Aller au contenu

Ron Paul gagne un vote informel aux USA


Messages recommandés

Meanwhile, in New Hampshire …

http://hampton-northhampton.patch.com/articles/nh-straw-poll-winners

Ron Paul got a great birthday present Saturday, as the 76-year-old defeated 11 other Republicans in Saturday's New Hampshire Young Republicans Straw Poll.

Paul, a congressman from Texas, won a commanding 45 percent of the vote and bested runner-up Mitt Romney by 35 percent despite not attending the event, which was held in New Castle and also included a lobster bake.

There were 302 ballots cast Saturday, and the full vote results are as follows, in the order the candidates were listed on the ballot: Jon Huntsman - 3 percent ; Herman Cain - 5 percent; Rick Perry - 8 percent; Fred Karger - 0 percent ; Paul - 45 percent; Mitt Romney - 10 percent; Thaddeus McCotter - 8 percent; Rick Santorum - 3 percent; Michele Bachmann - 5 percent; Buddy Roemer - 3 percent; Gary Johnson - 6 percent; and Newt Gingrich - 1 percent.

Ok, petit straw poll. Mais bon.

Lien vers le commentaire

Meanwhile, in New Hampshire …

http://hampton-north…aw-poll-winners

Ok, petit straw poll. Mais bon.

302 votants, alors que la primaire rassemblera 220-250 000 votants….. en plus, on ne sait pas qui était présent à ce "repas de homard" car si je fais un sondage sauvage au rotary de Neuilly et que j'en prédis le résultat de l'élection de 2012, je risque d'avoir de grosse surprise.

Lien vers le commentaire

76 ans… C'est vieux, beaucoup trop. Rien que pour cela, je ne voterai pas pour lui si j'étais américains. Et je crois même que ce ne serait QUE pour ça.

Franchement c'est pas un critère valide pour voter pour quelqu'un. C'est mieux de se concentrer sur les idées, le "jeunot" Obama nous les casse, il est temps que même un vieux libertarien vienne les lui rompre.

Pour ma part, il faudrait mettre le paquet sur Ron Paul sans aucune contestation, puis Gary Johnson.

Si les deux sont morts, entre un Rick Perry -dont le mandat de gouverneur à la tête du TExas plaide en sa faveur et a des arrière-goûts prononcés de libéralisme- et une Bachmann aux opinions farfelues en matière sociétale et dont on se demande si elle a un plan sérieux pour réduire le gouvernement, il n'y a pas photo, c'est Rick Perry mon préféré.

A ce stade, le passé et les faits sont ce qu'il y a de plus tangibles pour juger de la qualité d'un candidat, et je préfère m'en tenir d'abord aux faits plutôt qu'aux promesses.

Tout de même, les candidats du tea-party semblent très populaires, c'est bon signe pour les primaires, Mitt Romney reste

l'ennemi numéro 1 dans cette primaire ne l'oublions pas, c'est un Obama blanc (en référence à sa réforme de l'assurance-maladie dans le Massachussets). Si la présidentielle est un affrontement Romney-Obama, ce pays est définitivement foutu.

Lien vers le commentaire

76 ans… C'est vieux, beaucoup trop. Rien que pour cela, je ne voterai pas pour lui si j'étais américains. Et je crois même que ce ne serait QUE pour ça.

Il a lancé un défi à ses adversaires:

faire 20 miles au Texas à vélo, à midi sous 100°F.

http://www.dailypaul.com/175495/rp-challenges-status-quo-to-bike-race-in-houston-heat

Je suis 5 décennies plus jeune que lui et je ne pense pas en être capable.

Et je ne suis pas aussi bien gaulé :blushing:

http://www.lewrockwell.com/politicaltheatre/2011/06/ron-paul-the-athlete/

Lien vers le commentaire

En tout cas, ce serait con qu'il clabote d'une crise cardiaque ou d'un AVC en vélo.

Certes :dentier:

Mais si je devais parier sur quelque chose, ce serait plutôt sur le clabotage d'un des clowns (s'ils participaient).

Il fait du vélo toutes les semaines. Je me rappelle d'un petit 10 miles qu'il avait fait la campagne précédente: http://www.dailypaul.com/9177/ron-paul-rides-10-miles-with-ron-paul-rider-blog-update-photo-of-ron-riding

Sinon un petit poll au Texas:

Paul Leading In Texas Among "Highly Active" Republican Voters

http://www.nolanchart.com/article8799_Paul_Leading_In_Texas_Among_Highly_Active_Republican_Voters.html

Lien vers le commentaire
Gallup poll: Ron Paul trails President Obama by 2 percent Texas Rep. Ron Paul trails President Obama by just 2 percentage points, according to the latest Gallup Poll released Monday. The poll, which finds former Massachusetts governor Mitt Romney and Texas Republican governor Rick Perry as the leading candidates to challenge Mr. Obama, shows Mr. Paul trailing Mr. Obama by just two percentage points, 47 to 45 percent. Mr. Romney matches up to Mr. Obama the best out of the 2012 presidential candidates, challenging the president 48 percent to 46 percent while Mr. Perry ties Mr. Obama with 47 percent each. “This push for true leadership over the status quo is gaining more support,” said Paul Campaign Manager John Tate. “In poll after poll, Americans are eager for real change and looking for a leader who stands for individual liberty and limited government, and who follows the Constitution.” Meanwhile, Mr. Obama continues to face dismal poll ratings. Mr. Obama’s approval rating on the economy, the top election issue among registered voters, hit an all-time low in Gallup polling last week with just 26 percent approve of Mr. Obama, while 71 percent disapprove. His overall job approval stands at 40 percent. Mr. Obama’s approval rating has been under scrutiny lately, hitting a new low last week at 26 percent. The poll is the latest victory for Mr. Paul, who is coming off of a strong finish in the Ames Republican Presidential Straw Poll earlier this year. The Gallup poll is the second to show Mr. Paul in a statistical dead heat with President Obama. An earlier survey by CNN showed Mr. Paul as the leading contender for challenging Mr. Obama. That said, Mr. Obama continues to lead in the generic, and beats Romney in key states. Gallup’s Election 2012 homepage shows the President opening a lead over the generic Republican. This is an improvement over the last series of polls, which found Mr. Obama trailing Republicans in key states, including Florida and Pennsylvania.
http://www.thestatec…-to-47-percent/

