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Armageddon (suite)


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Lu sur un blog apocalyptique :

Dans le Handelsblatt , le professeur Clemens Fuest d'Oxford a conçu un «scénario du pire".

Le 22 Février 2012: l'Europe du Sud s'enfonce dans la récession. En Grèce, le gouvernement tombe.

L'économie grecque après 2010 et 2011, menace d’une troisième année de déficit d'environ cinq pour cent. Le Portugal a également glissé plus profondément dans la crise, l'Espagne et l'Italie sont également bloqués dans la récession.

Après une vague de manifestations de masse et une grève générale de trois jours, le Premier ministre Georges Papandreou demande un vote de confiance du Parlement - et il perd. C'est plus qu'un changement de gouvernement. La Grèce est à un carrefour.

Le 2 Avril 2012: La Grèce déclare le retrait de l'union monétaire et introduit la nouvelle Drachme

La semaine commence avec un moment historique: A neuf heures, à Francfort, le nouveau chef de la BCE Mario Draghi, et à Athènes, le nouveau Premier ministre Antonis Samaras s’adresse au public.

Draghi est dans la salle de conférence bondée de la BCE, avec une courte déclaration: « la Grèce en accord avec la BCE a décidé de mettre immédiatement en œuvre la nouvelle drachme, initialement dans le rapport 1:1 à l'euro. Tous les dépôts bancaires domestiques se convertiront à la nouvelle monnaie. Le gouvernement d'Athènes s'est déclarée insolvable en € et propose l'échange de titres du gouvernement dans des obligations drachme, 80 pour cent de la valeur nominale d'origine. "

À Athènes, Samaras a convoqué une session extraordinaire du Parlement. "Aujourd'hui est un jour pour le destin de notre nation», commence t’-il, «mais je dis que ce n'est pas un jour de défaite, mais un jour de libération. »

A Berlin, la chancelière Angela Merkel apparait devant les caméras. Elle explique qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter: "C'est un jour difficile pour l'Europe. Mais la zone euro est en bonne santé à sa base, et le fait que la Grèce prenne son propre chemin, rend seulement plus fort. "

Sur les marchés financiers rapidement, les primes de risque pour les obligations du Portugal, l'Espagne et l'Italie établissent de nouveaux records. Sont affectés principalement Paris et Francfort.

Les actions bancaires tombent dans l'abîme. Le système bancaire chypriote s'effondre.

Le 5 Avril 2012: Une crise bancaire traverse l'Europe. Le fonds de sauvetage sera doublé.

A Berlin, Merkel et Sarkozy devant la presse disent faire tout leur possible pour maintenir la zone euro. "Le président français et moi avons décidé de prendre des mesures supplémentaires pour stabiliser la situation», annonce Mme Merkel. Sarkozy ajoute, qu’il croit que des eurbonds seront bientôt émis, cependant les détails ne sont pas encore déterminés. Merkel ne s’étend pas sur cette remarque. Elle avait dit que la discussion était close avant le printemps de 2011, parce que la résistance était trop grande dans sa propre coalition.

Le week-end suivant, les euro-dirigeants se réuniront pour le sommet de crise à Amsterdam. Comme lors des sommets précédents Merkel et Sarkozy ont travaillé avant ensemble avec leurs conseillers. Mais seulement après une longue nuit de négociations le compromis est: Le Fonds Européen de sauvetage , le FESF, qui a été augmenté en Juillet 2011 de 440 à 780 milliards d'euros, sera doublé à 1,5 trillions €.

"La Grèce est un cas particulier», affirme le président de la Commission, José Manuel Barroso. «Nous convenons que nous allons soutenir tous les pays restants. L'euro est et restera une monnaie stable. "

A la fin Merkel et Sarkozy devant les caméras de télévision donnent une explication supplémentaire. "Nous disons aux épargnants Européens que leurs dépôts sont en sécurité. »

Le lundi après le sommet les marchés boursiers du monde entier montent, les rendements obligataires dans la zone euro baissent, et l'euro récupère à 1,10 $. Mais le mardi, comme de nouvelles rumeurs au sujet de la faillite d'une grande banque française font surface, les prix baissent encore.

Une semaine plus tard, le gouvernement a nationalisé une grande banque à Lisbonne, qui avait échoué à augmenter son capital.

Le 20 Juin 2012: Le Portugal se sépare également volontairement de l'union monétaire. La crise bancaire s'intensifie.

Le prochain domino : le Portugal. Pendant des semaines, les gens manifestent en masse contre les politiques d'austérité du gouvernement de Coelho. La performance économique, qui était déjà en baisse de 1,2 pour cent en 2011, a diminué au cours du premier semestre de l'année par trois pour cent et le taux de chômage a augmenté à 18 pour cent.

Coelho imite le gouvernement grec - et prêt à se retirer de la zone euro. Le pays introduit le "novo escudo» dans un rapport 1:1 à l'euro.

En Espagne, en Italie, Chypre, et même en France, les banques sont maintenant assiégées par les clients, afin de vider leurs comptes.

Quelques jours plus tard, le gouvernement à Madrid annonce la fusion des onze cajas en deux nouveaux instituts qui sont pris en charge avec une injection de capital de plusieurs milliards € par le FESF. Une banque française, qui est confrontée à la faillite, reçoit trois milliards d'euros du fonds de sauvetage, ainsi qu’une banque allemande qui reçoit cinq milliards.

En Espagne et en France, des dizaines de milliers protestent contre la «camisole néolibérale en Europe". Ils exigent « une fin du diktat de sauvetage » et des aides économiques de l’Etat.

