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FAQ du libéralisme pour répondre aux questions les plus courantes ?


EdouardH

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Yes, mais, pour les débutants, comme tu dis ! Moi, je te cause des réfractaires… et qui plus est, qui n'ont JAMAIS lu un seul bouquin sur la politique ou l'économie. Comme moi, en fait, je l'admets, à la différence, que je me suis intéressée à une autre pensée, alors que d'autres, pas plus cons que moi, restent campés droit dans leurs bottes sur une idéologie qui ne fonctionne pas.

Alors, peut être qu'il faut un germe, un gène récessif qui prenne le dessus, j'en sais rien

Donc, je me contente d'évoquer des exemples minuscules car je pense que c'est par là qu'on peut agir, insensiblement, en inoculant ce petit quelquechose qui peut profiter…

Ceci dit, j'aime bien lire des textes de Bastiat ^–^ , je découvre !

Comme quoi, il est jamais trop tard. Quoique…

De ce fait, ma contribution à ce forum réside davantage à poser des questions, et dire quelques conneries ! J'ai même pas eu l'honneur d'un nonossage :( , c'est dire ! Nan, je déconne, je m'en passe

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Comme moi, en fait, je l'admets, à la différence, que je me suis intéressée à une autre pensée, alors que d'autres, pas plus cons que moi, restent campés droit dans leurs bottes sur une idéologie qui ne fonctionne pas.

Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, dit-on.

Donc, je me contente d'évoquer des exemples minuscules car je pense que c'est par là qu'on peut agir, insensiblement, en inoculant ce petit quelquechose qui peut profiter…

…et tu as raison de le faire. Même si, avec des exemples aussi minuscules soient-ils, tu arrives à instiller un soupçon de doute chez ton détracteur, c'est déjà une victoire.

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Si j'en crois mon expérience en la matière et Gustave Le Bon (La Révolution française et la psychologie des Révolutions)il est impossible de renverser une croyance politique ou religieuse par la raison

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Si j'en crois mon expérience en la matière et Gustave Le Bon (La Révolution française et la psychologie des Révolutions)il est impossible de renverser une croyance politique ou religieuse par la raison

Alors, peux tu me dire comment le changement s'opère de l'intérieur ?

Cela voudrait dire qu'il ne sert à rien de s'échiner, militer ?

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Le but du jeu dans cette optique est de remplacer la croyance idéologique par une autre croyance idéologique plus sympa. Après, que les gens croient ce qu'ils croient pour de bonnes raisons, c'est beaucoup plus délicat. Et tout ça n'a qu'un rapport tangentiel avec le fait d'avoir raison ou pas :mrgreen:

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Alors, peux tu me dire comment le changement s'opère de l'intérieur ?

Lorsque la croyance n'est plus en phase avec la réalité ; lorsqu'il devient impossible pour l'individu d'être congruent.

Cela voudrait dire qu'il ne sert à rien de s'échiner, militer ?

Pour attraper ceux qui doutent peut être ? Pour ce qui est des croyants convaincus, amha rien à faire.

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Pour attraper ceux qui doutent peut être ? Pour ce qui est des croyants convaincus, amha rien à faire.

Ce n'est que maintenant que tu t'en rends compte ? Vouloir convaincre un militant gauchiste (ou droitiste) qui est idéologisé depuis des années, c'est hors de portée. Au mieux, il faut arriver à désaccord amiable. Non, ce sont tous les indécis, les 90 % des gens qu'il faut convaincre. Et là on a de la marge de progression.

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Mais si on a de bons arguments, à défaut de le convaincre on le fait passer pour un gentil utopiste un peu niais aux yeux de ses amis. Ca m'est arrivé il y a quelques temps et même si je sais pertinemment que je ne l'ai pas convaincu lui personnellement, ça m'a au moins permis d'avoir le dernier mot (et puis ça fait jamais de mal de rabattre le caquet d'un gauchiste).

Ma quasi seule discussion à ce sujet date de décembre et s'est finie en boucherie car j'étais seule face à 3 fonctionnaires -religieux-fanatisés, mais je m'y suis prise comme un manche.