Ça bataille dans un mouchoir de poche. J'adore. :popcorn:

Which candidate is the Republican front-runner? Mitt Romney 7.85% (1,184 votes) Rick Perry 9.01% (1,359 votes) Michele Bachmann 3.35% (506 votes) Ron Paul 79.78% (12,033 votes) Total Votes: 15,082

On va finir par y croire.

Lien vers le commentaire

realclearpolitics a enfin écrit un article où on parle d'un quatuor de tête. Mieux encore, il n'y a pas eu d'attaque contre Ron Paul dans l'article. Les libertariens peuvent remercier John Stewart :D

Lien vers le commentaire

Ron Paul Leaps Past Bachmann in Latest Poll

Rick Perry, Texas Governor: 29%

Mitt Romney, former Massachusetts Governor: 17%

Ron Paul, Texas Congressman: 13%

Michele Bachmann, Minnesota Congresswoman: 10%

That's right. Ron Paul jumped into third place…and the media continues to ignore his candidacy. I can't explain it as anything other than outright bias against the man and his ideas.

http://www.benzinga.com/news/11/08/1881149/ron-paul-leaps-past-bachmann-in-latest-poll#ixzz1W1Q2o8lD

Lien vers le commentaire

Le mur du silence se fissure cependant :

http://www.csmonitor.com/USA/Politics/The-Vote/2011/0823/Has-Ron-Paul-become-electable

Look behind you Mitt Romney – has Ron Paul suddenly become electable?

That’s a conclusion one might draw from a new Gallup poll that pits Republican presidential candidates against President Obama in head-to-head matchups.

The GOP establishment’s view of Representative Paul, an anti-foreign-intervention pro-gold-standard libertarian, is that he’s a sideshow, and not an amusing one. He is dismissed as someone with a committed core of supporters but little appeal to Republican voters as a whole or the country at large.

Yet in the Gallup survey, among registered voters Paul trails Mr. Obama by only two points – 45 percent to 47 percent. That’s within the poll’s margin of error.

Lien vers le commentaire

Probable mais on parle encore de Kennedy pour ça.

Anyway, j'avais de gros soupçons sur la roublardise de realclearpolitics et je peux à présent vous assurer que ce site ne mérite même pas qu'on souligne leurs méthodes nauséabondes. Quand Ron Paul peut gagner une moyenne trop avantageuse (souvent après plus d'un score>10), ils augmentent le nombre de sondages à incorporer dans leur moyenne jusqu'à ce que des sondages douteux le créditant de 3 ou 6% surgissent. J'avais un doute à ce sujet, je pensais à un fonctionnement un poil aléatoire du site mais, alors qu'il était revenu à sa moyenne depuis deux semaines, un sondage donnant 11 à Ronny est venu se greffer sans éjecter celui qui lui donnait 3%. J'ai du mal à croire au hasard….

Ces techniques mafieuses m'énervent. Rien d'étonnant pourtant, RCP est possédé à 51% par Forbes.

Lien vers le commentaire

Et s'il est élu, je ne serai pas surpris qu'il se fasse buter très vite.

Les médias relègueront l'info en dernière page, ou même pire, après la météo. ;)

Probable mais on parle encore de Kennedy pour ça.

Anyway, j'avais de gros soupçons sur la roublardise de realclearpolitics et je peux à présent vous assurer que ce site ne mérite même pas qu'on souligne leurs méthodes nauséabondes. Quand Ron Paul peut gagner une moyenne trop avantageuse (souvent après plus d'un score>10), ils augmentent le nombre de sondages à incorporer dans leur moyenne jusqu'à ce que des sondages douteux le créditant de 3 ou 6% surgissent. J'avais un doute à ce sujet, je pensais à un fonctionnement un poil aléatoire du site mais, alors qu'il était revenu à sa moyenne depuis deux semaines, un sondage donnant 11 à Ronny est venu se greffer sans éjecter celui qui lui donnait 3%. J'ai du mal à croire au hasard….

Ces techniques mafieuses m'énervent. Rien d'étonnant pourtant, RCP est possédé à 51% par Forbes.

Ça ressemble à la moyenne des 7 derniers sondages et peut-être que le 3% va dégager aux prochains résultat. Ce qui cloche je trouve c'est qu'il n'y a pas de pondération par le nombre de votes. Généralement il y a autour de 1000 personnes interrogées mais ça peut jouer dans le classement avec Bachmann, par exemple, qui est à seulement 0.6 pts.

Dans le dernier Gallup on voit qu'il y a davantage de liberal et moderate à voter Ron Paul que de conservative : 14% contre 12% :lol:

Les 18-29 sont aussi très nettement ses plus nombreux partisans.

