vous êtes qualifiés d'immobiliste. Nous sommes dans une hubris démesurée qui fait que les gens refusent de croire que l'Etat n'est ni omniscient, ni omnipotent. J'essaie désespérément d'expliquer en quoi plus de protectionnisme serait équivalent à se tirer une balle dans le pied, mais les gens refusent de penser au-delà des dogmes répétés à la télévision, dans les universités, etc. Je suis beaucoup moins optimiste que vous sur le potentiel politique du libéralisme en France. Nous n'avons pas cette tradition de décentralisation territoriale (qui permet d'éviter les trop grosses concentrations de pouvoir, est-ce un hasard si les pays qui réussissent le mieux sont soit des petits Etats sans ambitions internationales, soit des Etats fédérés ou des confédérations ?), de dissension dans le débat (beaucoup plus que d'autres pays européens, nous avons été marqués par la censure sous l'Ancien Régime et encore aujourd'hui, nous avons les lois les plus liberticides d'Europe concernant la liberté d'expression) et nous avons depuis longtemps oubliés nos auteurs libéraux : Cantillon, Belesbat, Bastiat, Boisguilbert, etc. Nous ne nous souvenons que de Louis XIV, de Napoléon, de Colbert et Pétain. Pas de place pour les libéraux dans l'histoire française officielle. De plus, la crise a déjà été employée pour rejeter la faute sur le "néolibéralisme" et les marchés, je pense que les Etats n'ont pas fini de se servir de ces boucs-émissaires d'autant plus convenables que je n'ai jamais rencontré un "néolibéral" à ce jour, afin de justifier toujours plus d'immixtion dans nos vies et toujours plus d'intervention dans l'économie.

Alors, oui, je suis assez content de la qualité du débat sur ce forum en général et c'est vrai que nous comptons beaucoup de gens solides intellectuellement dans nos rangs, mais les gens en général n'ont cure de ces débats, beaucoup les trouveraient byzantins et sont beaucoup plus limités que cela, je crois que ce n'est pas irréaliste de le dire, au risque de sembler un peu hautain. C'est peut-être un peu caricatural, mais les Français veulent juste leur sécu, travailler le moins possible et avoir le plus de vacances possibles, le reste, ils s'en fichent comme d'une guigne.

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T'en fais pas. Fais tourner. Avant les grandes batailles, on est en mode guérilla, et ça marche plutôt pas trop mal. Lutte. Les longs discours sur combien c'est désespéré ne mènent à rien.

Même si on se rendait compte que c'est désespéré, il vaut mieux se marrer à leur renvoyer à la gueule que se morfondre et se lamenter.

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Oui, mais c'est toujours latent en France et jamais vraiment à la surface. Le ressentiment antibureaucratique est présent un peu partout dans le monde, à des degrés différents, en France, quand bien même il y a une hostilité certaine et une propension à la critique envers la bureaucratie, on reste quand même largement dans une société qui vénère le service publique comme une sorte de déité bienveillante. Les fonctionnaires sont devenus ni plus ni moins que les nouveaux gardiens du temple, une caste. Alors, oui, il y a beaucoup de blagues sur les fonctionnaires, beaucoup de gens qui protestent quant à leur régime de faveur ou contestent leur nombre, mais les mêmes personnes restent en général férocement attachées à l'idée du service public omniprésent, y compris à droite. Ce n'est pas pour rien que c'est à droite que se développent des mouvements encore plus étatistes comme la Droite sociale de Wauquiez ou la Droite populaire qui fait concurrence au FN et a absorbé nombre d'éléments du MPF, pourtant plutôt libéraux (du moins économiquement) en 2007. Le revirement de Marine Le Pen et son adhésion pleine et entière à l'interventionnisme montre bien cette tendance. Aujourd'hui, on gagne des élections en promettant de remettre la retraite à 60 ans (non pas que cela change grand chose, en tant que libéraux, nous nous accordons tous à dénoncer le système par répartition), enrayer l'immigration, en prônant la "solidarité" européenne (car les Français comptent sans doute sur l'Allemagne pour nous renflouer en temps voulu), plus de moyens pour le service public, les universités et toussa.