Si tu ne l'as pas déjà fais je te conseille de lire Bastiat, tu vas te rendre compte qu'on n'a pas forcément besoin de sortir des arguments super compliqués ou de se manger le cerveau pour contrer les arguments d'un socialiste, et à force tu t'habitueras à trouver l'argumentaire le plus percutant et concis possible.

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Vouloir convaincre un militant gauchiste (ou droitiste) qui est idéologisé depuis des années, c'est hors de portée. Au mieux, il faut arriver à désaccord amiable. Non, ce sont tous les indécis, les 90 % des gens qu'il faut convaincre. Et là on a de la marge de progression.

Quand je parle de croyants convaincus je ne parle pas seulement des militants et d'idéologues. Les indécis ont aussi des croyances politiques hors des sphères partisanes et d'adhésion à un parti. L'argumentation fondée sur la raison ne pourra convaincre que 1 % des 90% dont tu parles ; la plupart s'accrocheront mordicus aux mythes qui fondent leurs paradigmes plus ou moins inconscients qui les assemblent en peuple, en société…

Comme dit plus haut par Lancelot : Le but du jeu dans cette optique est de remplacer la croyance idéologique par une autre croyance idéologique plus sympa. Plus sympas parce qu'offrant la congruence dont je parlais et que l'évolution sociétale a émoussée au fil du temps. Les religions et les institutions évoluent sur le long terme, par glissements cumulatifs ; les révolutions comme celle de 1789 sont des sortes de raccourcis qui éclatent à l'occasion des crises et dépassent largement la conscience individuelle et la raison. Ces mouvements sociaux fondent à leur tour de nouveaux mythes…

Transposé à l'individu, le convaincre c'est produire ou s'appuyer sur une crise en lui qui le conduira peut être à faire sa révolution interne. C'est très violent ; la plupart s'y refuseront préférant conserver en leur âme grégaire la mode dominante du moment.

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@ wpe je vais suivre ton conseil, et investir dans un livre de Bastiat, je sais pas trop lequel

@ san c'est vrai ce que tu dis sur la violence, en tous cas, je l'ai ressenti à l'occasion de cette "discussion" où l'une des personnes présentes est devenue agressive envers moi, car elle avait certainement dû se sentir attaquée à titre personnel (nous faisons le même métier), ce qui n'était pas le cas. Je me suis vraiment rendue compte à ce moment que les idées politiques à ce point ancrées avaient quelque chose de l'ordre de la foi religieuse inébranlable

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Ce n'est que maintenant que tu t'en rends compte ? Vouloir convaincre un militant gauchiste (ou droitiste) qui est idéologisé depuis des années, c'est hors de portée. Au mieux, il faut arriver à désaccord amiable. Non, ce sont tous les indécis, les 90 % des gens qu'il faut convaincre. Et là on a de la marge de progression.

Quand je débat avec ce genre de personne, ce n'est pas lui que j'essaie de convaincre directement, mais plutôt la "majorité silencieuse" de gens autour qui écoutent la conversation.

@ wpe je vais suivre ton conseil, et investir dans un livre de Bastiat, je sais pas trop lequel

Tu peux trouver les textes de Bastiat en ligne sur http://bastiat.org/. Je te conseillerais principalement "Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" pour avoir quelques notions rapides d'économie et apprendre à repérer les erreurs de raisonnement des socialistes. Le pamphlet "La Loi" est également très bon, il casse le mythe de l'homme providentiel, qui reste extrêmement répandu.

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@ san c'est vrai ce que tu dis sur la violence, en tous cas, je l'ai ressenti à l'occasion de cette "discussion" où l'une des personnes présentes est devenue agressive envers moi, car elle avait certainement dû se sentir attaquée à titre personnel (nous faisons le même métier), ce qui n'était pas le cas. Je me suis vraiment rendue compte à ce moment que les idées politiques à ce point ancrées avaient quelque chose de l'ordre de la foi religieuse inébranlable

Oui c'est quasi religieux car nos institutions politiques sont en symbiose avec nos croyances existentielles ; elles sont nées d'elles, liées à nos représentations de la vie, de la mort, de notre présence au monde… transmises par notre éducation, par mimétisme et enracinées dans nos âmes depuis l'aube de l'humanité ou au moins de notre civilisation. Je suis en train de lire Fustel de Coulanges, "La cité antique" ou il étudie justement les liens intimes entre cultes, droits et institutions et leur évolution sur une longue période dans les sociétés indo-européennes (grecque, romaine et hindou).