Le 7 Juillet 2012: Sur l'insistance d'Obama les Européens décident d’ euro-obligations et d'un Plan Marshall pour l'Europe du Sud.

Encore une fois, c'est le week-end, et se tient à nouveau à un sommet de crise de l’Euro. Cette fois, la scène est à Petersberg près de Bonn, et la pression internationale est plus forte que jamais.

Deux jours plus tôt, le président Barack Obama a appelé les Européens à stopper l'effondrement de la zone euro. "Il ne s’agit plus seulement de l'Europe, il s'agit de prévenir une nouvelle crise économique mondiale et la montée des extrémistes", a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse convoquée à la hâte à la Maison Blanche.

Le sommet débute le vendredi matin marqué par de nouveaux records sur les obligations Espagnoles et Italiennes et un nouveau record sur les titres bancaires européens.

De plus, le sommet décide de créer une autorité budgétaire européenne, qui aura le dernier mot sur tous les budgets de l'Etat dans l'union monétaire. De plus, l'Allemagne et la France crée un fonds de 100 milliards d'euros pour l'Espagne et l'Italie, pour relancer la croissance. "C'est une décision historique, qui prouve que si l'Allemagne et la France sont solidaires, alors l'Europe ne peut pas couler», affirme Mme Merkel.

Deux jours plus tard, la majorité de la coalition gouvernementale se rétrécit.

Le 23 Juillet 2012: Le Bundestag rejette les euro-obligations et le Plan Marshall.

Le Bundestag discute de la rapidité formulée pour introduire une législation pour les euro-obligations. Également promouvoir une économie plus forte pour l'Italie et l'Espagne est discuté. La veille le groupe parlementaire du FDP et de la CDU mène des discussions. Malgré les six démissions, la coalition a encore une majorité de 14 sièges.

Un débat houleux a lieu au sein du Bundestag. L’expert en finances du SPD Peer Steinbrück reproche à la chancelière d'avoir rendu l'eurosauvetage de plus en plus coûteux avec son hésitation constante avant chaque étape. Les politiciens du SPD s'éloignent aussi de plus en plus vu la rage croissante des citoyens.

Dans ses propres rangs, la chancelière sent une résistance. Horst Seehofer président de l'Union, CSU l'attaque: "On ne peut plus exiger que le contribuable allemand paie un € supplémentaire pour le sud de l'Europe," a t-il gronde.

Merkel à la tribune, s’exprime d’une façon émotive rare: «Il s'agit de l'avenir de l'Europe, et, oui, il s'agit peut-être aussi d'une guerre et de la paix ". «Nous devons tous maintenant avancer pour sauver l'idée européenne».

Quand le résultat du vote est annoncé, ils blêmissent. Parce que la plupart partie est dans l’opposition, la loi échoue. Le FDP déclare son retrait de la coalition.

Les pourparlers d’une grande coalition échouent - l'Union et le SPD se mettent d’accord sur de nouvelles élections dans six mois. Jusque-là, un gouvernement minoritaire toléré par le SPD continue à gouverner.

Dans les jours suivant les marchés financiers s’effondrent. Les investisseurs fuient de l'euro et également des obligations d'État des pays européens, sauf l'Allemagne. La bourse perd dix pour cent, le Dax tombe en dessous des 2500 points.

A Paris, Rome et Madrid des cortèges de manifestants se forment contre l'Allemagne.

Le 5 Août 2012: Lors d'une réunion secrète à Deauville, Merkel et Sarkozy décident de l’euro du Nord.

Les dirigeants des deux plus grands pays de l'Union européenne, Merkel et Sarkozy, arrive ce dimanche ensemble dans une maison privée à Deauville avec le plus grand secret. Les deux principaux pays de la zone euro veulent sauver ce qui peut être sauvé - et décident de créer une union monétaire du Nord . Le nouvel EURO doit devenir une ancre de la stabilité et recevoir dès le début le cadre institutionnel correct.

Derrière les portes closes, les gouvernements allemand et français négocient un cadre pour la période de l'après-Euro: La nouvelle union monétaire ne prendra que les pays financièrement solides et politiquement stable, notamment le début d'une politique fiscale commune. Cela signifie que les participants doivent abandonner une bonne partie de la souveraineté nationale. La loi budgétaire est européanisée.

En tant que candidats pour participer Merkel et Sarkozy identifient, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, la Finlande et l'Estonie, l'Autriche et la Slovénie. Tous les autres pays de l'UE sont autorisés à les rejoindre plus tard.

La réunion ne reste pas longtemps secrète. Les journalistes français ont eu vent de l’info et la spéculation fait le tour.

Maintenant, le mot clé est « un EURO du Nord « dans le monde,, et Mme Merkel et Sarkozy sont obligés de confirmer les rapports deux jours plus tard. Sur les marchés commencent les spéculations quant à savoir quel pays participera ou pas. Les rendements obligataires et les cours boursiers font des montagnes russes.

Le 12 Août 2012: Lors d’un sommet à Eltville (Allemagne), les autres pays de la zone euro scellent officiellement l’euro du Nord.

A Eltville une ville au bord du Rhin dans le land de Hesse en Allemagne - ici, la Bundesbank a traditionnellement organisée ses séminaires de formation - le noyau dur du gouvernement décide officiellement de l’euro du Nord. La monnaie devrait continuer à être appelée l'euro. Les pièces et billets, restent comme ils étaient - pour poursuivre les efforts d'organisation - et surtout pour économiser les coûts.

