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Sécurité sociale


Messages recommandés

Bonjour à tous,

Je viens de lire l'article concernant le fichier central pour les aides en France dans lequel l'auteur insiste sur le fait que le salaire complet

serait bien plus utile.

De là j'ai suivi l'article sur le wiki concernant le salaire complet et sur la position des libéraux concernant l'organisation de l'assurance maladie.

Vivant en Suisse je me suis senti interpellé par l'idée que le système préférable à la sécurité sociale serait la création de plusieurs sociétés spécialisées, ce qu'en Suisse on appelle assurances maladies.

En effet en Suisse, on remet de plus en plus le système actuel des caisses maladies pour deux raisons :

Premièrement les coûts que cela représente : en effet de plus en plus de caisses ont fusionné pour pratiquer des économies d'échelles, réduisant de fait la concurrence entre elles et donc la pression sur les prix.

Certaine caisses qui peuvent être bénéficiaires refusent de baisser leurs primes car elles devraient alors faire face à un afflux de nouveaux clients qui les forcerait à augmenter leurs résèrves.

De plus dans les faits la part des coûts de gestion des assurances est restée de 10% (maximum légal) alors que le coûts des traitements augmentant au pourrait s'attendre à une diminution de cette part.

Globalement on considère que le système est arrivé au bout de ses possibilité que dans les faits plus aucune concurrence n'existe et qu'elle ne pourra pas être réintroduite.

La deuxième raison est d'ordre politique (à tort ou à raison) :

Il est de moins en moins accepté que des hauts cadres de caisses maladies reçoivent des salaires conséquents pour une activité qui ne génère pas de bénéfice.

Le fait que les caisses exercent un lobby auprès des chambres ne fait qu'encourager l'idée que ces différents cadres cherchent à protéger leurs situations.

Certaines erreurs graves comme celle qui lors de la votation sur la caisse unique, avait vu la campagne des caisses être financées par l'argent des assurances obligatoires et non des complémentaires (i.e. en tant qu'assuré je paie la campagne pour les caisses privées même si je suis contre).

Des mécanismes plutôt délirants dans lesquelles les caisses se servent des excédants dans un canton pour financer une baisse de prime dans une autre afin de s'attirer de nouveaux clients ailleurs.

Transférants ainsi les cotisations d'assurés dans un canton vers un autre.

Bien sûr je ne remets pas en cause l'idée du salaire complet qui permet au moins aux citoyens de connaître le prix des prestations sociales auxquelles ils cotisent.

Mais je suis très dubitatif sur l'idée que la France pourrait un jour décider de s'équiper d'un système comme le nôtre, alors que nous pourrions faire le chemin inverse.

Pour ceux qui veulent lire comment est mis en oeuvre notre système d'assurance :

admin.ch

Et vous, qu'en pensez-vous ?

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Je pense que l'idée du salaire complet va de paire avec un système d'assurances privées dans une économie la plus libre possible. Or, le système d'assurance suisse est bien trop réglementé pour prétendre à être qualifié de libre. Par exemple, l'assureur ne choisit pas les prestations qu'il couvre, l'assurance est obligatoire pour tous, etc. D'ailleurs, la plupart des problèmes que vous citez résultent de la réglementation et non, du fait que les assurances sont privées (mot un peu fort tout de même).

En second lieu, le système suisse n'a pas plus atteint ses limites que le système français. A titre, personnel, je pense que son impopularité est due au fait que l'augmentation des coûts est assez transparentes et directement reportées sur le consommateur, au rythme de 5 à 10% par année. Ici, pas de financement par la dette, par exemple (Je ne sais pas si c'est le cas en France). Est-on mieux soigné en France qu'en Suisse? Et pour quel coût?

Ce qu'il faudrait faire en Suisse, c'est déréglementer et permettre une vraie concurrence.

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Je pense que l'idée du salaire complet va de paire avec un système d'assurances privées dans une économie la plus libre possible. Or, le système d'assurance suisse est bien trop réglementé pour prétendre à être qualifié de libre. Par exemple, l'assureur ne choisit pas les prestations qu'il couvre, l'assurance est obligatoire pour tous, etc. D'ailleurs, la plupart des problèmes que vous citez résultent de la réglementation et non, du fait que les assurances sont privées (mot un peu fort tout de même).