Quand on touche à ça (et je crois que c'est le cas du libéralisme), le militant zélé devient une sorte de prophète en terre étrangère. A trop lever les tabous (par l'usage de la raison par exemple) on réveille les totems.

Je crois que nous vivons une période de mutation et je suis optimiste pour le futur. La mondialisation économique, la globalisation de l'information (Internet) sont des phénomènes sociétaux puissants qui nous dépassent et remettent en cause certaines de nos croyances et/ou de nos pratiques individuelles et collectives, créant des schismes plus ou moins profonds dans les consciences. Les ferments factuels sont là, et les institutions doivent/vont nécessairement évoluer (nécessité fait loi). Plus les conservatismes seront puissants plus le changement sera révolutionnaire et violent. Les révolutions historiques n'ont fait qu'entériner ce qui existait déjà.

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Quand je parle de croyants convaincus je ne parle pas seulement des militants et d'idéologues. Les indécis ont aussi des croyances politiques hors des sphères partisanes et d'adhésion à un parti. L'argumentation fondée sur la raison ne pourra convaincre que 1 % des 90% dont tu parles ; la plupart s'accrocheront mordicus aux mythes qui fondent leurs paradigmes plus ou moins inconscients qui les assemblent en peuple, en société…

Comme dit plus haut par Lancelot : Le but du jeu dans cette optique est de remplacer la croyance idéologique par une autre croyance idéologique plus sympa. Plus sympas parce qu'offrant la congruence dont je parlais et que l'évolution sociétale a émoussée au fil du temps. Les religions et les institutions évoluent sur le long terme, par glissements cumulatifs ; les révolutions comme celle de 1789 sont des sortes de raccourcis qui éclatent à l'occasion des crises et dépassent largement la conscience individuelle et la raison. Ces mouvements sociaux fondent à leur tour de nouveaux mythes…

Transposé à l'individu, le convaincre c'est produire ou s'appuyer sur une crise en lui qui le conduira peut être à faire sa révolution interne. C'est très violent ; la plupart s'y refuseront préférant conserver en leur âme grégaire la mode dominante du moment.

Tu sais, il existe une abondante littérature sur l'art et la manière de convaincre autrui. Ca peut passer par la raison, mais pas exclusivement.

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Tu sais, il existe une abondante littérature sur l'art et la manière de convaincre autrui. Ca peut passer par la raison, mais pas exclusivement.

Je dirais que tout dépend de quoi on parle. Si on parle de questions de politiques économiques, le champ est ouvert et les idées libérales dans ce domaine passent assez facilement (par exemple l'impôt proportionnel qui fait son chemin). A ce niveau Bastiat est très efficace. Mais pour les idées philosophiques comme la propriété, la liberté, la justice… et leurs corollaires, défendues du point de vue libéral, c'est une autre paire de manches ! Politiquement et psychologiquement trop subversif.

Amha les questions philosophiques seront réglées en temps voulu et les croyances des uns et des autres, les institutions s'adapteront d'elles mêmes, par nécessité, à la française, c'est à dire en intégrant nos particularismes, notre patrimoine… Initier le débat philosophique conduit à la révolution ; c'est faire le lit des gauchistes puisque c'est ce qu'ils font.

Je crois sage Philippe Simonnot qui jamais ne dit qu'il est libéral mais se qualifie seulement d'économiste.

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Je crois sage Philippe Simonnot qui jamais ne dit qu'il est libéral mais se qualifie seulement d'économiste.

C'est un clin d'oeil subtil : au 19e siècle, les libéraux s'appelaient économistes (The Economist, Molinari dirige le Journal des économistes, etc.)

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Je crois sage Philippe Simonnot qui jamais ne dit qu'il est libéral mais se qualifie seulement d'économiste.

Il y a certes la raison qu'évoque Lulu. Mais c'est aussi parce qu'il est anar avant tout, et que pour lui un libéral peut s’accommoder de l'existence de l'Etat (ce qui n'est pas le cas du libertarien).