A la suite de cela les membres du conseil de la Banque centrale européenne (BCE) qui ne font plus partis de l’Euro partent. L'institution de Francfort demeure par ailleurs inchangée.

Merkel et Sarkozy vont devant les caméras, mais l'ambiance est tendue. «Nous avons pris les dispositions nécessaires", a déclaré Nicolas Sarkozy. Mme Merkel ajoute: «Nous croyons fermement que les marchés reconnaitront ce signal de stabilité."

Là, ils ont le même jour l'approbation du Bundestag pour l’euro du Nord et la politique budgétaire européenne commune, y compris le partage des revenus. Une étape vers un Etat fédéral européen se fait - mais il n’y a plus qu’un tiers des membres de l'UE.

L'Espagne, l'Italie et les autres de facto sont expulsés de la zone euro et discutent brièvement et de façon peu concluante pour la création de leur propre union monétaire, et lancent de façon contrainte leur propre monnaie nationale.

L'économie réelle souffre de la crise bancaire. En Allemagne le produit intérieur brut chute.

Le 30 Janvier 2013: L'économie réelle souffre, la BCE est impuissante.

Le Conseil exécutif de la BCE s’est réduit de cinq à trois membres. L’objectif de créer une nouvelle monnaie stable, ne se réalise pas vraiment. L’euro du Nord s'apprécie contre les monnaies des pays éjectés - jusqu'à 40 pour cent. Il s'élève contre le dollar en quelques semaines de 1,25 à 1,50 dollar pour un euro.

L'industrie d'exportation allemande connaît ce qu'elle avait toujours redouté. Les clients dans les pays du Sud refusent d'accepter le prix négocié en Euro. Ils sont à peine capables de payer dans cette monnaie.

Ce scénario a été créé sous la direction scientifique de Clemens Fuest. Il enseigne comme professeur à Oxford et préside la commission technique de conseil du ministère allemand des Finances. Fuest est l'un des dix économistes les plus jeunes allemand et un expert en matière de politique économique et financière.

Article rédigé et traduit par Melvine en Action.com

Source : Article de Clemens Fuest – Handelsblatt

http://minuit-1.blogspot.com/2011/04/videos-vers-la-faillite-dun-etat.html

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Le 22 Février 2012: l'Europe du Sud s'enfonce dans la récession. En Grèce, le gouvernement tombe.

C'est mon anniversaire le 22/02 !

Encore un coup de mes parents pour pas m'offrir de cadeaux…

Assez réaliste, en dehors des dates (les délais réalistes sont plus courts amha)

Pas que des dates : les noms des "acteurs" sont de trop.

J'ai l'impression que les chaises musicales et les démissions/remplacements vont se succéder à un rythme important.

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Assez réaliste, en dehors des dates (les délais réalistes sont plus courts amha) et du fait que la France serait avec l’Espagne et l’Italie et que l'euro du nord se construirait sans elle.

La France et l'Italie feront faillite avant l'Espagne crois-moi. On en reparlera. Ne serait-ce parce que l'endettement public y est moindre, parce que les gens ont pris conscience qu'il fallait désengorger l'endettement privé, mais surtout parce que les politiciens y paraissent plus déterminés à réformer (c'est pas non plus des foudres de guerre ni des libéraux hein!)

Je ne crois pas en un euro du nord et un euro du sud. L'euro continuera d'exister en tant que tel. Des Etats comme la Grèce ou le Portugal s'en sépareront tout simplement et auront chacune leur propre monnaie, mais je pense que ce seront dans l'immédiat à peu près les seuls (d'ici à 5 ans).

Des pays comme la France, l'Espagne, l'Italie, ou la Belgique (bientôt séparée en deux) s'en sépareront dans une dizaine d'années après s'être obstinés, quand la situation aura encore bien empiré (puisque ces pays ne rejèteront pas définitivement la social-démocratie, au contraire).

Enfin, on peut s'attendre à ce que des pays comme la Finlande, l'Autriche ou l'Estonie mettent des référendums en place, et là pas sûr qu'ils restent dans la zone euro.

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L'Expansion a un scénario encore plus trash

La Pologne, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, s'alarme de la situation de l'Europe. Le ministre des Finances Jan Vincent-Rostowski va même jusqu'à envisager la possibilité d'un retour de la guerre sur le vieux continent. "L'Europe est en danger", a-t-il déclaré ce mercredi dans un discours aux accents dramatiques, devant le Parlement européen à Strasbourg. Des propos qui interviennent au moment où les responsables de l'UE ne cessent de mettre en garde contre le risque d'echec du projet européen tout entier face à la crise de la dette."Si la zone euro se fissure, l'Union européenne ne sera pas capable de survivre, avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer", a ajouté le ministre polonais. Il a ensuite raconté s'être récemment entretenu avec un ami banquier qui lui a fait part de sa crainte d'une "guerre au cours des dix prochaines années". "Une guerre! Mesdames, messieurs ce sont les termes qu'il a employés", s'est exclamé M. Vincent-Rostowski, ajoutant que son interlocuteur s'était dit "inquiet" et avait "bien l'intention de demander la carte verte pour ses enfants pour les Etats-Unis".

Interrogé sur ces propos lors d'une conférence de presse peu après, le ministre a indiqué avoir "seulement voulu souligner le caractère sérieux de la situation", afin que les responsables "prennent conscience de l'ampleur de la crise de la zone euro", laquelle pourrait conduire à des "situations inimaginables" et à un "très grand danger".

