Aller au contenu

Les ravages de l'aide sociale à l'enfance


Messages recommandés

Pour répondre à votre HS et pour rester dans le cadre de ces échanges, l'ASE, ses ravages, il y a quelques temps, une ministre de la famille s'est en effet emparée de constats ou d'études réalisés par des sociologues, spécialisés dans l'exclusion et la rue. La ministre faisait alors la promotion de l'adoption. Pour la ministre et ceux qui l'entouraient, l'adoption constituait une solution évidente permettant d'endiguer ou de limiter ces mêmes ravages, bien décrits par des sociologues…

En nous écartant plus du sujet initial, nous pourrions parler de Ghetto urbain, un ouvrage de sociologie, un baobab. Nous serions susceptible d'irriter ou d'embarrasser des sociologues, des juristes et des politiciens, sans faire passer personne pour un guignol.

et ce sont des sociologues qui ont prôné l'adoption ? Je n'ai jamais rien lu sur ce sujet, enfin, dit comme ça, ça n'a pas l'air méchant.

Ghetto Urbain, c'est celui de Lapeyronnie ? Il est plutôt très bon d'après les review que j'en ai lu, justement un des derniers rares sociologues français a ne pas tomber dans l'essayisme mais bien dans la science empirique, et est justement un excellent complément à Parias Urbains de Wacquant (excellent lui aussi et que j'ai pu lire). Mais qu'est ce que ça vient faire dans l'adoption du coup ?

Lien vers le commentaire

et ce sont des sociologues qui ont prôné l'adoption ? Je n'ai jamais rien lu sur ce sujet, enfin, dit comme ça, ça n'a pas l'air méchant.

Ghetto Urbain, c'est celui de Lapeyronnie ? Il est plutôt très bon d'après les review que j'en ai lu, justement un des derniers rares sociologues français a ne pas tomber dans l'essayisme mais bien dans la science empirique, et est justement un excellent complément à Parias Urbains de Wacquant (excellent lui aussi et que j'ai pu lire). Mais qu'est ce que ça vient faire dans l'adoption du coup ?

Non, les sociologues de la rue n'ont pas proné l'adoption, ils n'avaient fait que nous communiquer leurs études. Et d'autres s'en sont emparés pour nous apporter une solution, l'adoption. Plutôt que d'abandonner des enfants à ces méandres de la protection de l'enfance, puis d'en voir autant, plus tard, à la rue, un petit groupe nous a suggéré qu'il fallait plutôt confier ces mêmes enfants à des familles méritantes, accueillantes, en demande ou en mal d'enfants. Ce sont des sujets très sensibles.

L'ouvrage de Lapeyronnie, oui. Je pense que son contenu n'est pas à mettre entre toutes les mains. J'en avais un peu discuté avec l'auteur.

Par ailleurs, j'ai eu la chance d'assister à un colloque, en avril 2010, Le sociologue dans la cité - Éthique et utilité sociale. J'en ai conservé quelques notes ainsi que le numéro 1 de la revue Sociologie. Des débats et des présentations, j'en ai surtout retenu que les sociologues n'avaient jamais étudié comment leurs études étaient reçues ou perçues dans la société.

Lien vers le commentaire

Non, les sociologues de la rue n'ont pas proné l'adoption, ils n'avaient fait que nous communiquer leurs études. Et d'autres s'en sont emparés pour nous apporter une solution, l'adoption. Plutôt que d'abandonner des enfants à ces méandres de la protection de l'enfance, puis d'en voir autant, plus tard, à la rue, un petit groupe nous a suggéré qu'il fallait plutôt confier ces mêmes enfants à des familles méritantes, accueillantes, en demande ou en mal d'enfants. Ce sont des sujets très sensibles.

Ok, je me disais bien que ce genre de recommandation ne faisait pas vraiment partie de l'ethos des sociologues (quoi qu'avec ce genre d'animal, il faut toujours s'attendre à une surprise). Ceci dit, je n'ai absolument aucune qualification pour avoir un avis un tant soit peu raisonné sur le sujet, si c'est que mon coté libéral penche à me faire dire qu'il vaut effectivement bien mieux confier les enfants à des familles "bien sous tout rapports" qu'à l'Etat.

L'ouvrage de Lapeyronnie, oui. Je pense que son contenu n'est pas à mettre entre toutes les mains. J'en avais un peu discuté avec l'auteur.

Par ailleurs, j'ai eu la chance d'assister à un colloque, en avril 2010, Le sociologue dans la cité - Éthique et utilité sociale. J'en ai conservé quelques notes ainsi que le numéro 1 de la revue Sociologie. Des débats et des présentations, j'en ai surtout retenu que les sociologues n'avaient jamais étudié comment leurs études étaient reçues ou perçues dans la société.

Pourquoi ? huh.gif (ce n'est pas une question piège, je ne l'ai pas lu, juste des peer-review)

"j'en ai surtout retenu que les sociologues n'avaient jamais étudié comment leurs études étaient reçues ou perçues dans la société." vous avez lu l'article de Fabienne Crettaz alors ? biggrin.gif

Sinon, vous avez sans doute raison, c'est d'ailleurs une critique récurrente de la sociologie, sans doute due à son objet d'étude, et c'est une question non résolue. Les luttes épistémologiques sont âpres entre les tenants d'une science non-engagée et leurs inverses. Et vu que les seconds ont tendance à faire de la littérature grise plutôt qu'académique, je préfère nettement les premiers. Mais, du coup, la question de la perception/réception se pose beaucoup, mais n'est pas vraiment étudiée, non. C'est un champ entier à investir, certains disent à cause de l'image classique qu'on a du métier, mais surtout à cause des enjeux. Comme je l'ai dit avant, combien de fois j'ai vu des politiciens s'emparer d'un débat en utilisant à très mauvais escient des théories sociologiques… Le problème, c'est que comme ça touche à ce que les gens vivent au quotidien, disons la société, chacun a l'impression d'avoir un avis a donner et pioche ce que bon lui semble, alors qu'il n'oserait pas s'aventurer dans les sciences naturelles "reservée aux scientifique" (sous entendu : les vrais). Suffit de voir le taulé général sur l'introduction des genders studies au programme scolaire. Personnellement, et comme sans doute la plupart des gens qui bossent la question, on s'en tape que ça rentre ou pas dans un manuel scolaire, mais entendre Rachida Dati dire à a la télévision que "ça n'a rien de scientifique", ça donne idée du problème… La plupart des sociologues et assimilés, je ne sais pas si ça s'est senti lors du colloque auquel vous avez assisté, sont pris dans leur propre piège de défaitisme et son persuadé qu'ils n'écrivent que pour leurs collègues et que personne ne les lis, or, c'est faux, on s'en rend bien compte. Et donc oui, je crois qu'il est important qu'on se penche sur la question "qu'est ce que les gens font de notre travail". Le problème, c'est que ce n'est pas résumable en un article de presse (ou pas de façon vraiment convaincante), encore moins en une intervention télévisuelle, alors soit les sociologues restent silencieux, soit ils racontent vite fait deux trois trucs sans queue ni tête entre deux intervenants, passent pour les mecs inutiles, et basta. Et ça ne semble pas inquiéter grand monde.

