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Sdf de luxe


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Dans une video diffusée sur un autre fil, l'universitaire Michel Godet évoque l'aide publique aux Sdf pour illustrer le fait qu'une agence gouvernementale tend à entretenir le phénomène qui a justifié sa création. Il semblerait que cette aide, tout programmes confondus (UE, Etat central, action sociale des collectivités locale, Caf et Rsa), se monte à 90,00 Eur par jour et par personne, soit plus de 2 700 Eur/mois, un revenu net de cadre. Donc grosso modo 4,3 GE pour une population d'environ 130 000 Sdf, dont un noyau dur de 34 000 véritables sans abris (c'est à dire personnes vivant alternativement dans la rue et hébergée grâce à des dispositifs d'aide d'urgence de courte durée).

J'ignore si ces chiffres, ahurissants en un certain sens, sont valides, mais ils ne semblent pas a priori totalement fantaisistes. En 2010, 1,2 GE a ainsi été consacré à l'hébergement d'urgence et à l'aide alimentaire aux sans-abris. Quelqu'un s'est-il déjà penché sur la question ou connaît-il une étude exhaustive crédible?

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Ah ce moment là, autant leur donner la somme en direct sous forme d'une allocation.

Ca me rappelle les aides à l'emploi : au final on s'aperçoit que l'emploi créé coûte à la collectivité l'équivalent de 2 à 3 SMIC chaque année. Ceci s'explique selon moi par les divers intermédiaires (administrations, associations subventionnées…) qui prélèvent une partie de l'aide pour assurer leur existence. Au final, seule une part minime de l'aide revient au bénéficiaire final.

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Ce que tu dis, si je comprends bien, c'est que aider un SDF pendant un jour revient en coût complet à 90€, c'est bien cela? Il serait en effet intéressant de savoir comment se décompose cette somme…

A Paris, entre autre, on leur paye des chambres d'hôtel vu qu'il n'y a pas assez de places d'hébergement.

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Ce que tu dis, si je comprends bien, c'est que aider un SDF pendant un jour revient en coût complet à 90€, c'est bien cela?

Oui, plus exactement les organismes publics et parapublics subventionnés par les pouvoirs publics consomment 90,00 Eur par jour et par bénéficiaires. Si les chiffres cités sont exact, essentiellement en frais de fonctionnement, en surfacturation et en programme inutiles, car je ne sache pas qu'un Sdf ait en France un niveau de vie de 2 700 Eur mensuel.

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Invité rogermila

Dans une video diffusée sur un autre fil, l'universitaire Michel Godet évoque l'aide publique aux Sdf pour illustrer le fait qu'une agence gouvernementale tend à entretenir le phénomène qui a justifié sa création. Il semblerait que cette aide, tout programmes confondus (UE, Etat central, action sociale des collectivités locale, Caf et Rsa), se monte à 90,00 Eur par jour et par personne, soit plus de 2 700 Eur/mois, un revenu net de cadre.

En général, Michel Godet lorsqu'il donne des statistiques ou des chiffres est très fiable.Souvent il aime surprendre l'auditoire en balançant des chiffres bruts assez choquants, histoire de "donner un coup de pied dand la fourmillière", au risque de se faire traiter de "facho" dans les débats avec des personalités de gôôôche …..qui n'ont aucun argument à lui opposer.Ce qui le fait bien rigoler de voir leur tronche ulcérée.

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se faire traiter de "facho" dans les débats avec des personalités de gôôôche

Ou de droite, car c'est désormais et depuis une bonne dizaine d'années exactement la même chose. Xavier Bertrand se vante d'avoir inventé le RSA, encore plus social que le RMI des socialistes. Martin Hirsch a mis en place d'innombrables mesures du même type, notamment je crois la loi DALO.

L'UMP parvient à être plus socialiste que des gens comme Hollande ou Valls, ce qui n'est pas un mince exploit.