Essayez de faire campagne sur la baisse de la dépense publique et vous serez conspué dans les médias comme un tenant de l'"austérité", voire de la "rigueur" et les canards de tous genres viendront vous expliquer doctement, en rangs d'oignon serrés, que vous n'avez rien compris à "l'économie" et que dépenser de l'argent que l'on pas, c'est bien, parce que le multiplicateur de la dépense public et toussa. Les impôts, et beaucoup le pensent, permettent d'empêcher les beaufs de dépenser trop d'argent, cette idée est parfois presque ouvertement exprimée par nos dirigeants qui, bien sûr, savent mieux que nous comment dépenser notre propre argent. Le pire, c'est que beaucoup sont en accord avec cela. Je le vois bien avec certains membres de ma famille : il faut un système social blablabla pour les gens qui travaillent, le service public blablabla. Certains de mes condisciples me maintiennent par ailleurs que la dette est immatérielle et n'est pas un problème en soi (!). Tous ont en tout cas un point commun : ils frémissent quand je parle de responsabilité individuelle, de privatisation et de concurrence, de libre-échange (répugnant cette idée qui nous permet d'acheter des biens à plus bas prix, et c'est les mêmes qui se la racontent en disant que plus de protectionnisme permettra de restaurer le pouvoir d'achat). Pour ceux qui s'y connaissent dans cette "dismal science" (keynésianisme, néo-classiques, économétrie et toussa) que l'on appelle parfois "économie", évoquer seulement l'Ecole autrichienne leur fait penser que vous êtes bons pour l'asile.

Quand on voit que la moitié des Français sont incapables de calculer la somme dont ils disposeront dans un an si leur dotation initiale est de 100€ et que celle-ci est placée à 2% l'an, on voit que c'est inutile d'essayer d'expliquer des concepts autrichiens tels que la valeur temps de l'argent et le rôle de l'épargne et de l'accumulation de capital dans l'économie. Inutile. Tout ce que l'on apprend en économie dans les universités, ce sont ces stupides "justifications" pour plus d'intervention étatique, parce que les défaillances de marché, blablabla, les externalités positives, blablabla. C'est pourtant tellement facile à démonter… Les gens n'ont tout simplement pas le niveau intellectuel pour comprendre la praxéologie pour beaucoup d'entre eux. La plupart sont vissés corps et âmes à cette idée que quand l'Etat veut, l'Etat peut, c'est plus qu'un simple préjugé, c'est une foi aveugle. Si vous ne faites rien, vous êtes qualifiés d'immobiliste. Nous sommes dans une hubris démesurée qui fait que les gens refusent de croire que l'Etat n'est ni omniscient, ni omnipotent. J'essaie désespérément d'expliquer en quoi plus de protectionnisme serait équivalent à se tirer une balle dans le pied, mais les gens refusent de penser au-delà des dogmes répétés à la télévision, dans les universités, etc. Je suis beaucoup moins optimiste que vous sur le potentiel politique du libéralisme en France. Nous n'avons pas cette tradition de décentralisation territoriale (qui permet d'éviter les trop grosses concentrations de pouvoir, est-ce un hasard si les pays qui réussissent le mieux sont soit des petits Etats sans ambitions internationales, soit des Etats fédérés ou des confédérations ?), de dissension dans le débat (beaucoup plus que d'autres pays européens, nous avons été marqués par la censure sous l'Ancien Régime et encore aujourd'hui, nous avons les lois les plus liberticides d'Europe concernant la liberté d'expression) et nous avons depuis longtemps oubliés nos auteurs libéraux : Cantillon, Belesbat, Bastiat, Boisguilbert, etc. Nous ne nous souvenons que de Louis XIV, de Napoléon, de Colbert et Pétain. Pas de place pour les libéraux dans l'histoire française officielle. De plus, la crise a déjà été employée pour rejeter la faute sur le "néolibéralisme" et les marchés, je pense que les Etats n'ont pas fini de se servir de ces boucs-émissaires d'autant plus convenables que je n'ai jamais rencontré un "néolibéral" à ce jour, afin de justifier toujours plus d'immixtion dans nos vies et toujours plus d'intervention dans l'économie.