"Le défi le plus grave de cette génération"Le projet européen a été lancé dans les années 1950 en grande partie pour éviter une nouvelle guerre entre la France et l'Allemagne et éviter une troisième guerre mondiale. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s'est montré lui aussi préoccupé. "Nous sommes confrontés au défi le plus grave de cette génération, c'est une lutte pour l'avenir politique de l'Europe, pour l'intégration européenne en tant que telle", a-t-il dit devant le Parlement. A terme, la zone euro doit accélérer son intégration économique, selon M. Barroso. "Une intégration approfondie fait partie de la solution" mais "elle ne se fera pas du jour au lendemain", a ajouté le chef de l'exécutif européen.

Son commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, a, lui, mis en garde contre un défaut de paiement ou une sortie de la zone euro de la Grèce, estimant que cela aurait des "coûts dramatiques" pour le pays, l'Europe et le monde entier.

Bientôt une étude sur les euro-obligations ?La Commission a réaffirmé vouloir prochainement présenter une étude sur les options possibles en vue de créer des euro-obligations, ce mécanisme de mutualisation des dettes entre pays de la zone euro, présenté par ses promoteurs comme le seul moyen de régler durablement la crise. " Certaines pourront être mises en oeuvre dans le cadre du traité (européen) actuel, d'autres nécessiteront un changement de traité", a-t-il précisé. Les euro-obligations sont refusées par le gouvernement allemand, qui y voit un encouragement au laxisme budgétaire. La France n'y est pas opposée sur le principe, mais l'exclut dans l'immédiat.

Sur le fond, M. Barroso a critiqué la tendance actuelle des grands Etats - France et Allemagne en tête - à vouloir régler la crise de la dette et réformer la gouvernance de la zone euro entre eux, en gardant les leviers de décision et en impliquant le moins possible la Commission et le Parlement européens. "Renationaliser les décisions de la zone euro n'est pas la bonne méthode", a-t-il jugé. Seule la méthode "communautaire", européenne, permettra de résoudre les problèmes à ses yeux.

L'Expansion.com

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A propos, je suppose qu'il y a des curieux dans les parages qui suivent les chroniques de Peter Schiff, celles de Max Keiser (version déjantée), ou de Alex Jones (version parano), trois supporters de Ron Paul assez remontés contre l'oligarchie et ne jurant que par l'or. Keiser est attachant par son côté anticonformiste, visionnaire et charlatan à la fois; comme Schiff il avait prévu la crise de la dette en pleine période d'euphorie.

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" Comment éviter une guerre mondiale?" Telle est la question. L'auteur explique un modèle convaincant de la montée inexorable des tensions sino-américaines. Selon lui la Chine et l'Allemagne sont les deux seules nations dotée d'une vision géostratégique à long terme, Obama est une marionnette impuissante, les autres nations embarquées sur le Titanic euro naviguent au doigt mouillé entre les icebergs.

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Nicolas Doze: "La Grèce est dans un climat insurrectionnel"

On a fait marche arrière ce week end avec l'écofin - Roche ne livre plus de médicaments aux hôpitaux grecs - Les politiques participent aux prophéties auto-réalisatrices - DSK a dit la vérité hier en disant que la Grèce est en faillite - Pourquoi les responsables disent la vérité quand ils sont hors jeux? - C'est pas la vérité qui fait le discours, c'est la fonction - Qui croire? Qui dit la vérité et qui ment dans ce paysage politique absolument incroyable?

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Concernant Quatrepoint, autant on peut se dire qu'il n'a pas tort concernant les stratégies allemande et chinoise, autant son analyse sur le Yuan est la même bouillie "désindustrialisation de la Fraônce", les méchants Tinois nous envahissent, etc… qu'on trouve partout ressassé par les nationalistes divers.

Sauf que la Chine reste coco. Et que le planisme, ça n'a jamais marché. Que l'inflation y galope. Etc… Et pendant ce temps, il nous explique que les occidentaux s'appauvrissent parce qu'ils font du commerce avec les méchants Tinois. L'endettement des états, la sociale-démocrassouille, tout ça, même pas évoqué. On a même droit à de la bonne repentance "célafotozeuropéens" pour la guerre de l'Opium (en gros, ils vont nous bouffer mais ce sera bien fait). Ajoutons une analyse politique faite de travers, bref …

Pas convaincu.

Doze est plus juste.

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Concernant Quatrepoint, autant on peut se dire qu'il n'a pas tort concernant les stratégies allemande et chinoise, autant son analyse sur le Yuan est la même bouillie "désindustrialisation de la Fraônce", les méchants Tinois nous envahissent, etc… qu'on trouve partout ressassé par les nationalistes divers.

Oui, c'est la partie géostratégique de son propos qui est pertinente.

Sauf que la Chine reste coco. Et que le planisme, ça n'a jamais marché.

Sauf que, comme l'auteur l'explique, la Chine combine un régime hybride inédit avec une économie capitaliste contrôlée par un Etat nationaliste-autoritaire articulé sur l'appareil coco du parti unique…et que pour l'instant force est de constater que ça marche, sous condition de croissance expantionniste. D'autre part selon le modèle de Mises, la planification ça n'a jamais marché essentiellement à cause d'un problème de destruction du système d'information par les prix. Reste à savoir si cette théorie misessienne garde toute sa consistance dans un monde technologique où tous les acteurs sont connectés grâce à la transmission quasi instantanée de l'information.

