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Nouvelles liquidités = inflation ?


aludosan

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Voyons, d'où cela peut-il venir ?

a/ en fait, il y a des caves à billets, dans lesquelles on les entasse de génération en génération pour les faire ressortir en cas de coup dur.

b/ comme les banques concernées ont dégagé des excédents sur les précédents mois d'activité, ils s'en séparent d'une partie.

c/ ils font un jeu d'écriture, et produisent des billets ex-nihilo.

Moi, je dis c/ , donc inflation.

Mais si on peut m'expliquer pourquoi ce ne serait pas ça, je veux bien (en mots simple, genre à un gamin de 10 ans).

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Ce n'est pas autant de l'inflation que ça car en fait, comme les banques ne se font plus confiance, elles laissent l'argent de leurs dépôts à la banque centrale au lieu de ses les prêter l'une l'autre.

Si les banques laissent 1000 en banque centrale et que la banque centrale prête 1000, elle n'a pas créé de monnaie, elle a juste servi d'intermédiaire. En fait si la banque centrale cautionnait les prêts entre banques sans fournir de cash ça reviendrait au même.

Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'inflation, hein, mais disons pas autant qu'on pourrait croire.

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Ce n'est pas autant de l'inflation que ça car en fait, comme les banques ne se font plus confiance, elles laissent l'argent de leurs dépôts à la banque centrale au lieu de ses les prêter l'une l'autre.

Si les banques laissent 1000 en banque centrale et que la banque centrale prête 1000, elle n'a pas créé de monnaie, elle a juste servi d'intermédiaire. En fait si la banque centrale cautionnait les prêts entre banques sans fournir de cash ça reviendrait au même.

Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'inflation, hein, mais disons pas autant qu'on pourrait croire.

Oui, c'est exact. Mais il me semble (j'insiste sur "semble") que les volants financiers impliqués sont supérieurs aux dépôts fait récemment (140 milliards à la BCE p.ex si je ne m'abuse).

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Oui, c'est exact. Mais il me semble (j'insiste sur "semble") que les volants financiers impliqués sont supérieurs aux dépôts fait récemment (140 milliards à la BCE p.ex si je ne m'abuse).

Je n'ai jamais dit qu'il n'existait pas d'inflation, j'insiste d'ailleurs là-dessus à la fin de mon message précédent.

Je dis juste qu'il faut déduire les dépôts des banques.

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Je n'ai jamais dit qu'il n'existait pas d'inflation, j'insiste d'ailleurs là-dessus à la fin de mon message précédent.

Je dis juste qu'il faut déduire les dépôts des banques.

J'ai bien compris ça comme ça. :)

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Ce n'est pas autant de l'inflation que ça car en fait, comme les banques ne se font plus confiance, elles laissent l'argent de leurs dépôts à la banque centrale au lieu de ses les prêter l'une l'autre.

Si les banques laissent 1000 en banque centrale et que la banque centrale prête 1000, elle n'a pas créé de monnaie, elle a juste servi d'intermédiaire. En fait si la banque centrale cautionnait les prêts entre banques sans fournir de cash ça reviendrait au même.

Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'inflation, hein, mais disons pas autant qu'on pourrait croire.

Les banques ne font pas autant de nouveaux prêts à leurs clients (et donc de dépôts, M1) que ce que le volant de monnaie de réserve créé par la banque centrale leur permettrait de faire.

Cependant, ces fonds ne sont pas pour autant stérilisés.

Je pense que si les banques font des deals financiers entre elles, que ce soit des achat/vente de titres, des contrats dérivés, de devise, etc…, il n'y a pas en face augmentation de M1.

Ainsi, on pourrait envisager de l'inflation dans ces marchés.

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Hmmm…

Moi, être comme H16: age mental=10 ans ( au mieux de ma forme!)

Donc: les banques ne font plus tellement confiance, ni à leurs homologues, ni aux "particuliers " (personnes physiques, entreprises, etc.).

Qu'elles soient méfiantes à l'égard de leurs homologues ( peut-être à tort?)… je peux le comprendre.

Mais la méfiance à l'égard des autres emprunteurs signifie tout simplement que les banquiers ne croient pas tellement à la capacité FUTURE de remboursement de ces demandeurs de crédit.