Alors, oui, je suis assez content de la qualité du débat sur ce forum en général et c'est vrai que nous comptons beaucoup de gens solides intellectuellement dans nos rangs, mais les gens en général n'ont cure de ces débats, beaucoup les trouveraient byzantins et sont beaucoup plus limités que cela, je crois que ce n'est pas irréaliste de le dire, au risque de sembler un peu hautain. C'est peut-être un peu caricatural, mais les Français veulent juste leur sécu, travailler le moins possible et avoir le plus de vacances possibles, le reste, ils s'en fichent comme d'une guigne.

C'est très intéressant, mais tout cela est résumable en partie par : L'état, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde.

:)

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13 millions de dollars sur les 3 dernier mois :)

http://content.usatoday.com/communities/onpolitics/post/2012/01/ron-paul-fundraising-13-million-/1?csp=34news

Alors là, The Atlantic Online, formidable.

…with the exception of Ron Paul, all the Republican candidates, as well as President Obama, share a decidedly un-American disregard for liberty. The question is, how many voters care?

http://www.theatlantic.com/politics/archive/2012/01/if-voters-cared-about-liberty-ron-paul-would-be-the-frontrunner/250880/

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T'en fais pas. Fais tourner. Avant les grandes batailles, on est en mode guérilla, et ça marche plutôt pas trop mal. Lutte. Les longs discours sur combien c'est désespéré ne mènent à rien.

Même si on se rendait compte que c'est désespéré, il vaut mieux se marrer à leur renvoyer à la gueule que se morfondre et se lamenter.

Je dis cela, mais en même temps, je n'ai jamais cessé de continuer (hors passage à vide l'an dernier). D'ailleurs, je passais pour un partiel en oral et j'ai eu une discussion très intéressante avec mon professeur sur l'Ecole autrichienne. Je ne pensais pas qu'il serait si ouvert et prêt à accepter certaines des grandes conclusions. Il a commencé par me demander où j'étais économiquement, car je pose pas mal de questions en cours. Il a dit : "je parie que vous êtes plus néolibéral". J'ai bien entendu refusé de rentrer dans cette case et j'ai parlé de l'Ecole autrichienne et je crois que ça l'a surpris. Il pense que la position autrichienne est beaucoup plus fine que celle d'autres écoles de pensée sur tout un tas de sujets (il aime beaucoup l'idée de contestabilité des marchés et pense que la position des Autrichiens sur la monnaie a des mérites). Si un académique se rallie à ces idées, c'est que tout n'est pas perdu. Je ne suis pas désespéré, mais juste très sceptique. Le scepticisme, jusque dans une certaine mesure (on parle pas du scepticisme à la Montaigne, hein, pas celui qui le conduisait à des positions collectivistes avec la fameuse Montaigne fallacy identifiée par Mises), peut être sain. Je ne demande qu'à ce qu'on me prouve que j'ai tort et comme je le disais : à moins d'un grand chamboulement, les Français ne sortiront pas, à mon humble avis, de leurs charentaises. Après, nous sommes dans une époque agitée, ce grand chamboulement n'est peut-être pas très loin… Quoi qu'il en soit, je continuerai, comme à peu près tout le monde ici, j'imagine, jusqu'au bout quelle que soit l'issue.

C'est très intéressant, mais tout cela est résumable en partie par : L'état, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde.

:)

Une citation que j'affectionne particulièrement et qui révèle bien ce que l'Etat. D'ailleurs, on parle souvent de Bastiat comme un minarchiste, mais cette citation semble plutôt témoigner de penchants anarcho-capitalistes.

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Le Monde quoi…

Un papier sur Ron Paul au titre alléchant et au final :

Belle tentative pour laisser penser que RP rêve d'un monde ou seuls les riches pourrons se soigner alors que les autres mourrons la tronche à l'air

http://www.lemonde.f…179_829254.html

Le journaliste a-t-il inventé la réponse : "Qu'il crève" ? Si effectivement, des partisans de Ron Paul ont ce type de réaction c'est tout de même lamentable. Les cons existent aussi dans le camp libéral.

