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Quel pays choisir pour s'expatrier ?


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J'ai des compétences techniques assez spécifiques, ça m'a permis de trouver un boulot dans la Silicon Valley en H1-B. Cela dit, avec le nombre de candidatures cette année (le double du nombre de quotas), c'était loin d'être sûr.

 

Il y a pas mal de croissance dans ce coin en ce moment. Il y a des gens qui commencent à parler de bulle et à comparer ça à la fin des années 90 qui a fini en crash du Nasdaq. Les boites ont l'air plus solides qu'à l'époque et les investisseurs plus prudents, mais ce n'est pas impossible qu'il y ait un retournement de situation.

 

J'espère à moitié que ça arrive vu que la bulle rend le coût de la vie assez cher (plus le taux d'imposition locale qui n'a pas grand chose à envier à la France). D'après une personne qui était là en 2000, elle avait pu diviser son loyer par deux à l'époque tout en bougeant dans un meilleur quartier.

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Ensuite la vision de la vieille France chaleureuse et amicale, je me demande si elle n'est pas un peu fantasmée. Certes nous avons le grivois d'un coté, nous avons aussi l'élégance de l'autre (provenant rarement des même personnes). Oui nous avons le coté bon vivant et celui-ci perdure quand même dans la France profonde d'où je viens.

Peut-être, mais sincèrement, sans remonter à l'époque de Bourvil et Fernandel, je vois déjà une évolution depuis que je suis parti. Le flicage routier, les restrictions sur l'alcool, le mangerbougisme, la liberté d'expression enfermée, tout ceci a réussi à transformer les mentalités en très peu de temps. Aujourd'hui les gens surveillent en permanence leur comportement: pas trop boire, pas trop manger comme ci, faire de l'exercice, ne pas dire un mot plus haut que l'autre etc etc...je vois une différence à ce niveau-là par rapport à là où j'habite, et tout cela pèse sur l'humeur en général.

Mais est-ce que déconner, couper un sauciflard pendant qu'on se met des Ricards/autre dans le groin contrebalance la décomposition avancée de ce pays ? Pour moi, non. Chacun a son avis là dessus. Ca aide certainement à supporter, mais je crois qu'actuellement, il est temps de laisser le bon-vivre de coté, de se sortir les doigts, et regarder un peu plus le ciel que la tombe.

Ca n'a pas tellement grand chose à voir avec l'état de décomposition du pays mais comme je le dis avant, ça n'aide pas les gens à s'aérer l'esprit, ça les rend peut-être plus aigri et trop pessimiste.

 

C'etait un truc qui m'agacait profondement en France, cette manie de tout le temps regarder ce que fait l'autre. Perso, et tant que je me sens aux manettes de ma vie, je me fiche comme de l'an 40 de savoir si les autres sont plus ou moins riches/heureux/etc... que moi.

+1, mais ce n'est pas spécifiquement français, c'est aussi le cas en Espagne en tout cas, et c'est très casse-couille.
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Soit, mais derriere les symboles il y a bien des gens.

Ça dépend. Par exemple, à part durant les réunions politiques ou les matchs de foot (les moments où on laisse son cerveau au vestiaire), les français me semblent très peu sensibles au phénomène "tous unis sous un même drapeau". Le drapeau ils s'en foutent, ce n'est qu'un symbole, ils crachent dessus sans problème si on leur donne une raison.

 

Aujourd'hui les gens surveillent en permanence leur comportement : pas trop boire, pas trop manger comme ci, faire de l'exercice, ne pas dire un mot plus haut que l'autre etc etc...

Manquerait plus qu'il se mettent à parler anglais :icon_surpris:

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C'est sûrement ce que je vais faire au final: ça se passe bien côté travail et j'attends de savoir si mes patrons souhaitent travailler à plus long terme avec moi.

 

Je plussoie l'idée d'une rencontre entre membres du forum vivant à Montréal. ;)

 

Jusqu'à la fin du mois, je suis vraiment très occupé... Mais samedi je serais quand même à l'ambassade Bitcoin : http://www.meetup.com/Bitcoin-Embassy/events/147854312/ 

Si certains passent par là, faites-moi signe :) 

 

En décembre je serai un peu plus relax, donc si d'autres sont intéressés et dispos on pourra s'organiser cette rencontre.  

 

Montréal est une ville qui bouge énormément, donc oui Calgary bouge moins, mais à peu près toutes les villes que je connais bougent moins que Montréal.

En revanche dire que c'est assez mort euh... Nan. Mais vraiment pas. Au contraire, la culture et la vie nocturne explose dans cette ville et tu as facilement l'impression de faire partie de ça et de voir la culture d'une ville jeune émergée. Les foods trucks qui naissent (bien avant Montréal d'ailleurs..), les bar-country (faut aimer la country..), le Stampede...