Admettons que cette incrédulité soit un peu exagérée, mais pas complétement infondée.

Que fait donc la Banque Centrale ? En tant qu'intermédiaire elle met une "rustine" sur cette confiance dans le futur. Mais… ce faisant, la solvabilité FUTURE des emprunteurs finaux devient-elle meilleure ? Juste du fait que la Banque Centrale decrète qu'il faut y croire ?

Autrement dit: que ça soit par le biais de "l'injection de liquidités" ou bien en se portant garante, la Banque Centrale n'alimente-t-elle pas une sorte de fuite en avant, alors même que les fondements économiques n'ont en rien changé ?

Même si, à cet instant, il n'y a pas création de monnaie ex-nihilo, la Banque Centrale ne crée-t-elle pas les prémices d'une marche joyeuse (et aveugle) vers encore plus de crédit… qu'aucune base économique réelle ne justifie ?

Et, in fine, sur quoi une Banque Centrale "garantit-elle" les eventuels futurs défauts ? Elle, toute seule, ne crée aucune richesse ! Alors…sur les prélèvements futurs, présumé mirobolants ? (vision "keynesienne" de caniveau, dont la vulgate serait une sorte de "mange, bois, dépense aveuglement, ceci va faire pousser par miracle des denrées par centuple, à l'avenir").

Il parait évident que, dans de telles conditions, la "solvabilité" future de tout ce beau monde ne peut reposer que sur la création, tôt ou tard, de monnaie "de singe".

Bref… je suis stupéfait de ce qui se passe: j'ai clairement l'impression que cette "injection de liquidités" est une sorte d'acharnement thérapéutique. Dont le seul résultat prévisible sera que le clash final sera encore plus violent.

Mais, qui sait? Les Trichet et consorts pensent peut-être que, de toute façon, ça viendra bien plus tard. Sufissament tard pour qu'on ne fasse pas de relation de cause à effet entre leur action actuelle et le clash en question.

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Si les banques prêtent peu, ce n'est pas tellement parce qu'elles n'ont pas confiance dans la capacité de remboursement des contreparties, mais parce qu'elles ont des limites réglementaires.

La réglementation oblige les banques à réduire leur bilan. Mécaniquement, il y aura moins de crédits pour tout le monde, alors que logiquement la croissance économique implique autant de crédits en plus (ie, 3% de crédits en plus pour 3% de croissance).

Je ne sais pas si les politiques se rendent compte de la gravité de ce qu'ils sont en train de faire. D'instinct je dirais non. Cette incapacité à lâcher prise et à laisser le marché faire explique beaucoup de choses, notamment la fuite en avant législative et réglementaire qui conduit à régler les conséquences néfastes imprévues d'une intervention de l'Etat par une autre intervention de l'Etat qui aura elle-même des conséquences néfastes imprévisibles.

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De plus, masse monétaire supplémentaire ne veut pas mécaniquement dire inflation.

Dans les économies fermées (contrôle des capitaux) du XXème siècle, la hausse de masse montéaire se traduisait forcément par la hausse des prix intérieurs.

Mais aujourd'hui, la hausse des prix (qui n'est jamais homogène sur tous lex prix) s'exprimera plutôt sur les matières premières, certaines devises…

Bref, ce n'est pas parceque les BC achètent des emprunts d'Etat et fournissent en illimité les banques, que cela se traduira par la hausse des salaires européens ou américains.

C'est important car ceux qui rèvent d'une solution de la dette par l'inflation oublient que cette dernière n'est efficace que si ce sont les salaires et autres bases fiscales taxables qui augmentent.

Dans la configuration actuelle, on peut penser que ce seront les MP et autres produits importés qui augmenteront, ce qui veut dire baisse du pouvoire d'achat et dette toujours aussi lourde.

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De plus, masse monétaire supplémentaire ne veut pas mécaniquement dire inflation.

Dans les économies fermées (contrôle des capitaux) du XXème siècle, la hausse de masse montéaire se traduisait forcément par la hausse des prix intérieurs.