En second lieu, le système suisse n'a pas plus atteint ses limites que le système français. A titre, personnel, je pense que son impopularité est due au fait que l'augmentation des coûts est assez transparentes et directement reportées sur le consommateur, au rythme de 5 à 10% par année. Ici, pas de financement par la dette, par exemple (Je ne sais pas si c'est le cas en France). Est-on mieux soigné en France qu'en Suisse? Et pour quel coût?

Ce qu'il faudrait faire en Suisse, c'est déréglementer et permettre une vraie concurrence.

Je suis d'accord avec plusieurs point que vous citez notamment le fait que les caisses ne sont pas si privées que ça.

Mais il existe les complémentaires sur lesquels les assureurs jouent pour un degré de couverture. (e.g soins dentaire pas rembourser dans l'assurance de base)

Par contre je suis d'accord qu'on en vient à des situations ridicule ou l'état détermine quelle sont les types de thérapies remboursables (homéopathie etc..), qui

finalement ne sont que des calculs électoraux en fonction de la popularité de ces médecines alternatives.

Mais il me reste la question suivante : comme réintroduire de la concurrence ? Car les caisses ayant à ce point là fusionné comment en réintroduire, sans augmenter les coûts de fonctionnement.

Les caisses ayant le marché ne vont pas se scinder pour se partager leurs clients.

Ensuite j'ai de la peine à imaginer qu'on puisse estimer souhaitable un système dans lequel on puisse avoir la possibilité de ne pas être assuré.

Par exemple les enfants doivent ils subirent l'inconscience de leurs parents, s'ils tombent gravement malade mais que leurs parents ne payaient pas une assurance suffisante ?

C'est un fait médical que de repousser un diagnostique (pour quelque raison que ce soit) ne fait que d'augmenter la coût du traitement, or comment offrir au gens la

possibilité d'aller facilement voir un médecin s'il peuvent ne pas s'assurer.

Il en résulte aussi un coût pour la société, une perte de productivité etc…

Pour la qualité des soins, je ne pense pas pouvoir me prononcer.

De manière générale j'essaie d'éviter ce genre de question car on tombe vite dans l'auto-satisfaction un peu débile, avec tout les lieux communs tels que : "Notre système que le monde entier nous envie"

Je me souvient d'un exemple qui comparait l'efficacité des services d'urgences européens.

L'hôpital de Zurich était très mal classé car il avait un taux de mortalité très important.

Or sans le détail c'était bien parce que les services d'urgence étaient très rapides à intervenir que le service enregistrait beaucoup plus de cas critiques encore vivant que les hôpitaux du sommet du classement.

Donc l'hôpital recevait des patients vivants (mais qui allaient certainement mourir), que d'autres services auraient simplement envoyé à la morgue.

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Ensuite j'ai de la peine à imaginer qu'on puisse estimer souhaitable un système dans lequel on puisse avoir la possibilité de ne pas être assuré.

Par exemple les enfants doivent ils subirent l'inconscience de leurs parents, s'ils tombent gravement malade mais que leurs parents ne payaient pas une assurance suffisante ?

Et pourtant, instituer quelque chose d'obligatoire est, pour moi, la porte ouverte à toutes les dérives que l'on peut voir en ce moment.

Si tu l'autorise pour une chose tu l'autorise, potentiellement, pour toutes.

Pour ton objection, il existera toujours des dispensaires pour pauvres payés par des mécènes. Certains pensent même que les médecins auront leur pauvres (ça perso j'en suis moins sûr).

La question est déjà plus intéressante dans le cadre du refus de soin.

Comme le refus de transfusion sanguine des témoins de jehovah pour eux et leurs enfants.

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Ensuite j'ai de la peine à imaginer qu'on puisse estimer souhaitable un système dans lequel on puisse avoir la possibilité de ne pas être assuré.

Par exemple les enfants doivent ils subirent l'inconscience de leurs parents, s'ils tombent gravement malade mais que leurs parents ne payaient pas une assurance suffisante ?

Au lieu de te donner la solution, je vais te mettre sur la voie. Un enfant, ça fait quoi globalement? La journée type d'un enfant de 6 ans par exemple.

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Pour ton objection, il existera toujours des dispensaires pour pauvres payés par des mécènes. Certains pensent même que les médecins auront leur pauvres (ça perso j'en suis moins sûr).

