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Valeurs et société


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Je ne comprend pas pourquoi il faut toujours chercher un truc derrière l'humour. Spécialement l'humour geek. C'est con et c'est zéro, souvent scato, et c'est ça qu'est drôle. On s'en fou du reste.

Ils feront de toi un complotiste.

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Je ne comprend pas pourquoi il faut toujours chercher un truc derrière l'humour. Spécialement l'humour geek. C'est con et c'est zéro, souvent scato, et c'est ça qu'est drôle. On s'en fout du reste.

Le ressort principal de l'humour geek c'est "je fais des références hors-contexte à des trucs que la plupart des gens ne connaissent pas, comme ça il n'y a que moi et mes copains geeks qui comprennent tandis que les autres sont confus/tombent dans le panneau".

Dans l'exemple plus haut, le but est de laisser à penser qu'il y a un appauvrissement de la pensée par une présentation fallacieuse. Ça fait rire les geeks qui aiment la philo.

NB: faire une réponse trop sérieuse comme celle-ci rentre aussi dans le cadre de l'humour de geek :mrgreen:

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Ah, crotte, c'est ballot ça.

Mais, heu, comment ça ?

edit :

Lancelot : oui oui, c'est pour ça que l'humour geek est si génial et si incompréhensible pour beaucoup.

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Qu'est ce qui est vraiment réel et qu'est ce qui ne l'est pas ?

Nous tenons des vérités pour réelles, pour nous apercevoir quelques temps plus tard, nous être trompés.

J'ai fait une erreur de calcul l'autre jour, est-ce que ça veut dire que les mathématiques n'existent pas ? :rolleyes:

Non, soyons sérieux deux minutes. Ce n'est pas parce qu'il nous arrive de confondre la perception de la réalité avec la réalité elle-même, que ladire réalité n'existe pas. Au contraire, si la réalité n'était pas réelle, il n'y aurait rien à percevoir. Il existe nécessairement quelque chose de réel ; après, reste à savoir quelle est son étendue, à quel point on peut le connaître, et surtout ce qu'on peut y manger.

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Dans l'exemple plus haut, le but est de laisser à penser qu'il y a un appauvrissement de la pensée par une présentation fallacieuse. Ça fait rire les geeks qui aiment la philo.

Tient c'est marrant je ne l'ai pas du tout compris comme ça, sauf pour le dernier évidemment qui est la chute.

Qu'est ce qui est vraiment réel et qu'est ce qui ne l'est pas ?

Nous tenons des vérités pour réelles, pour nous apercevoir quelques temps plus tard, nous être trompés.

Et qui te dit que tu t'es trompé ?

He oui, la réalité.

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Et qui te dit que tu t'es trompé ?

He oui, la réalité.

L’éternité c’est réel ou pas ?

La vacuité c’est réel ou pas ?

La liberté c’est réel ou pas ?

Comment savoir si on se trompe ou pas sur toutes ces idées et ces questions pour lesquelles nous ne disposons d’aucune preuve tangible ? C’est peut-être très con de se poser ce genre de questions. Mais si je me les pose, c’est parce que j’essaye de comprendre pourquoi certaines personnes ressentent la liberté comme une valeur réelle et d’autres pas, ils la nient, la fuis, la bafoue, la piétine sans en mesurer les conséquences.

A partir de là, comment construire une société où cette valeur liberté ait un sens, comme un panneau indicateur reconnaissable pour ne pas se perdre ?

Au cours de mes petites recherches à travers le WEB, je suis tombée sur cet article : http://www.philomag.com/article,phrasechoc,william-james-le-vrai-est-ce-qui-est-payant,428.php

Je trouve le propos assez intéressant. Il ne m’était jamais venu à l’idée d’envisager le réel sous cette forme.

Et n’essayez pas de me faire croire que vous ne doutez jamais de rien, que votre imagination ne vous joue jamais de tours, que vous êtes bien trop ancrés dans la réalité pour que cela puisse vous arriver de vous tromper.

Parce que si tel était le cas, vous auriez déjà résolu ce fichu problème que nous avons, d’être sous le joug et le contrôle des états omnipotents qui nous empoisonnent l’existence.