Mais aujourd'hui, la hausse des prix (qui n'est jamais homogène sur tous lex prix) s'exprimera plutôt sur les matières premières, certaines devises…

Bref, ce n'est pas parceque les BC achètent des emprunts d'Etat et fournissent en illimité les banques, que cela se traduira par la hausse des salaires européens ou américains.

C'est important car ceux qui rèvent d'une solution de la dette par l'inflation oublient que cette dernière n'est efficace que si ce sont les salaires et autres bases fiscales taxables qui augmentent.

Dans la configuration actuelle, on peut penser que ce seront les MP et autres produits importés qui augmenteront, ce qui veut dire baisse du pouvoire d'achat et dette toujours aussi lourde.

Au début des années '90, la Roumanie a connu une inflation monstrueuse (parfois les prix doublaient en quelques mois). Certes, il s'agissait d'un pilotage chaotique des autorités en place, tout de suite aprés la mort de Ceausescu. Mais… je me demande, à postériori, si un "bon" pilotage aurait pu faire différamment.

Les choses se sont passées comme tu le decris: les prix, ainsi que les revenus, ont évolué de manière fort inégale. Pourquoi donc ces évolutions si discordantes ? Tout simplement parce qu'un demi-siècle d'économie étatisée avait fini par distorsionner tous les prix. En clair, les rapports de valeur entre différents biens étaient devenus complétement farfelus. Je pars du postulat selon lequel la seule Vraie Mesure (le Golden Standard) de la "valeur" d'un bien est la valeur établie par un marché libre, ou offre et demande s'expriment sans entrave. Qu'il s'agisse d'un marché "fermé" ou "ouvert", cela ne change pas grande chose à cet aspect.

Question: ce "re-équilibrage" aurait-il pu se passer SANS inflation ? Je pense, actuellement, que non.

Autrement dit:

1. Injecter des "liquidités", quelle que soit l'origine de ces liquidités (j'ai bien mesuré toutes les origines évoquées sur ce fil), me parait être le primum movens d'une inflation.

Je peux, à la limite, m'en accomoder, à une condition - capitale ! :

2. Que cette inflation soit le mal nécessaire accompagnant la démarche principale, à savoir éradiquer le Mal qui a conduit l'ensemble de l'Economie dans cette situation.

Or, le cas actuel de l'Europe me parait être analogue à celui de la Roumanie du début des années '90: une distorsion de plus en plus plus grande dans les rapports de valeur et une inadéquation progressivement croissante de l'Offre par rapport à la Demande ( ce qui explique la molesse de l'activité économique GLOBALE).

Autrement dit, l'injection de liquidités associée à une libéralisation massive de l'Economie … on pourrait le comprendre. (D'ailleurs, me semble-t-il, Keynes ecrivait à une époque ou la présence de l'Etat dans l'économie était infiniment moindre…)

Mais injecter des liquidités tout en continuant à perpétuer les mécanismes économiques à l'oeuvre, cela s'apparente, à mes yeux, à une folle fuite en avant. La chûte finale n'en sera que plus dramatique!

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Au début des années '90, la Roumanie a connu une inflation monstrueuse (parfois les prix doublaient en quelques mois). Certes, il s'agissait d'un pilotage chaotique des autorités en place, tout de suite aprés la mort de Ceausescu. Mais… je me demande, à postériori, si un "bon" pilotage aurait pu faire différamment.

Les choses se sont passées comme tu le decris: les prix, ainsi que les revenus, ont évolué de manière fort inégale. Pourquoi donc ces évolutions si discordantes ? Tout simplement parce qu'un demi-siècle d'économie étatisée avait fini par distorsionner tous les prix. En clair, les rapports de valeur entre différents biens étaient devenus complétement farfelus. Je pars du postulat selon lequel la seule Vraie Mesure (le Golden Standard) de la "valeur" d'un bien est la valeur établie par un marché libre, ou offre et demande s'expriment sans entrave. Qu'il s'agisse d'un marché "fermé" ou "ouvert", cela ne change pas grande chose à cet aspect.

Question: ce "re-équilibrage" aurait-il pu se passer SANS inflation ? Je pense, actuellement, que non.