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Très pertinent Michel Godet…

Je ne le connais pas vraiment sur le plan des options politiques, si ce n'est pas des attaques virulentes de la part de gens dont j'apprécie peu les opinions (euphémisme), mais son bouquin Prospective et planification stratégique, (Economica, 1985) est mon ouvrage de référence dans ce domaine auquel je consacre une part de mon activité

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Invité jabial

Ou de droite, car c'est désormais et depuis une bonne dizaine d'années exactement la même chose. Xavier Bertrand se vante d'avoir inventé le RSA, encore plus social que le RMI des socialistes. Martin Hirsch a mis en place d'innombrables mesures du même type, notamment je crois la loi DALO.

L'UMP parvient à être plus socialiste que des gens comme Hollande ou Valls, ce qui n'est pas un mince exploit.

C'est toute la source de la perte de confiance actuelle dans la politique.

Ce que les gens ne comprennent pas, c'est que ce n'est pas un problème d'"UMPS" et encore moins de complot, dans la mesure où même au sein d'un seul parti ils sont infoutus de s'entendre entre eux. Non, la vérité c'est qu'une machine technocratique telle que l'Etat français est si complexe qu'elle ne peut matériellement pas être dirigée par des gens qui changent régulièrement.

Les vrais décideurs sont ceux qui apportent des jolies notes aux politiciens en leur expliquant que ceci est dans l'air du temps, que cela est impossible, etc. Parce que le politicien qui pourrait être spécialiste de tous les sujets qu'il a à traiter, je l'appellerais superman. Donc en fait l'homme que vous croyez tout puissant ne fait que choisir parmi les opinions d'experts qui se connaissent tous et qui, s'ils se battent comme des chiffonniers sur des détails, sont d'accord sur 90% des questions.

En bref, la seule solution pour éviter ça, ce serait la spécialisation des politiciens dans un domaine précis qu'ils connaîtraient sur le bout des doigts et qu'ils ne quitteraient jamais. Par exemple, X commencerait comme fonctionnaire au cabinet du ministère de la défense, puis s'il se débrouille le jour où il devient député il ferait partie de la commission défense, puis s'il devient ministre il serait obligatoirement ministre de la défense et pas d'autre chose. Sauf pour celui qui arrive tout en haut, c'est-à-dire au poste de premier ministre ou de président.

Parce qu'une certaine école de la République peut apprendre à parler comme si on connaissait tout, mais en fait c'est juste des cours de prestidigitation. Personne n'est doté de la science universelle.

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C'est toute la source de la perte de confiance actuelle dans la politique.

Ce que les gens ne comprennent pas, c'est que ce n'est pas un problème d'"UMPS" et encore moins de complot, dans la mesure où même au sein d'un seul parti ils sont infoutus de s'entendre entre eux. Non, la vérité c'est qu'une machine technocratique telle que l'Etat français est si complexe qu'elle ne peut matériellement pas être dirigée par des gens qui changent régulièrement.

Les vrais décideurs sont ceux qui apportent des jolies notes aux politiciens en leur expliquant que ceci est dans l'air du temps, que cela est impossible, etc. Parce que le politicien qui pourrait être spécialiste de tous les sujets qu'il a à traiter, je l'appellerais superman. Donc en fait l'homme que vous croyez tout puissant ne fait que choisir parmi les opinions d'experts qui se connaissent tous et qui, s'ils se battent comme des chiffonniers sur des détails, sont d'accord sur 90% des questions.

En bref, la seule solution pour éviter ça, ce serait la spécialisation des politiciens dans un domaine précis qu'ils connaîtraient sur le bout des doigts et qu'ils ne quitteraient jamais. Par exemple, X commencerait comme fonctionnaire au cabinet du ministère de la défense, puis s'il se débrouille le jour où il devient député il ferait partie de la commission défense, puis s'il devient ministre il serait obligatoirement ministre de la défense et pas d'autre chose. Sauf pour celui qui arrive tout en haut, c'est-à-dire au poste de premier ministre ou de président.

Parce qu'une certaine école de la République peut apprendre à parler comme si on connaissait tout, mais en fait c'est juste des cours de prestidigitation. Personne n'est doté de la science universelle.