J’ai lu à beaucoup d’endroits sur ce forum que beaucoup d’entre vous constatent qu’à chaque fois qu’ils se déclarent libéraux, ils se font traiter de fou, de fasciste, de sales capitalistes ou de je ne sais trop quoi encore. Perso je dis souvent que je suis pour un système qui privilégie la liberté et je me fais aussi souvent traiter de tout et n’importe quoi. Certains me disent oui mais alors si on privilégie la liberté, on va être envahis par tous les étrangers. D’autres me disent oui mais alors si tout le monde ne fait que ce qu’il veut, c’est la porte ouverte à tous les crimes etc.

Si bien que je me dis que dans la tête de beaucoup de monde, la liberté c’est n’importe quoi.

Finalement, pour en venir à la réalité de la liberté et se faire comprendre quand on se sent libéral, ne vaudrait-il pas mieux poser des questions aux gens, plutôt que se déclarer libéral, afin d’éveiller un intérêt sur la liberté par le questionnement ?

Exemples :

La liberté pour vous, ça vous apporterait quoi ?

Est-ce que vous votez librement en étant sûr que votre vote vous apportera ce que vous souhaitez ?

Pensez-vous que l’état vous garantie réellement de vivre en toute liberté ?

Est-ce que quand vous payez vos impôts, vous vous sentez plus libre parce qu’en échange vos droits, votre liberté seront protégés ?

Quand l’état prend la décision de sauver des banques, est ce que vous estimez que cela va nous libérer de la dette ?

Est-ce que vous vous sentez libre si une partie des taxes et des charges que vous payez sous une forme ou une autre, servent à rémunérer grassement et à vie d’anciens élus ?

Etc.

On pourrait en poser des tonnes des questions comme ça.

Le problème est que les questions sont toujours posées aux élus pour savoir ce qu’ils pensent, alors qu’on s’en fout totalement de ce qu’ils pensent, puisqu’ils ne pensent que dans leurs intérêts propres et dans l’intérêt de leur corporation.

A quand un média qui ne pose que des questions aux gens, concernant leur liberté de penser, de s’exprimer, d’agir ?

Contrepoint pond des articles. C’est bien, mais Contrepoint ne pourrait-il pas devenir ce média qui pose des questions aux gens, concernant la liberté sous toutes ses formes ?

Ca donnerait du poids aux libéraux, ça leur donnerait de la matière, de la valeur.

Plutôt que de dire, nous libéraux, nous pensons que, même si ce que les libéraux pensent est juste, dire plutôt nous libéraux nous posons les questions qui concernent la liberté des personnes dans l’intérêt des personnes et non dans notre intérêt personnel. Et vous révèleriez ainsi tout l’intérêt de la liberté en tant que droit fondamental des personnes, auquel j’ajouterais la paix (et non la sécurité qui présuppose de trop que nous serions toujours menacés, y compris par des spectres irréels !).

Sera-t-il réel un jour que libéral ne soit plus un gros mot ?

Parce que pour l’instant c’est un gros mot, ça c’est bien réel, même s’il est complètement irréel que ça le soit !!!

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L’éternité c’est réel ou pas ?

La vacuité c’est réel ou pas ?

La liberté c’est réel ou pas ?

Quand on ne sait pas de quoi on parle, ni si ça existe ou pas, c'est qu'il y a un gros travail de définition à faire en premier lieu…

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Comment savoir si on se trompe ou pas sur toutes ces idées et ces questions pour lesquelles nous ne disposons d’aucune preuve tangible ? C’est peut-être très con de se poser ce genre de questions.

C'est surtout déjà fait. Là dessus il faut lire Kant (et Schopenhauer :ninja:).

D'une manière générale, pour avec un avis éclairé sur un sujet donné, il est irremplaçable de lire de vrais bouquins d'auteurs de référence. Les magazines et les articles sur Internet, ça ne peut pas le faire (du moins pas tout de suite).

Et n’essayez pas de me faire croire que vous ne doutez jamais de rien, que votre imagination ne vous joue jamais de tours, que vous êtes bien trop ancrés dans la réalité pour que cela puisse vous arriver de vous tromper.