Lien vers le commentaire

Ok, je me disais bien que ce genre de recommandation ne faisait pas vraiment partie de l'ethos des sociologues (quoi qu'avec ce genre d'animal, il faut toujours s'attendre à une surprise). Ceci dit, je n'ai absolument aucune qualification pour avoir un avis un tant soit peu raisonné sur le sujet, si c'est que mon coté libéral penche à me faire dire qu'il vaut effectivement bien mieux confier les enfants à des familles "bien sous tout rapports" qu'à l'Etat.

Allez en discuter avec les parents et les familles naturelles de ces mêmes enfants. Ils ne seront peut être pas d'accord avec ces préconisations… Et ce n'est qu'un pan de la révolte que vous risqueriez d'essuyer en abordant ce sujet.

Pourquoi ? huh.gif (ce n'est pas une question piège, je ne l'ai pas lu, juste des peer-review)

Parce qu'avec Ghetto urbain, des discours et des solutions risquaient de se radicaliser, assez rapidement, sur fond d'une étude scientifique etayant d'autres ouvrages et des théoriques qui le sont nettement moins.

"j'en ai surtout retenu que les sociologues n'avaient jamais étudié comment leurs études étaient reçues ou perçues dans la société." vous avez lu l'article de Fabienne Crettaz alors ? biggrin.gif

Vous avez un lien pour cet article? Elle est Suisse? En avril 2010, c'était un colloque plutôt parisien.

Sinon, vous avez sans doute raison, c'est d'ailleurs une critique récurrente de la sociologie, sans doute due à son objet d'étude, et c'est une question non résolue. Les luttes épistémologiques sont âpres entre les tenants d'une science non-engagée et leurs inverses. Et vu que les seconds ont tendance à faire de la littérature grise plutôt qu'académique, je préfère nettement les premiers. Mais, du coup, la question de la perception/réception se pose beaucoup, mais n'est pas vraiment étudiée, non. C'est un champ entier à investir, certains disent à cause de l'image classique qu'on a du métier, mais surtout à cause des enjeux. Comme je l'ai dit avant, combien de fois j'ai vu des politiciens s'emparer d'un débat en utilisant à très mauvais escient des théories sociologiques… Le problème, c'est que comme ça touche à ce que les gens vivent au quotidien, disons la société, chacun a l'impression d'avoir un avis a donner et pioche ce que bon lui semble, alors qu'il n'oserait pas s'aventurer dans les sciences naturelles "reservée aux scientifique" (sous entendu : les vrais). Suffit de voir le taulé général sur l'introduction des genders studies au programme scolaire. Personnellement, et comme sans doute la plupart des gens qui bossent la question, on s'en tape que ça rentre ou pas dans un manuel scolaire, mais entendre Rachida Dati dire à a la télévision que "ça n'a rien de scientifique", ça donne idée du problème… La plupart des sociologues et assimilés, je ne sais pas si ça s'est senti lors du colloque auquel vous avez assisté, sont pris dans leur propre piège de défaitisme et son persuadé qu'ils n'écrivent que pour leurs collègues et que personne ne les lis, or, c'est faux, on s'en rend bien compte. Et donc oui, je crois qu'il est important qu'on se penche sur la question "qu'est ce que les gens font de notre travail".

Je pense que nous en avons des idées ou une perception assez similaire. Oui, je crois aussi qu'ils vivent un peu dans leur bulle. Mais ils le revendiquent. C'était aussi l'un des sujets discutés en avril 2010, à Paris. On nous avait par exemple parlé d'un droit de réponse qu'un lecteur/objet d'étude avait souhaité leurs imposer. Mais comment accepter un droit de réponse d'un néophyte dans un ouvrage de sociologie, dirigé par et pour des scientifiques? On nous a expliqué qu'après concertations et réflexions, la réponse avait été intégrée dans la revue tel un complément de l'objet étudié, quelque chose de cette nature… ils étaient assez embarassés, mais cela faisait donc bel et bien partie des sujets présentés ou débattus, ce jour là.

Je n'y allais pas pour me contenter de les lire ou pour m'abreuver passivement de leurs discours, mais pour les étudier :mrgreen:

Lien vers le commentaire

Des individus que je connais et qui ont été sous la coupe de l'ASE, j'ai l'impression qu'à chaque fois les sévices sociaux n'ont pas su prendre la bonne décision. Une amie retirée à sa mère tox (et dangereuse) placée à l'âge de qq mois à peine, que sa "nounou" (avec qui elle est encore en contact, elle à 28 ans) a voulu adopter : refus et menace de changer de famille d'accueil, obligation de voir la mère une fois par mois (majeure, elle a pu l'envoyer bouler).

A une connaissance proche, dont le jeune frère hébergé chez elle avait battu la petite fille de 3 ans, les SS ont accueilli le jeune dans un foyer, argent de poche etc… elle s'est vu contrainte de mettre son enfant tous les mercredis chez une assistante maternelle.. à ses frais.

Le reste, j'en parlerai pas ici, mais c'est pas mieux.

Lien vers le commentaire

Allez en discuter avec les parents et les familles naturelles de ces mêmes enfants. Ils ne seront peut être pas d'accord avec ces préconisations… Et ce n'est qu'un pan de la révolte que vous risqueriez d'essuyer en abordant ce sujet.

Mais alors, qui ? "leurs parents", c'est facile… un tas de parents ne méritent pas leurs enfants, sans oublier ceux qui les abandonnent purement et simplement (ok, ce n'est pas votre cas)

Parce qu'avec Ghetto urbain, des discours et des solutions risquaient de se radicaliser, assez rapidement, sur fond d'une étude scientifique etayant d'autres ouvrages et des théoriques qui le sont nettement moins.

Je suis un peu coincé n'ayant pas lu ce livre, mais il me semble qu'il apporte surtout une reflexion d'abord épistémologique sur le terme "ghetto" (en s'opposant ouvertement à Wacquant, donc) et en sortant de la logique territoriale pour entrer dans une logique de dénomination et de représentation de l'espace, et non plus l'espace lui même. Je suis sur qu'il est très bien (de toute façon, en s'inspirant de la sociologie américaine, ça ne saurait être que bien ^^) mais je ne vois pas le rapport avec les enfants ?

Vous avez un lien pour cet article? Elle est Suisse? En avril 2010, c'était un colloque plutôt parisien.

Ben…dans le premier numéro de Sociologie (il y a deux volumes je pense, vous n'avez peut-être pas le bon) ! Sinon, l'EHESS a la bonne habitude tout mettre en ligne (il faut aller voir sur le site revues.org ou cairn.info).