Je ne crois pas au complot. Mais concernant l'UMPS, tu balayes l'accusation un peu vite. Il y a une proximité idéologique et culturelle entre les socialistes de toutes les couleurs qui est difficile à nier.

Sur les hauts fonctionnaires, ja dirais que Simone Veil ou Rachida Dati (chacune avec ses qualités) ont prouvé qu'on pouvait en partie les affronter … à conditions d'accepter d'y laisser quelques plumes.

Je crois peu à des hommes politiques qui deviendraient technocrates : on aurait juste encore plus de technocrates. La démocratie directe ou un anneau gastrique appliqué aux effectifs de la (haute) fonction publique seraient peut etre une meilleure idée.

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C'est toute la source de la perte de confiance actuelle dans la politique.

Ce que les gens ne comprennent pas, c'est que ce n'est pas un problème d'"UMPS" et encore moins de complot, dans la mesure où même au sein d'un seul parti ils sont infoutus de s'entendre entre eux. Non, la vérité c'est qu'une machine technocratique telle que l'Etat français est si complexe qu'elle ne peut matériellement pas être dirigée par des gens qui changent régulièrement.

Les vrais décideurs sont ceux qui apportent des jolies notes aux politiciens en leur expliquant que ceci est dans l'air du temps, que cela est impossible, etc. Parce que le politicien qui pourrait être spécialiste de tous les sujets qu'il a à traiter, je l'appellerais superman. Donc en fait l'homme que vous croyez tout puissant ne fait que choisir parmi les opinions d'experts qui se connaissent tous et qui, s'ils se battent comme des chiffonniers sur des détails, sont d'accord sur 90% des questions.

En bref, la seule solution pour éviter ça, ce serait la spécialisation des politiciens dans un domaine précis qu'ils connaîtraient sur le bout des doigts et qu'ils ne quitteraient jamais. Par exemple, X commencerait comme fonctionnaire au cabinet du ministère de la défense, puis s'il se débrouille le jour où il devient député il ferait partie de la commission défense, puis s'il devient ministre il serait obligatoirement ministre de la défense et pas d'autre chose. Sauf pour celui qui arrive tout en haut, c'est-à-dire au poste de premier ministre ou de président.

Parce qu'une certaine école de la République peut apprendre à parler comme si on connaissait tout, mais en fait c'est juste des cours de prestidigitation. Personne n'est doté de la science universelle.

Mais ça n'a jamais été le boulot des politiques de tout savoir, de tout connaître !

Ils ont les moyens matériels d'obtenir les bonnes informations auprès des bonnes personnes de manière à faire les bons choix pour obtenir les bons résultats !

S'ils se plantent, c'est qu'il y a dans cette chaîne un ou plusieurs maillons faibles.

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Invité jabial

Je ne crois pas au complot. Mais concernant l'UMPS, tu balayes l'accusation un peu vite. Il y a une proximité idéologique et culturelle entre les socialistes de toutes les couleurs qui est difficile à nier.

Dire UMPS c'est rentrer dans le mensonge des extrêmes qui prétendent ne pas faire partie du lot sous prétexte qu'ils n'ont pas accès aux plus hautes marches du podium. Aujourd'hui, il n'existe à mon sens aucun parti antisocialiste.

Je crois peu à des hommes politiques qui deviendraient technocrates : on aurait juste encore plus de technocrates. La démocratie directe ou un anneau gastrique appliqué aux effectifs de la (haute) fonction publique seraient peut etre une meilleure idée.

Le problème avec les modèles qui demandent un changement de paradigme, c'est que ça provoque des dommages collatéraux.

Mais ça n'a jamais été le boulot des politiques de tout savoir, de tout connaître !

Ils ont les moyens matériels d'obtenir les bonnes informations auprès des bonnes personnes de manière à faire les bons choix pour obtenir les bons résultats !

Ben non. C'est pas possible en réalité de faire les bons choix sans connaître un domaine. Ils croient qu'ils peuvent, mais en fait ils font un choix entre différentes options limitatives proposées. Ils n'ont pas assez de profondeur dans une question donnée pour réellement savoir pourquoi ils font un choix et le défendre avec leurs tripes, même pour ceux qui en ont la carrure ; et je ne parle même pas de proposer le choix "oublié" par les "serviteurs dévoués" qui ont proposé les différentes options.