Un soir au Wurst, au Ship & Anchor, au Kensington Pub, au National c'est l'opposé de mort. Niveau gastronomique c'est la seconde ville du Canada avec les restos les mieux classés, derrière Toronto et devant MTL.

C'est une ville redneck et conservatrice, mais avec un maire musulman. C'est une ville riche mais avec un coté "alternatif'. Je reproche à Calgary un petit manque de sophistication (enfin, au Canada en général) mais quelle chaleur.. Sans compter l'ensoleillement le plus élevé du Canada :)

 

Je ne parle pas de l'état d'esprit très ouvert des Calgariens quand tu es français, la fiscalité absolument ridicule (10% flat tax + 5% de VAT) ou les salaires...

En revanche, niveau immobilier, vu que Montréal est cheap de chez cheap, c'est dur de comparer... Mon 2 chambres à Mission (excellent quartier de Calgary) coutait 1200$. Et c'était une affaire.

 

Mais Calgary est une love/hate city. Je pense avoir laissé une petite idée du camp auquel j'appartiens.

Comme je disais, ce sont les avis de mes amis sur place. J'avais prévu d'aller les visiter et ton enthousiasme pour la ville me donne encore plus envie !

 

Justement, quand je parle d'individualisme, je pense que la notion de laisser l'autre vivre sa vie comme il l'entend constitue un pilier fondamental.

C'etait un truc qui m'agacait profondement en France, cette manie de tout le temps regarder ce que fait l'autre. Perso, et tant que je me sens aux manettes de ma vie, je me fiche comme de l'an 40 de savoir si les autres sont plus ou moins riches/heureux/etc... que moi.

 

Pourtant j'en connais un bon paquet qui ne se prive pas de le faire, en allusion ou sur le ton de l'humour "jaune". Surtout sur le fait d'etre parti avec un diplome obtenu en France et de ne plus payer d'impots pour financer l'hypothetique diplome de leurs marmots

 

Toute ma scolarité française a été "gratuite". De la maternelle à mon diplôme d'ingénieur, je n'ai pas payé un centime... Le pire c'est que pendant les 5 années de mes études supérieures, j'ai reçu les "bourses" (au passage, le système des bourses de l'enseignement supérieur français est tellement scandaleux que Contrepoint devrait faire un sujet dessus). Autrement dit l'état(les payeurs d’impôts plus exactement) a non seulement tout payé pendant mes études, mais m'a aussi donné de l'argent... Une fois diplômé, j'ai travaillé un peu en France, j'en ai eu marre et je suis parti payer mes impôts à l’étranger. 

 

Je suis loin d'être un cas isolé, et il y a de plus en plus de personnes qui se barrent après avoir eu  leurs diplômes payés par les contribuables français.

 

Je suis probablement un être sans cœur, mais je n'ai jamais eu la moindre culpabilité à ce sujet et je ne me sens redevable de rien envers l'état français. 

 

Ma situation est scandaleuse non pas parce que je suis un "traître" ou je ne sais quoi d'autre, mais parce que le système français rend des situations comme cela possible. Le scandale ce n'est pas que les jeunes diplômes partent sans "rendre par l'impôt" ce que l'état leur a "donné". Le scandale c'est qu'une partie des Français payent pour leurs études.

 

Quand je retourne en France je n'ai pas de complexe à parler de ma situation, car je sais que ça énerve certaines personnes (à raison) et que j'ai espoir que ça les fasse réfléchir sur la "gratuité" de l'éducation à la française.  Après la réaction classique la plus courante "dans des cas comme cela, les étudiants devraient rembourser", j'espère qu'ils arriveront à passer à l'étape suivante "mais attends…en fait ils ne devraient pas avoir à rembourser… ce sont leurs études, c’est leur investissement, ils devraient les payer eux-mêmes". 

 

…on peut toujours rêver :D

 

Mais je pense quand même, que les histoires absurdes et frappantes comme celles-ci sont un moyen assez efficace de déclencher la réflexion chez les moutontribuables…

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Ma situation est scandaleuse non pas parce que je suis un "traître" ou je ne sais quoi d'autre, mais parce que le système français rend des situations comme cela possible. Le scandale ce n'est pas que les jeunes diplômes partent sans "rendre par l'impôt" ce que l'état leur a "donné". Le scandale c'est qu'une partie des Français payent pour leurs études

 

 

Apres, ce sont nos parents qui ont largement indirectement finance tout ce systeme. En ne payant pas tes impots en France, tu refuses simplement de payer la scolarite en France de tes propres enfants (ou de ceux des autres si tu n'en as pas) Rien de scandaleux au final, sauf pour les imbeciles.