Ouais, tous les médecins sont des enfoirés sans cœur qui vivent du malheur des gens et en plus, ils osent se faire rémunérer, alors que, la santé, tout le monde le sait, c'est gratuit, c'est un droâââ garanti par l'état.

Ensuite j'ai de la peine à imaginer qu'on puisse estimer souhaitable un système dans lequel on puisse avoir la possibilité de ne pas être assuré.

Pareil, j'ai aussi de la peine à imaginer qu'on puisse estimer souhaitable un système dans lequel on puisse avoir la possibilité de ne pas avoir de voiture de sport, de champagne et de putes à volonté, payés par les autres, cela va de soi.

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Ouais, tous les médecins sont des enfoirés sans cœur qui vivent du malheur des gens et en plus, ils osent se faire rémunérer, alors que, la santé, tout le monde le sait, c'est gratuit, c'est un droâââ garanti par l'état.

Tu es gentil. :rolleyes:

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Au lieu de te donner la solution, je vais te mettre sur la voie. Un enfant, ça fait quoi globalement? La journée type d'un enfant de 6 ans par exemple.

Oups, excusez moi, je voulais écrire, "si l'enfant tombe gravement malade", genre cancer ou un truc qui se soigne pas vite fait bien fait.

Ses parents n'ont pas pris d'assurance pour lui payer une chimio, qu'importe la raison.

Résultat --> sélection naturelle ou mutualisation des risques ?

Pour être honnête avec vous j'ai subi une chimio étant jeune, donc c'est un sujet à propos duquel je peux être biaisé.

Pareil, j'ai aussi de la peine à imaginer qu'on puisse estimer souhaitable un système dans lequel on puisse avoir la possibilité de ne pas avoir de voiture de sport, de champagne et de putes à volonté, payés par les autres, cela va de soi.

En est-il de même pour la sécurité, après tout pourquoi les policiers ne feraient pas payer leurs interventions aux gens qui ont besoins d'eux ?

Par contre pour les remarques sur les médecins, je ne jugerai jamais les rémunération des médecins, on en manque déjà alors si on baisse leurs rémunérations …

J'ai dû vous chauffer les oreilles pour déclencher des remarques si moqueuses, désolé ça m'apprendra à faire dans le sentiment.

Sinon je reviens sur les dispensaires pour pauvres, ce genre d'argument me semble un peu étrange pour une raison simple :

Compter sur de l'argent qui doit tombé "gratuitement" ça me fait penser aux plans de relance qu'on nous sert depuis 3 ans.

Je voulais déclencher une discussion sur les systèmes de soins suisse et français pas une discussion sur le plus ou moins d'état.

Sinon oui le problème des témoins de jehovah est très intéressant.

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Oups, excusez moi, je voulais écrire, "si l'enfant tombe gravement malade", genre cancer ou un truc qui se soigne pas vite fait bien fait.

Ses parents n'ont pas pris d'assurance pour lui payer une chimio, qu'importe la raison.

Résultat --> sélection naturelle ou mutualisation des risques ?

En fait, je vais te donner la réponse. Un gamin va à l'école. A l'école, il y a des activités sportives. Supposons que Kévin et Dylan participent à un match de foot. A un moment, Kevin et Dylan entrent violemment en collision et sont blessés. Kévin est assuré, mais Dylan non. Le premier est pris en charge par les hôpitaux, le second non. Il s'agit d'un risque énorme pour l'école, en terme d'image, le seul truc que les gens retiendront, c'est "Dylan a été blessé, et n'a pas été pris en charge".

Du coup : le directeur exige, à l'inscription, que tous les élèves soient assurés. Pour tout. Les maladies contagieuses, les dommages aux tiers, etc. Bref un package complet.

Ce que je veux dire par là, c'est que les familles ne flottent pas dans l'air, seules, telles des familles de Robinson sur une île déconnectées de toute réalité. Il existe, autour d'elles, un contexte social, qui leur envoie les signaux pour prendre les bonnes décisions.

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En fait, je vais te donner la réponse. Un gamin va à l'école. A l'école, il y a des activités sportives. Supposons que Kévin et Dylan participent à un match de foot. A un moment, Kevin et Dylan entrent violemment en collision et sont blessés. Kévin est assuré, mais Dylan non. Le premier est pris en charge par les hôpitaux, le second non. Il s'agit d'un risque énorme pour l'école, en terme d'image, le seul truc que les gens retiendront, c'est "Dylan a été blessé, et n'a pas été pris en charge".

