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Bonjour,

Imaginons qu'en France, tous les médias présentent le libéralisme d'une façon objective. Imaginons également que tous les citoyens s'informent du sujet sans faire preuve d'idées préconçues.

A votre avis, dans un scénario aussi idéal, combien le libéralisme gagnerait-il d'adeptes (grosso modo) ?

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A votre avis, dans un scénario aussi idéal, combien le libéralisme gagnerait-il d'adeptes (grosso modo) ?

1 x 2,18 divisé par 148000 à la puissance 30 et nonobstant l'intégrale de 0 jusqu'à + l'infini de 2x +987 d(x), plus quelques confettis je dirais 148562.

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Bonjour,

Imaginons qu'en France, tous les médias présentent le libéralisme d'une façon objective. Imaginons également que tous les citoyens s'informent du sujet sans faire preuve d'idées préconçues.

A votre avis, dans un scénario aussi idéal, combien le libéralisme gagnerait-il d'adeptes (grosso modo) ?

Au grand maximum, vraiment au top du top, un tiers des français. Les deux autres tiers dépendent directement ou indirectement de l'Etat.

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1 x 2,18 divisé par 148000 à la puissance 30 et nonobstant l'intégrale de 0 jusqu'à + l'infini de 2x +987 d(x), plus quelques confettis je dirais 148562.

En rajoutant l'effet d'éviction du FN j'arrive à 186541.

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Au grand maximum, vraiment au top du top, un tiers des français. Les deux autres tiers dépendent directement ou indirectement de l'Etat.

Pas d'accord. On peut dépendre directement ou indirectement de l’état et avoir le courage et la lucidité d'être pour le libéralisme. Dans un pays comme le nôtre, où l’état occupe une place non négligeable, les dés sont de toute façon pipés et on est parfois obligé d'accepter de dépendre directement ou indirectement de l’état, pour vivre ou s'épanouir quelque peu (par exemple, comment être enseignant, aujourd'hui, sans dépendre peu ou prou de l’état ? surtout si on n'est pas croyant et qu'on ne se sent pas l'âme d'un chef d'entreprise pour créer sa propre école qui sera de toute façon concurrencée déloyalement par l'Ed. Nat.). C'est là d'ailleurs un des effets pervers de l'étatisme : non seulement il s'immisce dans nos vies, mais encore il donne la fausse illusion que sans lui, rien n'irait plus et qu'il est donc indispensable. Et même si on est conscient de tout ça, on est quand même quasi-obligé de composer avec l’état, par pragmatisme… J'aimerais savoir par exemple s'il y a beaucoup de libéraux jusqu'au-boutistes qui vont jusqu'à refuser de payer leurs impôts. Je ne sais pas s'ils auront une connexion Internet pour me répondre, depuis leur cellule… :mrgreen:

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Pas d'accord. On peut dépendre directement ou indirectement de l’état et avoir le courage et la lucidité d'être pour le libéralisme.

J'ai déjà vu des familles entières, et pas qu'une ou deux, dépendre en totalité de l'Etat, que ce soit au niveau national, ou local. Et même qu'ils vivent très très bien, je te le garantis. Et ont même les moyens de s'acheter de l'immobilier à l'étranger.

Eux ne voteront jamais pour un parti libéral. Et ils sont très, très, très nombreux.

Un simple calcul d'intérêt suffit.

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J'ai déjà vu des familles entières, et pas qu'une ou deux, dépendre en totalité de l'Etat, que ce soit au niveau national, ou local. Et même qu'ils vivent très très bien, je te le garantis. Et ont même les moyens de s'acheter de l'immobilier à l'étranger.

Eux ne voteront jamais pour un parti libéral. Et ils sont très, très, très nombreux.

Un simple calcul d'intérêt suffit.

Certes, mais tu vas large en incluant tous les fonctionnaires.