Je pense que nous en avons des idées ou une perception assez similaire. Oui, je crois aussi qu'ils vivent un peu dans leur bulle. Mais ils le revendiquent. C'était aussi l'un des sujets discutés en avril 2010, à Paris. On nous avait par exemple parlé d'un droit de réponse qu'un lecteur/objet d'étude avait souhaité leurs imposer. Mais comment accepter un droit de réponse d'un néophyte dans un ouvrage de sociologie, dirigé par et pour des scientifiques? On nous a expliqué qu'après concertations et réflexions, la réponse avait été intégrée dans la revue tel un complément de l'objet étudié, quelque chose de cette nature… ils étaient assez embarassés, mais cela faisait donc bel et bien partie des sujets présentés ou débattus, ce jour là.

Je n'y allais pas pour me contenter de les lire ou pour m'abreuver passivement de leurs discours, mais pour les étudier :mrgreen:

Alors là, je ne serais pas si catégorique, on ne revendique pas "vivre dans une bulle", mais on revendique plus souvent le fait que, il y a d'un coté la science et de l'autre, le reste, si on peut dire. Je l'ai sans doute mal exprimé plus haut, mais vous confirmez ce que je voulais dire. Il y a, pour parler comme Durkheim, d'un coté la "connaissance sociale du social" et de l'autre "la connaissance scientifique du social". Ce n'est pas la même chose. Il n'y en pas une plus vraie que l'autre, elle sont simplement différente. Je me répète, mais sous pretexte que tout le monde vit dans la société, beaucoup se permettent de venir critiquer un travail scientifique en ayant aucune qualification pour le faire, les même qui n'oseront jamais dire à un physicien "mais vous racontez n'importe quoi". Attention, je ne dis pas que c'est votre cas, mais c'est courant (il suffit de voir l'acceuil assez favorable au dernier livre de Hugues Lagrange, qui est assez mauvais dans sa conception, mais que le public a aimé parce qu'il a l'impression que lire ce qu'il voulait lire depuis longtemps)

Le problème de la réception du travail des sociologues, c'est quand il est confronté à son sujet d'étude qui ne se reconnait pas dans le dit travail. C'est classique, et je ne vous cache pas que c'est un vrai problème pour nous. J'en ai personnellement fait l'expérience. Une étude sociologique (une BONNE étude, n'est ce pas) est basée sur un triple mélange : la théorie préexistante et l'entrée dans le débat scientifique (en prenant position sur l'un ou l'autre, en critiquant d'autres), une enquête empirique et une série d'hypothèse. Les trois moments se mélangeant, bien sur. A partir de là, la science se veut objective, on pourra toujours largement en discuter, mais elle n'est pas mesurable a l'aulne d'une trajectoire personnelle et forcément subjective.

Ceci dit, ces sociologues auraient du vous écouter et pas vous renvoyer à une revue scientifique qui, presque par définition, n'est pas totalement abordable au premier quidam qui passe.

Lien vers le commentaire

Mais alors, qui ? "leurs parents", c'est facile… un tas de parents ne méritent pas leurs enfants, sans oublier ceux qui les abandonnent purement et simplement (ok, ce n'est pas votre cas)

Il y a aussi des enfants qui ne méritent pas leurs parents.

"Offrir" à l'adoption les enfants normalement placés ne me semble pas être LA solution.

Chaque cas est particulier, les abandons "simples" ne sont plus la majorité des cas me semble-t-il, au contraire. Et dans le cas des enfants de divorcés, il est de plus en plus fréquent que les 2 parents s'accusent mutuellement de "na pas mériter" la garde. Quand en plus, on ajoute à cela les rancoeurs familiales…

Lien vers le commentaire

Il y a aussi des enfants qui ne méritent pas leurs parents.

"Offrir" à l'adoption les enfants normalement placés ne me semble pas être LA solution.

Non, bien sur, je suis entièrement d'accord, je ne voudrais pas laisser penser que je dis que c'est "la" solution.

Il y a un truc que je ne pige pas dans cette histoire, on a rien demandé à l'enfant ?

Je prend l'exemple de ma famille. Mon cousin, 15 ans plus vieux que moi, à eu un gamin avec une femme qui a finie alcoolique et qui trompait son mari, mon cousin donc, devant son gamin (mon petit cousin). Je vous fais grâce des détails sordides. Mon cousin, pour payer les dettes (on parle de millions de Francs Belges) de son ex femme, bosse de nuit comme gardien de prison et fait quelques heures comme électricien (son premier job) la journée, sans oublier les journées double à la prison. Une vie de rêve donc, face à laquelle les services sociaux ne pouvaient que réagir. On avait retiré le droit de garde à la mère du petit, qui ne pouvait le voir que au sein d'une institution spécialisée et seulement si mon petit cousin le voulait bien. Au final, il a toujours refusé tout ses cadeaux et a 12 ans, après quelques visites, a dit au tribunal qu'il ne voulait plus voir sa mère. Aujourd'hui, il a 17 ans et ne l'a vu qu'une fois depuis.

Ce sont mon oncle et ma tante qui ont eu officiellement la garde (ses grand parents).

Honnêtement, la famille n'a fait aucune pression pour qu'il refuse de revoir sa mère (et ma maman etant sa marraine, elle aurait très bien pu). Choix du gamin, respecté par les juges.

Quid en France ?

Lien vers le commentaire

Les juges m'ont systématiquement refusé toute contre-expertise. Ils me refusent maintenant aussi une "révision". Ce qui n'a pas empêché les juges de "réviser" récemment quand même, mais à charge. Je vais aller en rediscuter avec eux, prochainement, à la cour d'appel de Versailles.

Début 2006 alors que mon ainée avait déjà été donnée à ses tantes maternelles, j'ai dit au psychiatre que la protection de l'enfance travaillait comme en 1850, c'est depuis cette époque qu'un père peut être décrété indigne, que ces pros de la Dass n'avaient pas d'autre objectif que de donner mon ainée à ses tantes maternnelles. Aujourd'hui, c'est avéré, mon ainée a été donnée à ces tantes, par les juges, en 2005. J'ai deux filles, dont une d'une union précédente. La Dass est venue "prélever" mon ainée pour la "donner" à ses tantes maternnelles. Je pense que dire ou décrire ces choses là pose problème.

L'une de ces deux tantes est assistante sociale, de l'Aide Sociale à l'Enfance, mais d'un autre département que le mien. Début 2003, ces ceux tantes se sont rapprochées de l'ASE de mon propre département, ou elles ont réclamé la garde de mon ainée. Comme je n'étais pas d'accord, l'ASE a saisi un juge. Puis ces tantes ont pourrit le dossier du juge, m'accusant encore.