Du coup : le directeur exige, à l'inscription, que tous les élèves soient assurés. Pour tout. Les maladies contagieuses, les dommages aux tiers, etc. Bref un package complet.

Ce que je veux dire par là, c'est que les familles ne flottent pas dans l'air, seules, telles des familles de Robinson sur une île déconnectées de toute réalité. Il existe, autour d'elles, un contexte social, qui leur envoie les signaux pour prendre les bonnes décisions.

Ok capito, l'approche est intéressante quoique optimiste (d'après moi) sur l'émergence de ces comportements vertueux.

Je n'ai pas une grande confiance en l'humain pour anticiper ces événements/situations graves.

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Ok capito, l'approche est intéressante quoique optimiste (d'après moi) sur l'émergence de ces comportements vertueux.

Je n'ai pas une grande confiance en l'humain pour anticiper ces événements/situations graves.

Et donc, le sous ensemble des humains qui sont selectionnés pour anticiper pour l'état n'est pas digne de confience non plus.

Un indice qui peut indiquer qu'ils sont encore moins dignes de confience: ils sont selectionnés sur quoi ?

Ca ne me viendrai meme pas a l'idée de ne pas m'assurer contre les risques rares mais graves et couteux, encore moins mes enfants, par contre, ce qui est certain c'est que dans un marché libre, je ne m'assurerai pas contre les risques quasi-certains ou certains, et pour cause, aucune assurence ne va m'assurer contre quelque chose de certain <–<

Ah oui, et je suis très probablement net beneféciaire de la sécu, je ne défends pas mon portefeuille…

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Oups, excusez moi, je voulais écrire, "si l'enfant tombe gravement malade", genre cancer ou un truc qui se soigne pas vite fait bien fait.

Ses parents n'ont pas pris d'assurance pour lui payer une chimio, qu'importe la raison.

Résultat --> sélection naturelle ou mutualisation des risques ?

Il y a la possibilité de payer cash, avec un prêt au besoin.

En est-il de même pour la sécurité, après tout pourquoi les policiers ne feraient pas payer leurs interventions aux gens qui ont besoins d'eux ?

Les anarcap' te dirons que oui.

D'ailleurs tu la payes déjà la police avec tes impôts.

Alors plutôt que de payer une police, pourquoi ne pas payer une agence de sécurité qui pourrait te faire du sur mesure?

Les minarchistes eux pensent que cela doit rester du domaine de l'état (ainsi que les libéraux plus classique).

En fait, je vais te donner la réponse. Un gamin va à l'école. A l'école, il y a des activités sportives. Supposons que Kévin et Dylan participent à un match de foot. A un moment, Kevin et Dylan entrent violemment en collision et sont blessés. Kévin est assuré, mais Dylan non. Le premier est pris en charge par les hôpitaux, le second non. Il s'agit d'un risque énorme pour l'école, en terme d'image, le seul truc que les gens retiendront, c'est "Dylan a été blessé, et n'a pas été pris en charge".

Du coup : le directeur exige, à l'inscription, que tous les élèves soient assurés. Pour tout. Les maladies contagieuses, les dommages aux tiers, etc. Bref un package complet.

Ce que je veux dire par là, c'est que les familles ne flottent pas dans l'air, seules, telles des familles de Robinson sur une île déconnectées de toute réalité. Il existe, autour d'elles, un contexte social, qui leur envoie les signaux pour prendre les bonnes décisions.

Euh, donc pour toi dans la société libérale idéale, on remplace l'obligation actuelle, par une obligation de fait (bon au moins aura le choix de son prestataire)?

Mouais.

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Mais il me reste la question suivante : comme réintroduire de la concurrence ? Car les caisses ayant à ce point là fusionné, comment en réintroduire, sans augmenter les coûts de fonctionnement.

Les caisses ayant le marché ne vont pas se scinder pour se partager leurs clients.

:online2long: Attention : au yeux des économistes (libéraux), la concurrence n'est pas définie par le nombre des intervenants mais par la liberté d'entreprendre.