Quand on voit l'ampleur des disparités j'ai des doutes sur la pertinence des échantillons de personnes sondées dans chaque région. Les 4 classe d'âge doivent êtres représentées en nombre égal, avec pour chacune autant de noirs que de blancs, de femmes que d'hommes, de liberal que de conservative, etc.

w5vrl2zc8uyvi2dgeret_g.gif

Lien vers le commentaire
  1. The Prophet
  2. By Alex Altman / Concord Monday, Sept. 05, 2011
  3. Twilight descends in new Hampshire as an old man climbs onto his soapbox. LIBERTY: TOO BIG TO FAIL reads a banner hanging in the jam-packed tent. He is hardly a commanding figure, but a thousand people chant his name and lean in to listen, ready to follow, as Ron Paul delivers his genre-bending stump speech. There are no focus-grouped slogans, no empty calories: Paul's talk is more like a high-fiber graduate seminar on economic theory, forgotten history and the nooks and crannies of the U.S. Constitution. "The Federal Reserve system and all their members have been counterfeiters for a long time," he says, his reedy voice straining. "Sound money is connected to free markets and the freedom message and the Constitution, and we can bring this all together for people. It fascinates me, and I'm sure it must fascinate a lot of you also."
  4. In normal times, Paul's esoteric pitch might leave voters bemused, bewildered or just bored. But these aren't normal times, and the rapt crowd roars its approval. The attendees share his conviction that a great man has met his moment in history. "Our time has come," Paul declares, and this time, it may be more than wishful thinking.
  5. For decades, the Republican Congressman from Texas has preached much the same brand of libertarian politics and Austrian economics. When he ran for President four years ago, Paul drew a zealous but narrow following, and his warnings that murky monetary policy, runaway spending and a sprawling foreign empire would ruin the country struck many Republicans as kooky. His GOP rivals smirked or simply ignored him. Although Paul raised a staggering $35 million, he captured just 1% of Republican delegates.
  6. But in the four years since, the world has changed in mostly grim ways that seem to affirm Paul's worldview. His vision of an eroding Constitution and a Washington--Wall Street cabal helped spark the Tea Party movement. Conservatives who once sneered at his foreign policy as being "isolationist" have grown weary of war. His call for a more accountable and transparent Federal Reserve has morphed from quaint obsession to mainstream Republican talking point in Congress and on the campaign trail.
  7. As presidential contender, Paul remains an extreme long shot. He lags behind central-casting candidates like Mitt Romney and Rick Perry in polls. The pillars of his libertarian philosophy--restoring the gold standard, abolishing the central bank, letting states legalize drugs, gutting the size of government and the social safety net, sharply reducing America's global footprint--are too radical for the typical suburban swing voter. Not to mention that the 76-year-old Paul would be the oldest ever first-term President.
  8. (page 2)
  9. But as prophet, he is still defining the GOP race. He came within a whisker of spoiling Michele Bachmann's headline-making win at the Aug. 13 Iowa straw poll and helped end Tim Pawlenty's candidacy by denying him a second-place finish. When Republican heavies like Newt Gingrich and Perry bash the Fed's monetary policy, he mocks them as latecomers to his party. "Who would have thought the former Speaker of the House would come out for 'Audit the Fed?'" Paul says to deafening applause in Concord. "Now we have a Southern governor. I can't remember his name"--a wry reference to Perry, who suggested it would be almost "treasonous" for Fed Chairman Ben Bernanke to pump more money into the economy--"[who] realizes talking about the Fed is good too."
  10. Paul still struggles to win the major media's attention, prompting Jon Stewart to compare his candidacy to "the 13th floor of a hotel." But Paul's allies say he's more interested in influence than political power. "He does not have a great personal desire to be the President," says Jesse Benton, Paul's campaign chairman and grandson-in-law. Instead, he is that rare commodity in modern politics: a man of ideas, however unconventional they may be.
  11. The Making of the Maverick
  12. Ron Paul's political epiphany took place on Aug. 15, 1971. That was the day Richard Nixon, hoping to boost a flagging U.S. economy, decoupled the dollar from the gold standard. Few people understood or cared about the change. For Paul, it was a calamity. "That was the moment I knew something very strange was going on in the government establishment," he recalls, sitting in a desk chair in his Concord campaign office. Paul believes that a currency unmoored from gold is based on, well, nothing, and that simply printing fiat money inevitably leads to ruin. "I thought it was just a total disaster," he says.
  13. The mild-mannered Paul is an unlikely messenger of economic doom. Born outside Pittsburgh, he attended medical school at Duke and joined the Air Force in 1963. He served as a flight surgeon during Vietnam, an experience that convinced him the American "empire" is folly. As he built an obstetrics practice in Brazoria County, Texas, he spent his free time studying the theories of Friedrich Hayek and Ludwig von Mises, giants of the Austrian school of economics, which champions unfettered free markets, individual rights and money backed by scarce commodities like gold and silver. "When I discovered people like Mises, to me they were geniuses," Paul says. "They could explain this stuff. It helped me feel comfortable that it wasn't only me in the world."