Parce que si tel était le cas, vous auriez déjà résolu ce fichu problème que nous avons, d’être sous le joug et le contrôle des états omnipotents qui nous empoisonnent l’existence.

Premièrement, l'erreur (tout comme la folie, tout comme la réflexion métaphysique) n'est pas quelque chose d'irréel.

Deuxièmement, je ne vois qu'un très lointain rapport entre la réflexion stratégique sur la manière de présenter le libéralisme pour qu'il soit accepté par le public et l'ontologie. Deux questionnements qui sont par ailleurs légitimes.

Parce que pour l’instant c’est un gros mot, ça c’est bien réel, même s’il est complètement irréel que ça le soit !

Conclusion paradoxale qui illustre ce que je dis plus haut : l'erreur n'est pas l'irréalité.

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C'est surtout déjà fait. Là dessus il faut lire Kant (et Schopenhauer :ninja:).

D'une manière générale, pour avec un avis éclairé sur un sujet donné, il est irremplaçable de lire de vrais bouquins d'auteurs de référence. Les magazines et les articles sur Internet, ça ne peut pas le faire (du moins pas tout de suite).

Je suis d'accord. Mais avouez que peu de gens lisent et que ces auteurs ne sont pas forcément accessibles pour tout le monde et en plus de ça, il y en a plein que ça n'intéresse absolument pas.

Si bien qu'à partir de là, comment voulez-vous qu'il y ait une prise de conscience massive de la réalité de la liberté ?

Du coup, je me demande s'il n'y aurait pas plus simple pour en arriver à construire une société libérale ?

Premièrement, l'erreur (tout comme la folie, tout comme la réflexion métaphysique) n'est pas quelque chose d'irréel.

Deuxièmement, je ne vois qu'un très lointain rapport entre la réflexion stratégique sur la manière de présenter le libéralisme pour qu'il soit accepté par le public et l'ontologie. Deux questionnements qui sont par ailleurs légitimes.

Le rapport n'est pourtant pas éloigné du tout si l'on considère que le public est composé d'êtres.

On a beau cloisonner pour mieux comprendre les choses les unes prises isolément des autres, tout est tout de même relié, d'une façon ou d'une autre.

Conclusion paradoxale qui illustre ce que je dis plus haut : l'erreur n'est pas l'irréalité.

Bon d'accord, alors disons que l'erreur c'est une non conformité inconsciente avec la réalité !

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Je suis d'accord. Mais avouez que peu de gens lisent et que ces auteurs ne sont pas forcément accessibles pour tout le monde et en plus de ça, il y en a plein que ça n'intéresse absolument pas.

Si bien qu'à partir de là, comment voulez-vous qu'il y ait une prise de conscience massive de la réalité de la liberté ?

Du coup, je me demande s'il n'y aurait pas plus simple pour en arriver à construire une société libérale ?

Je comprends ton questionnement, mais je ne pense pas que le libéralisme tel qu'il est conçu soit une réponse à ce questionnement.

Cela dit, il me semble que s'il y a une philosophie de la liberté qui pourrait correspondre à cet aspect pragmatique de la liberté, c'est l'objectivisme d'Ayn Rand.

Personnellement, l'objectivisme ne m'intéresse pas plus que ça, et je pense que s'il faut chercher quelque part la liberté, c'est plutôt du côté des mystiques de toutes religions, mais je conçois que cela ne soit pas du goût de tout le monde.

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Je comprends ton questionnement, mais je ne pense pas que le libéralisme tel qu'il est conçu soit une réponse à ce questionnement.

Cela dit, il me semble que s'il y a une philosophie de la liberté qui pourrait correspondre à cet aspect pragmatique de la liberté, c'est l'objectivisme d'Ayn Rand.

Personnellement, l'objectivisme ne m'intéresse pas plus que ça, et je pense que s'il faut chercher quelque part la liberté, c'est plutôt du côté des mystiques de toutes religions, mais je conçois que cela ne soit pas du goût de tout le monde.

Oui mais George Lakoff qui s'oppose à l'objectivisme est aussi pertinent et intéressant, puisqu'il y a effectivement dans notre langage et nos modes de communication beaucoup de métaphores.