Les juges ont fini par admettre que l'une des tantes est elle-même AS à l'ASE. Puis l'autre tante a fini par reconnaitre qu'elles sont toutes les deux intervenues auprès de l'ASE de mon département. Puis les deux tantes ont versé leur fiel au dossier du juge pour enfant, c'est indiscutable. En 2006, les juges ont d'ailleurs reconnu que tout ce bordel, des calomnies et les agissements de ces tantes avait pu être la cause de ma dépression, puis du placement de mon ainée.

Après, tout est parti en vrille, avec mon ainée dans un foyer de la région parisienne. Je me suis plaint de sévices que ma fille y subissait, de défauts ou de privations de soin aussi (j'ai des certificats médicaux et des réponses absurdes à ces sujets des travailleurs sociaux).

Pour se défendre ou plutôt que d'assumer leurs responsabilités, les travailleurs sociaux ont dit que je serais parano. Et bizarrement, quelques mois plus tard, l'expert psy a décrété que je serais parano…

Tout ce qui s'est passé et ce qui est écrit, couché sur du papier à entête de l'ASE, de conseils généraux, d'un notaire, du parquet, d'une banque, de l'association qui gardait ma fille, de 2003 à 2005, tout ce qui est couché dans les motivations de jugements de Nanterre et de Versailles n'est donc pas avéré. Ces faits passés et ce contenu écrit n'existent pas, puisque l'expert psychaitre et les travailleurs sociaux vous soutiennent que je serais parano :mrgreen:

Mais ne pensez vous pas que vous devriez vous mettre d'accord, suis-je maltraitant, ai-je volé de l'argent ou suis-je parano ? Si vous trouvez la bonne réponse, faites en part aux juges de Nanterre et de Versailles, vous les aideriez à aller de l'avant…

Attention, si je suis parano, maltraitant et si dangereux, si la trisomie de ma soeur aînée est pour vous une preuve de quelque chose, je vais vous demander de m'expliquer pourquoi ma seconde fille n'a pas été placée aussi :mrgreen:

Tout à fait, un parano est parfois un peu dans son monde. Il peut être tout tranquille et gentil, à côté de vous, puis sans que vous ne comprenniez pourquoi, sans le moindre avertissement, il peut s'emparer d'une arme par destination, un pot de fleur, et vous tuer sur place.

Et je vous le répète, fin mai 2008, le parquet de Nanterre n'a pas voulu répondre aux journalistes de France 2 :mrgreen:

J'avoue que je n'ai pas lu les posts après votre réponse ci-dessus.

Je peux juste imaginer que face à un problème similaire (j'ai 2 enfants en bas age), au bout de qq années j'aurais pris les gosses et serais parti hors de l'UE. C'est pas les pays accueillant les français qui manquent. Après il faut avoir un plan et trouver un boulot mais est-ce que vivre un calvaire c'est mieux ?

Voter avec ses pieds comme disait un prof d'histoire-géo de mon lycée.

Lien vers le commentaire

Mais alors, qui ? "leurs parents", c'est facile… un tas de parents ne méritent pas leurs enfants, sans oublier ceux qui les abandonnent purement et simplement (ok, ce n'est pas votre cas)

Je vous invite à être un peu plus prudent. Plus haut, j'écrivais qu'à mon avis, la réalité pouvait être très contrastée, différente de noir ou blanc. Avant cela, il me semble que quelqu'un, ici, a écrit qu'avec ses pensées libérales, il estimait qu'il pourrait un jour déplaire… et se voire imposer le placement ou, demain, l'adoption de ses enfants? Je ne dis pas qu'aujourd'hui, cela pourrait être possible, quoi que….

Comme depuis longtemps et pour longtemps encore, votre situation, quelle qu'elle soit, vos valeurs et vos choix pourraient être jaugés, jugés, évalués. Et quelqu'un pourrait estimer qu'une solution pour vos enfants s'impose. Demain, vous pourriez avoir un très banal accident, comme n'importe qui d'autre. Puis votre existence pourrait basculer… Il arrive que des parents ou une famille se retrouvent plus ou moins ponctuellement en difficulté, dans l'incapacité de s'occuper de leurs enfants. Lorsque l'ASE s'en mèle ou s'empètre, du ponctuel devient rapidement du provisoire, du transitoire, voire même du durable. Demain, selon les situations familiales, l'ASE pourrait donc même recommander l'adoption des enfants?

J'ai croisé une mère qui a du se battre, longtemps, pour récupérer ses enfants, après être sortie d'un coma de 3 mois. Son réveil avait été rude. Ses enfants avaient été placés.

… mais je ne vois pas le rapport avec les enfants ?

Ghetto urbain? Comme je l'introduisais plus haut, avec d'autres ouvrages, il pouvait ou pourrait constituer une caution scientifique pour qui souhaiterait maintenant déghettoïser - parmi ceux qui nous lisent certains ont déjà bondit. Les travaux des sociologues de la rue ont bien été utilisés, récemment, par certains qui souhaitent promouvoir l'adoption… Articulez un tel ensemble, des cautions scientifiques, mettez y un peu de bonne volonté politique, quelques lois et directives qui s'imposeraient à tous, et vous aurez très vite épuré la rue ainsi que de nombreux ghettos, les enfants auront disparus dans des villages ou dans "de bonnes familles" - les critiques et les réactions seront virulentes.

Ben…dans le premier numéro de Sociologie (il y a deux volumes je pense, vous n'avez peut-être pas le bon) ! Sinon, l'EHESS a la bonne habitude tout mettre en ligne (il faut aller voir sur le site revues.org ou cairn.info).

Non, ce que vous évoquez, c'est plutot l'inverse, "leurs relations avec la société et cerne leurs pratiques ainsi que le poids des perceptions dans les pratiques" des sociologues. "Les scientifiques engagés sont également plus actifs envers leurs pairs."

Je pensais comme vous, plus haut, à l'impact des études sociologiques sur la société, de quelle façon ces études peuvent parfois être perçues, ou comment elles peuvent agir, transformer la société… ou de quelles façons ces études peuvent être utilisées pour la transformer.

Alors là, je ne serais pas si catégorique, on ne revendique pas "vivre dans une bulle", mais on revendique plus souvent le fait que, il y a d'un coté la science et de l'autre, le reste, si on peut dire. Je l'ai sans doute mal exprimé plus haut, mais vous confirmez ce que je voulais dire. Il y a, pour parler comme Durkheim, d'un coté la "connaissance sociale du social" et de l'autre "la connaissance scientifique du social". Ce n'est pas la même chose. Il n'y en pas une plus vraie que l'autre, elle sont simplement différente. Je me répète, mais sous pretexte que tout le monde vit dans la société, beaucoup se permettent de venir critiquer un travail scientifique en ayant aucune qualification pour le faire, les même qui n'oseront jamais dire à un physicien "mais vous racontez n'importe quoi".

Par "bulle", je m'entendais. Ils semblaient d'abord souhaiter garder la maitrise et la direction de leur revue, la maitrise également de leur science et de son évolution, comme le souhaiteraient des physiciens.