  14. In 1974 Paul ran for Congress in South Texas, promising "freedom, honesty and sound money." He lost that race but won the seat two years later. Paul's latest campaign ad boasts that he is "guided by principle," and his record supports the claim. Though he represents a rural coastal district, Paul regularly votes against farm subsidies and flood insurance. He has never voted for a tax increase or an unbalanced budget. He opposed congressional medals for Rosa Parks, Ronald Reagan, Pope John Paul II and Mother Teresa as well as aid for Hurricane Katrina victims, all on the grounds that Congress has no business meddling in such matters.
  15. (page 3)
  16. Paul isn't a pure libertarian. He doesn't support abortion or gay marriage; he believes those issues should be left up to states. But he has a coherent worldview: that individual liberty is the highest American ideal and a free-market economy its foundation. Paper money is a mirage predicated on trust in a government that can't be trusted. Fealty to the Constitution means accepting the parts of it you might not like, whether it's your neighbor's right to shoot heroin or gamble away his paycheck. "You can take your life and be very productive, or you can be destructive," Paul says, "but you can't meddle in other people's lives."
  17. Paul's acolytes often speak of him in nearly messianic tones. "It's like a light switch going on. You see things you haven't seen before," says Doug Wead, a senior adviser who served under both George W. Bush and Bush's father. After Paul spoke in Concord, hundreds of fans thronged to greet him. Kate Baker, the national chair of a group called Women for Ron Paul, tried to organize a greeting line. "Ron Paul walks where he wants to walk and stops," she tells an eager fan. "We follow him."
  18. A Revolution Matures
  19. For a political prophet, paul isn't much of a speaker. He tangles his syntax and is prone to rambling. But one man's awkward is another's authentic, and when you are trying to sell a candidate as a truth teller, it's best if the packaging doesn't show: his newest ad contrasts him with the "smooth-talking politicians" he's running against. "We've run into Romney. We ran into McCain. Whenever you talk to them, you feel like everything they say is almost programmed," says Jesse Coffey, a 17-year-old Paul volunteer who is among the candidate's many young devotees. "When you meet Ron Paul, it's like meeting an old friend you haven't seen in years."
  20. For the next hour, Paul stands in the gathering dusk, shaking hands, snapping pictures and signing memorabilia: $2 bills, a watercolor portrait of his face, a copy of the John Birch Society's magazine. "I'd ask you to sign my chest, but it probably wouldn't be appropriate," says one woman, who settles for her sleeve. A trio of young men, including one in a T-shirt depicting a vampiric George W. Bush sinking his fangs into Lady Liberty, crowd around the Congressman to vent about the treatment of Bradley Manning, the Army private imprisoned for allegedly slipping a trove of classified documents to WikiLeaks. "They tried to throw Daniel Ellsberg in jail too," Paul says, shaking his head, recalling the furor over the Pentagon Papers 40 years ago.
  21. The 2008 Paul campaign was a ragtag coalition of anarchists, antiwar activists, goldbugs, paleoconservatives, hard-core libertarians and conspiracy theorists. His grassroots supporters threw raucous rallies, floated a Ron Paul blimp, lionized the 17th century British revolutionary Guy Fawkes--infamous for his attempt to blow up Parliament--and raised huge chunks of cash through online "money bombs." But his organization was hapless when it came to translating that enthusiasm into votes. "Last time, we didn't know what we were doing," says Chris Lawless, 42, a volunteer who voted for Paul back in 1988 when he ran for President on the Libertarian Party ticket. "We made WHO IS RON PAUL? T-shirts"--a reference to the "Who is John Galt?" refrain in Ayn Rand's libertarian touchstone Atlas Shrugged. "We had a freaking blimp."
  22. (page 4)
  23. Paul was almost a passive figurehead in that spectacle, putting his message ahead of campaign tactics. "His goal, I think, was to use his platform as a pulpit to keep talking about these things until people understood it," says Jim Forsythe, his New Hampshire campaign chairman. "Enough people understand it now. It's time to do something about it."
  24. Convinced that he has a shot in 2012--a late-August Gallup poll showed him running nearly even with President Obama in a hypothetical matchup--Paul's aides have hired seasoned operatives and are more focused on ballot-box results, demonstrating early success at the Iowa straw poll. And Paul is still raising big money, including a $1.8 million money bomb to mark his Aug. 20 birthday.
  25. There remains the matter of the candidate himself, though. "He's incorruptible," Wead says. "He just will not say or do anything that is not based on what he believes, even if it will help his cause. It's very frustrating, because at times using different language would be so much more politically effective."
  26. Whether or not Paul attracts more votes than he did in 2008, his ideas have clearly taken on a life of their own. And that's what Paul says is most important. "I do what I do because I believe that truth wins out in the end," he explains. Even if his candidacy will have a hard time doing the same.
Lien vers le commentaire