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Le journaliste a-t-il inventé la réponse : "Qu'il crève" ? Si effectivement, des partisans de Ron Paul ont ce type de réaction c'est tout de même lamentable. Les cons existent aussi dans le camp libéral.

Tout à fait d'accord, ce d'autant plus que Ron Paul sait ce que la charité et la solidarité (la vraie, pas la kleptocratie institutionnalisée) envers ses semblables humains signifie :

http://www.prisonpla…mony-video.html

Ca clouera probablement aussi le bec à tous les idiots du village qui le prennent pour un vieux Don Quichotte raciste.

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Les fonctionnaires sont devenus ni plus ni moins que les nouveaux gardiens du temple, une caste.

Entre eux ce genre d'opinions circule peut être (et encore, de manière latente). Le reste des gens s'en fout.

Essayez de faire campagne sur la baisse de la dépense publique et vous serez conspué dans les médias

Les médias, voilà un des cœurs du problème. L'éducation (à tous les niveaux) en est un autre. à quoi ressembleraient les débats de comptoir si ces deux facteurs ne poussaient pas sans cesse dans le mauvais sens ?

C'est peut-être un peu caricatural, mais les Français veulent juste leur sécu, travailler le moins possible et avoir le plus de vacances possibles, le reste, ils s'en fichent comme d'une guigne.

Je dirais que les Français dans l'ensemble se fichent comme d'une guigne de la politique, qu'on les force malgré tout à s'y intéresser (on arrive au troisième cœur du problème : la démocratie) et que pour préserver leurs ressources qui sont limitées (comme celles de tous les êtres humains) ils s'attachent à l'opinion qu'ils estiment la plus facile (à l'issue d'une médiation inconsciente entre simplicité et désirabilité sociale).

Tout ce que l'on apprend en économie dans les universités, ce sont ces stupides "justifications" pour plus d'intervention étatique, parce que les défaillances de marché, blablabla, les externalités positives, blablabla.

Tiens, d'ailleurs, petite annonce : Quelqu'un aurait une référence pour avoir un terrain commun de discussion avec un type qui fait de très hautes études en économie (en France, je précise) ? Une sorte d'histoire des idées économiques qui resituerait les débats actuels dans une perspective mainstream.

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Bonne nouvelle, pas sûr cependant que le vote du New Hampshire donne une bonne idée de la tendance globale… C'est un petit état, avec une sociologie très précise et restreinte, assez élitaire, très très très libérale d'un pur libéralisme "universitaire" (taxe à la consommation anecdotique, et pas d'impôt sur le revenu), les libertariens y sont reconnus comme un parti indépendant. Alors certes c'est toujours le vote presque acquis d'un état, mais c'est malheureusement peut-être l'exception…

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Tiens, étonnant, Ron Paul n'est même pas cité:

http://lci.tf1.fr/mo…nt-6917014.html

Actuellement il y est brièvement cité

A surveiller également pour la suite : Ron Paul. Le candidat "libertarien" termine 3e avec 21% des voix. Mieux qu'en 2008, mais moins bien que ce qu'il pouvait espérer à la vue des derniers sondages, qui le donnaient parfois gagnant avec 25%.

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Je ne connais rien a priori à la stratégie électorale, mais je me demande si l'enjeu pour Ron Paul n'est pas de se positionner clairement comme leader de la droite ou des "extremistes" du parti républicain pour rallier l'ensemble de ce camp.

Il pourra ensuite s'attaquer à Romney.

Le problème est l'hétérogénéité de la droite du parti républicain. Paul peut sans doute rallier les religieux sur sa personne sinon sur son programme mais il ne ralliera jamais les militaro-interventionnistes .

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Tiens, d'ailleurs, petite annonce : Quelqu'un aurait une référence pour avoir un terrain commun de discussion avec un type qui fait de très hautes études en économie (en France, je précise) ? Une sorte d'histoire des idées économiques qui resituerait les débats actuels dans une perspective mainstream.