Côté tensions internationales, je considère pour ma part que la première source de tensions réside moins dans la politique chinoise qu'au proche Orient.

Il est maintenant fort probable que le printemps arabe accouchera de régimes autoritaires. Je me répète, mais c'est l'émergence du pôle néo-ottoman conduit par Mr Erdogan, ses relations avec l'EURSS (en particulier les Balkans) et Israël qui constituent aujourd'hui la principale menace de conflit global.

Chypre: La Turquie menace d'escorter ses bateaux d'exploration

Mis à jour le 19.09.11

La Turquie a annoncé ce lundi qu'elle pourrait fournir une escorte navale à ses propres bâtiments d'exploration en Méditerrannée chargés d'effectuer des forages sur des gisements d'hydrocarbures au large de la côte nord de Chypre.

Cette menace risque d'envenimer davantage le contentieux entre Ankara et Nicosie à propos des droits sur les réserves de gaz et de pétrole en Méditerrannée orientale .

Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a également annoncé que des avions, des frégates et des vedettes lance-torpilles effectueraient des missions de surveillance en Méditerrannée orientale.

La veille, le président chypriote Demetris Christofias avait annoncé que les forages débuteraient dans les jours qui viennent au large des côtes sud-est de Chypre.

Cesser les explorations de gaz

Ankara a demandé au gouvernement chypriote grec de cesser immédiatement ses explorations de gaz et prévenu que ses propres navires d'exploration en Méditerranée pourraient être accompagnés d'escortes militaires.

La compagnie pétrolière turque TPAO va se déployer dans les eaux au nord de Chypre en raison d'un accord entre Ankara et la partie pro-turque de Chypre sur le tracé des frontières maritimes, a déclaré le ministre turc de l'Energie, Taner Yildiz.

Le gouvernement chypriote grec, le seul de l'île reconnu par la communauté internationale, recherche des gisements de gaz au large de Chypre avec la compagnie américaine Noble Energy . La partie turque du nord de l'île est exclusivement reconnue par Ankara.

«Nous tenons à ce que les Chypriotes grecs interrompent immédiatement leurs activités avec Noble», a dit Taner Yildiz à des journalistes à Ankara.

Si tel n'est pas le cas, «des bâtiments de la marine turque pourraient escorter les navires de prospection turcs effectuant des missions d'exploration en mer Méditerranée» en vertu d'un accord en cours de mise au point avec le gouvernement chypriote turc, a dit le ministre.

«Les travaux de forage envisagés par les Chypriotes grecs (…) sont une provocation», a-t-il dit aux médias.

Lors d'une conférence de presse avant son départ pour les Etats-Unis, le Premier ministre turc a réitéré l'opposition de son pays aux zones économiques exclusives arrêtées l'an dernier entre Chypre et Israël.

«Nous avons des approches différentes en matière de zones économiques exclusives dans la région telles qu'elles ont été annoncées. Sur ce point, et s'agissant de l'armée, nous surveillerons cette région avec l'aide d'avions, de frégates et de vedettes lance-torpilles».

L'Onu et l'UE prêchent la modération

Erdogan a ajouté qu'en accord avec les Chypriotes turcs, les travaux de prospection pourraient commencer cette semaine au large des côtes Nord de l'île. «A très court terme, peut-être même cette semaine, nous commencerons dans cette zone économique exclusive», a-t-il dit.

Chypre, qui est représenté au sein de l'Union européenne par le gouvernement chypriote grec, a chargé le groupe Noble de rechercher d'éventuels gisements d'hydrocarbures dans les eaux situées au sud-est de l'île.

Affirmant que toute richesse naturelle découverte dans la région appartient aux deux communautés chypriotes, Ankara a qualifié les projets chypriotes grecs de provocation, accusation que Taner Yildiz a réitérée lundi. «Les activités de forage que les Chypriotes grecs entendent mener en Méditerranée orientale sont une provocation», a-t-il dit.

Le différend sur la propriété d'éventuelles réserves d'hydrocarbures au large de Chypre coïncide avec un regain de tension dans la région dâ à la dégradation des liens turco-israéliens.

«Aux termes de l'accord sur le plateau continental avec la République turque de Chypre du Nord, la TPAO sera effectivement présente là-bas. Des plates-formes d'exploration pétrolière s'ensuivraient, mais nous ne souhaitons pas en arriver là», a noté Taner Yildiz.

«En vertu de l'accord (…), la TPAO pourrait commencer des opérations de forage au large du nord de Chypre, en relation avec l'ensemble de Chypre», a-t-il ajouté.

Le président chypriote grec Demetris Christofias a annoncé dimanche que son gouvernement comptait entamer des forages dans les prochains jours.

De source proche du projet, on a rapporté lundi que Chypre avait entamé les derniers préparatifs en vue de détecter la présence éventuelle de gaz. On ne peut encore dire si le forage proprement dit débutera «aujourd'hui, demain ou après-demain, mais le processus a commencé», a-t-on ajouté de même source.

Les Nations unies ont recommandé un règlement pacifique du différend, faisant valoir que les deux parties devraient bénéficier d'éventuelles réserves énergétiques dans la perspective d'une solution politique future de la question chypriote.

Dimanche, le vice-Premier ministre turc Besir Atalay a aussi affirmé qu'Ankara gèlerait ses relations avec l'UE si Chypre exerçait la présidence tournante de l'Union au second semestre 2012.

La Commission européenne a exhorté lundi la Turquie et Chypre à faire preuve de modération en ce qui concerne l'exploration gazière et à rechercher un règlement du problème de la partition entre les parties grecque et turque de l'île.