Décidément, encore un long papier sur Paul chez Dedefensa.org.

Et s’il était élu ?

25 août 2011 – On nommera cette nouvelle “une percée psychologique”, ce qui n’est pas rien de notre point de vue lorsqu’on sait l’importance que nous accordons à la psychologie. Bien entendu, il y a le contexte politique, qui est caractérisé par une intensité sans égale, à la fois de la situation politique, des perspectives de déstabilisation, du climat d’hostilité, d’affrontement et de chaos, etc. Cela accentue encore le caractère peu ordinaire de cette “percée psychologique”.

Il s’agit de l’hypothèse de Ron Paul devenant président des Etats-Unis, qui est envisagée par deux sites US importants, le second en réponse au premier, – selon la question “si Ron Paul devenait président, cela serait-il vraiment une catastrophe ?” Il s’agit d’une “percée psychologique”, non pas tant à cause de ce qui est écrit dans ces textes, mais parce que les auteurs, qui appartiennent tout de même à des milieux politiques qui ne peuvent pas être qualifiés à la fois de marginaux et d’extrémistes, ont donc opéré selon l’état d’esprit selon lequel il n’est plus “impensable” (unthinkable) que Ron Paul soit élu président des Etats-Unis. Si l’on développe une telle hypothèse, c’est qu’elle a un sens, qu’elle n’est plus absurde dans l’esprit général du temps, qu’elle est donc concevable et “pensable”, – et alors là, quel changement ! Le reste fait partie d’une démarche spéculative de type scénario politique normal, comme on en fait beaucoup. On observera à ce propos (on en dira plus, plus bas) que cette démarche ne se fait pas pour chaque candidat, qu’elle se fait très rarement, sinon jamais, à un tel stade de la compétition pour les présidentielles (nous sommes à 14 mois de l’élection), qu’elle n’a jamais été faite “sérieusement” pour le cas de Ron Paul (pourtant candidat à deux reprises, dont en 2008), qu’elle n’a pas été faite pour aucun des autres candidats de l’élection de 2012 jusqu’ici.

• Le 23 août 2011, sur le site The Atlantic.com, Conor Friedersdorf publie un texte sous le titre «Why Does Ron Paul Scare You?», avec le sous-titre “Disons qu’il est élu. Qu’est-ce qu’il pourrait arriver de pire ? Soyez spécifique.” L’intérêt de ce titre, qui est une justification de l’étude de l’hypothèse, est que personne, dans les milieux politiques et journalistiques washingtoniens, n’a jamais vraiment, sérieusement montré quelque panique que ce soit à l’idée de l’élection de Ron Paul, parce que personne n’a jamais vraiment, sérieusement envisagé cette hypothèse. C’est justement là qu’est la “percée psychologique”. Jusqu’ici, Ron Paul était une non-personne et un non-candidat. (Nous avons suffisamment glosé sur le phénomène extraordinaire de cette véritable tendance négationniste à cet égard, qui est de faire comme si Ron Paul n’existait pas. On sait que le phénomène et enfin venu à maturité, en provoquant une série d’interrogations. Voir, par exemple, nos plus récents textes à cet égard : le 17 août 2011 et le 18 août 2011.)

Friedersdorf développe donc son analyse et observe, d’une part, que, dans le domaine intérieur, nombre des mesures révolutionnaires que préconise Paul n’ont guère de chance de voir le jour, sans élaborer plus avant sur celles qui pourraient tout de même voir le jour ; d’autre part, que, dans le domaine extérieur, il est le seul candidat qui promet un changement substantiel qui va dans le sens que souhaitent ou exigent la majorité de la population, un nombre qui commence à être marquant de parlementaires, voire tout simplement les nécessités de la situation des USA. (Friedersdorf évoque le désavantage de Paul de n’avoir jamais assuré une direction effective des affaires publiques, comme ministre, gouverneur, etc. Cas sans beaucoup de consistance, qu’il écarte rapidement ; après tout c’était le même cas pour les principaux candidats de 2008 : Obama, Clinton, McCain, tous parlementaires sans expérience de direction politique directe.)

«So I got to thinking. What's the worst thing that could plausibly happen if Ron Paul wins? And by that metric, how does he measure up to the folks he's running against? Don't ask why I chose him. It's obvious. The idea of him in the White House makes a lot of the people reading this post uneasy. Despite my libertarian sympathies, there is even a part of me that has always felt, without ever having thought it through, that putting Paul in the White House would be the biggest gamble of all the possible candidates running in the GOP primary… […]

»It is so much harder to gauge what approach Paul would take to governing. Even so, I am beginning to wonder whether my intuition that he represents the biggest gamble has led me astray: as I ponder the worst case scenarios that Paul might bring about, they don't seem scarier than the alternatives… […]

»But I want to hear from everyone else, because I think that some conservatives, liberals and independents dismiss Paul without forthrightly attacking any positions that would plausibly become policy if he were elected. Granted, I am sure I have blind spots here. I'm inclined to support civil libertarians who want to end the drug war, shrink the deficit, and bring home the troops, especially because those happen to be issues upon which I place an especially high priority.

»So what am I missing? I am asking in earnest. Paul is widely treated as a fringe candidate. Lots of folks seem to think the notion of him getting elected is scary. So be specific. What's the worst that could plausibly happen? And why does it frighten you more than the scenario for the candidate you back?»

• Confirmation de la “percée psychologique” dont nous parlons plus haut : quelqu’un prend aussitôt au sérieux la proposition de Friedersdorf et la développe pour son compte. Là aussi, il s’agit d’un chroniqueur qui n’est pas un dissident ou un marginal, mais d’un partisan du parti démocrate, d’Obama, etc. Il s’agit de Alex Pareene, de Salon.com, le 24 août 2011. Lequel Pareene, prenant effectivement l’hypothèse au sérieux, commence par admettre les côtés positifs qu’aurait une telle présidence…

«Let's start with the good: Ron Paul would likely be the best president doves and civil libertarians ever had. No pointless, expensive, bloody, illegal foreign engagements, or “peacekeeping missions” or “targeted drone strikes.” No illegal wiretapping. The bloated Homeland Security state would likely shrink (over the strident objections of members of Congress in both parties). Banks would no longer receive endless supplies of secret money from the government, probably. (Though the Fed is independent, as Paul well knows, and they could still keep the cash flowing.)»

Ensuite, Pareene attaque violemment le programme économique et social de Ron Paul, dont il estime par ailleurs qu’un “président Ron Paul” ne parviendrait à en réaliser qu’une partie réduite en raison d’une opposition totale du Congrès. Pareene termine de cette façon son analyse du programme de Ron Paul (le candidat), et de l’application de son programme par Ron Paul, 45ème POTUS (President Of The United States).