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Il y a certes la raison qu'évoque Lulu. Mais c'est aussi parce qu'il est anar avant tout, et que pour lui un libéral peut s’accommoder de l'existence de l'Etat (ce qui n'est pas le cas du libertarien).

Peut être mais il ne se présente pas plus libertarien que libéral. Je ne sais plus où je l'ai entendu le dire mais il me semble bien que c'était dans le sens d'éviter l'hostilité "instinctive" de son interlocuteur. Enfin c'est comme ça que je l'ai reçu.

La théorie autrichienne est solide et permet d'expliquer l'actualité économique de façon sinon simple du moins claire et compréhensible au quidam un minimum intéressé par la politique et qui finalement voudrait bien y comprendre quelque chose ; ce qui a mon avis est un énorme avantage sur la bouillabaisse qu'on nous sert quotidiennement. Une fois qu'on met intellectuellement le doigts dans cette économie, le reste du "package libéral" en découle assez naturellement pour les gens de bonne foi et suffisamment curieux.

J'entends bien le point de vue libertarien mais je le vois comme un absolu de cohérence trop éloigné du donné social tel qu'il est ; très difficile à admettre de but en blanc pour la très grande majorité de nos contemporains ; peut être quelque chose comme l'Utopia de More qui à son époque a dû être inaudible. A ce niveau c'est de l'hérésie.

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Tu sais, il existe une abondante littérature sur l'art et la manière de convaincre autrui. Ca peut passer par la raison, mais pas exclusivement.

Certes mais cela ne marche pas toujours. Et surtout pas à certains niveaux académiques/intellectuels.

Pour être cru, c'est une question militaire. Convaincre un imbécile de choses simples avec des méthodes dialectiques simples c'est une chose.

Convaincre, par exemple, un docteur en droit positiviste qu'en fait il se trompe totalement et que la bonne réponse est le jusnaturalisme c'est autre chose. La seule stratégie valable, pour peu que les deux se jaugent correctement, c'est le phénomène de la destruction mutuelle assurée. J'ai personnellement renoncé à la persuasion dans ce genre d'environnement pour m'en tenir au simple échange académique cordial.

Il faut connaître ses limites et celles de celui qui est en face de soi.

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Certes mais cela ne marche pas toujours. Et surtout pas à certains niveaux académiques/intellectuels.

Pour être cru, c'est une question militaire. Convaincre un imbécile de choses simples avec des méthodes dialectiques simples c'est une chose.

Convaincre, par exemple, un docteur en droit positiviste qu'en fait il se trompe totalement et que la bonne réponse est le jusnaturalisme c'est autre chose. La seule stratégie valable, pour peu que les deux se jaugent correctement, c'est le phénomène de la destruction mutuelle assurée. J'ai personnellement renoncé à la persuasion dans ce genre d'environnement pour m'en tenir au simple échange académique cordial.

Il faut connaître ses limites et celles de celui qui est en face de soi.

C'est ce que je disais plus haut. Vouloir convaincre ceux qui ne peuvent pas être convaincus est une perte de temps.

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  • 11 months later...

Désolé de remonter ce sujet mais je viens de débattre avec un socialiste et j'aurais besoin d'aide. J'essaie d'argumenter que l'usage de la force pour atteindre le soi-disant "intérêt général" est immoral, et inneficace. 2 cas.

 

1er, nous parlons des transports en commun. Je plaide pour une libéralisation. Il me rétorque que les zones rurales sont là où les plus pauvres habitent parce qu'ils ne peuvent pas se payer un logement en ville, et que si les transports en communs étaient libéralisés, ils ne pourraient plus se déplacer car les lignes de train/bus ne seraient pas profitables. Je réponds que vivre dans un endroit est un choix, qui implique un équilibre entre différents critères, et si quelqu'un choisit de vivre dans une zone rurale il n'y a pas de raison que le reste des gens soient forcés à subventionner ses transports. Il me répond qu'il est d'accord qu'il y ait des entreprises privées qui s'occupent des transports, mais qu'elles doivent être forcées à relier ces zones rurales. Il ne s'agit même pas de force pour cet ami, puisqu'on choisit de payer pour une entreprise ou une autre, si on aime pas subventioner les transports des ruraux on a qu'à ne pas utiliser ces mêmes entreprises de transports.