Par exemple, dire que le libéralisme n'est qu'un laisser faire n'est qu'une métaphore, juste pour certains, injuste pour d'autres. Où se situe la réalité ?

Il ne suffit pas de déclarer le libéralisme est juste à mes yeux parce que ceci ou cela, ou bien de déclarer le libéralisme est injuste parce que ceci ou cela, parce que souvent ce genre de situation ne conduit nulle part qu'à ce que chacun finalement reste sur ses positions.

J'ai le sentiment que le libéralisme est pour l'instant dans cette situation stérile et je me demande comment en sortir.

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Je suis d'accord. Mais avouez que peu de gens lisent et que ces auteurs ne sont pas forcément accessibles pour tout le monde et en plus de ça, il y en a plein que ça n'intéresse absolument pas.

Si bien qu'à partir de là, comment voulez-vous qu'il y ait une prise de conscience massive de la réalité de la liberté ?

Du coup, je me demande s'il n'y aurait pas plus simple pour en arriver à construire une société libérale ?

Si ça ne les intéresse pas, ça veut dire que ce n'est pas eux qu'ils faut convaincre : le jour où le libéralisme sera mainstream ils le défendront avec tout autant d'ardeur qu'ils le rejettent.

Il faut une prise de conscience, mais ciblée, axée sur les décideurs, les influents (à tous les niveaux, du militant de la famille au politicien en passant par le professeur et le journaliste), les passionnés.

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Si ça ne les intéresse pas, ça veut dire que ce n'est pas eux qu'ils faut convaincre : le jour où le libéralisme sera mainstream ils le défendront avec tout autant d'ardeur qu'ils le rejettent.

Il faut une prise de conscience, mais ciblée, axée sur les décideurs, les influents (à tous les niveaux, du militant de la famille au politicien en passant par le professeur et le journaliste), les passionnés.

Peut-être, pourvu que tu aies raison.

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Oui mais George Lakoff qui s'oppose à l'objectivisme est aussi pertinent et intéressant, puisqu'il y a effectivement dans notre langage et nos modes de communication beaucoup de métaphores.

Et pourtant, l'arbre qui tombe fait tout de même du bruit, même si personne n'est là pour l'entendre.

Ah, sinon, l'objectivisme dont tu parles n'est pas du tout celui dont POE parlait. POE évoquait Ayn Rand et sa pensée (dont il se trouve qu'elle l'a nommée "objectivisme", mais elle aurait aussi bien pu l'appeler tout autrement).

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Je trouve que ce fil s'est éloigné de la question centrale qui concernait 1) un bébé 2) un marteau 3) le concept de "bien". Jetons les deux premiers avec l'eau du bain pour nous concentrer sur le troisième. Bien sûr que tuer un bébé, c'est mal, mais si on veut dépasser la tautologie, ça vaut le coup de voir ce qu'on veut dire par là. Je crois que c'est ce qu'Anthropo voulait dire, et certains ont interprété cela à tort comme une méconnaissance des bases du libéralisme. Lire les classiques, pourquoi pas, mais si on veut être plus synthétique, il y a un champ d'étude pour ça : la méta-éthique http://en.wikipedia.org/wiki/Meta-ethics. Comme nous nous accordons à dire que le libéralisme repose avant tout sur le choix d'une éthique, cela vaudrait le coup de creuser ce point. En ce qui me concerne, je suis un anti-réaliste, dans la lignée de Hume puis Nietzsche, pour faire simple. Je crois percevoir une croyance des jusnaturalistes, rejoints par les objectivistes, (les réalistes, donc) selon laquelle ils seraient seuls légitimes à poser les fondements rationnels du libéralisme. Désolé, mais moi, l'"éthique de la liberté" rothbardienne, je n'adhère pas du tout. Idem pour la téléologie à la Aristote et Kant. Et je ne suis pas non plus utilitariste, il faut arrêter avec cette dichotomie utilitarisme/jusnaturalisme.

