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Turquie


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La piste kurde évoquée.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/02/18/la-turquie-accuse-le-pkk-dans-l-attentat-d-ankara_4867502_3214.html
 

« Cette attaque terroriste a été commise par des éléments de l’organisation terroriste PKK en Turquie et un milicien des YPG. » Les YPG, bras armé du PYD, branche syrienne du PKK, sont depuis samedi, la cible de l’artillerie turque qui bombarde à un rythme quotidien leurs positions.

Le PKK a cependant démenti, par la voix d’un de ses dirigeants, Cemil Bayik, être à l’origine de l’attentat qui a frappé le cœur de la capitale turque. « Nous ne savons pas qui l’a commis mais cela peut être une riposte aux massacres de la Turquie au Kurdistan », a déclaré, non sans ambiguïtés, le responsable du PKK, cité par l’agence prokurde Firat. Dans le même temps, le PYD, par la voix de son responsable Saleh Muslim, déclarait à l’AFP  : « Nous démentons toute implication dans cette attaque (…) et ces accusations sont clairement liées à la tentative d’intervenir en Syrie ». Jeudi matin, 7 membres des forces de sécurité turques ont été tués par un attentat à la bombe sur la route entre Diyarbakir et Lice, dans le sud-est du pays.

Ces attaques s’inscrivent dans une suite d’attaques meurtrières subies par la Turquie ces dix derniers mois. Le 10 octobre 2015, un double attentat-suicide avait causé la mort de 103 personnes, pour la plupart des militants de la cause kurde, rassemblés devant la gare centrale d’Ankara en vue d’une manifestation.

Le 12 janvier 2016, onze touristes, en majorité des Allemands, avaient trouvé la mort lorsqu’un kamikaze s’était fait exploser dans le quartier touristique de Sultanahmet, à Istanbul. Jamais revendiqués, ces deux attentats ont été attribués à l’organisation Etat islamique (EI) qui dispose de « cellules dormantes » en ­Turquie.

En guerre ouverte contre l’Etat turc depuis l’été 2015, après deux années de trêve et l’échec de pourparlers de paix, le PKK s’est radicalisé, déclenchant une « guérilla urbaine » dans plusieurs villes du sud-est (Cizre, Silopi, Sur). Les quartiers centraux de ces localités sont devenus les nouveaux champs de bataille du PKK contre les forces turques avec leur cortège de morts, de destructions et de déplacés internes.

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 Il faut rappeler que le PKK est une organisation marxiste ayant eu des liens avec l'Urss - la Russie actuelle donc.

 

 Cela ne m'étonnerait absolument pas qu'ils soient manipulés par Poutine pour foutre en l'air la Turquie. 

  • Yea 1
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  • 3 weeks later...

 

Pour sa première édition depuis sa mise sous tutelle, le journal turc d'opposition Zaman a reparu, ce dimanche, en affichant une ligne clairement progouvernementale.

En une s'affiche une photo de Recep Tayyip Erdogan, tenant une femme âgée par la main.  Le quotidien à gros tirage Zaman, très critique du président turc, a paru dimanche pour sa première édition depuis sa mise sous tutelle, en affichant une ligne nettement progouvernementale. En une du journal, un article sur un ambitieux projet du gouvernement de construction d'un pont de trois milliards de dollars entre les rives asiatique et européenne d'Istanbul a remplacé les habituelles critiques de Zaman.

"Internet a été coupé, nous ne pouvons plus utiliser notre système", a rapporté l'un des journalistes de
Zaman
, ajoutant que "l'édition de dimanche n'a(vait) pas été faite par du personnel de
Zaman
".

Photo d'Erdogan en une

A l'unisson de la presse progouvernementale, Zaman publie également en une des clichés de funérailles de "martyres" tués lors d'affrontements avec des rebelles kurdes dans le sud-est de la Turquie. Il affiche aussi en une une photo de Recep Tayyip Erdogan tenant la main d'une femme âgée et annonce que le chef de l'Etat recevra des femmes pour la journée des Femmes la semaine prochaine.

 

Le quotidien, au tirage de quelque 650.000 exemplaires, avait titré samedi sur un "jour de honte" pour la liberté de la presse en Turquie, ayant pu sortir une dernière édition juste après sa mise sous tutelle. En début d'après-midi, la police avait mis fin avec des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène au rassemblement à Istanbul de quelque 500 personnes devant le siège du plus grand quotidien de Turquie, qui avait été investi dans la nuit par les forces de l'ordre. Les administrateurs de tutelle mis en place par les autorités turques ont limogé le rédacteur en chef du groupe, Abdülhamit Bilici, selon plusieurs médias. 

Inquiétude de Washington et de l'UE

Cette reprise en main a soulevé l'inquiétude de Washington et de l'UE, qui ont rappelé Recep Tayyip Erdogan au respect de la liberté de la presse. Elle survient juste avant un sommet lundi entre l'UE et la Turquie sur la crise des migrants, au cours duquel Bruxelles attend d'Ankara des efforts pour enrayer le flot des candidats à l'exil.

Le groupe Zaman, qui outre Zaman et Today's Zaman possède l'agence de presse Cihan, est considéré comme proche de l'imam Fethullah Gülen, ancien allié devenu l'ennemi numéro un de Recep Tayyip Erdogan. Le président accuse Fethullah Gülen, 74 ans, d'être à l'origine des accusations de corruption qui l'ont visé il y a deux ans et d'avoir mis en place un "Etat parallèle" destiné à le renverser, ce que les "gülenistes" nient farouchement.

 

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a tiré vendredi à boulets rouge sur la Cour constitutionnelle, qui a remis en liberté deux journalistes adversaires de son régime, en menaçant de remettre en cause son existence si elle récidivait.

