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Handicap et emploi (cas particulier : l'autisme)


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Sur le spectre large de l'autisme, les syndromes de type Asperger sont assez marqués. Les personnes qui en souffrent ont des problèmes d'interaction sociale (pas de contact visuel entre autres), demandent des environnements qui changent peu ou très lentement, et cet environnement les déborde très souvent. Ces problèmes deviennent des avantages dans certaines conditions de travail, dont celle présentée dans cet article : http://news.yahoo.co…-162558148.html En contrepartie de leurs problèmes, les autistes présentent des caractéristiques qui les avantagent dans certaines situations : focus intense, à l'aise avec les tâches répétitives, une mémoire attentive aux détails.

Je connaissais la pratique de demander à des autistes de faire du beta-test sur des logiciels de manière sporadique, mais la méthode utilisée ici passe à l'étape au dessus. La boite, Aspiritech, a été créé par un couple de parents lorsque le fils adulte, autiste, a perdu son emploi de mise en sachets des courses en sortie de caisse.

En deux ans d'existence, la boite a eu neufs entreprises clientes, espère un chiffre d'affaire de 120 000$, avec 60% venant de dons, et 40% venant des clients.

En fouillant un peu, j'ai trouvé que la paye horaire pour ces personnes tourne autour de 12$ à 15$ de l'heure, ce qui est moins que le marché pour un beta testeur "classique", mais beaucoup plus que la paye pour mettre des courses dans des sachets papiers… (Lors de cette recherche, je suis d'ailleurs tombé sur cette initiative danoise, sur le même secteur, http://ashoka.org/fellow/thorkil-sonne)

Je me permets de parler de ce projet aussi car cela illustre une réponse privée à un problème souvent reproché au libéralisme/capitalisme (et pas parce que ça fait une histoire sympa pour un film Disney ;)). Ici, un couple (charité privée et familiale) a créé l'emploi de leur fils, handicapé. Ici, le handicap n'empêche nullement d'avoir une place et une valeur sur le marché du travail. Et pour le contre argument "oui, mais c'est de l'exploitation, c'est moins cher que les prix du marché", précisons que sans cette initiative, ces personnes ne seraient pas payées autant, et réaliseraient des tâches qui sont du travail de force, sans qualifications, et destinées à être automatisées et/ou délocalisées…

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A chaque fois que je fais travailler un carreleur , je râle et trouve le travail fort mal fait, les joints trop gros…Faut dire que je suis habituée au top, avec un carrelage des années 70, joint minimum, alignement impec…Cela fait la deuxième fois que l'on me conseille de faire travailler un autiste, si je veux obtenir cette qualité " de nos jours"…

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Sur le spectre large de l'autisme, les syndromes de type Asperger sont assez marqués. Les personnes qui en souffrent ont des problèmes d'interaction sociale (pas de contact visuel entre autres), demandent des environnements qui changent peu ou très lentement, et cet environnement les déborde très souvent. Ces problèmes deviennent des avantages dans certaines conditions de travail, dont celle présentée dans cet article : http://news.yahoo.co…-162558148.html En contrepartie de leurs problèmes, les autistes présentent des caractéristiques qui les avantagent dans certaines situations : focus intense, à l'aise avec les tâches répétitives, une mémoire attentive aux détails.

Je connaissais la pratique de demander à des autistes de faire du beta-test sur des logiciels de manière sporadique, mais la méthode utilisée ici passe à l'étape au dessus. La boite, Aspiritech, a été créé par un couple de parents lorsque le fils adulte, autiste, a perdu son emploi de mise en sachets des courses en sortie de caisse.

En deux ans d'existence, la boite a eu neufs entreprises clientes, espère un chiffre d'affaire de 120 000$, avec 60% venant de dons, et 40% venant des clients.

En fouillant un peu, j'ai trouvé que la paye horaire pour ces personnes tourne autour de 12$ à 15$ de l'heure, ce qui est moins que le marché pour un beta testeur "classique", mais beaucoup plus que la paye pour mettre des courses dans des sachets papiers… (Lors de cette recherche, je suis d'ailleurs tombé sur cette initiative danoise, sur le même secteur, http://ashoka.org/fellow/thorkil-sonne)

Je ne connais pas du tout l'autisme mais je trouve ça coule.

Si j'ai vaguement suivi, les problèmes d'un autiste se situent sur le plan des relations sociales ?

Dans ce cas, bosser avec des gens qui y sont préparés sans se formaliser, c'est l'idéal.

Ici, le handicap n'empêche nullement d'avoir une place et une valeur sur le marché du travail. Et pour le contre argument "oui, mais c'est de l'exploitation, c'est moins cher que les prix du marché", précisons que sans cette initiative, ces personnes ne seraient pas payées autant, et réaliseraient des tâches qui sont du travail de force, sans qualifications, et destinées à être automatisées et/ou délocalisées…

Ah oui, ce vrai-faux apitoiement hypocrite avec sauce d'égalitarisme.

Sur une autre note, quand je galérais à trouver un job, j'avais envoyé des candidatures pour des boulots dits "alimentaires" et je crois qu'il y a eu quelques recruteurs pour se dire que j'étais trop diplômée (même si j'aurais été contente avec salaire plancher). Résultat brillant : au lieu d'avoir un SMIC, je n'avais rien. :mrgreen:

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Je ne connais pas du tout l'autisme mais je trouve ça coule.

Si j'ai vaguement suivi, les problèmes d'un autiste se situent sur le plan des relations sociales ?

Non, ça c'est un type d'autisme.

Et il y a tout un tas de degrés dans ce syndrome. Certains sont légers, vivables. Et d'autres, tout simplement, non.

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