Concrètement, peux tu developper en prenant des exemples précis et dire que de quelle manière les prix de certains biens ont évolués ?

Or, le cas actuel de l'Europe me parait être analogue à celui de la Roumanie du début des années '90: une distorsion de plus en plus plus grande dans les rapports de valeur et une inadéquation progressivement croissante de l'Offre par rapport à la Demande ( ce qui explique la molesse de l'activité économique GLOBALE).

Autrement dit, l'injection de liquidités associée à une libéralisation massive de l'Economie … on pourrait le comprendre. (D'ailleurs, me semble-t-il, Keynes ecrivait à une époque ou la présence de l'Etat dans l'économie était infiniment moindre…)

Mais injecter des liquidités tout en continuant à perpétuer les mécanismes économiques à l'oeuvre, cela s'apparente, à mes yeux, à une folle fuite en avant. La chûte finale n'en sera que plus dramatique!

Sans entrer dans les détails, il me semble que tu compares un pays communiste, à un espace économique bien plus varié et où pour l'essentiel les prix sont libres, et le régime est une social-démocratie.

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Si je devais me faire l'avocat du diable, je dirais que ce n'est pas de l'inflation car l'argent injecté n'est pas donné, mais prêté, et donc in fine l'aggrégat monétaire n'augmente pas à priori.

C'est du moins comme ça que je comprends leur point de vue. Et si c'est bien ça, le problème c'est que de l'argent c'est plus facile de le prêter que de se le faire rembourser. D'ailleurs, si les emprunteurs étaient toujours capables de rembourser leurs dettes, il n'y aurait pas de crise financière, justement.

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Concrètement, peux tu developper en prenant des exemples précis et dire que de quelle manière les prix de certains biens ont évolués ?

Si j'ai un peu de temps, cet am, je vais chercher des exemples concrets.

Sans entrer dans les détails, il me semble que tu compares un pays communiste, à un espace économique bien plus varié et où pour l'essentiel les prix sont libres, et le régime est une social-démocratie.

Oui, j'en suis bien conscient. Je considere le cas de la Roumanie ( ou celui de tout pays communiste) comme une caricature ( par rapport au phénomène dont on parle). Néanmoins, je considere que, au-delà d'un certain seuil ( à définir… je ne suis pas économiste) un "espace économique" peut prêter le flanc à une telle comparaison: le secteur "libre" devient trop petit, trop faible pour pouvoir corriger les distorsions de valeur induites par le secteur "étatisé". Qui plus est, ce secteur "libre" est lui-même "parasité" et distorsionné par les signaux envoyés par le secteur étatisé.

Donc… je maintiens mon raisonnement.

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L'inflation est un "processus de hausse générale des prix". Les économistes identifient six causes de cette inflation des prix. Certains économistes soutiennent que l'augmentation de la masse monétaire est avancé pourrait être l'une des causes de l'augmentation des prix. Et même, ces économistes soutiennent que la définition de l'inflation se définit, selon eux, comme une augmentation de la masse monétaire. Je ne crois pas du tout que la masse monétaire puisse être, en elle-même, une cause d'inflation.

Tout achat contribue à une hausse des prix. Toute production vendue contribue à une baisse des prix. Un endettement d'un emprunteur du secteur privé sera suivi, après un certain délai, par une production supérieure. La somme des deux est une baisse des prix. Cette contribution à la hausse des prix est ainsi temporaire. La contribution d'un emprunt du secteur privé est une baisse des prix.

L'emprunteur du secteur public ne produit aucune marchandise. Il contribue à la hausse des prix par ses achats, mais ne contribue à aucune baisse des prix par sa production. L'endettement du secteur public est donc la cause d'inflation, du moins si on exclut, par la pensée, les autres causes provenant de l'extérieur du pays. L'Etat est donc, amha, la seule cause de l'inflation qui soit propre au pays, et non pas l'endettement du secteur privé.

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Moi je note que l'inflation galope en Chine, en Inde et au Brésil. Je ne serais pas surpris de constater que les masses monétaires qu'on crée à volo ici se traduisent par de l'inflation là-bas, qui finira par revenir ici d'autant plus vite qu'on injectera de la monnaie.