Aux yeux des économistes (libéraux), il ya concurrence si et seulement si les entrepreneurs peuvent entreprendre sans s'exposer à des violences exercées par le gouvernement.

Ensuite j'ai de la peine à imaginer qu'on puisse estimer souhaitable un système dans lequel on puisse avoir la possibilité de ne pas être assuré.

:online2long: C'est bien joli de demander la lune. Mais la lune, tu ne l'obtiendras pas, même si le gouvernement te promet de te l'offrir.

Attention : l'activité des gouvernements n'est basée que sur deux choses :

1) la tromperie

2) la violence

En effet ce sont les deux seules choses que les membres du gouvernement et les fonctionnaires maîtrisent. Ce sont donc forcément les deux seules choses que les gouvernements puissent fournir.

La Sécurité Sociale est l'application de ces deux choses (la tromperie et la violence):

La tromperie se manifeste ainsi : le gouvernement promet mensongèrement qu'il fournit une protection, alors qu'il n'en a ni les moyens ni l'intention.

La violence se manifeste quant à elle d'au moins trois façons :

- des impôts énormes sont prélevés sur les citoyens.

- le gouvernement empêche, par une foule de réglementations tatillonnes, les gens qui voudraient être médecins de devenir médecins.

- le gouvernement fait taire le mécontentement des pauvres citoyens incapables d'obtenir un accès aux soins.

Enfin, pour mémoire, sache qu'en France, quelqu'un qui veut rencontrer un médecin doit prendre rendez-vous entre un et quatre mois à l'avance, selon la spécialité du médecin. Heureusement qu'il y a encore des activité qui échappent à la Sécurité Sociale : par exemple les boulangeries. Les boulangeries sont pour l'instant des activités libres, et c'est pour cette raison que l'on peut se procurer du pain dans les cinq minutes après que l'on a pris la décision d'en acheter :D . Si les boulangeries étaient contrôlées par la Sécurité Sociale, il faudrait prendre rendez-vous plusieurs mois à l'avance chaque fois que l'on voudrait y acheter un peu de pain :crying: .

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Ca ne me viendrai meme pas a l'idée de ne pas m'assurer contre les risques rares mais graves et couteux, encore moins mes enfants, par contre, ce qui est certain c'est que dans un marché libre, je ne m'assurerai pas contre les risques quasi-certains ou certains, et pour cause, aucune assurence ne va m'assurer contre quelque chose de certain <img src='https://www.liberaux.org/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/dry.gif' class='bbc_emoticon' alt='<–<' />

Dans l'Angleterre victorienne, le sceau de la respectabilité, le fin du fin pour ce qui était du prestige social, c'était d'ailleurs d'être assuré.

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Ok capito, l'approche est intéressante quoique optimiste (d'après moi) sur l'émergence de ces comportements vertueux.

Je n'ai pas une grande confiance en l'humain pour anticiper ces événements/situations graves.

Pourtant, la réalité montre le contraire. Inscrirais-tu ton gamin dans une école où les autres gamins ne sont pas assurés pour, par exemple, les dommages aux tiers? Accepterais-tu qu'un gamin non assuré, blessant le tien, ne soit pas en mesure de payer pour les soins pour ton gamin? Réfléchis à cela juste une seconde. Accepterais-tu, de même, d'inscrire ton gamin dans une école où quelques gamins ne sont pas vaccinés contre la polio, ou je ne sais quelle maladie?

A priori, à moins que tu aies le cerveau retourné, les réponses à ces questions seront pour toutes non. Donc ces comportements sociaux existent, tu en es la preuve vivante.

Euh, donc pour toi dans la société libérale idéale, on remplace l'obligation actuelle, par une obligation de fait (bon au moins aura le choix de son prestataire)?

Où ai-je parlé de société idéale? :online2long:

Je te décris juste des mécanismes simples : tu es proprio, tu veux louer ton bien immobilier, tu demandes à ce que tes locataires soient assurés pour les dommages. Tu es propriétaire d'autoroutes, tu demandes à ce que tes clients soient, au minimum, assurés pour les dommages aux tiers, pour le reste ils se démerdent.