Un porte-parole de Catherine Ashton, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères, a cependant déclaré qu'il n'était pas question de modifier le calendrier des présidences du bloc. «C'est une chose que nous n'envisageons pas. Il est prevu que Chypre assume la présidence en juillet de l'an prochain», a dit Maja Kocijancic aux journalistes à Bruxelles.

http://www.20minutes…aux-exploration

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Sauf que, comme l'auteur l'explique, la Chine combine un régime hybride inédit avec une économie capitaliste contrôlée par un Etat nationaliste-autoritaire articulé sur l'appareil coco du parti unique…et que pour l'instant force est de constater que ça marche, sous condition de croissance expantionniste. D'autre part selon le modèle de Mises, la planification ça n'a jamais marché essentiellement à cause d'un problème de destruction du système d'information par les prix. Reste à savoir si cette théorie misessienne garde toute sa consistance dans un monde technologique où tous les acteurs sont connectés grâce à la transmission quasi instantanée de l'information.

Le modèle économique chinois est unique en son genre mais il n'est plus communiste c'est certain.

Il garde la planification mais plus à l'image d'une certaine forme de colbertisme à grande échelle que d'un stalinisme, la comparaison est osée mais je ne vois que ça. Le chinois de la rue a sa petite boutique ou son petit business, mais aujourd'hui l'économie chinoise est quasi-entièrement conduite par de très grandes entreprises nationales, aux mains des cadres du Parti Communiste. Ces entreprises sont encore récentes, donc encore en pleine expansion profitant de l'ouverture des frontières, elles n'ont pas encore subi les turpitudes de leurs employés ni des syndicats telles les entreprises nationales en Occident, puisque toute contestation y est réprimé…un jour cela viendra, quand on goute à la richesse on en redemande, à terme ces entreprises deviendront donc improductives et non-rentables, il faut juste du temps.

N'oublions pas que des entreprises privées commencent à s'imposer et font même partie des 20 entreprises mondiales avec le plus d'employés.

En revanche, la liberté économique de même que la liberté de circulation des marchandises et des capitaux y est corsetée, ce qui fait de la Chine un modèle de plannification mené par un capitalisme d'Etat et un secteur privé limité, très corseté mais grossissant. En s'ouvrant et en desserrant le modèle économique communiste, l'hyper-croissance est arrivé, mais rappelons que bonne partie de cette croissance est artificielle et provient de la montagne d'hyper-crédit. Ce modèle a donc ses limites: l'endettement excessif, mais aussi les déséquilibres internes entre la ville et la campagne, entre la nomenklatura et la classe travailleuse. De même, les contraintes institutionnelles sur la liberté économique seront de plus en plus mal vécues par une frange de population exclue de toute possibilité de s'enrichir à long terme.

La Chine devra nécessairement s'ouvrir davantage à long terme, si elle ne le fait pas elle se retrouvera face à ses propres limites.

Côté tensions internationales, je considère pour ma part que la première source de tensions réside moins dans la politique chinoise qu'au proche Orient.

Il est maintenant fort probable que le printemps arabe accouchera de régimes autoritaires. Je me répète, mais c'est l'émergence du pôle néo-ottoman conduit par Mr Erdogan, ses relations avec l'EURSS (en particulier les Balkans) et Israël qui constituent aujourd'hui la principale menace de conflit global.

Du printemps arabe nous ne verrons rien de nouveau comparé à la situation d'avant, mais ce ne sera certainement pas la faute d'Erdogan que je ne perçois absolument pas comme une menace mais au contraire comme une chance pour le Proche-Orient. Ses réussites économiques parlent pour lui, la démocratie turque n'a jamais été menacée par les islamistes modérés bien au contraire ils l'ont consolidé en écartant la menace militaire qui pèse depuis trop longtemps sur le pays et lui donne de l'instabilité contrairement à ce que raconte la propagande kémaliste trop souvent répercutée en Occident.

Quant aux relations turco-israeliennes, on ne va pas refaire l'histoire, SCM est là pour ça, Israel lutte à juste titre contre les divers terrorismes islamistes de la région mais le fait mal: faisant trainer les négociations de paix, outrepassant les limites de sa souveraineté et portant atteinte de temps à autre à certains droits fondamentaux, il est bien qu'une puissance régionale tente de les ramener à la raison. Les palestiniens ont aussi leurs torts voire davantage, là aussi la Turquie a un rôle à jouer, ce ne serait pas de trop car si ce qui est dit sur Israel est vrai (qu'elle subit son mai 68), on n'est pas dans la merde, il faut qu'Israel survive, soit forte chez elle et apparaisse crédible.

Bref, la Turquie peut être un modèle économique ou politique pour la zone, même si je doute que le modèle turc puisse être exporté à court terme. Turcs et arabes ont un passé, une culture et une histoire différente et les deux n'ont pas toujours fait bon ménage ensemble.

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Sauf que, comme l'auteur l'explique, la Chine combine un régime hybride inédit avec une économie capitaliste contrôlée par un Etat nationaliste-autoritaire articulé sur l'appareil coco du parti unique…et que pour l'instant force est de constater que ça marche,

Jusqu'en 1988, l'URSS, ça marchait.