On peut toujours dire "cette monnaie va être détruite puisqu'il s'agit de prêts". Certes. Mais le temps entre création et remboursement n'est pas toujours le même ; il peut y avoir des défauts (ah bon ?), des surprises diverses.

Bref : en théorie, tout ceci devrait finir par s'équilibrer. En pratique, ce n'est pas ce qu'on observe calmement. La réalité est-elle fausse, ou est-ce la théorie ?

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Moi je note que l'inflation galope en Chine, en Inde et au Brésil. Je ne serais pas surpris de constater que les masses monétaires qu'on crée à volo ici se traduisent par de l'inflation là-bas, qui finira par revenir ici d'autant plus vite qu'on injectera de la monnaie.

On peut toujours dire "cette monnaie va être détruite puisqu'il s'agit de prêts". Certes. Mais le temps entre création et remboursement n'est pas toujours le même ; il peut y avoir des défauts (ah bon ?), des surprises diverses.

Bref : en théorie, tout ceci devrait finir par s'équilibrer. En pratique, ce n'est pas ce qu'on observe calmement. La réalité est-elle fausse, ou est-ce la théorie ?

On est déjà rentrés dans une période inflationniste internationale, il suffit de regarder la hausse du cour des métaux, des matières premières, produits agricoles, matériaux divers et terres rares depuis deux ans. Je pense que la propagation des émeutes dans les pays du sud est largement liée à ce phénomène.

La reprise mondiale est passée par là, faisant largement oublier la crise de 2008 «Jamais les prix n'ont été aussi élevés. Nous sommes au cœur d'un choc sur les marchés mondiaux, le plus important depuis les années 1970», insiste Philippe Chalmin, professeur d'économie à Paris-Dauphine et coauteur du rapport annuel Cyclope, publié mardi sur l'évolution du prix des matières premières. «L'indice global des prix a augmenté de 30 % sur un an», poursuit le spécialiste .Exemple avec le caoutchouc naturel, qui a vu son prix multiplié par 4 en deux ans et constitue la plus forte progression des matières premières sur un an, à + 89 %. Le caoutchouc a largement franchi, en décembre 2010, son plafond historique, en atteignant 4850 dollars la tonne après être tombé au plus bas de son histoire en décembre 2008 (1100 dollars).

http://www.lefigaro….s-premieres.php

Entre volatilité et hausse durables des prix des matières premières, les industriels de tous secteurs, y compris dans le luxe, doivent renforcer leur réflexion sur leur stratégie-produits et leur stratégie industrielle. Des changements de fond au niveau de la conception des produits et des procédés industriels leur permettront de réduire leur exposition à ce risque.

http://www.enerzine….rticipatif.html

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Si je te prêtes 10 mais que quand tu me rends 5 je te prêtes 10 de plus et ainsi de suite, la masse monétaire ne fait qu'augmenter. Le fait que ce soit théoriquement remboursé un jour n'y change rien.

En effet, la masse monétaire augmente, toute la question est de savoir si elle augmente plus ou moins vite que la richesse produite.

En pratique, il faut savoir dans quelle mesure la masse monétaire croit en Europe, et ensuite, la comparer avec la croissance européenne, et avec la balance commerciale européenne.

On s'aperçoit alors que la croissance de la masse monétaire européenne profite essentiellement à des économies hors UE, ce qui explique à la fois l'inflation de ces économies, et la relative faible inflation à l'intérieur de l'UE (à comparer à la croissance de la masse monétaire).

Toute la question est de savoir si la croissance de la masse monétaire européenne peut être absorbée par une croissance de l'économie, ou bien si la dette ne peut être remboursée, et devra donc être payée d'une autre manière, par exemple par une dépreciation de la monnaie associée à une politique de rigeur budgétaire.

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On peut toujours dire "cette monnaie va être détruite puisqu'il s'agit de prêts". Certes. Mais le temps entre création et remboursement n'est pas toujours le même ; il peut y avoir des défauts (ah bon ?), des surprises diverses.

Bref : en théorie, tout ceci devrait finir par s'équilibrer. En pratique, ce n'est pas ce qu'on observe calmement. La réalité est-elle fausse, ou est-ce la théorie ?