«Basically, a Paul presidency would be very, very bad for millions of Americans, especially ones reliant on government assistance (state or federal). And the dysfunction would, I imagine, be so bad for the economy that I'm not sure the American working and middle classes would ever recover (not that I'm sure now anyone will ever recover, with our current situation). I mean, if you think “uncertainty” is what's stopping business from hiring now, can you imagine how “uncertain” things would be with President Paul wielding a veto pen and controlling the U.S. Department of the Treasury? And can you imagine Paul dealing with a 2008-style financial crisis? I am guessing he'd let all the banks fail – which has its good points and its very terrifying points…»

… Sur les divers aspects de la critique du programme de Ron Paul, mais aussi sur les réactions des lecteurs, dont l’une est particulièrement intéressante au point qu’elle résume bien le propos, et que nous lui accordons une place privilégiée, nous renvoyons nos lecteurs au texte d’Ouverture libre de ce 25 août 2011. On ajoutera que ces réactions, les très nombreux commentaires au texte d’Alex Pareene, en général plutôt favorables à Ron Paul (bien que Salon.com soit un site progressiste, démocrate de centre-gauche), concourent à la “percée psychologique” dont nous parlons, et dont nous parlerons plus loin. Nous soulignons à nouveau, comme un fait absolument remarquable et significatif, que nous n’avons pas remarqué, – sans prétendre, évidemment avoir tout lu, – la moindre allusion à l’âge du capitaine, c’est-à-dire Ron Paul, 76 ans depuis ce week-end… Dieu sait, dans sa grande sagesse, si l’argument (contre Ron Paul) a du poids en vérité. Le fait qu’il ne soit quasiment jamais évoqué est un signe, à la fois de l’irréalité de sa candidature jusqu’à maintenant, et à la fois de l’irrésistibilité du très grand sérieux de sa candidature, une fois admise cette possibilité.

En vérité, la classe politique du bloc BAO, donc de Washington et donc les autres candidats, à commencer par le président tel qu'il se manifeste dans sa fonction, est d’une telle bassesse et d’une telle abyssale médiocrité par son propre consentement d’abdication devant le Système, d’une psychologie si complètement pervertie, que la seule réalité de la candidature de Ron Paul, – le fait que cette possibilité devienne vraie, – devrait jouer le rôle d’un ouragan et balayer tout le reste. Paul n’est pas le Messie, ni un génie, ni rien de la sorte ; il est un étrange artefact texan, très américaniste il ne faut pas s’y tromper, – mais qui a échappé à la corruption du Système par on ne sait quel labyrinthe de causes à effets… (Ron Paul est aussi un outil d'un destin très “maistrien” qui règne aujourd’hui.) Rien que cela, dans des conditions normales, le rendrait irrésistible.

…Mais quelles “conditions normales” ?

Notre commentaire

Nous allons diviser notre commentaire en deux parties. La première concerne cette fameuse “percée psychologique” dont nous parlons ci-dessus, la seconde ce que pourrait être le destin de Ron Paul. Il est vrai que, pour nous, le fait que deux plumes qui ne sont pas du monde dissident se penchent sur le thème “qu’est-ce que serait l’action d’un Ron Paul devenu président”, fait naître la possibilité terrestre qu’il soit président. Même s’il ne s'agissait que d'une possibilité sur mille, – et nous sommes bien au-delà, certes, – c’est le fait de la possibilité qui est essentiel.

Il ne fait aucun doute que l’apparition de commentaires qui commencent à acter comme réelle cette possibilité vient de l’évolution des derniers quinze jours (Dieu, comme l’Histoire va vite), – dont nous avons abondamment parlé. (Voir, plus haut, nos textes référencés.) Cette évolution, en quinze jours, nous a fait passer d’une situation où Ron Paul est non-être et non-candidat, à une situation suscitant certaines réactions contraires et contestatrices de plus en plus vocales (comment Paul peut-il un “non-être” et un “non-candidat”, alors qu’on le trouve, constamment, aux premières places des sondages et des scrutins d’essai, qu’il amasse assez d’argent par la voie absolument populaire pour une campagne complète, etc. ?), – enfin, à une situation d’étonnement et même d’effarement, non exprimée certes, sauf par quelques rares plumes, devant la réalité de cette situation générale. Notre conviction est que ces divers épisodes, par le caractère évident et grotesque du cas (nier l’existence d’une force politique si puissante), constituent une poussée très grande qui profite objectivement à Ron Paul. La “non-existence” de Ron Paul jusqu’ici l’a mis en effet à l’abri des habituelles critiques et pratiques du système, – insinuations, accusations biaisées, démonisation, etc., – et lui a permis ainsi de construire une formidable base sur laquelle appuyer son action.

