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Libéralisation du transport de passagers


Messages recommandés

Pas dans un pays comme les USA ou le Canada.

 

Le développement des chemins de fer aux USA est indubitablement lié à des choix politiques qui l'ont favorisé (que ce soit à travers l'attribution des terrains avec des politiques foncières en faveur du rail ou bien l'élaboration de montages financiers et donc la définition de modalités de financement avec l' "aide" dans certains cas des pouvoirs publics).

 

Pour le Canada aucune idée.

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N'empêche que ça a été exploité et entretenu par le privé ensuite et que les longues distances coûtaient moins cher au kilomètre que les courtes distances pour les consommateurs. 

 

Et puis, comme elles traversaient du vide, c'est normale que les premières arrivées soient les premières servies dans quand il s'agit de s'approprier des terrains.

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N'empêche que ça a été exploité et entretenu par le privé ensuite et que les longues distances coûtaient moins cher au kilomètre que les courtes distances pour les consommateurs. 

 

De très nombreuses lignes bien indépendantes oui, sur des espaces géographiques bien délimités, avec de très nombreux propriétaires privés. Pas tout un réseau de 29 000 km pour un seul et unique guss.

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De très nombreuses lignes bien indépendantes oui, sur des espaces géographiques bien délimités, avec de très nombreux propriétaires privés. Pas tout un réseau de 29 000 km pour un seul et unique guss.

 

C'est pour cela qu'on dit qu'il faut le découper. En fait, on peut soit directement le découper, soit privatiser RFF en entier et le laisser se découper tout seul et chaque compagnie tendra vers la taille optimale.

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Tu veux une preuve? La dette de RFF, et sa croissance annuelle... Je t'assure qu'elle n'est pas du aux traitements de faveurs dont bénéficient les cheminots de la SNCF.

 

Ce n'est effectivement pas du tout dû aux cheminots mais au simple fait que l'État est un mauvais entrepreneur, un mauvais gestionnaire et un mauvais actionnaire (voir par exemple le rapport sur l'État actionnaire publié tous les ans : l'État gère moins bien ses actions que l'actionnaire moyen au CAC40...). Le simple fait de soumettre l'État à la concurrence et à la logique de marché peut d'ailleurs suffire à le remettre dans le droit chemin. Par exemple la Deutsche Bahn (toujours publique) avait 33 milliards d'euros de dette en 1993. En 1994 l'Allemagne libéralise le transport ferroviaire. À partir de 2004 la DB repasse en positif. Aujourd'hui la DB réalise plus de 2 milliards de bénéfice par an. (sources : iFRAP , http://www.finances.net/infos/actions/Deutsche-Bahn-a-souffert-sur-le-premier-semestre-528533 ) Comme quoi : impossible n'est pas français allemand ;)

 

Je le sais bien... et? Je parlais de la concurrence dans l'exploitation des chemins de fer... Une entreprise privée qui détient une infrastructure et fait circuler ses propres trains, c'est aussi ininteressant qu'une entreprise public qui détient une infrastructure et fait circuler ses propres trains... Il n'y a pas de concurrence sur le rail, donc pas de synergie positive (baisse des prix pour un meilleur service rendu...).

 

Mais pourquoi devrait-il y avoir forcément une concurrence dans l'exploitation des chemins de fer ? C'est comme si on obligeait les avions Air France à recevoir des passagers easyJet. L'exemple japonais montre que le fait d'avoir une même entreprise qui gère un réseau et y fait rouler ses trains peut être très profitable aux consommateurs et à la société. (Dans L'Opinion d'aujourd'hui il y a d'ailleurs un article sur le rail japonais : http://www.lopinion.fr/29-juillet-2013/grace-a-koji-karaike-rail-sort-train-train-quotidien-2497 . Sur certaines lignes circulent maintenant des trains touristiques, des trains « hotels » ou encore des trains à vapeur. Difficile de mettre en place cela si celui qui fait rouler les trains ne possèdent pas le réseau vu la lenteur de ces trains). Mais à l'inverse il se peut très bien qu'en Europe un autre modèle apparaisse avec un gestionnaire de réseau qui fait payer les compagnies pour qu'elles viennent rouler sur les rails qu'il a construits et qu'il entretient. Après tout, c'est bien ce qui se passe pour les aéroports (et même les privés).

 

Il n'y a pas de "problèmes particulier à avoir du matériel différents pour des compagnies différentes". Mais une réflexion sur "comment adapter tel matériel pour telle infrastructure?" doit s'effectuer en amont. Ça coute du temps de l'argent et de la motivation.