C'est grave, docteur ? On en discute ? :)

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Je trouve que ce fil s'est éloigné de la question centrale qui concernait 1) un bébé 2) un marteau 3) le concept de "bien". Jetons les deux premiers avec l'eau du bain pour nous concentrer sur le troisième. Bien sûr que tuer un bébé, c'est mal, mais si on veut dépasser la tautologie, ça vaut le coup de voir ce qu'on veut dire par là. Je crois que c'est ce qu'Anthropo voulait dire, et certains ont interprété cela à tort comme une méconnaissance des bases du libéralisme. Lire les classiques, pourquoi pas, mais si on veut être plus synthétique, il y a un champ d'étude pour ça : la méta-éthique http://en.wikipedia.org/wiki/Meta-ethics. Comme nous nous accordons à dire que le libéralisme repose avant tout sur le choix d'une éthique, cela vaudrait le coup de creuser ce point. En ce qui me concerne, je suis un anti-réaliste, dans la lignée de Hume puis Nietzsche, pour faire simple. Je crois percevoir une croyance des jusnaturalistes, rejoints par les objectivistes, (les réalistes, donc) selon laquelle ils seraient seuls légitimes à poser les fondements rationnels du libéralisme. Désolé, mais moi, l'"éthique de la liberté" rothbardienne, je n'adhère pas du tout. Idem pour la téléologie à la Aristote et Kant. Et je ne suis pas non plus utilitariste, il faut arrêter avec cette dichotomie utilitarisme/jusnaturalisme.

C'est grave, docteur ? On en discute ? :)

Bonjour,

Ca, ça va forcément passer par un bizutage ici, c'est obligé !

Bonne chance

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Et je ne suis pas non plus utilitariste, il faut arrêter avec cette dichotomie utilitarisme/jusnaturalisme.

C'est grave, docteur ? On en discute ? smile.gif

Oui, il va falloir être limpide sur la troisième voie si tu veux la proposer (j'ai ma petite idée sur la question, mais c'est plus drôle si c'est d'autres qui racontent des carabistouilles, étonnement, je les vois mieux chez les autres !)

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Oui, il va falloir être limpide sur la troisième voie si tu veux la proposer (j'ai ma petite idée sur la question, mais c'est plus drôle si c'est d'autres qui racontent des carabistouilles, étonnement, je les vois mieux chez les autres !)

Oui, après avoir rejetté Nietzsche, Hume, Kant et Aristote avec désinvolture, il va falloir ramer sévère pour accoster en terre sûre.

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"Fout' la merde! Fout' la merde" [les Fuck your mother]… Non je plaisante, aucune désinvolture ni volonté de provoquer l'establishment dans mon commentaire (@POE: il y a malentendu, Hume et Nietzsche, j'aime). Sur ma critique du droit naturel, il y a sûrement d'autres fils plus appropriés que celui-là, dont un "utilitarisme et jusnaturalisme" terminé en… 2005 ! Ca part mal… Et puis "troisième voie", y'a pas un copyright Bayrou ? La page "droit naturel" de wikiberal est bien, mais aucune catégorie ne me convient. En tout cas, Mises et Hayek [admiration] n'étaient pas des jusnaturalistes, si j'en crois l'acception moderne comme axiomatique normative à la Rothbard, Hoppe, Guillaumat [respect mais désaccord]… Quant à Nietzsche, c'était un esthète qui combattait le nihilisme et le relativisme moral. D'ailleurs, on a beau dire, la philo c'est bien foutu, et on regroupe l'éthique et l'esthétique ensemble dans l'axiologie.

Pour revenir à l'éthique, il y a quand même une question à laquelle on revient toujours : est-on théiste ou athée ? Un croyant est forcément réaliste par rapport à la notion de bien, puisque cette notion est censée préexister à toute vie humaine. Donc mon point de vue est irréconciliable avec le théisme.

En bref, je me situe à l'intersection de l'individualisme aristocratique (même si je n'aime pas ce terme), de l'athéisme, et du libertarianisme (à fond, pas borderline du tout) et je me sens un peu seul !

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Sur ma critique du droit naturel, il y a sûrement d'autres fils plus appropriés que celui-là, dont un "utilitarisme et jusnaturalisme" terminé en… 2005 ! Ça part mal…

Au pire on peut toujours en ouvrir un nouveau, du genre "Droit naturel : la troisième voie ?" :mrgreen:

En bref, je me situe à l'intersection de l'individualisme aristocratique (même si je n'aime pas ce terme), de l'athéisme, et du libertarianisme (à fond, pas borderline du tout) et je me sens un peu seul !