 

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Toute ma scolarité française a été "gratuite". De la maternelle à mon diplôme d'ingénieur, je n'ai pas payé un centime... Le pire c'est que pendant les 5 années de mes études supérieures, j'ai reçu les "bourses" (au passage, le système des bourses de l'enseignement supérieur français est tellement scandaleux que Contrepoint devrait faire un sujet dessus). Autrement dit l'état(les payeurs d’impôts plus exactement) a non seulement tout payé pendant mes études, mais m'a aussi donné de l'argent... 

 

 

Presque pareil pour moi (sauf le collège où mes parents ont raqué le privé parce que sinon, ça aurait pu très mal finir) mais vu l'école que j'ai faite post-bac et ce que ça a "rapporté", je pense que mes parents n'ont pas été déficitaires dans l'affaire. Maintenant, bon, faut que je parte !

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Toute ma scolarité française a été "gratuite". De la maternelle à mon diplôme d'ingénieur, je n'ai pas payé un centime... Le pire c'est que pendant les 5 années de mes études supérieures, j'ai reçu les "bourses" (au passage, le système des bourses de l'enseignement supérieur français est tellement scandaleux que Contrepoint devrait faire un sujet dessus). Autrement dit l'état(les payeurs d’impôts plus exactement) a non seulement tout payé pendant mes études, mais m'a aussi donné de l'argent... Une fois diplômé, j'ai travaillé un peu en France, j'en ai eu marre et je suis parti payer mes impôts à l’étranger. [/size][/font]

 

Je suis loin d'être un cas isolé, et il y a de plus en plus de personnes qui se barrent après avoir eu  leurs diplômes payés par les contribuables français.[/size][/font]

 

Je suis probablement un être sans cœur, mais je n'ai jamais eu la moindre culpabilité à ce sujet et je ne me sens redevable de rien envers l'état français. [/size][/font]

 

Ma situation est scandaleuse non pas parce que je suis un "traître" ou je ne sais quoi d'autre, mais parce que le système français rend des situations comme cela possible. Le scandale ce n'est pas que les jeunes diplômes partent sans "rendre par l'impôt" ce que l'état leur a "donné". Le scandale c'est qu'une partie des Français payent pour leurs études.[/size][/font]

 

Quand je retourne en France je n'ai pas de complexe à parler de ma situation, car je sais que ça énerve certaines personnes (à raison) et que j'ai espoir que ça les fasse réfléchir sur la "gratuité" de l'éducation à la française.  Après la réaction classique la plus courante "dans des cas comme cela, les étudiants devraient rembourser", j'espère qu'ils arriveront à passer à l'étape suivante "mais attends…en fait ils ne devraient pas avoir à rembourser… ce sont leurs études, c’est leur investissement, ils devraient les payer eux-mêmes". [/size][/font]

 

on peut toujours rêver  :D 

Mais je pense quand même, que les histoires absurdes et frappantes comme celles-ci sont un moyen assez efficace de déclencher la réflexion chez les moutontribuables…[/size][/font]

Tut tut! Il n'y a rien eu de gratuit, tes parents par les impôts ont payé ta scolarité, pas l'Etat. Tu n'as donc aucun complexe à avoir, et tu n'es redevable que de tes parents, comme tout le monde.
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Tut tut! Il n'y a rien eu de gratuit, tes parents par les impôts ont payé ta scolarité, pas l'Etat. Tu n'as donc aucun complexe à avoir, et tu n'es redevable que de tes parents, comme tout le monde.

 

Exactement. Le premier impôt est arrivé bien avant la première école. Conclusion: tes parents ont déjà payés pour toi.

 

En plus, tu serais redevable si tu avais eu le choix. Mais on a obligé tes parents a payer ton école, puis on t'a obligé a y aller avant de t'obliger, à la sortie, à commencer à payer pour tes gosses avant même que tu en ait.

N'aie aucun remords et dis à tout ce beau monde d'aller se faire sodomiser par un cheval.

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Le consensus il est vrai est de considérer comme traitres en considérant que les expatriés jeunes diplômés devraient rembourser leur dette morale à la patrie plutôt que d'aller en faire profiter les autres pays. Aucune remise en cause sur le fait que l'économie française peine à créer un secteur productif qui emploie et paie normalement ses cadres et employés.

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Et surtout, on s'en fout. Faut juste dire aux imbéciles qui font ce type de reproche, que la meilleure solution, la plus juste, serait la libéralisation complète du marché de l'éducation...comme ça personne ne serait amené à penser que x paie pour y et que y doit quelque chose à x.