"J'espère que la Cour constitutionnelle ne tentera pas de récidiver d'une façon qui poserait la question de son existence et de sa légitimité", a lancé M. Erdogan lors d'un discours public à Burdur retransmis par les chaînes d'information.

Prison

Can Dündar, rédacteur en chef du quotidien Cumhuriyet, et Erdem Gül, le chef de son bureau à Ankara, ont été incarcérés en novembre pour espionnage, divulgation de secrets d'Etat et de tentative de coup d'Etat pour avoir fait état dans leurs colonnes de livraisons d'armes par Ankara à des rebelles islamistes en Syrie.

Libération

La Cour constitutionnelle a ordonné leur remise en liberté en février après 92 jours de détention mais ils doivent être jugés à partir du 25 mars et risque la prison à vie. Furieux, le chef de l'Etat a multiplié les critiques publiques contre l'institution, affirmant notamment qu'il n'avait "pas de respect" et n"obéira pas" à sa décision. Vendredi encore, il a accusé les "sages" turcs d'avoir rendu un jugement "contre son pays et son peuple". La Cour constitutionnelle reste l'un des rares organes de l'Etat qui n'est pas contrôlé par M. Erdogan, au pouvoir depuis 2003.

Tollé

L'incarcération des deux journalistes et les critiques du président islamo-conservateur contre la Cour ont suscité un tollé en Turquie et à l'étranger, renforçant les craintes de ses détracteurs qui l'accusent de dérive autoritaire. Il y a une semaine, la justice turque a placé sous tutelle l'important groupe de presse d'opposition Zaman, proche de l'ennemi juré de M. Erdogan, l'imam Fethullah Gülen. La Turquie figure au 149e rang sur 180 du classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans Frontières (RSF).

 

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  • 3 weeks later...
  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

 

Interpellant la principale organisation patronale turque, l'Union des chambres de commerce et des bourses de Turquie (TOBB), M. Erdogan a dit : "La TOBB compte aujourd'hui près d'un million et demi de membres. Maintenant, écoutez bien, si chaque membre embauche une personne, qu'est-ce-que ça veut dire ? Ca veut dire du travail pour 1,5 million de chômeurs".

"Hélas, nous n'emporterons pas notre argent dans la tombe. Il restera ici. Dans ce cas, donnons du travail à ceux qui n'en ont pas", a argumenté le chef de l'Etat turc qui s'exprimait à une conférence sur la santé et la sécurité au travail, à Istanbul.

"Qu'a-t-elle (l'entreprise) à perdre, dites moi ? Est-ce-qu'elle coulera pour avoir engagé une personne ? Non. Bien au contraire, elle en profitera. C'est aussi simple que cela", a-t-il conclu sous les applaudissements mesurés des chefs d'entreprises présents dans la salle.

http://www.rtl.be/info/monde/international/erdogan-surprend-les-patrons-turcs-avec-sa-solution-simple-pour-reduire-le-chomage--816540.aspx

 

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  • 2 weeks later...

 

Faites ce que je dis, pas ce que je fais. À la surprise générale, le président Erdogan a condamné les violences policières au cours des dernières manifestations contre la loi travail en France. Pour rappel, il avait lui-même ordonné la répression de plusieurs manifestations antigouvernementales dans son pays, en 2013. Mais le chef de l'État turc ne s'est pas arrêté là.

« Aucune famille musulmane » ne peut accepter la contraception et le planning familial, a estimé lundi Recep Tayyip Erdogan, qui en a appelé aux mères pour accroître le nombre de Turcs. « Je le dis clairement. (...) Nous allons accroître notre descendance », a déclaré M. Erdogan lors d'un discours à Istanbul. « On nous parle de contraception, de planning familial. Aucune famille musulmane ne peut avoir une telle mentalité. » « Ce que dit mon Dieu, ce que dit mon cher Prophète, nous irons dans cette voie », a poursuivi le chef de l'État turc : « Dans ce cadre, le premier devoir appartient aux mères. »

Un habitué des polémiques

Le président turc est un habitué des déclarations à l'emporte-pièce. Il avait déjà assuré que les femmes devaient avoir au moins trois enfants, critiqué l'avortement décrit comme un « crime contre l'humanité », et dénoncé la « trahison contre des générations de Turcs » que représente à ses yeux le planning familial. « Je sais qu'il y en aura encore qui en seront gênés, mais pour moi la femme est avant tout une mère », avait déclaré Recep Tayyip Erdogan à l'occasion de la Journée des droits des femmes, le 8 mars.

L'opposition et les mouvements féministes turcs reprochent au régime du président islamo-conservateur, au pouvoir depuis 2002, d'entretenir les violences contre les femmes avec des préjugés religieux. La présence d'une seule femme (Fatma Betül Sayan Kaya, au ministère de la Famille) dans le nouveau gouvernement turc du Premier ministre Binali Yildirim a également été critiquée.

« Vous ne pourrez pas usurper notre droit à la contraception ni nos autres droits, avec vos déclarations moyenâgeuses. Nous défendrons nos droits », a déclaré lundi sur Twitter le collectif « Kadin Cinayetleri », qui milite contre les violences faites aux femmes.

Recep Tayyip Erdogan, père de quatre enfants, deux filles et deux garçons, a déjà émis des propositions pour limiter le droit à l'avortement et la pilule du lendemain. La première dame de Turquie, Emine Erdogan, s'est quant à elle illustrée dimanche en défendant l'accès à l'emploi des femmes. « L'indicateur le plus révélateur de l'intégration des femmes dans la vie économique, c'est l'emploi », a-t-elle déclaré, exhortant les autorités à faire plus pour « assurer l'égalité sociale entre les genres ». La population turque a connu une croissance exponentielle ces dernières années. Le pays compte aujourd'hui environ 79 millions d'habitants.

 

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