Je suis désolé mais j'ai peur de ne pas comprendre. Dans cette perspective, qu'est-ce que que le Droit naturel exactement et comment s'articule-t-il avec le reste ?

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Désolé, je me suis mal fait comprendre. Nous sommes des libéraux car nous avons la liberté comme valeur (avec tout ce que cela implique : individualisme, rejet radical de l'arbitraire étatique…). Nous sommes des libertariens car nous menons une étude rationnelle sur les fondements de cet état de fait : pourquoi avons-nous la liberté comme valeur, d'où vient cette valeur ? Après, on peut se poser (ou pas) la question de ce que devrait être le droit effectif. Le droit naturel est une réponse qui veut que certains droits soient intrinsèques à la nature humaine, et les jusnaturalistes pensent les avoir découverts. Je rejette cette thèse (mais pour aucune des raisons données sur la page wikibéral). Les utilitaristes pensent aussi avoir trouvé une norme du droit, la même en fait, mais pour des raisons différentes.

Mais finalement, pourquoi la liberté est-elle un "bien" (pour moi ? De manière universelle ?) et qu'entend-on par "bien" ?

Tout cela est simpliste, évidemment, j'ai essayé de faire au plus court pour indiquer l'objet de mon interrogation. En particulier, je ne cherche pas une troisième voie normative, en tout cas pas tant que ces questions restent en suspens. J'ai mon idée, mais j'aimerais que d'autres s'interrogent avec moi.

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Le droit naturel est une réponse qui veut que certains droits soient intrinsèques à la nature humaine…

Cette caricature ne définit absolument pas le Droit naturel. (Je sais, tu es excusable, l'article du wikiberal est hyper mal fait.)

Donc, ne rejette pas d'emblée quelque chose que tu as si grossièrement et mal appréhendé.

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De mon coté, je définirais le Droit Naturel comme le droit qui s'applique à l'état naturel (du coup, le nom est bien trouvé). Après tout, si on pousse la théorie un peu plus loin, le droit naturel découle de l'instinct (instinct de conservation, de propriété et de preservation de l'espèce). Je shématise, mais c'est un résumé valable je pense.

Pour ma part, le droit naturel est aussi la base de la morale (ne pas tuer, ne pas voler, ne pas contraindre, se défendre) au delà de toute conception éthique. Au final, le droit naturel n'a rien à voir avec la société (même si Hobbes, par exemple, l'intègre à son contrat social), alors que l'éthique est justement ce qui définit une société (en matière de règles).

Du coup, l'utilitarisme peu sembler compatible avec le jusnaturalisme, il arriverait juste "en plus". Par exemple : interdire les armes à feu ne va pas à l'encontre directe du droit naturel. Toutefois, faire appliquer cette interdiction demande de "contraindre" les personnes souhaitant posséder une telle arme avec la possibilité de les en deposséder. Là, on va à l'encontre du droit naturel "pur".

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…le droit naturel découle de l'instinct…

Justement non : le droit pallie l'instinct.

Donc, on rappelle en vitesse que le Droit naturel est le processus qui permet de découvrir le meilleur règlement possible d'une situation conflictuelle entre les êtres humains en se fondant sur la Loi naturelle.

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Justement non : le droit pallie l'instinct.

Donc, on rappelle en vitesse que le Droit naturel est le processus qui permet de découvrir le meilleur règlement possible d'une situation conflictuelle entre les êtres humains en se fondant sur la Loi naturelle.

Et c'est quoi la Loi naturelle ? :mrgreen:

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Justement non : le droit pallie l'instinct.

Donc, on rappelle en vitesse que le Droit naturel est le processus qui permet de découvrir le meilleur règlement possible d'une situation conflictuelle entre les êtres humains en se fondant sur la Loi naturelle.

Kant disait à propos du droit naturel «-l'ensemble des conditions qui permettent à la liberté de chacun de s'accorder avec la liberté de tous »

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