La Tradition de la liberté de notre ami corentin de Salle ? C'est orienté philo mais avec une inclusion éco. La fresque est passionnante et pourrait intéresser ta relation.

https://www.contrepo…ieres-liberales

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Au coté d'un article acide sur Ron Paul (mais un article tout de même) le Monde propose un article sur la soi disant déconfiture des tea parties au motif du faible score de Michele Bachmann ^^

Mdrrrrrrrrr. Savent pas faire des additions. Veulent pas savoir. Préfèrent raconter à leurs enfant des fables mettant en scène la défaite de leurs ennemis idéologiques.

http://www.lemonde.f…167_829254.html

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Pour avoir regardé le débat du 21 septembre avec le fameux "qu'il crève" que je n'ai personnellement pas entendu, il y avait un contexte à la question. Le blessé hypothétique était une personne qui avait les moyens d'avoir une assurance santé. Et Ron Paul de préciser que les gens responsables n'avaient pas à payer pour les irresponsables.

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Tiens ? Rincevent écrit pour le Monde ? blink.gif

Ben non, je ne crois pas avoir écrit que ses partisans étaient plus instruits que la moyenne (de mémoire, il n'y a rien de bien significatif dans ce domaine, peut-être un poil moins au niveau doctorat, c'est tout). Ca montre juste qu'un journaliste s'est penché cinq minutes sur des chiffres avec des compétences qu'on attend d'un lycéen. Ce pays n'est peut-être pas tout à fait foutu (mais des fois, on y croirait presque).

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Suite à mon statut, un ami m'a bondi dessus sur fb pour me demander pourquoi je soutenais cet homophobe qui s'oppose aux droits des LGBT?

La propagande est efficace <–<

Dans le même genre, j'ai mis une banderole de Ron Paul en photo de couverture et pareil je me suis fait sauter dessus :

OH MY GOD, sais-tu ce que l'on risque vraiment si il arrive au pouvoir?
Ron Paul??? Il est contre l'euthanasie, contre l'avortement; populaire au sein de l'extrême droite et que dire de son soutien de Don Black ex-kkk … Enfin il a 76 ans… J'espère que c'est de la provocation Edouard.

Bon ça voulait dire qu'ils avaient déjà entendu parler de Ron Paul, c'est mieux que rien.

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Suite à mon statut, un ami m'a bondi dessus sur fb pour me demander pourquoi je soutenais cet homophobe qui s'oppose aux droits des LGBT?

Réponds à ton ami homosexuel que Ron Paul n'est pas homophobe: il est juste contre la sodomie mais par contre il est à fond pour la fellation.

Si il te demande pourquoi, explique-lui que Ron Paul n'aime pas quand son gland sent le caca.

Parfois, il faut savoir couper court à certaines discussions stériles et pas très utiles. La dérision peut alors être ton alliée.

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Un libéral classique, ça se fait rare.

Notons son énorme blocage qui l'empêche de considérer la question majeure du libéralisme contemporain : la pertinence et l'extension du concept de domaine régalien. C'est ce qui lui rend les idées libertariennes incompréhensibles et désagréables, et ce pourquoi il utilise sa version soft du point Godwin : "c'est utopique" pour les écarter d'un revers de main.

Je vous ferais tous remarquer pour l'anecdote que j'ai soumis un commentaire assez détaillé (par rapport à la moyenne), un challenge sans insulte, et qu'il n'a pas été publié alors que j'ai posté ça avant hier et qu'il y a eu des commentaires en date d'aujourd'hui publiés. Intéressant…

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Réponds à ton ami homosexuel que Ron Paul n'est pas homophobe: il est juste contre la sodomie mais par contre il est à fond pour la fellation.

Si il te demande pourquoi, explique-lui que Ron Paul n'aime pas quand son gland sent le caca.

Je lui ai refourgué un lien vers la vidéo youtube où il explique qu'il n'y a aucune raison d'interdire le mariage entre deux adultes consentants et celle vers le clip de Aimee Allen (qui est tout de même une figure LGBT). Ca l'a étonné de lire des commentaires francophones le qualifiant d'homophobes, j'ai mis ça sur le dos de l'incident dans le film Brüno et il semblait plus ou moins convaincu :)

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