On accuse les politiciens de beaucoup de chose mais en fait ils ne sont que la partie émergée de l'iceberg technocratique qui échappe désormais à tout contrôle. Et le plus urgent, pour moi, c'est de s'assurer que de nouveau, sa direction réelle, composée de gens qui connaissent de quoi ils parlent, soit soumise au contrôle électoral.

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Je ne crois pas au complot. Mais concernant l'UMPS, tu balayes l'accusation un peu vite. Il y a une proximité idéologique et culturelle entre les socialistes de toutes les couleurs qui est difficile à nier.

jabial ne parle pas de complot. Et concernant l'idéologie, laisse-moi rire, ni l'UMP, ni le PS n'en n'ont, il s'agit d'un gloubi-boulga social-démocrate sauce ENA rien de plus.

Sur les hauts fonctionnaires, ja dirais que Simone Veil ou Rachida Dati (chacune avec ses qualités) ont prouvé qu'on pouvait en partie les affronter … à conditions d'accepter d'y laisser quelques plumes.

:online2long: Je ne vois pas à quoi tu fais allusion…

Je crois peu à des hommes politiques qui deviendraient technocrates : on aurait juste encore plus de technocrates. La démocratie directe ou un anneau gastrique appliqué aux effectifs de la (haute) fonction publique seraient peut etre une meilleure idée.

Comme le dit jabial, la réalité de l'Etat est désormais tellement complexe qu'un homme politique n'a absolument plus les moyens d'y comprendre quoi que ce soit. Ainsi, concernant le RMI, ses hauts fonctionnaires et même ses membres de cabinets ne présentent pas au ministre l'ensemble des choix entre "on file le RMI à tout le monde" et "on supprime définitivement le RMI", il ne voit que "modifions le décret XYZ pour permettre à l'organisme AAA de proposer des accompagnements renforcés pour le RMI" ou bien "ouvrons un nouveau droit à la mobilité pour les RMIste, on leur paie leur déménagement si ils trouvent un boulot à 300 km de chez eux", etc.

Il existe un filtre énorme avant que le papier à signer arrive sous le stylo du ministre.

Je crois que la dernière fois qu'un politicien a pris une décision politique, c'était Chirac en 2003 en décidant de ne pas aller en Irak. Et encore a-t-il probablement d'abord écouté l'avis de ses généraux qui lui ont expliqué que l'armée ne voulait pas y aller, que cela allait coûter trop cher, etc.

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Le coût de revient de l'aide aux SDF est surtout composé des coût du personnel affecté à cette tâche : éducateurs, psychologues, spécialistes de la réinsertion et patin et couffin. Il y a maintenant des masters qui ne sont consacrés qu'à cette branche du social. Et le personnel employé dans toutes ces associations est pléthorique. Parfois, c'est un employé pour un SDF.

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Je crois que la dernière fois qu'un politicien a pris une décision politique, c'était Chirac en 2003 en décidant de ne pas aller en Irak. Et encore a-t-il probablement d'abord écouté l'avis de ses généraux qui lui ont expliqué que l'armée ne voulait pas y aller, que cela allait coûter trop cher, etc.

D'accord avec Jabial et Chitah : la complexité est devenue telle au niveau de l'Etat que c'en est devenu ingérable. Les politiques travaillent sur des points techniques mais ne font plus beaucoup de stratégie.

J'observe également ce phénomène en entreprise. Les organisations sont devenues tellement lourdes, les réglementations tellement complexes, qu'il devient désormais très difficile de faire de vrais choix stratégiques à long terme. Les TPE échappent en partie à cette difficulté ou quelques entreprises spécifiiques (entreprises high tech type Apple ou Google, entreprises familliales parfaitement verrouillées au niveau capital type Bollloré). Sinon, on aboutit bien souvent sur des décisions parcellaires, manquant de hauteur et surtout incapables de répondre aux enjeux d'avenir.