 

Les normes sont faites par les professionnels. On a pas eu besoin de l'État pour créer le DVD, la clé USB, le PDF, etc. Bien sûr il peut y avoir plusieurs normes en concurrence mais en général un norme l'emporte car tout le monde (entreprises et consommateurs) y gagne (Blu-ray vs HD-DVD par exemple). Même pour l'écartement des voies tous les pays s'alignent avec l'ouverture des frontières (par exemple les nouveaux trains espagnols). Le seul rôle qu'on puisse concéder à l'État c'est de nous protéger des autres et par exemple de contrôler la sécurité d'une ligne afin que chaque consommateur soit assuré (ou plutôt suffisamment rassuré) de ne pas mourir en le prenant.

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Le simple fait de soumettre l'État à la concurrence et à la logique de marché peut d'ailleurs suffire à le remettre dans le droit chemin. Par exemple la Deutsche Bahn (toujours publique) avait 33 milliards d'euros de dette en 1993. En 1994 l'Allemagne libéralise le transport ferroviaire. À partir de 2004 la DB repasse en positif. Aujourd'hui la DB réalise plus de 2 milliards de bénéfice par an. (sources : iFRAP , http://www.finances.net/infos/actions/Deutsche-Bahn-a-souffert-sur-le-premier-semestre-528533 ) Comme quoi : impossible n'est pas français allemand ;)

 

Je suis entièrement d'accord avec ça. C'est pourquoi je souhaite très franchement que des concurrents s'insèrent dans le business de l'exploitation des chemins de fer français, pour faire face à la SNCF.

 

 

Mais pourquoi devrait-il y avoir forcément une concurrence dans l'exploitation des chemins de fer ?

 

A aucun moment, je n'ai dit qu'il fallait "forcément" de la concurrence. Je le souhaite simplement pour les raisons énoncées précédemment.

 

 

Les normes sont faites par les professionnels. On a pas eu besoin de l'État pour créer le DVD, la clé USB, le PDF, etc. Bien sûr il peut y avoir plusieurs normes en concurrence mais en général un norme l'emporte car tout le monde (entreprises et consommateurs) y gagne (Blu-ray vs HD-DVD par exemple). Même pour l'écartement des voies tous les pays s'alignent avec l'ouverture des frontières (par exemple les nouveaux trains espagnols). Le seul rôle qu'on puisse concéder à l'État c'est de nous protéger des autres et par exemple de contrôler la sécurité d'une ligne afin que chaque consommateur soit assuré (ou plutôt suffisamment rassuré) de ne pas mourir en le prenant.

 

Je n'ai jamais dit le contraire. Relis mon message. J'espère juste que tout cela ne sera pas fait à la vite...

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Ouvrir l'Etat à la concurrence améliore le service parce que le calcul économique est facilité mais ce n'est pas optimal : il reste le problème de l'allocation optimale du capital que l'Etat ne paie pas (impôts) ou paie moins cher (garantie publique du contribuable).

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A aucun moment, je n'ai dit qu'il fallait "forcément" de la concurrence. Je le souhaite simplement pour les raisons énoncées précédemment.

 

En fait ce que je veux te dire c'est qu'il y aura forcément de la concurrence. À partir du moment où chacun est libre de poursuivre ses propres objectifs il y a concurrence. Seulement rien ne permet de dire que la dynamique de la concurrence aboutisse à la situation que tu décris (à savoir un exploitant qui ouvre son réseau aux différentes compagnies). On peut le souhaiter mais l'imposer serait absurde et surtout liberticide. À vrai dire il y a de fortes chances pour que sur un marché libre certaines lignes soient « monopolisées » (de facto pas de dure, ce sera a priori le cas des métro notamment) tandis que d'autres soient ouvertes à la concurrence (si Vinci possède une ligne on peut raisonnablement imaginer qu'il choisisse cette option à moins de se lancer dans un nouveau métier qu'il ne connaît pas ou de racheter une compagnie). Par contre, pour une transition vers la liberté ta solution (qui se doit d'être temporaire) me paraît la bonne (c'est d'ailleurs le schéma retenu au Royaume-Uni, au Japon pour les lignes privatisées et dans les différentes paquets ferroviaires européens).

 

Ouvrir l'Etat à la concurrence améliore le service parce que le calcul économique est facilité mais ce n'est pas optimal : il reste le problème de l'allocation optimale du capital que l'Etat ne paie pas (impôts) ou paie moins cher (garantie publique du contribuable).

 

Évidemment. L'État serait déjà un meilleur gestionnaire s'il avait l'interdiction de s'endetter (au minimum un frein à l'endettement), d'augmenter les impôts (un article dans la constitution du type : « Toute augmentation de la charge fiscale est soumise à référendum » éviterait a priori tout abus ^^) et de jouer sur la monnaie (de ce côté-là, l'euro est un moindre mal...).

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Donc à partir du moment où il y a du business à faire à l'étranger, que l'Etat s'en mêle, ça pu la corruption? Un peu extrême non? Tu sais que la corruption touche même des boites privées...?