La Chine a été assez fine pour s'ouvrir et conquérir des parts de marché. Mais le planisme tourne toujours à plein : il y a toujours trop de mâles jeunes qui vont se retrouver à se tourner les pouces au moindre retournement de conjoncture. Il y a encore des problèmes de nutrition. La richesse ne descend que lentement vers les pauvres. La corruption galope. L'inflation aussi. Et ça, c'est ce qu'on peut imaginer d'ici. Sur place, j'ose à peine imaginer ce qui se trame. Ce n'est pas la Corée du Nord, non. Mais on est loin de la Russie actuelle, par exemple.

Reste à savoir si cette théorie misessienne garde toute sa consistance dans un monde technologique où tous les acteurs sont connectés grâce à la transmission quasi instantanée de l'information.

La Chine censure énormément.

Il est maintenant fort probable que le printemps arabe accouchera de régimes autoritaires. Je me répète, mais c'est l'émergence du pôle néo-ottoman conduit par Mr Erdogan, ses relations avec l'EURSS (en particulier les Balkans) et Israël qui constituent aujourd'hui la principale menace de conflit global.

Oui.

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Sauf que, comme l'auteur l'explique, la Chine combine un régime hybride inédit avec une économie capitaliste contrôlée par un Etat nationaliste-autoritaire articulé sur l'appareil coco du parti unique…et que pour l'instant force est de constater que ça marche, sous condition de croissance expantionniste.

Précisons tout de même que d'après le statisticien Hans Rosling, une toute petite partie de la Chine a un PIB par habitant comparable à celui des nations développées, mais que pour l'écrasante majorité c'est la dèche, les différences sont énormes, bien supérieures à, je m'attends à l'objection, ce qu'on trouve dans des grandes aires géographiques comme l'Europe.

Et au sud du Sahara, région que je ne connais pas, que peut-il se passer?

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Celui-ci est dédié à la politique-fiction catastrophiste façon Max Keiser war reports. Imaginer les pires scénarios conduisant à l'implosion finale est une activité tavernicole.

Mais pourtant Max Keiser fait dans la realpolitik. icon_mrgreen.gif

Le dernier est génial :

CrSWpmtm0kY

yea, the NSB is printing dollars, Bernanke is printing dollars, the ECB is printing dollars, everyone's printing and everyone is happy. :lol:

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A propos de la Chine : http://www.zerohedge.com/news/jim-chanos-debunks-myth-china-worlds-white-knight

En gros, le type (un spécialiste de la Chine et du marché local) explique que la dette des gouvernements locaux, backée par l'Etat Chinois, dépasse probablement les 200% de PIB; que pour lui, la bulle immo est en train de s'effondrer sur place, que certaines grosses boîtes chinoises commencent à avoir des pb à se faire payer, etc… De son côté, il voit les actions bancaires et immo (et d'autres) dégringoler dans les prochains mois en Chine.

En résumé, pour lui, la Chine n'est pas solide, et si elle a peut-être une stratégie long terme, ça va mal se passer sur le court terme. Il ne la voit pas venir en aide au reste du monde, du tout.

Et j'ai tendance à rejoindre son avis : la Chine, ça reste du planisme, du communisme avec une grosse dose de crony capitalism, dont on sait ce que ça donne pour l'avoir vu en live en Europe et aux US. Fail.

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Et j'ai tendance à rejoindre son avis : la Chine, ça reste du planisme, du communisme avec une grosse dose de crony capitalism, dont on sait ce que ça donne pour l'avoir vu en live en Europe et aux US. Fail.

Je suis globalement d'accord. La chine c'est construite sur un deal implicite depuis la chute de la bande des 4 (78 ? si ma mémoire est bonne) : enrichissement de la classe moyenne et en échange, on laisse la politique au parti.

Cela a globalement bien fonctionné jusqu'a présent. Je me souviens de mon premier voyage a Shanguai, ou les parents de la promise de mon frère était tout fier de me servir des petits poids (A manger avec des baguettes :)). Mais depuis une génération est passée. Et la nouvelle commence a galérer (je parle des grandes villes, je ne connais pas situation dans les campagnes).

Du coup, il commence a y avoir la même grogne que dans les pays occidentaux. Sans la soupape de la démocratie et du respect (au moins formel) de l'état de droit. Il ya deux hypothèses pour la chine à échéance de 10 ans : soit un retour progressif vers une dictature complète, avec à terme un basculement dans le tiers monde (au moins sur ses aspects légaux) comme ce qui se passe actuellement en Russie ou une évolution vers une démocratie light comme il y en a au Japon ou en Corée.

Mais en tout état de cause, les rêves hégémoniques de ces dirigeants (et les craintes du périls jaunes) n'ont aucune chance de se réaliser.

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A propos de la Chine : http://www.zerohedge.com/news/jim-chanos-debunks-myth-china-worlds-white-knight

En gros, le type (un spécialiste de la Chine et du marché local) explique que la dette des gouvernements locaux, backée par l'Etat Chinois, dépasse probablement les 200% de PIB; que pour lui, la bulle immo est en train de s'effondrer sur place, que certaines grosses boîtes chinoises commencent à avoir des pb à se faire payer, etc… De son côté, il voit les actions bancaires et immo (et d'autres) dégringoler dans les prochains mois en Chine.

En résumé, pour lui, la Chine n'est pas solide, et si elle a peut-être une stratégie long terme, ça va mal se passer sur le court terme. Il ne la voit pas venir en aide au reste du monde, du tout.

Et j'ai tendance à rejoindre son avis : la Chine, ça reste du planisme, du communisme avec une grosse dose de crony capitalism, dont on sait ce que ça donne pour l'avoir vu en live en Europe et aux US. Fail.