Quelle est la contrainte? Au contraire, c'est d'une logique implacable, hyper saine. Rien de problématique. Si tu veux, c'est la même chose que si, par exemple, je t'invitais à mon mariage et que je te demandais de venir tout de même habillé, en costard, un peu apprêté, pas en jean baskets. C'est du totalitarisme ça? :online2long:

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Enfin, pour mémoire, sache qu'en France, quelqu'un qui veut rencontrer un médecin doit prendre rendez-vous entre un et quatre mois à l'avance, selon la spécialité du médecin. .

Perso je n'ai jamais attendu.

Maintenant effectivement, au fin fond de la creuse, si tu ne souhaites pas payer plus que le tarif sécu, là oui tu vas sans doute attendre.

Mais la médecine, à partir du moment où tu vis dans un endroit concurrentiel comme paris (mais à mon avis c'est pareil sur la côte d'azur) et que tu as du fric, tu n'as aucun problème.

Ce qui n'empêche de libéraliser le secteur, entre autre ce serait pas mal que l'on autorise plus facilement les médecines parallèles, c'est quand même honteux de devoir sa cacher pour aller voir un rebouteux ou une personne qui enlève le feu, on est d'accord.

Je te décris juste des mécanismes simples : tu es proprio, tu veux louer ton bien immobilier, tu demandes à ce que tes locataires soient assurés pour les dommages. Tu es propriétaire d'autoroutes, tu demandes à ce que tes clients soient, au minimum, assurés pour les dommages aux tiers, pour le reste ils se démerdent.

Quelle est la contrainte? Au contraire, c'est d'une logique implacable, hyper saine. Rien de problématique. Si tu veux, c'est la même chose que si, par exemple, je t'invitais à mon mariage et que je te demandais de venir tout de même habillé, en costard, un peu apprêté, pas en jean baskets. C'est du totalitarisme ça? :online2long:

Autant pour moi, je suis allé vite en besogne. Mea culpa.

Il est vrai que dans la société dont tu parles, logiquement, il devrait y avoir une autre école qui elle jouerait le jeu inverse (être moins soucieuse de son image et accepter les gens sans assurance).

Comme on dit, il en faut pour tous les goût.

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Il est vrai que dans la société dont tu parles, logiquement, il devrait y avoir une autre école qui elle jouerait le jeu inverse (être moins soucieuse de son image et accepter les gens sans assurance).

Comme on dit, il en faut pour tous les goût.

A condition que cette école soit privée elle aussi, sinon l'investissement publique dans l'instruction de ces enfants serait perdu à chaque accident, non ? (Désolé je débute ici ^^)

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Perso je n'ai jamais attendu.

Certaines spécialités sont notoirement en sous-effectif. Sans être dans les fins fonds de la Creuse, mon expérience locale et une expérience à Toulouse font apparaître des délais de 2 à 4 mois pour un rdv chez un ophtalmo (sauf évidemment urgence ou relations amicales)

devoir sa cacher pour aller voir un rebouteux ou une personne qui enlève le feu, on est d'accord.

Par chez nous les "charmeurs de feu" sont non seulement parfaitement consultables, mais je connais un hôpital qui a, ou plutôt (soyons précis) avait il y a une quinzaine d'années, des numéros de téléphone de tels "spécialistes" dans les listes à la disposition des urgentistes qui pouvaient ainsi les appeler pour de grands brûlés. Il est vrai que ce sont des cas particuliers, dans la mesure où ils ne touchent pas le patient et ne lui prescrivent rien, ce qui évite tout risque d'accusation d'exercice illégal de la médecine. Ils sortent également du schéma habituel dans la mesure où un vrai charmeur de feu ne peut faire payer son client, ni même recevoir de cadeau. Pour la petite histoire, le saint patron de ma ville de Riom est St Amable qui était, très typiquement un charmeur de feu (vers le VII° siècle je crois aux V° et VI° siècle).

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Par chez nous les "charmeurs de feu" sont non seulement parfaitement consultables, mais je connais un hôpital qui a, ou plutôt (soyons précis) avait il y a une quinzaine d'années, des numéros de téléphone de tels "spécialistes" dans les listes à la disposition des urgentistes qui pouvaient ainsi les appeler pour de grands brûlés. Il est vrai que ce sont des cas particuliers, dans la mesure où ils ne touchent pas le patient et ne lui prescrivent rien, ce qui évite tout risque d'accusation d'exercice illégal de la médecine. Ils sortent également du schéma habituel dans la mesure où un vrai charmeur de feu ne peut faire payer son client, ni même recevoir de cadeau. Pour la petite histoire, le saint patron de ma ville de Riom est St Amable qui était, très typiquement un charmeur de feu (vers le VII° siècle je crois).