Au niveau de l'Etat, un vrai combat libéral serait la limitation des pouvoirs du gouvernement afin d'éviter de se trouver face à ce problème de pilotage de la décision publique.

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D'accord avec Jabial et Chitah : la complexité est devenue telle au niveau de l'Etat que c'en est devenu ingérable. Les politiques travaillent sur des points techniques mais ne font plus beaucoup de stratégie.

J'observe également ce phénomène en entreprise. Les organisations sont devenues tellement lourdes, les réglementations tellement complexes, qu'il devient désormais très difficile de faire de vrais choix stratégiques à long terme. Les TPE échappent en partie à cette difficulté ou quelques entreprises spécifiiques (entreprises high tech type Apple ou Google, entreprises familliales parfaitement verrouillées au niveau capital type Bollloré). Sinon, on aboutit bien souvent sur des décisions parcellaires, manquant de hauteur et surtout incapables de répondre aux enjeux d'avenir.

Au niveau de l'Etat, un vrai combat libéral serait la limitation des pouvoirs du gouvernement afin d'éviter de se trouver face à ce problème de pilotage de la décision publique.

La comparaison avec le monde de l'entreprise me semble intéressante puisqu'elle va plutôt dans le sens de mon idée : les dirigeants d'une entreprise n'ont pas besoin de tout connaître mais surtout de bien s'entourer de manière à faire les bons choix. Il faudrait regarder dans le détail mais j'aurais tendance à penser que les PDG des grosses boîtes n'ont pas nécessairement d'expérience au départ dans le domaine de l'entreprise qu'il dirige.

Toujours concernant cette comparaison, il reste une question à mon sens essentielle et quasiment jamais éclaircie, ni débattue : celle du rôle concret des hommes politiques, en quoi consiste leur travail, comment s'organise leur emploi du temps, et en quoi ce travail est productif.

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Simone Veil ou Rachida Dati (chacune avec ses qualités)

Rachida Dati aurait des qualités. Sources?

Le coût de revient de l'aide aux SDF est surtout composé des coût du personnel affecté à cette tâche : éducateurs, psychologues, spécialistes de la réinsertion et patin et couffin. Il y a maintenant des masters qui ne sont consacrés qu'à cette branche du social. Et le personnel employé dans toutes ces associations est pléthorique. Parfois, c'est un employé pour un SDF.

Je crois qu'il s'agit effectivement d'une bonne partie du problème. On distribuerait aux SDF le tiers de la masse salariale de ceux chargés de leur venir en aide, ils seraient les plus heureux du monde.

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Rachida Dati aurait des qualités. Sources?

Je crois qu'il s'agit effectivement d'une bonne partie du problème. On distribuerait aux SDF le tiers de la masse salariale de ceux chargés de leur venir en aide, ils seraient les plus heureux du monde.

Et ceux qui sont payés (par l'argent gratuit des contribuables) pour les aider deviendraient SDF. ^^

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Si vraiment par SDF et par jour ça fait 90€, ce serait effectivement absurde puisqu'avec ça un SDF peut se payer l'hotel et le restau.

Mais distribuer l'argent ne serait pas simple non plus: il faudrait du personnel pour vérifier l'identité des SDF, qu'ils sont bien SDF, et s'assurer que chacun reçoit sa part et pas plus.

Moi j'ai une solution simple: on n'a qu'à acheter leur sang. En plus on en manque il parait.

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Ouais, ça fait cher du boudin.

M'ouais le problème c'est qu'effectivement on passerait d'une situation de pénurie à une situation de surproduction. Il y aurait tellement de sang dans les hôpitaux que le seul autre usage pourrait bien être culinaire. Ce qui ferait cher du boudin, en effet. Bien vu.

PS. sans parler de l'aspect vaguement anthropophage du truc.

PS#2. Ou alors on laisse le prix du litre de sang évoluer selon les règles de marchés. Ce serait un moyen simple d'instaurer une forme de dividende universel. Tiens c'est une idée à creuser, ça.

sangun9.jpg

c'est marrant ça me fait penser au marchand de Venise. J'avais été très marqué par cette idée de payer une dette avec une livre de chair.

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