Cela ne m'étonne pas, rappelons, de mémoire, que la filière française du jouet, délocalisée dans les années 1990 a été rapatriée depuis en France, que le textile est aussi assemblé en Turquie et en Tunisie et non en Chine. Normes de sécurité, qualité du management, etc. par bien des aspects on s'aperçoit que les chinois c'est pas la panacée loin de là. Les entreprises françaises devraient se contenter de ne délocaliser que dans notre tiers-monde proche, à savoir la Belgique.

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Il ya deux hypothèses pour la chine à échéance de 10 ans : soit un retour progressif vers une dictature complète, avec à terme un basculement dans le tiers monde (au moins sur ses aspects légaux) comme ce qui se passe actuellement en Russie ou une évolution vers une démocratie light comme il y en a au Japon ou en Corée.

Pour démocratie light, je ne vois pas du tout ça en Chine: si la Chine se démocratise, elle éclate en pratiquement autant de pays qu'elle a de provinces, donc on ne parle plus de Chine dans ce cas.

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Je ne mets pas 10 ans.

Et d'ailleurs :

http://www.macaudailytimes.com.mo/china/29799-Major-banks-losing-deposits-report.html

Deposits are flowing out of China’s major state-owned banks as high inflation and low interest rates prompt savers to seek better returns in the private lending market, Chinese state media said yesterday.

Outstanding deposits at the four biggest banks – Industrial & Commercial Bank of China, China Construction Bank, Bank of China and Agricultural Bank of China – fell 420 billion yuan (USD 65.7 billion) in the first 15 days of this month, the China Securities Journal said, citing unnamed sources.

http://www.shanghaidaily.com/article/?id=483329

THE east China city of Wenzhou is battling its own subprime crisis after seven local business owners fled recently, leaving thousands of employees in a state of shock and enormous unpaid loans in hundreds of millions of yuan. Most of the runaway bosses who have disappeared since September 12 are in the manufacturing industry, according to today's National Business Daily. Each of them had borrowed hundreds of millions of yuan from banks and private creditors.

Subprime lending in Wenzhou, the cradle of China's private economy, has been booming since the country tightened its money supply late last year to curb soaring inflation. State-owned banks are ordered to stick to a mandatory loan-to-deposit ratio and are reluctant to offer loans to small firms like those in Wenzhou over default risks.

The closed door to bank borrowing has forced some business owners to turn to private lenders, mostly illegal, despite the higher costs of their loans. But when their business failed to perform as expected and it became obvious that the bankrupt business owners would not be able to pay their debts, some decided to flee.

Hu Fulin, whose Zhejiang Center Group was one of China's biggest eyeglasses maker, is one of the runaway bosses. He said he was unable to bankroll this company's operation any more, the newspaper said. Hu ran a company with 3,000 employees in Wenzhou and used to be one of the city's high-profile gurus. His company owns the best-selling sunglass brand in China and produces 20 million pairs a year, according to the company's website.

Hu also expanded into the real estate and solar energy industries. Sources close to him said Hu called them on Wednesday morning, admitting he is now broke. The news of Hu's disappearance triggered a panic among his suppliers who gathered in his factory demanding payments. National Business Daily said Hu also owed about 10 million yuan of salary to his employees for the months of August and September.

Wenzhou City government has set up a task team to Hu's company to resolve the debt issue. Meanwhile, another Wenzhou business owner, Zheng Zhuju, has been held in police custody since September 13 on charges of illegal business operation. Zheng allegedly owed 280 million yuan to private lenders and banks and tried to disappear from Wenzhou with tens of millions of yuan, according to the city police. The 49-year-old woman is the founder of a Wenzhou home appliances chain store, selling products from Siemens, Sony, LG, Midea and Haier, the police said.

http://www.businessinsider.com/china-subprime-wenzou-bankrupt-2011-9

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  • 1 month later...

Le 5 Août 2012: Lors d'une réunion secrète à Deauville, Merkel et Sarkozy décident de l’euro du Nord.

Les dirigeants des deux plus grands pays de l'Union européenne, Merkel et Sarkozy, arrive ce dimanche ensemble dans une maison privée à Deauville avec le plus grand secret. Les deux principaux pays de la zone euro veulent sauver ce qui peut être sauvé - et décident de créer une union monétaire du Nord . Le nouvel EURO doit devenir une ancre de la stabilité et recevoir dès le début le cadre institutionnel correct.

Derrière les portes closes, les gouvernements allemand et français négocient un cadre pour la période de l'après-Euro: La nouvelle union monétaire ne prendra que les pays financièrement solides et politiquement stable, notamment le début d'une politique fiscale commune. Cela signifie que les participants doivent abandonner une bonne partie de la souveraineté nationale. La loi budgétaire est européanisée.

En tant que candidats pour participer Merkel et Sarkozy identifient, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, la Finlande et l'Estonie, l'Autriche et la Slovénie. Tous les autres pays de l'UE sont autorisés à les rejoindre plus tard.

La réunion ne reste pas longtemps secrète. Les journalistes français ont eu vent de l’info et la spéculation fait le tour.

Maintenant, le mot clé est « un EURO du Nord « dans le monde,, et Mme Merkel et Sarkozy sont obligés de confirmer les rapports deux jours plus tard. Sur les marchés commencent les spéculations quant à savoir quel pays participera ou pas. Les rendements obligataires et les cours boursiers font des montagnes russes.

C'est marrant ça…

La zone euro à l'aube d'une redéfinition radicale

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