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Activisme libéral étudiant en Europe francophone


Messages recommandés

Je souhaite que l'on fasse ensemble un petit panorama de l'activisme libéral des étudiants des territoires francophones d'Europe (France, Belgique, Suisse, Luxembourg, etc.).

1-Aujourd'hui

Liste des associations étudiantes libérales en opération, des personnes clefs, etc.

2-Hier

Historique du militantisme libéral de campus/lycée, etc.Succès/échecs marquants

3-Demain

SWOT de la situation actuelle (forces, faiblesses, opportunités, menaces)

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Pour la Belgique, c'est la FEL (Fédérations des Etudiants Libéraux). D'après ce que j'en sais, elle reste très marginale sur les campus.

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Réflexions :

- Les étudiants sont le futur (adultes de demain) et aussi le présent (activistes d'aujourd'hui, car ni enfants ni emploi à plein temps).

- Internet permet de faire se rencontrer un message et un étudiant, des étudiants entre eux, comme jamais auparavant.

- L'injustice du corporatisme d'Etat, ce que Vincent Bénard nomme l'oligarchisme, est vue comme révoltante par les étudiants.

- L'activisme libéral étudiant a souvent été très lié aux partis politiques.

- L'activisme libéral étudiant a rarement été lié aux think tanks. C'est un tort à mon avis. La jeunesse (opinions en évolution) et la formation des étudiants (environnement intello) les rendent sensibles aux analyses des think tanks libéraux franco. Les think tanks libéraux franco ont besoin de distribuer leurs publications et de convaincre de nouvelles têtes. Les étudiants devraient être une cible pour eux. Ils ont besoin d'être formés intellectuellement et formés à la direction d'organisations. Les think tanks doivent échanger avec les étudiants, donner des livres, des analyses en format appier, des tracts, proposer des speakers et des conférences sur les campus, organiser des concours de rédaction sur des thèmes libéraux avec récompenses en cash à la clef, etc.

- L'activisme, regroupant une minorité agissante, est capable de changer le cours des choses dès aujourd'hui.

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Pour la Belgique, la FEL ce sont les jeunes MR, l'équivalent des Jeunes UMP du pays. Donc peut-être des sociaux-démocrates bleus. Pas bon.

Pour les vrais libéraux et libertariens belges franco, il y a Liberté Chérie Belgique.

En France, il y a Energie Libérale. Pas de mise à jour depuis plus de 6 mois.

Je crois me souvenir d'une cellule active Liberté Chérie à Nantes.

Les Jeunes Pop d'Aix-Marseille sont plus libéraux que la moyenne.

Il y avait un webzine des libéraux de Sciences Po Paris, il fonctionne encore ?

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L'approche think tanks-étudiants me semble particulièrement pertinente dans le contexte franco actuel.

Difficile de créer son asso sur un campus quand il faut 3 étudiants pour l'enregistrer et que vous êtes le seul libéral du campus.

On prend l'Institut Turgot, la Fondation pour l'Innovation Politique, l'Institut Economique Molinari, l'Institut Constant de Rebecque mais aussi l'ALEPS, le Cercle Bastiat, les Cafés Liberté, l'IREF, l'IFRAP, Contribuables Associés, Catholiques pour les Libertés Economiques et bien sûr l'IFP et on leur demande de penser aux perspectives qu'offre l'activisme étudiant pour eux et pour nos idées.

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Pour la Belgique, la FEL ce sont les jeunes MR, l'équivalent des Jeunes UMP du pays. Donc peut-être des sociaux-démocrates bleus. Pas bon.

Pour les vrais libéraux et libertariens belges franco, il y a Liberté Chérie Belgique.

En France, il y a Energie Libérale. Pas de mise à jour depuis plus de 6 mois.

Je crois me souvenir d'une cellule active Liberté Chérie à Nantes.

Les Jeunes Pop d'Aix-Marseille sont plus libéraux que la moyenne.

Il y avait un webzine des libéraux de Sciences Po Paris, il fonctionne encore ?

Euh non les jeunes MR et la FEL sont deux organisations distinctes. Par contre, c'est exact qu'ils sont plus ou moins liés au MR.

Et puis bon, tu parlais d'organisations étudiantes, donc je ne vois pas ce que Liberté Chérie vient faire là-dedans.

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Franchement, je ne crois pas une seconde à la réussite d'un mouvement libéral étudiant. En fait contrairement à ce qu'on peut croire, les étudiants ne sont pas très friands d'activisme politique. Les actions sont bien souvent menées par des petits groupes fanatisés qui ne représentent qu'eux même… C'est la seule forme d'organisation qui permet d'avoir un impact médiatique, ce qui à mon sens ne peut pas convenir à un mouvement qui défend des valeurs libérales.

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Franchement, je ne crois pas une seconde à la réussite d'un mouvement libéral étudiant. En fait contrairement à ce qu'on peut croire, les étudiants ne sont pas très friands d'activisme politique. Les actions sont bien souvent menées par des petits groupes fanatisés qui ne représentent qu'eux même… C'est la seule forme d'organisation qui permet d'avoir un impact médiatique, ce qui à mon sens ne peut pas convenir à un mouvement qui défend des valeurs libérales.

Et bien au contraire, moi j'y crois à fond. Non seulement ce sont des individus qui ont beaucoup de temps pour militer et se faire une culture (ils n'ont pas d'enfants, et pas vraiment beaucoup de travail, comme le rappelait G7H+), mais de surcroît, ils sont ouverts aux nouvelles idées (ou à ce qui leur apparait comme telles).

