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Sénateurs des Français du monde


Messages recommandés

Voyages des sénateurs des Français du Monde

Jean-Yves Leconte : Bruxelles 9 et 10 novembre ; Kiev le 14 novembre ; Yaoundé du 16 au 18 novembre ; Douala 18 et 19 novembre ; Libreville du 19 au 21 novembre.

Claudine Lepage : Tunis 29 et 30 octobre ; Brunswick et Hanovre du 3 au 5 novembre.

Richard Yung : Liban, du 31 octobre au 2 novembre ; Annaba, Constantine, Alger et Oran, du 7 au 11 novembre.

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Encore un truc qui sert à rien sinon à faire de zolis voyazes

Ca sert aussi surtout à récupérer des électeurs potentiels pour nos chers politiciens (tout ça au frais du contribuable évidemment).

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Ca sert aussi surtout à récupérer des électeurs potentiels pour nos chers politiciens (tout ça au frais du contribuable évidemment).

D'ailleurs que penser du vote des français de l'étranger ?

Je suis dans ce cas et je refuse de voter pour les élections françaises car n'y vivant pas je ne connais pas

la vie en France je n'y paie pas d'impôts et de fait je ne me sens pas légitime.

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Sur le scandale des privilèges du Sénat, signalons cette enqûete de 2008 toujours d'actualité :

A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaire qui nous coûte chaque année plus de 300 millions d'euros? D'abord à financer les privilèges (plus de 4 000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisation) et les rémunérations royales (11 540 euros net par mois) des derniers princes de la République, nos 331 sénateurs. Et aussi à entretenir les 1 260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l'Hexagone (de 2 300 à 20 000 euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et ont presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté… Et, dans l'esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces super-privilèges n'ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante: un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers vient de temps en temps à Paris et les autres appartiennent à la famille des rois fainéants. Un royaume hors du monde et du temps ? Pas tout à fait. Car nos sénateurs, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont assidûment courtisés par des lobbies de tout poil. Des marchands d'armes aux semenciers, chacun connaît la capacité de ces édiles à peser sur la diplomatie française ou à modifier un texte de loi. Cela justifie bien des "voyages d'études", tous frais payés, quelquefois au bord d'un lagon lointain… D'autres ténors politiques, en revanche, continuent à considérer la Chambre haute comme un précieux garde-fou contre les dérives des gouvernements et l'obéissance servile de l'Assemblée nationale. Robert Colonna d'Istria et Yvan Stefanovitch ont mené une enquête pointilleuse qui révèle les petits et grands secrets de l'institution Sénat. Ils racontent, avec beaucoup de brio, les splendeurs et les misères de notre Chambre "haute ". Et recensent les quinze réformes évidentes à mettre facilement en œuvre pour que les sénateurs ne soient plus des superprivilégiés.
Sénateur, tes privilèges t’attendent

Bonne chaire /

ce petit opus de 285 pages décrit les grands et petit maux de nos poncifs sénateurs, aussi ardents pour être élus que languissant quand il s’agit d’être présent au Palais du Luxembourg.

Petit exemple, comme il en existe « des dizaines d’autres », préviennent charitable les auteurs, ce Sénateur qui « de sa vie de parlementaire, n’a jamais été associé à un seul rapport sur quoi que ce soit, et qui, en 5 ans, n’a pris la parole en séance publique que deux fois ! En 2007, probablement pour tenter d’améliorer les statistiques, il a déposé le même jour, un des derniers de l’année, une cargaison de question au gouvernement, ce après avoir passé des mois à ne pas en poser une seule… »

Sénat, le combat des chefs

Une sorte de fantôme, sénateur des Bouches-du-Rhône et candidat à la mairie de Marseille. Un certain Jean-Noël Guérini, qui avait alors promis de démissionner de son mandat s’il devenait maire de la plus belle ville du monde. « Commentaire amusé de Jean-Claude Gaudin, le sénateur maire de Marseille : « entre nous les sénateurs ne s’en rendront pas compte, ils ne le voyaient jamais ».

Mais s’ils ne siègent pas, pourquoi donc ces remarquables élus souhaitent-ils entrer au Luxembourg ? Peut-être dans l’une des trois buvettes, fort agréables institutions où « le café coûte 40 centimes et le whisky 50 centimes, prix inchangés depuis cinq ans » et dont l’une d’elle au « rez-de-chaussée (surnommée curieusement buvette des journalistes) ne reçoit que les petits fonctionnaires de l’endroit, mais fait office « de bureau des privilèges ».

Enquête sur les super-privilégiés du Sénat

Ou alors tout simplement pour les menus avantages qu’offrent le poste. Entre autre être choyé par les lobbyistes, envoyer une bonne partie de son courrier ou du courrier de ses amis à l’œil, employer un parent, neveu fiston sur l’enveloppe qui leur est allouée. Une enveloppe bien lestée. « Une indemnité parlementaire de base (5423,33 euros bruts mensuels) (…) une indemnité de résidence (3% de la précédente) (…) une indemnité parlementaire de fonction(1397,54 euros brut mensuels) (…) », listent les auteurs, sans oublier « l’indemnité représentative de frais de mandat (6567,04 euros bruts mensuels pour des dépenses classées frais divers), versée par les groupes politiques, familièrement appelée « frais de secrétariat ». Les sénateurs peuvent parfaitement garder cette indemnité au fond de leur poche ; n’ayant jamais aucune justification à fournir sur son utilisation ». Au final, chaque mois, ces braves parlementaires touchent « 11540 euros nets d’indemnité, dont la moitié seulement est imposable ».

Dame Sénat a tous les atours pour être courtisée. Et sait récompenser ses plus fervents adeptes. Même s’ils l’ont délaissée, ou tout simplement qu’ils ne sont pas réélus. Les retraites des Sénateurs sont à l’avenant. « Plus de 4 000 euros par mois avec obligation de cotiser pendant quinze ans seulement ». Et, notent Stéfanovitch et Colonna, la « sécurité de l’emploi » dans ce doux milieu n’est pas une vaine expression. « Sur les quarante-deux sénateurs qui se sont représentés en mars 2008, quarante ont été réélus ».

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