Lien vers le commentaire

Je vous invite à être un peu plus prudent. Plus haut, j'écrivais qu'à mon avis, la réalité pouvait être très contrastée, différente de noir ou blanc. Avant cela, il me semble que quelqu'un, ici, a écrit qu'avec ses pensées libérales, il estimait qu'il pourrait un jour déplaire… et se voire imposer le placement ou, demain, l'adoption de ses enfants? Je ne dis pas qu'aujourd'hui, cela pourrait être possible, quoi que….

Un exemple

Un rapport du cedif : ici

D’ailleurs, ainsi que le reconnaît Monsieur Pierre Naves, Inspecteur Général des Affaires Sociales, la moitié des placements décidés ne se justifient pas.

Je savais bien qu'on avait un exemple parmi nos amis :

"les magistrats du TGI de Bourges ont pris en considération un dossier d'assistance éducative rédigé sur dénonciation pour considérer que l'appartenance du beau-père et de la mère au mouvement libertarien entraine des dérives de type sectaires constituant des maltraitances psychologiques. A partir de là les enfants ont été mis en foyer et la mère en a perdu la garde."

On le connait sans doute presque tous.

Lien vers le commentaire

J'ai croisé une mère qui a du se battre, longtemps, pour récupérer ses enfants, après être sortie d'un coma de 3 mois. Son réveil avait été rude. Ses enfants avaient été placés.

Dans ce cas, c'est de l'abus de pouvoir puissance 10. Je rejoins la solution qu'on vous a déjà donné, vous barrer. L'Afrique, c'est très bien pour ça.

Ghetto urbain? Comme je l'introduisais plus haut, avec d'autres ouvrages, il pouvait ou pourrait constituer une caution scientifique pour qui souhaiterait maintenant déghettoïser - parmi ceux qui nous lisent certains ont déjà bondit. Les travaux des sociologues de la rue ont bien été utilisés, récemment, par certains qui souhaitent promouvoir l'adoption… Articulez un tel ensemble, des cautions scientifiques, mettez y un peu de bonne volonté politique, quelques lois et directives qui s'imposeraient à tous, et vous aurez très vite épuré la rue ainsi que de nombreux ghettos, les enfants auront disparus dans des villages ou dans "de bonnes familles" - les critiques et les réactions seront virulentes.

Je n'avais pas lu le début de la discussion, mais si un jour un quelconque scientifique, sociologue ou pas, se mettaient a faire des recommandations politiques aussi précises et aussi conséquentes pour les gens touchés, il sort de son rôle (a l'exception des hurluberlus ayatollah de la science engagée). Mais ici, si je comprends bien, ce ne sont pas les scientifiques eux-même, ils sont récupérés. C'est la toute la puissance de notre cher Etat et on ne peut pas faire grand chose contre, tant qu'ils n'y aura pas un grand nombre de scandales sur TF1, personne ne s'en inquiétera.

Par "bulle", je m'entendais. Ils semblaient d'abord souhaiter garder la maitrise et la direction de leur revue, la maitrise également de leur science et de son évolution, comme le souhaiteraient des physiciens.

Quoi de plus normal.

bref, ceci dit, courage avec vos gosses.

Lien vers le commentaire
Suffit de voir le tollé général sur l'introduction des genders studies au programme scolaire. Personnellement, et comme sans doute la plupart des gens qui bossent la question, on s'en tape que ça rentre ou pas dans un manuel scolaire, mais entendre Rachida Dati dire à a la télévision que "ça n'a rien de scientifique", ça donne idée du problème…

Les gender studies ? Le truc où on décortique très sérieusement les catalogues de noël pour y chercher les biais sexistes ?

Ça n'a rien de scientifique, ou si peu (distinction genre/sexe et les genres sont traités différemment par l'environnement social, ça ne mérite pas plus de dix pages dans un manuel de licence). Sans la caution politique du féminisme l'importance de ce machin n'aurait rien de comparable.

Lien vers le commentaire

Je rejoins la solution qu'on vous a déjà donné, vous barrer. L'Afrique, c'est très bien pour ça.

bref, ceci dit, courage avec vos gosses.

Je ne pensais pas que l'ASE, la Protection de l'Enfance et les prétoires français pouvaient fonctionner de façon aussi farfelue.

En Afrique? J'étais très bien en France. Partir maintenant n'aurait plus aucun sens.

Mais ici, si je comprends bien, ce ne sont pas les scientifiques eux-même, ils sont récupérés. C'est la toute la puissance de notre cher Etat et on ne peut pas faire grand chose contre, tant qu'ils n'y aura pas un grand nombre de scandales sur TF1, personne ne s'en inquiétera.

Je n'ai pas dit autre chose à propos des sociologues.

Je sors beaucoup. En mars 2011, j'ai suivi le colloque international Droit, sciences et techniques, au Sénat. On nous a parlé d'armes de destructions massives. Dans le public, un mathématicien a pris la parole, posant une question assez simple. Il nous a d'abord expliqué qu'il travaillait sur la modélisation de la propagation des ondes sonores, en citant l'exemple de la propagation dans les airs de bruits faits avec la bouche. Il a expliqué que le résultat de ses recherches pourrait un jour être récupéré pour améliorer des bombes atomiques, que les modèles de propagation des ondes d'une explosion étaient similaires à ceux de simples bruits. Il a demandé comment se prémunir d'une récupération de ses travaux. Il n'y a pas eu de réponse.

Un psychiatre, ça se veut ou se prétend également scientifique, savant. Je pourrais vous montrer des brûlots récents, rédigés ou préfacés par un psychiatre, des brûlots ou des ouvrages très engagés, scientistes, brutaux, au contenu souvent erroné et partial, au contenu parfois même raciste. Ce psychiatre a souvent été très bien reçu en France, par la droite… Ses ouvrages pourraient très bien s'articuler avec Ghetto urbain, de Lapeyronnie, ainsi qu'avec Jeunes sans domiciles fixes, de Jacques Guillou. L'ensemble serait aisément récupérable (pour le moment, personne ne semble avoir osé, pas vraiment). Je pourrais même ajouter un ouvrage ou deux de talentuteux juristes qui complèteront. Je n'en dirais pas plus.

Je savais bien qu'on avait un exemple parmi nos amis :

On le connait sans doute presque tous.

Plus haut, j'ai lu vos exemples et contre exemples, ils ne manquent pas. S'il vous en fallait un qui soit un peu différent, attendez qu'une petite affaire défraye les chroniques.

En 2005, le juge pour enfant de Nanterre souhaitait donc que je me fasse expertiser par un psychiatre. Le juge avait insisté.