L'emprunt bancaire, c'est une création monétaire, puis un achat. L'achat induit une hausse des prix. L'emprunteur produira davantage grâce à son emprunt. Il produira plus et vendra moins cher, donc une baisse des prix. Ainsi cette hausse des prix aura été temporaire. Le résultat d'une hausse est une baisse des prix nette. Donc, au final, le crédit au secteur privé induit une baisse des prix.

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Oui, j'en suis bien conscient. Je considere le cas de la Roumanie ( ou celui de tout pays communiste) comme une caricature ( par rapport au phénomène dont on parle). Néanmoins, je considere que, au-delà d'un certain seuil ( à définir… je ne suis pas économiste) un "espace économique" peut prêter le flanc à une telle comparaison: le secteur "libre" devient trop petit, trop faible pour pouvoir corriger les distorsions de valeur induites par le secteur "étatisé". Qui plus est, ce secteur "libre" est lui-même "parasité" et distorsionné par les signaux envoyés par le secteur étatisé.

Donc… je maintiens mon raisonnement.

Ce n'est pas un problème s'agissant d'une simple expérience de pensée, mais je pense qu'il serait intéressant de trouver des critères permettant de juger dans quelle mesure les prix d'un secteur sont modifiés par l'intervention de l'Etat.

Ensuite, l'intérêt de l'analogie, ici, c'est d'utiliser une expérience similaire pour prédire une évolution future, donc selon ton modèle, quelles sont tes prédictions ?

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L'emprunt bancaire, c'est une création monétaire, puis un achat. L'achat induit une hausse des prix. L'emprunteur produira davantage grâce à son emprunt. Il produira plus et vendra moins cher, donc une baisse des prix. Ainsi cette hausse des prix aura été temporaire. Le résultat d'une hausse est une baisse des prix nette. Donc, au final, le crédit au secteur privé induit une baisse des prix.

N'importe quoi.

C'est quand même hallucinant de lire les hypothèses que tu prends pour certaines.

Franchement, comme je te l'ai déjà dit sur Twitter, un peu d'humilité ne te ferait pas de mal.

Avant de parler doctement, essaie de comprendre les théories que d'autres ont établi sur des bases nettement plus solides que ton petit doigt mouillé.

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Non sequitur.

gdm disait "L'emprunt bancaire, c'est une création monétaire, puis un achat. L'achat induit une hausse des prix."

Un achat contribue à la hausse des prix dans un secteur économique. Le contestez-vous?

N'importe quoi.

C'est quand même hallucinant de lire les hypothèses que tu prends pour certaines.

Franchement, comme je te l'ai déjà dit sur Twitter, un peu d'humilité ne te ferait pas de mal.

Avant de parler doctement, essaie de comprendre les théories que d'autres ont établi sur des bases nettement plus solides que ton petit doigt mouillé.

Que reprochez-vous à mon raisonnement sur la conséquence micro-économique d'un emprunt?

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Hmmm…

Donc: les banques ne font plus tellement confiance, ni à leurs homologues, ni aux "particuliers " (personnes physiques, entreprises, etc.).

Qu'elles soient méfiantes à l'égard de leurs homologues ( peut-être à tort?)… je peux le comprendre.

Mais la méfiance à l'égard des autres emprunteurs signifie tout simplement que les banquiers ne croient pas tellement à la capacité FUTURE de remboursement de ces demandeurs de crédit.

Admettons que cette incrédulité soit un peu exagérée, mais pas complétement infondée.

oui.

Que fait donc la Banque Centrale ? En tant qu'intermédiaire elle met une "rustine" sur cette confiance dans le futur. Mais… ce faisant, la solvabilité FUTURE des emprunteurs finaux devient-elle meilleure ? Juste du fait que la Banque Centrale decrète qu'il faut y croire ?

Oui, la valeur de la monnaie étatique provient directement de l'interdiction, de fait, de la circulation des autres monnaies. Comme il n'existe qu'une seule devise possible, l'euro, un vendeur et un acheteur sont bien obligés d'utiliser l'euro pour leurs échanges.