 

On m'a fait exactement le même raisonnement pour les études de médecine. Comme quoi, j'étais un enc...é qui avait eu ses longues études payées par le pauvre petit contribuable. J'ai juste répondu que quand j'étais interne, c'est à dire petite main serviable et corvéable à merci des hôpitaux publics, je travaillais comme un nègre, à un tarif horaire inférieur au smic et que depuis que je ne l'étais plus, le montant des charges et impôts dont j'étais redevable avait remboursé au moins deux fois le supposé montant dont j'étais supposé être redevable.

 

Faut juste dire "merde" à ce type de raisonnement.

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Faut juste dire "merde" à ce type de raisonnement.

+1, c'est "je t'ai nourri et logé pendant des années, toi et ta famille, espece d'escroc d'esclave qui se barre !"

Un cadeau qu'on ne peut pas refuser, c'est pas un cadeau, c'est encore moins une dette.

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Et surtout, on s'en fout. Faut juste dire aux imbéciles qui font ce type de reproche, que la meilleure solution, la plus juste, serait la libéralisation complète du marché de l'éducation...comme ça personne ne serait amené à penser que x paie pour y et que y doit quelque chose à x.

 

On m'a fait exactement le même raisonnement pour les études de médecine. Comme quoi, j'étais un enc...é qui avait eu ses longues études payées par le pauvre petit contribuable. J'ai juste répondu que quand j'étais interne, c'est à dire petite main serviable et corvéable à merci des hôpitaux publics, je travaillais comme un nègre, à un tarif horaire inférieur au smic et que depuis que je ne l'étais plus, le montant des charges et impôts dont j'étais redevable avait remboursé au moins deux fois le supposé montant dont j'étais supposé être redevable.

 

Faut juste dire "merde" à ce type de raisonnement.

En plus pour les études de médecine, on n'a pas payé des études aux étudiants, on a en fait payé des professeurs de médecine qui pour beaucoup ont brillé par leur absence.    

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En plus pour les études de médecine, on n'a pas payé des études aux étudiants, on a en fait payé des professeurs de médecine qui pour beaucoup ont brillé par leur absence.

Et interne en médecine, c'est un statut de quasi-esclave (sauf que quand tu bute un patient par manque de sommeil, au moins on ne te fouette pas, on te couvre...)

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Ouf, c'est rassurant !

Ne -jamais- aller aux urgences dans un CHU dans la nuit du dimanche au lundi, ni le lundi matin avant un bon 0900, c'est carrément dangereux, ça va un peu mieux maintenant qu'ils ont fini par appliquer des regles de repos obligatoire, mais ça reste pas top du tout au niveau du nombre de neurones fonctionnels du personnel médical.

Quand au personnel non-médical des hopitaux publics, je prefere ne rien dire sur leur professionnalisme et leur zèle...

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Tu parles des aides-soignants là ?

Non, les aides-soignants sont dans le paramédical déjà, c'est un autre sujet (et pas toujours non plus fantastique, hey, on en a pour son argent à l'hopital "gratuit"), je pense aux techniciens, aux coursiers, aux femmes de ménage, toutes les petites mains qui font qu'un hopital est propre et efficace ou est un égout ou on chppe des maladies, ou on perds ou mélange des tubes de sang et ou les résultats arrivent quatre heures trop tard pour les types en train de crever... :devil:

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Il me dit que le Quebec est très pauvre, c'est vrai?

 

Non. Enfin c'est comparable à la France. C'est clair que la campagne québécoise ça doit pas forcément être le pied niveau richesse mais c'est un choix de vie.

 

 

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Tut tut! Il n'y a rien eu de gratuit, tes parents par les impôts ont payé ta scolarité, pas l'Etat. Tu n'as donc aucun complexe à avoir, et tu n'es redevable que de tes parents, comme tout le monde.

 

Cela me parait tellement évident que j'étais vraiment tombé de haut le jour où un gaucho m'avait défendu qu'il avait été éduqué par l'EdNat et la République, pas par sa famille. Il n'était pas orphelin (je précise au cas où), mais toute sa famille était encartée PC/CGT/FO.

 

Quand 6 mois plus tard, il sortait "en fait t'as un peu raison, faudrait que le poids de l'Etat diminue", j'étais pas peu fier de moi.

 

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Ne -jamais- aller aux urgences dans un CHU dans la nuit du dimanche au lundi, ni le lundi matin avant un bon 0900, c'est carrément dangereux, ça va un peu mieux maintenant qu'ils ont fini par appliquer des regles de repos obligatoire, mais ça reste pas top du tout au niveau du nombre de neurones fonctionnels du personnel médical.

En meme temps, le principe des urgences c'est que l'on y va pas vraiment quand on veut... genre tu tombes dans les escaliers dimanche soir, tu serres les dents avec tes fractures jusqu'a lundi matin :icon_wink: ?

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