Quand tu expliques à un prof, par exemple, qu'en moyenne son métier est mieux rémunéré en environnement plus libéral, pour une éducation du pays en moyenne au moins équivalente, pour un accès aux diplômes en moyenne au moins aussi égalitaire, tu peux faire vibrer une corde. Et là je parle des profs du secondaire. Les profs de facs sont bien moins attachés à l'Etat ce me semble.

En revanche, oui, dans, par exemple, une mairie communiste, où chaque famille de la ville à au moins une personne salariée pour un rendement douteux, c'est plus coton.

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D'accord avec Mathieu_D. Même s'il est immodeste de se prendre en exemple soi-même : je me considère plutôt comme plus libéral que la moyenne (même si j'admets sans peine qu'il y a plus libéral que moi, mais de toute façon je ne cherche pas à jouer à qui mieux-mieux), et pourtant je bosse pour l'état et j'ai même fait des pieds et des mains pour décrocher un concours de la FP. Explication : au sein du système tel qu'il est actuellement, il est très difficile, même pour des gens de talent (je ne parle pas de moi là hein ;) ) de : 1) trouver un travail (surtout dans le public) et 2) le garder (surtout dans le privé). L'étatisme précarise le privé. Le public est la seule place sûre mais extrêmement difficile d'accès. Dans un système libéral, le public (qui de toute façon n'existerait plus guère ou serait quasi indistinguable du privé) serait certes un peu moins sûr, mais il serait autrement plus facile d'accès ; quant au privé, il serait beaucoup plus sûr qu'actuellement, et encore plus facile d'accès. Conclusion : dans le système actuel, il est intéressant d'essayer d'intégrer la FP (et comme l'argent utilisé pour me payer, même s'il ne m'appartient pas, aurait été de toute façon dépensé pour payer quelqu'un d'autre, je ne crois pas que ça soit si criminel que ça : au contraire, je dirais qu'a priori, un libéral peut être un fonctionnaire plus consciencieux que la moyenne, refusant de profiter de sa place au chaud pour glander, car il sait que ce sont de pauvres contribuables à qui on n'a pas demandé l'avis qui le payent). Mais bien sûr, dans l'absolu, il serait mieux de changer le système, mais c'est encore plus difficile que d'obtenir un concours…

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Juste pour savoir Métazet tu bosses dans quelle branche?

L'Ed. Nat. (mais comme administratif, pour l'heure [je dis "pour l'heure" car j'envisage de retenter le CAPES])

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(…)

au contraire, je dirais qu'a priori, un libéral peut être est un fonctionnaire plus consciencieux que la moyenne, refusant de profiter de sa place au chaud pour glander, car il sait que ce sont de pauvres contribuables à qui on n'a pas demandé l'avis qui le payent).

Tout à fait exact (à la correction près du "peut être").

Je suis aussi un peu dans ton cas (Assurance Maladie, donc pas fonctionnaire mais largement assimilé).

C'est d'ailleurs aussi pour cela qu'un politicien libéral est plus consciencieux que la moyenne.

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Je maintiens mon "peut être" car la plupart des libéraux ne sont pas fonctionnaires, tous les libéraux fonctionnaires ne sont pas nécessairement consciencieux (après tout, certaines personnes ont du mal à accorder leurs actes et leurs convictions affichées…), et surtout : tous les non-libéraux fonctionnaires ne sont pas nécessairement des glandeurs. Je pense par exemple à mon père, ancien prof de math, qui a toujours été professionnellement exemplaire, mais qui politiquement est plutôt soc-dem (personne n'est parfait ;))

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Imaginons qu'en France, tous les médias présentent le libéralisme d'une façon objective. Imaginons également que tous les citoyens s'informent du sujet sans faire preuve d'idées préconçues.

Les êtres humains sont des êtres humains.

Faire une expérience de pensée sur la base de prémisses irréalistes conduit nécessairement à des conclusions fausses.

Je peux aussi présupposer que tout le monde soit honnête, même les politiciens, et alors même le communisme marcherait — moins bien que le libéralisme, mais il serait soutenable.

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