Chez ceux que je connais les "enleveurs de feu" ne font pas payer, mais il ne faut pas s'aviser en parler aux autorités médicales.

Comme quoi cela dépend vraiment des régions.

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A condition que cette école soit privée elle aussi, sinon l'investissement publique dans l'instruction de ces enfants serait perdu à chaque accident, non ? (Désolé je débute ici ^^)

J'avoue ne même pas avoir pensé à une école publique, c'est vrai que certains libéraux sont pour la garder, mais en anacarpie ou dans un système minarchiste tu n'en auras plus :)

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Il ne faut pas perdre de vue qu'en Suisse, le système d'assurance maladie n'est pas du tout libre. En effet, seul un nombre limité d'assurances suisses approuvées par la confédération sont autorisées à proposer ce services sous des conditions abracadabrantes (interdiction de faire du bénéfice). Je pense que depuis la sinistre LAMal, la Suisse offre plutôt une nouvelle version du "capitalisme d'état".

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Il ne faut pas perdre de vue qu'en Suisse, le système d'assurance maladie n'est pas du tout libre. En effet, seul un nombre limité d'assurances suisses approuvées par la confédération sont autorisées à proposer ce services sous des conditions abracadabrantes (interdiction de faire du bénéfice). Je pense que depuis la sinistre LAMal, la Suisse offre plutôt une nouvelle version du "capitalisme d'état".

Oui c'est d'ailleurs pour cette raison que l'argument de la concurrence est invalide et que il est très probable qu'on enterre ce système.

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Oui c'est d'ailleurs pour cette raison que l'argument de la concurrence est invalide et que il est très probable qu'on enterre ce système.

Oui, mais la caisse unique reresenterait encore une regression. La solution, c'est de supprimer l'obligation de s'assurer et d'ouvrir le marche completement a toutes les formes de prevoyance possible et imaginable a la discretion des gens. Comme avant la LAMal, quoi.

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Oui, mais la caisse unique reresenterait encore une regression. La solution, c'est de supprimer l'obligation de s'assurer et d'ouvrir le marche completement a toutes les formes de prevoyance possible et imaginable a la discretion des gens. Comme avant la LAMal, quoi.

Là dessus chacun à une opinion personnelle, mais au moins on est d'accord sur le diagnostique de la situation actuelle.

Je dis pas que je suis inconditionnellement pour une caisse unique, en fait je n'ai pas vraiment d'opinion dessus.

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La contrainte etant, a priori, mauvaise, il n'y a pas plus de raison de forcer les gens a prendre une assurance que de les forcer a acheter une voiture ou a visiter un musee. Chacun doit pouvoir faire ce qu'il veut de sa vie, etre cigale ou fourmi, et en assumer les consequences. Je ne suis pas grand-chose pour decider de la maniere dont les individus doivent gerer leur vie a leur place.

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La contrainte etant, a priori, mauvaise, il n'y a pas plus de raison de forcer les gens a prendre une assurance que de les forcer a acheter une voiture ou a visiter un musee. Chacun doit pouvoir faire ce qu'il veut de sa vie, etre cigale ou fourmi, et en assumer les consequences. Je ne suis pas grand-chose pour decider de la maniere dont les individus doivent gerer leur vie a leur place.

Si tu as un accident avec un type qui n'a pas d'assurance et qu'il est responsable, tu ne seras jamais remboursé, donc si, une assurance voiture est pour moi obligatoire. La même chose pour une assurance habitation, s'il m'arrive quelque chose chez quelqu'un, qu'il n'est pas assuré et qu'il n'a pas assez d'argent je l'ai dans l'os à nouveau. Pour l'assurance-maladie le raisonnement est plus discutable.

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Si tu as un accident avec un type qui n'a pas d'assurance et qu'il est responsable, tu ne seras jamais remboursé, donc si, une assurance voiture est pour moi obligatoire. La même chose pour une assurance habitation, s'il m'arrive quelque chose chez quelqu'un, qu'il n'est pas assuré et qu'il n'a pas assez d'argent je l'ai dans l'os à nouveau. Pour l'assurance-maladie le raisonnement est plus discutable.