D’autre part, – mais quel formidable “d’autre part”, – la situation est aujourd’hui si tragique, l’effondrement du Système en phase si accélérée, qu’il se crée un non moins formidable appel d’air pour des alternatives de sauvegarde ultime, – et, inconsciemment là encore, Ron Paul apparaît de cette façon, même chez ceux qui font profession de s’opposer à lui. Toute l’irréalité grotesque de cette situation est résumée par le titre de celui qui, le premier hors de la dissidence, a évoqué la possibilité d’une élection ; lorsque Conor Friedersdorf titre son article «Why Does Ron Paul Scare You?» (“Pourquoi Ron Paul vous panique-t-il ?”), il a raison par rapport au raisonnement que lui-même développe, mais il a complètement tort dans la vérité de la situation : Ron Paul n’a paniqué personne puisqu’il était jusqu’ici un “non-être”… Voilà qu’il apparaît et qu’on commence à s’employer à le défendre alors que rien n’a été vraiment dit de particulier contre lui (puisque “non-être”, salué par le silence) ; du coup, Ron Paul apparaît comme victime d’une injustice, ce qui rejoint la vérité de son cas mais sans que le Système ait pu se mobiliser contre lui puisqu’il “n’existait pas” jusqu’ici. Cette “percée psychologique” ouvre la voie à la forte possibilité que Ron Paul puisse finalement occuper une position particulièrement enviable dans sa campagne : vieux sage, victime d’une injustice, à qui l’on n’a pas eu le temps de reprocher quoi que ce soit, ni de fabriquer les habituelles calomnies contre lui, etc.

…Bien entendu, si la “percée psychologique” se confirme, c’est pour le compte que l’artillerie anti-Paul du Système va se déchaîner. On parlera alors de “l’âge du capitaine” et du reste, mais le constat doit être fait que le capitaine a pris une sacrée avance avec sa base de soutien, son financement, certaines estimes à son égard qui sont apparues ici et là. D’autre part, ce déchaînement signifiera que Ron Paul existe, et le silence autour de lui ne pourra plus, par définition, se prolonger. Cela implique de bonnes conséquences pour lui, évidemment.

Dislocation centrifuge

Alors, puisque le terrain est bien préparé par rapport à ce qu’il était il y a encore quinze jours, intéressons-nous à notre tour à la question : que ferait-il s’il est élu ?… Nous la formulerions, pour notre compte, d’une façon bien différente : que se passerait-il s’il est élu ? En effet, pour nous, – et en faisant ces remarques nous découvrons notre perception du déroulement des événements, – Ron Paul n’a aucune chance de réussir quoi que ce soit de durable à l’intérieur du cadre existant (le Système) ; ce n’est d’ailleurs pas là sa fonction. Le Système est totalement, définitivement irréformable ; il faut le briser, de toutes les façons possibles. Ron Paul véhicule beaucoup d’idées dont le Système a horreur, avec des qualités personnelles à mesure. Le Système, en phase d’effondrement selon une dynamique d’autodestruction, est plongé dans une profonde confusion et une angoisse terrible de toutes les agressions possibles contre lui ; de ce point ce vue, il perçoit Ron Paul comme un ennemi mortel et a tendance à sur-réagir avec violence et excès contre lui. Puisque le Système est en phase d’autodestruction, plongé dans la confusion et l’angoisse, cela peut amener, par la maladresse qui s'ensuivrait, des conséquences intéressantes… Par conséquent, certes, “que se passerait-il s’il était élu ?” Nous envisagerions deux voies de réflexion, en sens chronologique contraire.

Ron Paul est élu et accède effectivement à la présidence. Le principal aspect de cette présidence, dès le premier jour, sera le conflit entre le nouveau président et le Système. Ce conflit devrait effectivement prendre la forme, d’abord, d’un conflit avec le Congrès, mais ce Congrès relayant évidemment plus que jamais les divers centres de pouvoir sous la forme de lobbying, de subventions, de corruptions directes, etc. C’est l’hypothèse qu’évoquent les auteurs cités, d’un “blocage” entre le président et le Congrès. On observera que la chose n’a rien en soi d’exceptionnel, puisque nous sommes effectivement, aujourd’hui, en plein blocage de cette sorte ; mais, avec un “Ron Paul président”, elle deviendrait un facteur absolument essentiel, parce que sa présidence dépendrait effectivement de certaines mesures fondamentales, qui supposent, au moins, que le pouvoir législatif ne s’y opposerait pas par tous les moyens disponibles. C’est alors qu’il faut se référer au lecteur de l’article de Pareene, nommé “Hank Xavier” (voir Ouverture libre ce 25 août 2011), et au dernier point de sa présentation du “programme Ron Paul”. Il s’agit du soutien populaire à Ron Paul, et de l’activisme qui va avec…

«…So… let me clue you in on a piece of the plan. If Ron Paul is elected in 2012, the following mid-terms will show a massive undertaking by the rEVOLution to elect liberty candidates to congress. On the heels of such a huge win, we expect momentum to be clearly in our favor and our movement will have grown exponentially. This will not be a right v. left effort, as our movement is very much non partisan and is rather focused on principles over politics. You will see Democrat liberty candidates and you will see Republican liberty candidates. Both sides will work within their respective parties to shift their parties policies back toward Constitutional principles and away from corporatism and war. This is the goal and if you have been witnessing anything about our movement, you know that not only are we not going away, but we are succeeding and will continue to push, and push, and push until we win…»

Il y a évidemment, à notre sens, et selon l’évolution des événements, beaucoup plus dans cette description que la description d’une action populaire dans les strictes limites de la constitution. Il y a l'affirmation d’un mouvement populaire constitué en dehors des normes du Système, et qui pourrait intervenir selon ses propres normes en cas de conflit tel que celui que nous décrivons. Il y aurait alors une situation où Ron Paul se retrouverait face au Congrès (face au Système), avec “la rue” comme alliée principale… Ce serait du pur “American Gorbatchev”, à une échelle et selon une tension et une violence d’affrontement qui laisseraient loin derrière ce que nous connûmes du temps de Gorbatchev en URSS.