Autrement dit: que ça soit par le biais de "l'injection de liquidités" ou bien en se portant garante, la Banque Centrale n'alimente-t-elle pas une sorte de fuite en avant, alors même que les fondements économiques n'ont en rien changé ?

Même si, à cet instant, il n'y a pas création de monnaie ex-nihilo, la Banque Centrale ne crée-t-elle pas les prémices d'une marche joyeuse (et aveugle) vers encore plus de crédit… qu'aucune base économique réelle ne justifie ?

La Banque de second rang détient des créances sur ses emprunteurs privés et publics. Ces créances ont, a priori, une valeur supérieure à leur valeur nominale, puisque cette banque connait la fiabilité de chaque emprunteur. Cette banque veut des liquidités. Elle emprunte donc à la Banque Centrale, de la "monnaie centrale". La banque Centrale crée cette monnaie centrale et la prête, puisque la banque commerciale possède suffisamment d'actifs, dont de nombreuses créances.

Et, in fine, sur quoi une Banque Centrale "garantit-elle" les eventuels futurs défauts ? Elle, toute seule, ne crée aucune richesse ! Alors…sur les prélèvements futurs, présumé mirobolants ?

La Banque Centrale a raison de prêter de la monnaie centrale à une banque qui possède suffisamment d'actifs. La création de monnaie n'est pas une création de richesse. Chaque unité monétaire est une créance, une promesse de qq chose. Une unité de monnaie centrale est la promesse qu'il existera des marchandises à acheter avec cette unité monétaire. C'est ici la Banque Centrale qui promet.

Il parait évident que, dans de telles conditions, la "solvabilité" future de tout ce beau monde ne peut reposer que sur la création, tôt ou tard, de monnaie "de singe".

Le système de Banque Centrale est cohérent et intelligent. Si l’État cessait de le pervertir, ce serait un monopole supportable, quoique non optimal. La monnaie étatique n'est pas une monnaie de singe. Il n'existe pas de création monétaire ex-nihilo. Il existe parfois des emprunteurs qui ne peuvent pas rembourser. C'est différent d'une création ex-nihilo.

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Tout achat contribue à une hausse des prix. Toute production vendue contribue à une baisse des prix.

Comme à tout achat correspond une vente, le prix monte-t-il ou baisse-t-il ? :)

Si je te prêtes 10 mais que quand tu me rends 5 je te prêtes 10 de plus et ainsi de suite, la masse monétaire ne fait qu'augmenter. Le fait que ce soit théoriquement remboursé un jour n'y change rien.

Si tu prêtes 10, l'autre a 10 de plus, et toi tu as 10 de moins, sauf si tu considères que prêter = créer.

Mais il faut tout de même faire la différence entre prêt de quelque chose que l'on a, et prêt de quelque chose que l'on créé.

Moi, si je prètes 10 euros à quelqu'un, cela ne change pas la masse monétaire, si une banque commerciale le fait, cela change la masse monétaire.

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Si tu prêtes 10, l'autre a 10 de plus, et toi tu as 10 de moins, sauf si tu considères que prêter = créer.

Mais il faut tout de même faire la différence entre prêt de quelque chose que l'on a, et prêt de quelque chose que l'on créé.

Moi, si je prètes 10 euros à quelqu'un, cela ne change pas la masse monétaire, si une banque commerciale le fait, cela change la masse monétaire.

Pas tout à fait, car une banque commerciale n'emprunte pas gratuitement. Seule la banque centrale crée de la monnaie gratuitement. Le privilège brut des banques commerciales est la différence entre le taux de la banque centrale et l'estimation de ce que serait le taux interbancaire sur le marché libre. Quant au privilège net, il nécessite de déduire les limitations réglementaires de la capacité de crédit, qui sont, contrairement au taux de la banque centrale, différentes selon chaque établissement.

Emprunter en gros pour prêter au détail n'est pas mal en soi : ça s'est fait bien avant les banques centrales.

Le système actuel privilégie les banques qui ont une liquidité faible : le coût de la liquidité est maintenu artificiellement bas, et donc ce que rapporte la liquidité aux banques qui en disposent aussi. Pour certaines banques, il est très probable que la rentabilité serait très supérieure dans le marché libre.

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