Exact.

Plus discutable, mais pas inexistant.

Tu peux plus facilement te permettre de ne pas du tout te vacciner si tous tes voisins ont payé (et pris le faible risque) de se faire vacciner. Une alter de ma connaissance se vante ainsi d'avoir échapper à tous les vaccins toute fière de montrer ainsi qu'ils ne servent à rien -sauf à l'industrie du médicaments à faire des méchants profits-.

.

Elle peut se le permettre, elle vit dans une société où ces maladies ont largement été éradiquée par les vaccins.

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Exact.

Plus discutable, mais pas inexistant.

Tu peux plus facilement te permettre de ne pas du tout te vacciner si tous tes voisins ont payé (et pris le faible risque) de se faire vacciner. Une alter de ma connaissance se vante ainsi d'avoir échapper à tous les vaccins toute fière de montrer ainsi qu'ils ne servent à rien -sauf à l'industrie du médicaments à faire des méchants profits-.

.

Elle peut se le permettre, elle vit dans une société où ces maladies ont largement été éradiquée par les vaccins.

C'est vrai, on pourrait considérer que si plusieurs personnes ne font pas de vaccins ils font courir le risque d'extension de la maladie et font donc peser un risque sur tout le monde. De même que si suffisemment de personnes ne se soignent pas d'une maladie parce qu'elles n'ont pas d'assurance-maladie, alors elles font courir le risque de contagion aux autres. C'est un raisonnement qui se tient, mais il me gêne il part de présupposés quand même assez intrusifs.

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La plus part des maladies infectieuses d'origine bactérienne ont disparu grâce à l'hygiène et aux antibiotiques, truc qui coûtent aujourd'hui trois francs six sous en occident.

Les maladies virales elles sont combattues par des vaccins, la vaccination c'est un gain bénéfice risque, aujourd'hui on ne vaccine plus contre la variole car le risque est supérieur aux gains, certains estiment que c'est le cas pour d'autre maladie, moi par exemple comme beaucoup je ne me fais pas vacciner contre la grippe saisonnière, ni contre H1N1!

La santé c'est comme partout il y a des passagers clandestins, mais je vous rassure si on trouve un foyer de peste, les malades y seront soigné gracieusement par des fonds d'aides des assurance privés dont le but est d'éviter de dépenser trop d'argents pour des maladies qu'elles seraient capables d'endiguer pour des sommes fort modestes.

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Tout ce que je lis ici me laisse songeur,

Tout d'abord l'évaluation des risques c'est comme un paris il arrive qu'on se plante.

Si une assurance privée fait faillite qu'arriverait-il à ses assurés en cours de traitement ?

L'option du prêt aussi me semble bancale, en effet quelle banque ou assurance accorderait un prêt à un patient dont le diagnostique est clairement pessimiste.

D'habitude la banque demande que quelqu'un se porte garant pour un prêt immobilier, si il n'y a pas de garant pas de maison, pas de graves conséquences tout le contraire d'une maladie.

Dans le fond je suis assez d'accord avec ce que quelqu'un a écrit ci-dessus, si j'avais le choix dans un système complètement libéralisé, je ne paierai probablement pas d'assurance car l'assurance ayant évalué mon risque fera un bénéfice.

Le fait qu'elle soit obligatoire me protège de fait contre ses aléas, et j'ai l'impression de préférer cette situation, même si j'en connait le coût annuel.

Ensuite pour finir j'aimerai savoir au nom de quoi, l'état serait bon pour assurer la sécurité et mauvais pour assurer la santé.

Cela prête le flanc à une critique qui irait comme ceci dans la bouche d'un socialiste (que je ne suis pas mais je l'ai déjà entendu).

"Ces gens égoïstes sont d'accord de recevoir la sécurité de l'état pour protéger leurs propriétés, cette sécurité tout le monde la paye y compris les plus pauvres alors qu'elle ne sert à protéger que les intérêts des riches."

Je suis curieux de connaître votre réponse à cela et surtout si il existe une théorie qui justifie cette séparation que je trouve un peu arbitraire, et que d'aucun pourrait qualifier d'intéressée.

J'admet que l'insécurité de la propriété est dramatique pour l'économie, alors que celle de la santé l'est beaucoup moins, pourtant les deux sont également souhaitables.

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