Le psychiatre m'a convoqué à l'UMD de Paul Giraud, à Villejuif. L'UMD ou Unité pour Malades Difficiles, c'est le bout du monde de l'univers carcéral et psychiatrique. Quand vous entrez en UMD, c'est souvent pour ne plus jamais ressortir de ces lieux… sauf en faisant le mur, pour récidiver. J'en avais longuement discuté avec un crimonologue, il m'avait répondu qu'on m'avait fait un affront en me faisant convoquer à l'UMD.

J'attendais ce rapport psychiatrique pour rediscuter avec les juges, mon ainée venait d'être "donnée" à ses tantes. Je pensais que le psychiatre allait conclure que j'étais à peu près normal, ou que j'allais pouvoir contester son expertise, si nécessaire.

Arrivé une première fois à l'UMD, je me suis aperçu que le psychiatre m'avait posé un lapin (j'ai plus d'une convocation, et une lettre d'excuse de son secrétariat). Après cela, dans le journal, j'avais lu que le psychiatre avait peut-être du expertiser un "grand criminel". Arrivé une seconde fois à l'UMD, on m'a expliqué que le psychiatre était malade et absent. J'en ai discuté avec des gens, certains m'ont dit qu'ils auraient explosé de colère, au secrétariat - un truc à ne surtout pas faire en UMD :mrgreen:

Plus tard, le psychiatre missionné par le juge pour enfant a enfin commis son expertise… voir plus haut: parano, ou personnalité de type parano. Je n'ai pas eu le droit de contester, les juges m'ont refusé une contre expertise. J'ai fini par renoncer à en demander une, puis donc, enfin, à porter un entonnoir sur la tête pour débattre encore avec et auprès de la Cour.

En décembre 2009, un enfant a été jeté par la fenêtre, à Orly. Le Parisien nous avait appris que son état était critique. L'enfant était tombé sur le béton, il gardera des séquelles, cérébrales.

L'information m'a intriguée. Selon les journaux, le père sortait de Paul Giraud, où il n'y a pas qu'une UMD, le site est vaste. Je suis allé sur place, à Orly, discuter avec les gens du quartier. J'ai eu la possibilité de parler un peu avec la mère, puis avec un élu du 9-4. Une proche de la mère m'a un moment téléphoné, me mettant manifestant dans le lot des journalistes qui avaient suivi l'affaire. Elle m'a demandé de laisser la famille tranquille, me raccrochant au nez juste après m'avoir lancé: "les psychiatres sont tous des criminels".

Le père sortait donc de Paul Giraud, où il avait été interné quelques temps. Une fois sorti de là, il a manifestement arrêté de prendre son traitement. Et son fils a volé par la fenêtre. "Schizo", m'a-t-on dit au bar du quartier.

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/orly-etat-stable-pour-l-enfant-jete-par-la-fenetre-29-12-2009-759560.php

Les premiers éléments de l'enquête ont établi que le père a jeté son fils par le fenêtre de l'appartement situé au deuxième étage, lundi vers 14H00, pour un motif encore inconnu. Son épouse, présente dans l'appartement au moment du drame, n'aurait rien vu de la scène. L'homme, qui souffre de problèmes psychologiques, a été hospitalisé d'office à l'hôpital psychiatrique Paul-Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne). Selon le parquet de Créteil, il était sorti le 2 décembre d'un séjour à l'hôpital Paul-Guiraud, où il avait été hospitalisé à la demande d'un tiers.

Lien vers le commentaire

"les magistrats du TGI de Bourges ont pris en considération un dossier d'assistance éducative rédigé sur dénonciation pour considérer que l'appartenance du beau-père et de la mère au mouvement libertarien entraine des dérives de type sectaires constituant des maltraitances psychologiques. A partir de là les enfants ont été mis en foyer et la mère en a perdu la garde."

Ouch :blink:

Tu as un lien avec l'histoire complète ?

Lien vers le commentaire

Ouch :blink:

Tu as un lien avec l'histoire complète ?

Non, c'est arrivé à une connaissance à nous dont je tairais le nom ici, nous sommes plusieurs à le connaître personnellement et j'ai pris ça sur FB.

En gros, c'est comme je me mettais avec un homme qui a déjà un enfant dont il a la garde.

Les grands parents de ce petit n'aiment pas nos idées, je suis vite taxée d'extrémiste (cela dit, cet ami est vraiment libertarien, pas classique !) du coup, ils ne m'aiment pas. Voyant qu'ils n'arrivent pas à convaincre leur fils de rompre toute relation avec moi, ils dénoncent le couple comme sectaire. Et la machine se met en marche, l'assistante sociale voit les livres dans la bibliothèque, discute un peu et estime qu'il faut sortir l'enfant de là.

J'étais étonnée que personne ne relève mon post, et je peux, encore une fois, affirmer qu'il s'agit là d'une histoire réelle, arrivée à une connaissance réelle.

C'est pour ce genre de raisons que, par principe, je me méfie de l'ASE (d'autant plus que c'est une institution de l'état comme une autre, et qu'on sait pertinemment que ça foire régulièrement)..

Je vais d'ailleurs lui demander de passer nous faire un coucou ici.

Lien vers le commentaire

Non, c'est arrivé à une connaissance à nous dont je tairais le nom ici, nous sommes plusieurs à le connaître personnellement et j'ai pris ça sur FB.

En gros, c'est comme je me mettais avec un homme qui a déjà un enfant dont il a la garde.

Les grands parents de ce petit n'aiment pas nos idées, je suis vite taxée d'extrémiste (cela dit, cet ami est vraiment libertarien, pas classique !) du coup, ils ne m'aiment pas. Voyant qu'ils n'arrivent pas à convaincre leur fils de rompre toute relation avec moi, ils dénoncent le couple comme sectaire. Et la machine se met en marche, l'assistante sociale voit les livres dans la bibliothèque, discute un peu et estime qu'il faut sortir l'enfant de là.

J'étais étonnée que personne ne relève mon post, et je peux, encore une fois, affirmer qu'il s'agit là d'une histoire réelle, arrivée à une connaissance réelle.

C'est pour ce genre de raisons que, par principe, je me méfie de l'ASE (d'autant plus que c'est une institution de l'état comme une autre, et qu'on sait pertinemment que ça foire régulièrement)..

Je vais d'ailleurs lui demander de passer nous faire un coucou ici.

Je ne l'avais pas lu ton post, c'est un truc de DINGUE cette histoire. C'est la seule raison invoquée pour leur retirer la garde de l'enfant?

Lien vers le commentaire

Non, c'est arrivé à une connaissance à nous dont je tairais le nom ici, nous sommes plusieurs à le connaître personnellement et j'ai pris ça sur FB.

En gros, c'est comme je me mettais avec un homme qui a déjà un enfant dont il a la garde.

Les grands parents de ce petit n'aiment pas nos idées, je suis vite taxée d'extrémiste (cela dit, cet ami est vraiment libertarien, pas classique !) du coup, ils ne m'aiment pas. Voyant qu'ils n'arrivent pas à convaincre leur fils de rompre toute relation avec moi, ils dénoncent le couple comme sectaire. Et la machine se met en marche, l'assistante sociale voit les livres dans la bibliothèque, discute un peu et estime qu'il faut sortir l'enfant de là.