 

Je ne me souviens plus exactement comment ce sujet s'est terminé, il me semble qu'on est passé à l'autre directement sans que je puisse contre-argumenter. Qu'auriez-vous répondu à ceci ? Je suis curieux.

 

2ème cas, la discrimination. Je plaide pour un marché du travail libre, où tout le monde peut recruter/virer comme il le souhaite, y compris pour des raisons stupides. Tant pis pour l'entrepreneur, il perd des opportunités de profit en virant des gens compétents pour des raisons stupides, et ces personnes seront recrutées par d'autres boites qui seront intéressées à utiliser ces gens compétents. Il me sort alors un scénario assez absurde, mais pourquoi pas. Nous vivons dans un monde où les gens aux yeux marrons sont communément haïs. Les entreprises ne voudront pas les embaucher, aucun autre entrepreneur ne voudra les embaucher puisqu'ils sont communément haïs, y compris par les potentiels clients. Dès lors, il est légitime d'utiliser la force pour achever le bien coommun, faire des procès qui feront payer pour ces pratiques discriminatoires. Il plaide pour "un droit à ne pas être discriminé". Je réponds que dans un tel cas, une société avec Etat omnipotent ne sera pas meilleure, les personnes composant l'Etat n'étant pas différentes de celles de la société civile. Il me répond qu'aujourd'hui les gens sont racistes, et pourtant il n'y a pas de lois contre les noirs.

 

Le débat nous épuise (d'autant plus qu'il était en anglais), nous le fermons en étant toujours autant en désaccord. J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps, gâché mon énergie pour rien. Mais je serais curieux d'avoir vos avis, de savoir ce que vous auriez répondu.

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1) Que c'est dans sa tête que les ruraux prennent les transports en commun. Dans la vraie vie en campagne on a une voiture.

 

2) Les gens aux yeux marrons vont créer leurs propres entreprises et faire la nique on entreprises débiles gérées par des ânes.

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2ème cas, la discrimination. Je plaide pour un marché du travail libre, où tout le monde peut recruter/virer comme il le souhaite, y compris pour des raisons stupides.

Ce n'est pas tout à fait exact. Dans un marché libre, les gens passeraient les contrats qu'ils veulent, y compris des contrats où le licenciement serait encadré.
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1) Que c'est dans sa tête que les ruraux prennent les transports en commun. Dans la vraie vie en campagne on a une voiture.

En plus, le financement par les impôts est principalement local.

Enfin, quand on profite d'impôts locaux faibles et d'un prix de l'immobilier faible lui aussi, on ne va pas pleurer parce qu'on a pas les mêmes services qu'en milieu plus dense. C'est un caprice de riche.

2) Les gens aux yeux marrons vont créer leurs propres entreprises et faire la nique on entreprises débiles gérées par des ânes.

Le marché ne pardonne pas, ceux qui se privent des meilleurs travailleurs périront :P

Sans compter la mauvaise publicité.

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Désolé de remonter ce sujet mais je viens de débattre avec un socialiste et j'aurais besoin d'aide. J'essaie d'argumenter que l'usage de la force pour atteindre le soi-disant "intérêt général" est immoral, et inneficace. 2 cas.

 

1er, nous parlons des transports en commun. Je plaide pour une libéralisation. Il me rétorque que les zones rurales sont là où les plus pauvres habitent parce qu'ils ne peuvent pas se payer un logement en ville, et que si les transports en communs étaient libéralisés, ils ne pourraient plus se déplacer car les lignes de train/bus ne seraient pas profitables. Je réponds que vivre dans un endroit est un choix, qui implique un équilibre entre différents critères, et si quelqu'un choisit de vivre dans une zone rurale il n'y a pas de raison que le reste des gens soient forcés à subventionner ses transports. Il me répond qu'il est d'accord qu'il y ait des entreprises privées qui s'occupent des transports, mais qu'elles doivent être forcées à relier ces zones rurales. Il ne s'agit même pas de force pour cet ami, puisqu'on choisit de payer pour une entreprise ou une autre, si on aime pas subventioner les transports des ruraux on a qu'à ne pas utiliser ces mêmes entreprises de transports.