Ces observations sur la tension et le violence d'affrontement avec le Système nous conduisent à envisager la seconde hypothèse, qui nous rapproche chronologiquement de l’événement. Il s’agit des actions possibles pour empêcher Ron Paul, s’il était élu, ou même, simplement, s’il était désigné candidat républicain, d’avoir une chance de parvenir à la présidence. Nous parlons donc de la période entre août et novembre 2012, voire d'août 2012 à janvier 2013, c’est-à-dire en y incluant la période intermédiaire entre l’élection et la prise de fonction.

Si l’on mesure bien la panique (cette fois, le mot est le bon) qui s’emparerait du Système si une candidature de Ron Paul se précisait, on peut envisager bien des actions possibles pour contrecarrer une telle évolution. Il y a diverses actions potentiellement dramatiques dans ce sens. L’hypothèse qui vient à l’esprit est celle d’une intervention de l’autorité suprême pour l’imposition d’une loi martiale suspendant les processus institutionnels, y compris durant la période transitoire, ce qui écarterait pour une durée donnée ou non, la prise de fonction du nouveau président, ou même le processus électoral, l’actuel président restant en fonction. (Des mesures d’urgence, de cette sorte, – montages, manipulation, etc. – avaient été évoquées à l’approche de la fin du premier mandat de Bush, lorsqu’existait la possibilité qu’il fût battu pour sa réélection, ou menacé de perdre l’élection.) On peut envisager, dans ce sens, que les déclarations de Ron Paul, que nous évoquions le 22 août 2011 s’appliquent effectivement à ce cas, et donc à son propre cas, pour l’empêcher de parvenir légalement à la présidence. («Ron Paul has recently said that H.R. 645 (The National Emergency Centers Establishment Act) could lead to Americans being incarcerated in detention camps during a time of martial law, Infowars reported on August 20. “Yeah, that's their goal, they're setting up the stage for violence in this country, no doubt about it,” responded Paul…») Quoi qu’il en soit, on comprend bien entendu que la base populaire militante dont dispose Ron Paul se trouverait immédiatement sollicitée en vue d’une mobilisation, et qu’on se trouverait plongés dans des événements aux prolongements imprévisibles.

(Il est entendu qu’il existe bien sûr, aussi, des actions extrêmes et violentes (attentats) possibles. Il est également bien entendu que nous pensons que de telles initiatives déclencheraient presque automatiquement, presque aussitôt, une situation de chaos et de révolte, parce que la chose interviendrait dans un climat d’extrême tension. Là encore, on retrouve le facteur de soutien populaire que l’on évoque constamment dans cette partie de notre analyse.)

Le fait est que, jusqu’ici, les choses évoluent dans un sens qui privilégie plusieurs hypothèses s’emboîtant les unes dans les autres : 1) Ron Paul est un facteur de plus en plus important de la vie politique US, et toutes les tentatives d’influence et de communication prises pour le réduire ont échoué. Il existe de très sérieuses chances pour qu’elles continuent à échouer, si Ron Paul poursuit dans la voie qu’il s’est tracée (celle de la tortue habile).

2) Dans ces conditions, Ron Paul est un facteur explosif, un système antiSystème extrêmement puissant, quelles que soient ses intentions, voire même en dépit de ses intentions, simplement parce que tout en lui, sa personnalité, son affirmation, son programme, etc., exsude pour le Système l’agression pure et simple, et l’agression potentiellement mortelle : Paul est et sera de plus en plus perçu comme un facteur de déstructuration et de dissolution du Système, et de plus en plus perçu comme tel, jusqu’à susciter éventuellement sans avoir rien fait dans ce sens, un véritable processus de contraction et d’accélération de dissolution du Système.

3) Par conséquent, il est absolument impensable, à notre sens, que sa présidence puisse être considérée comme une période normale. Elle sera, avant même d’être entamée, ou bien à peine sera-t-elle entamée, non pas un facteur explosif, mais un facteur objectif d’explosion de la situation aux USA, et, plus précisément, de la situation américaniste.

4). … Et l’on sait bien notre conviction à cet égard, qui n’a pas varié, qui ne fait que se renforcer : cette explosion sera à un moment ou à un autre, et plutôt rapidement que non, une situation devenant du type centrifuge, c’est-à-dire un éloignement dramatique, une dislocation des composants des USA (les Etats) du centre, aux dépens de ce centre.

Lien vers le commentaire
Paul isn't a pure libertarian. He doesn't support abortion or gay marriage; he believes those issues should be left up to states.

Je suis contre l'avortement et pour le mariage gay.

je suis: 1-un vrai libertarien

2-un fou

Des réponses? :popcorn:

Lien vers le commentaire

Séparer la reproduction et la sexualité à l'extrême, ça ressemble vaguement… oui à de la folie furieuse. Et les militants anti-avortement vont être scandalisés de voir comment ces savants fous jouent avec la vie humaine.

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...

Amusant l'extrait choisi par un chien de garde du Post pour expliquer que oui, il faut cesser de laisser entendre la voix de Ron Paul. Dans cette intervention (débat de candidats) il dit juste que le contrôle aérien, l'autorisation des médicaments et la sécurité des autos sont des domaines qui pourraient être privatisés, et il rajoute même "en théorie" puisqu'il reconnait qu'une transition serait nécessaire dans la mesure où tout est, ajourd'hui, contrôlé par l'Etat fédéral.

http://www.washingtonpost.com/blogs/erik-wemple/post/ron-paul-call-him-a-nut/2011/09/09/gIQARs57EK_blog.html

Ca repose la question qui me vient souvent à l'esprit : qui est réellement le "modéré" dans cette affaire ?

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...