J'étais étonnée que personne ne relève mon post, et je peux, encore une fois, affirmer qu'il s'agit là d'une histoire réelle, arrivée à une connaissance réelle.

C'est pour ce genre de raisons que, par principe, je me méfie de l'ASE (d'autant plus que c'est une institution de l'état comme une autre, et qu'on sait pertinemment que ça foire régulièrement)..

Je vais d'ailleurs lui demander de passer nous faire un coucou ici.

Et si on dit qu'on est stalinien, ça passe?

Lien vers le commentaire

Ca dépend si qqun te dénonce, ça commence souvent par une dénonciation.

Nous, nous avons donc été dénoncé par des tantes qui habitent à 400 et à 500km de chez nous. Elles ne connaissaient pas notre couple, notre histoire, notre lieu de vie.

Un jour, nous avons eu la visite d'une enquêtrice de notre propre secteur. Elle était comme bloquée devant des portes. Elle était persuadée qu'elle était entrée dans un F2, et que derrière les portes, c'était des placards. Elle buttait. Elle avait du mal à accepter qu'elle avait mis les pieds dans un F4.

Et si on dit qu'on est stalinien, ça passe?

Vous ne pourriez pas être plus stalinien que la Dass.

Lien vers le commentaire

La personne dont parle notre chère fée c'est moi.

Ma belle-fille Marie a pu être enlevée à mon épouse sur un dossier de "dérive sectaire" ce qui permet de judiciariser directement une affaire devant un juge des enfants.

Je réalise un dossier actuellement afin de mettre en évidence que les accusations ont porté sur ma personne notamment sur des prises de positions à travers mon site et dans une polémique locale dans laquelle j'ai été présenté comme anarcho-capitaliste (ce que je ne déments pas bien au contraire). Mes idées seraient de nature offensive et j'aurais arraché ma femme à un milieu de gauche et à son ex-mari en exerçant mes fonctions de gourou extrémiste, j'apprends au passage que les libertariens sont considérées comme un groupe intégriste politique donc de nature à produire des dérives dites sectaires.

Heureusement ma femme et moi n'avons pas perdu nos deux enfants, mais la compagne de son ex a essayé de monter un dossier social sur eux également.

Ah oui, le plus savoureux dans l'affaire c'est que cette compagne en question appartient à un réseau suisse dit réseau Huber qui est une branche de la Lucis Trust (ex Lucifer Trust) et que ma belle-fille est désormais aux mains de ces gens sans plus aucun contact avec nous.

Depuis, avec d'autres victimes j'ai monté une association (http://comitecedif.wordpress.com) et si d'autres personnes sont dans mon cas en butte avec sévices sociaux, experts, … comme j'ai pu le lire plus haut au sujet de Bruno Kant, ils peuvent me contacter à collet.xavier@aliceadsl.fr

Lien vers le commentaire

La personne dont parle notre chère fée c'est moi.

Ma belle-fille Marie a pu être enlevée à mon épouse sur un dossier de "dérive sectaire" ce qui permet de judiciariser directement une affaire devant un juge des enfants.

Je réalise un dossier actuellement afin de mettre en évidence que les accusations ont porté sur ma personne notamment sur des prises de positions à travers mon site et dans une polémique locale dans laquelle j'ai été présenté comme anarcho-capitaliste (ce que je ne déments pas bien au contraire). Mes idées seraient de nature offensive et j'aurais arraché ma femme à un milieu de gauche et à son ex-mari en exerçant mes fonctions de gourou extrémiste, j'apprends au passage que les libertariens sont considérées comme un groupe intégriste politique donc de nature à produire des dérives dites sectaires.

Heureusement ma femme et moi n'avons pas perdu nos deux enfants, mais la compagne de son ex a essayé de monter un dossier social sur eux également.

Ah oui, le plus savoureux dans l'affaire c'est que cette compagne en question appartient à un réseau suisse dit réseau Huber qui est une branche de la Lucis Trust (ex Lucifer Trust) et que ma belle-fille est désormais aux mains de ces gens sans plus aucun contact avec nous.

Depuis, avec d'autres victimes j'ai monté une association (http://comitecedif.wordpress.com) et si d'autres personnes sont dans mon cas en butte avec sévices sociaux, experts, … comme j'ai pu le lire plus haut au sujet de Bruno Kant, ils peuvent me contacter à collet.xavier@aliceadsl.fr

Ce pays ravagé par les méfaits du collectivisme me dégoûte chaque jour un peu plus :angry3: . Etre libéral va bientôt devenir un crime en France. Qu'elle semble loin l'époque des Turgot, Bastiat, Say et autres phares de la pensée libérale issus de notre beau pays…:( On n'est plus si loin de l'URSS d'antan avec les persécutions infligées à ses dissidents :chris: . En tous les cas, bon courage à vous :) .

En espérant que l'actuelle crise puisse nous débarrasser rapidement du carcan socialiste, même si je ne suis pas très optimiste à ce sujet :huh:

Lien vers le commentaire

La personne dont parle notre chère fée c'est moi.

Ma belle-fille Marie a pu être enlevée à mon épouse sur un dossier de "dérive sectaire" ce qui permet de judiciariser directement une affaire devant un juge des enfants.

Je réalise un dossier actuellement afin de mettre en évidence que les accusations ont porté sur ma personne notamment sur des prises de positions à travers mon site et dans une polémique locale dans laquelle j'ai été présenté comme anarcho-capitaliste (ce que je ne déments pas bien au contraire). Mes idées seraient de nature offensive et j'aurais arraché ma femme à un milieu de gauche et à son ex-mari en exerçant mes fonctions de gourou extrémiste, j'apprends au passage que les libertariens sont considérées comme un groupe intégriste politique donc de nature à produire des dérives dites sectaires.

Heureusement ma femme et moi n'avons pas perdu nos deux enfants, mais la compagne de son ex a essayé de monter un dossier social sur eux également.

Ah oui, le plus savoureux dans l'affaire c'est que cette compagne en question appartient à un réseau suisse dit réseau Huber qui est une branche de la Lucis Trust (ex Lucifer Trust) et que ma belle-fille est désormais aux mains de ces gens sans plus aucun contact avec nous.

Depuis, avec d'autres victimes j'ai monté une association (http://comitecedif.wordpress.com) et si d'autres personnes sont dans mon cas en butte avec sévices sociaux, experts, … comme j'ai pu le lire plus haut au sujet de Bruno Kant, ils peuvent me contacter à collet.xavier@aliceadsl.fr

:blink: waw. Est-ce que vous confirmez que les tribunaux vont ont enlevé votre belle-fille parce que vous étiez libertarien ?