Et surtout, surtout, ils sont les électeurs et les politiciens de demain. Celui qui a le contrôle des facs contrôle ce qui arrivera dans 20 ou 30 ans.

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Celui qui contrôle l'avenir intellectuel du pays, c'est celui qui controle les grandes écoles et autres grands corps d'Etat. La fac n'est qu'un enjeu mineur.

Tu sembles sous-estimer les facs de droit, d'éco et de sciences politiques. Mais mon assertion concernait aussi les grandes écoles, bien entendu. Qui contrôle l'instruction supérieure d'aujourd'hui a dans ses mains ce qui adviendra du pays dans 20 ou 30 ans.

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Mon impression est inverse, à savoir que c'est surestimer le potentiel des facs que de croire qu'un mouvement libéral peut y prendre pied et y avoir un impact significatif. D'ailleurs les facs de droit et autre sont les moins actives sur le plan du militantisme étudiant.

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Mon impression est inverse, à savoir que c'est surestimer le potentiel des facs que de croire qu'un mouvement libéral peut y prendre pied et y avoir un impact significatif. D'ailleurs les facs de droit et autre sont les moins actives sur le plan du militantisme étudiant.

:rolleyes: Si tu m'avais dit ça pour les facs où l'on apprend un vrai métier, comme en médecine, j'aurais pu te laisser le bénéfice du doute… Mais pour ce qui est des facs de droit, tu te fourres le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate. Peut-être F.mas pourra-t-il apporter des précisions.

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:rolleyes: Si tu m'avais dit ça pour les facs où l'on apprend un vrai métier, comme en médecine, j'aurais pu te laisser le bénéfice du doute… Mais pour ce qui est des facs de droit, tu te fourres le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate. Peut-être F.mas pourra-t-il apporter des précisions.

Ou peut-être pas.

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Je ne connais pas du tout le monde des réseaux étudiants mais je sais qu'un prof un minimum libéral et avec de la verve, sans même être vraiment prosélyte, peut avoir un effet spectaculaire (en particulier en L1 où les amphis sont bondés de jeunes plus ou moins paumés).

Bien entendu ça ne donne pas des militants ni des élites politiques mais des tas de gens "normaux" sensibilisés à notre point de vue. Personnellement je dirais que c'est plutôt mieux.

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je sais qu'un prof même vaguement libéral et avec de la verve peut avoir un effet spectaculaire (en particulier en L1 où les amphis sont bondés de jeunes plus ou moins paumés).

Il n'y a qu'à voir l'effet Schweitzer, à Aix-Marseille III. ;)

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Les Jeunes Libdem ont déposé leurs statuts récemment. Le site sera ouvert à la rentrée. Ils s'adressent aux lycéens, étudiants et jeunes actifs. Objectif : diffuser stickers, affiches, drapeaux et banderolles (et pourquoi pas des jeux "éducatifs") aux militants dans tous les établissements scolaires et universitaires possibles.

Souriez, vous êtes surveillé :

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Hadopi, Loppsi, portables, l'Etat vous suit.

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Il y avait un webzine des libéraux de Sciences Po Paris, il fonctionne encore ?

Non. Il y avait une association libérale cette année qui a fait quelques conférences, mais guère plus.

Je partage l'optimisme de Rincevent : une activité militante étudiante non seulement est possible mais peut avoir un impact certain, notamment du fait de la relative "originalité" de nos idées. Pour un étudiant en France (le plus souvent), le libérlalisme c'est soit : 1) un truc de méchants de droite 2) une pensée politique totalement inconnue. Dans les deux cas transmettre les vraies idées libérales peut les marquer vraiment, car c'est souvent pour eux une découverte ; je prends un exemple :

Le conflit sur les retraites, ScPo frétille (modérément, mais tout de même). Mes amis de droite :"C'est scandaleux que ce soit encore 60 ans quand tous les autres pays sont à 65" ; mes amis de gauche : "C'est scandaleux de ne pas rester à 60 ans alors que le travail c'est dur!". Moi :"C'est scandaleux qu'il y ait un âge pour prendre sa retraite !". Effet assuré, car ils n'avaient pas même songé à cela : que le système lui-même puisse être un problème, et pas seulement ses modalités. Evidemment ce n'est pas pour autant qu'ils ont pris mon parti, mais faire entendre cette voix autour d'eux permet au moins de leur faire prendre conscience que non, la sociale-démocratie n'est pas l'horizon ultime et unanime de toute politique.

Et je suis d'accord avec G7H+, assurer un meilleur accès des think tanks libéraux auprès des étudiants peut être utile : ceux-ci sont souvent intéressés par ce genre de travail intellectuel. D'autant plus que c'est entre 18 et 25 ans que bougent le plus les opinions politiques dans une vie, après elles sont remarquablement stables.

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Une association fondée sur un petit noyau d'individus qui veulent réinventer la poudre ne peut pas durer, surtout lorsqu'il s'agit d'étudiants. Manque de ressources matérielles, passions virevoltantes, périodes tendues des examens, vacances prolongées, etc. Chaque fois, les aspects pratiques, logistiques consomment l'essentiel des ressources du groupe, qui s'épuise vite. Liberté Chérie est au point mort depuis des années. Energie Libérale n'a jamais démarré. Tout ça au nom de l'indépendance, du fait que "chez nous, c'est pas pareil" blabla.

L'IFP a trouvé un bon modèle économique. J'espère que les Jeunes Libdem trouveront le leur dans la durée.

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