 

Je ne me souviens plus exactement comment ce sujet s'est terminé, il me semble qu'on est passé à l'autre directement sans que je puisse contre-argumenter. Qu'auriez-vous répondu à ceci ? Je suis curieux.

J'aimerai en savoir plus : il y a combien de zones rurales de ce type, combien de personnes y vivent? En gros, pour l'une des zones rurales, combien ça coûte de créer une ligne de bus entre ce lieu et la grande ville la plus proche? Et combien de personnes seraient intéressées? Combien il faudrait subventionner?

Si ton pote n'est pas capable de répondre à ces questions, alors dis-lui de se taire et d'arrêter de parler dans le vent.

Parce que sinon, on peut parler d'un autre truc : les invasions de sauterelles à Paris. Il faudrait créer une agence d'Etat spécialisée dans la lutte contre les sauterelles, le secteur privé ne peut pas le gérer.

Seulement, si tu parles avec un spécialiste des insectes, il va te dire que parler d'invasion de sauterelles à Paris c'est nimp de chez nimp.

2ème cas, la discrimination. Je plaide pour un marché du travail libre, où tout le monde peut recruter/virer comme il le souhaite, y compris pour des raisons stupides. Tant pis pour l'entrepreneur, il perd des opportunités de profit en virant des gens compétents pour des raisons stupides, et ces personnes seront recrutées par d'autres boites qui seront intéressées à utiliser ces gens compétents. Il me sort alors un scénario assez absurde, mais pourquoi pas. Nous vivons dans un monde où les gens aux yeux marrons sont communément haïs. Les entreprises ne voudront pas les embaucher, aucun autre entrepreneur ne voudra les embaucher puisqu'ils sont communément haïs, y compris par les potentiels clients. Dès lors, il est légitime d'utiliser la force pour achever le bien coommun, faire des procès qui feront payer pour ces pratiques discriminatoires. Il plaide pour "un droit à ne pas être discriminé". Je réponds que dans un tel cas, une société avec Etat omnipotent ne sera pas meilleure, les personnes composant l'Etat n'étant pas différentes de celles de la société civile. Il me répond qu'aujourd'hui les gens sont racistes, et pourtant il n'y a pas de lois contre les noirs.

N'importe nawak.

Tout cela relève de l'imagination débordante de ton pote. Je ne comprends même pas de quoi il parle. Quel est le péril imaginaire contre lequel il cherche à te mettre en garde?

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  • 2 weeks later...

1) Que c'est dans sa tête que les ruraux prennent les transports en commun. Dans la vraie vie en campagne on a une voiture.

C'est vrai, et je n'y ai pensé qu'après le débat.

 

Ce n'est pas tout à fait exact. Dans un marché libre, les gens passeraient les contrats qu'ils veulent, y compris des contrats où le licenciement serait encadré.

Tout à fait, ça ne m'avait jamais traversé l'esprit mais c'est exact.

 

Enfin, quand on profite d'impôts locaux faibles et d'un prix de l'immobilier faible lui aussi, on ne va pas pleurer parce qu'on a pas les mêmes services qu'en milieu plus dense. C'est un caprice de riche.

Oui ça je lui ai rétorqué (si je décide de vivre au sommet du Mont Blanc, la société se doit de me relier aux transports en commun ?), mais son raisonnement a été "oui l'immobilier est pas cher, et donc c'est pour ça que les pauvres y vivent, et donc ils ne peuvent se payer de transports en commun".

Le marché ne pardonne pas, ceux qui se privent des meilleurs travailleurs périront :P

Sans compter la mauvaise publicité.

Son argumentation était : tout le monde est con, tout le monde refuse ces personnes compétentes pour leurs yeux, dès lors pas de problème de compétitivité.

 

N'importe nawak.

Certes. C'est ce que je voulais lui dire : s'il ne peut arguer des points qu'avec des exemples aussi tortueux, c'est qu'ils ne doivent pas valoir grand chose.

Tout cela relève de l'imagination débordante de ton pote. Je ne comprends même pas de quoi il parle. Quel est le péril imaginaire contre lequel il cherche à te mettre en garde?

La "discrimination contre les femmes, noirs, arabes, etc.." et donc la nécessité d'encadrer les licenciements, l'impossibilité d'avoir un marché du travail libre.
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