Ce pays ravagé par les méfaits du collectivisme me dégoûte chaque jour un peu plus :angry3: . Etre libéral va bientôt devenir un crime en France. Qu'elle semble loin l'époque des Turgot, Bastiat, Say et autres phares de la pensée libérale issus de notre beau pays…:( On n'est plus si loin de l'URSS d'antan avec les persécutions infligées à ses dissidents :chris: . En tous les cas, bon courage à vous :) .

En espérant que l'actuelle crise puisse nous débarrasser rapidement du carcan socialiste, même si je ne suis pas très optimiste à ce sujet :huh:

Tu t'enflammes.

Lien vers le commentaire

Non, c'est arrivé à une connaissance à nous dont je tairais le nom ici, nous sommes plusieurs à le connaître personnellement et j'ai pris ça sur FB.

En gros, c'est comme je me mettais avec un homme qui a déjà un enfant dont il a la garde.

Les grands parents de ce petit n'aiment pas nos idées, je suis vite taxée d'extrémiste (cela dit, cet ami est vraiment libertarien, pas classique !) du coup, ils ne m'aiment pas. Voyant qu'ils n'arrivent pas à convaincre leur fils de rompre toute relation avec moi, ils dénoncent le couple comme sectaire. Et la machine se met en marche, l'assistante sociale voit les livres dans la bibliothèque, discute un peu et estime qu'il faut sortir l'enfant de là.

J'étais étonnée que personne ne relève mon post, et je peux, encore une fois, affirmer qu'il s'agit là d'une histoire réelle, arrivée à une connaissance réelle.

C'est pour ce genre de raisons que, par principe, je me méfie de l'ASE (d'autant plus que c'est une institution de l'état comme une autre, et qu'on sait pertinemment que ça foire régulièrement)..

Je vais d'ailleurs lui demander de passer nous faire un coucou ici.

Cette histoire est démente et les détails fournis par Pregentil dans les messages suivants sont sidérants. Deux remarques cependant dont je souhaite qu'elles ne soient pas interprétées, à tort, comme des approches relativistes, voire dubitatives.

1) J'ai observé que le cinéma et la télévision US traitent les systèmes d'action sociale de manière extrèmement critique, souvent en les ridiculisant. Le problème est bien lié à la fonction même de ces organismes dans lesquels des fonctionnaires (ASE et juges) de bonne volonté, au moins au départ, se laissent peu à peu dériver vers une utilisation mal contrôlée de leur puissance et de leur capacité d'intervention dans la vie des individus, i.e. une dérive totalitaire caractérisée. On ne peut cependant réagir brutalement en défendant une suppression pure et simple car la fonction (je n'ai pas dit qu'elle doit être publique) reste nécessaire. L'existence de ratés par absence de détection de problèmes graves de maltraitances d'enfants ne peut pas être mis en balance avec les ratés dus à un interventionisme biaisé (le mot est faible) par les idées (idéologies?) personnelles. Je n'ai pas de réponse simple (simpliste?) à ce genre de problème, lié à la nature même du fonctionnariat, mais je sens que, compte tenu de la sensibilité du public à ce type de problème, il y a peut-être une voie de réhabilitation (dans le public) de la pensée libérale.

2) Nous sommes également confrontés à un problème plus général qui me frappe particulièrement lorsque, à la radio en particulier, un avocat défend la position de son client comme constituant une vérité d'évidence, alors qu'aucun point de vue alternatif n'est présenté. Cette gêne ne m'est pas particulière et j'ai relevé que ce fil la traduisait très clairement dans les réponses faites à Bruno Kant. Il n'en est pas (jusqu'à présent?) de même dans les commentaires sur l'affaire exposée par Pregentil, mais le fait que notre communauté puisse se sentir plus directement concernée n'y est sans doute pas étranger. Mais, là aussi, je n'ai pas de réponse à proposer :angry:

Lien vers le commentaire

Non, c'est arrivé à une connaissance à nous dont je tairais le nom ici, nous sommes plusieurs à le connaître personnellement et j'ai pris ça sur FB.

En gros, c'est comme je me mettais avec un homme qui a déjà un enfant dont il a la garde.

Les grands parents de ce petit n'aiment pas nos idées, je suis vite taxée d'extrémiste (cela dit, cet ami est vraiment libertarien, pas classique !) du coup, ils ne m'aiment pas. Voyant qu'ils n'arrivent pas à convaincre leur fils de rompre toute relation avec moi, ils dénoncent le couple comme sectaire. Et la machine se met en marche, l'assistante sociale voit les livres dans la bibliothèque, discute un peu et estime qu'il faut sortir l'enfant de là.

J'étais étonnée que personne ne relève mon post, et je peux, encore une fois, affirmer qu'il s'agit là d'une histoire réelle, arrivée à une connaissance réelle.

C'est pour ce genre de raisons que, par principe, je me méfie de l'ASE (d'autant plus que c'est une institution de l'état comme une autre, et qu'on sait pertinemment que ça foire régulièrement)..

Je vais d'ailleurs lui demander de passer nous faire un coucou ici.

La personne dont parle notre chère fée c'est moi.

Ma belle-fille Marie a pu être enlevée à mon épouse sur un dossier de "dérive sectaire" ce qui permet de judiciariser directement une affaire devant un juge des enfants.

Je réalise un dossier actuellement afin de mettre en évidence que les accusations ont porté sur ma personne notamment sur des prises de positions à travers mon site et dans une polémique locale dans laquelle j'ai été présenté comme anarcho-capitaliste (ce que je ne déments pas bien au contraire). Mes idées seraient de nature offensive et j'aurais arraché ma femme à un milieu de gauche et à son ex-mari en exerçant mes fonctions de gourou extrémiste, j'apprends au passage que les libertariens sont considérées comme un groupe intégriste politique donc de nature à produire des dérives dites sectaires.

Heureusement ma femme et moi n'avons pas perdu nos deux enfants, mais la compagne de son ex a essayé de monter un dossier social sur eux également.

Ah oui, le plus savoureux dans l'affaire c'est que cette compagne en question appartient à un réseau suisse dit réseau Huber qui est une branche de la Lucis Trust (ex Lucifer Trust) et que ma belle-fille est désormais aux mains de ces gens sans plus aucun contact avec nous.

Depuis, avec d'autres victimes j'ai monté une association (http://comitecedif.wordpress.com) et si d'autres personnes sont dans mon cas en butte avec sévices sociaux, experts, … comme j'ai pu le lire plus haut au sujet de Bruno Kant, ils peuvent me contacter à collet.xavier@aliceadsl.fr

Je suis révolté.

En tout cas tout mon soutien.

Là pour le coup cela constitue une véritable discrimination, une atteinte à la liberté d'opinion, je ne connais pas bien le dossier ni comment tout cela se passe, mais n'est-il pas possible de contre-attaquer en jouant là-dessus?

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...