Du moment que l'Etat s'occupe d'une vente à l'étranger, oui, ça pue la corruption. Pour le coup, la suspicion est légitime vu les antécédents. Par ailleurs, j'ai souvent mentionné en ces lieux que la corruption touchait aussi le privé, mais là, ce n'est plus mon fric arraché de ma poche par le fisc.

 

Je ne suis pas sûr que l'on puisse assimiler le réseau ferré français au canal de suez (certain même).

C'est vrai, le Canal de Suez était conçu dès le départ pour être rentable en rendant un vrai service. ;)

 

Et...? Sors moi des articles sur le sujet qu'on rigole. Encore une fois tu vas me parler d'agents municipaux ou d'employés de collectivités... Moi je te parle de RFF qui attribue d'une façon impartiale, autonome, et relativement juste (pas de plainte jusque aujourd'hui) un nombre très important de sillons. RFF fait son taff.

Il suffit de se baisser pour trouver des articles sur la corruption à la SNCF. Trente secondes de googlage.

 

Ouais un a créé un second EPIC, oui la dette a été juridiquement transféré. Mais non cela ne change rien au Schmilblick, la dette est toujours là. Vous y voyez un moyen pour la SNCF de se défausser, pas de soucis. Mais c'est un poil plus compliqué que ça. Crois moi, rares sont ceux (du coté des politiques, des cheminots... bon là ça peut se comprendre!) qui étaient pour la création de RFF.

La dette est toujours là, mais comptablement, elle est sortie du bilan de l'Etat. Ce qui arrangeait bien Juppé. C'est tout.

 

Comment garantir un standard de qualité et de sécurité équivalent entre les différentes infrastructures relatives au transport de voyageurs et/ou de marchandises? Comment forcer la com' entre les différents gestionnaires d'infrastructure sur les incidents et presque incidents? Uniquement du point de vue de la sécurité c'est vraiment complexe. Tu penses qu'il suffit d'engager 3 ou 4 ingé de chez polytech pour nous pondre une installation sûre? puis ensuite ponctuelle (quand tu sais que 2/3 des retards subit par les usagers de la SNCF sont dus à des éléments extérieurs à la bonne circulation des trains...) ?

Garantir un standard de qualité et de sécurité ? En poussant les opérateurs à se faire concurrence sur ces domaines. La concurrence, non seulement fait baisser les prix, mais en plus améliore la qualité des services. Quand tu risques de perdre des clients, tu fais attention à ce que tu leurs vends.

Quant à embaucher encore plus de polytechniciens, mais tu n'y songes pas, malheureux ! Songe à cette maxime d'Octave Barenton : " Il y a trois façons de faire faillite : le jeu, les femmes et les polytechniciens. La première est la plus rapide, la deuxième est la plus agréable, mais la troisième la plus sûre."

Accessoirement, ce n'est pas à moi de m'assurer de la sécurité d'un service ferroviaire. C'est aux patrons des différentes compagnies, qui recruteront des gens compétents sous peine de faire faillite. C'est dingue, mais c'est comme ça que ça se passe partout. Le rail n'y fait aucunement exception.

 

Comment atteindre un niveau d'harmonisation optimale sans une autorité régulatrice, ou simplement gestionnaire, qui serait au dessus du marché, ou du business?

Pour détourner une célèbre formule, le marché, c'est l'ordre sans les ordres. Un ordre peut très bien être polycentrique - c'est d'ailleurs la meilleure manière de faire, ou la moins mauvaise, dans les systèmes qui dépassent un certain niveau de complexité, et je ne doute pas que le rail en fasse partie.

 

Et puis on peut aussi voir le rail comme "élément essentiel de souveraineté national". N'est-ce pas dangereux de se séparer de ces différentes infrastructures qui assure un maillage stratégique du territoire?

Le territoire appartient avant tout aux gens qui l'habitent, et l'Etat est censé être leur serviteur. Quiconque parle de souveraineté à tout bout de champ, ou de stratégie au sein même du territoire administré par un Etat, met dajà la charrue avant les boeufs, et pose que l'Etat est une fin en soi, alors qu'il est un moyen dont la seule fin est la sûreté des personnes qu'il sert. L'inversion de dépendance, c'est sympa en programmation orientée objet, mais c'est une catastrophe en droit constitutionnel.

Quant au principal danger à se séparer de ces infrastructures, c'est celui de voir les gens bénéficier d'un meilleur service. C'est un risque que je veux prendre.

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Mais seul l'Etat peut opérer en dehors d'un marché, faire fi de celui-ci,

Pourquoi, au juste ? En quoi c'est mieux d'être hors marché que dans le marché ? Ce ne serait pas un vieux complexe catho mal digéré face au fric ?

 

et permettre à des prestataires de services d'exercer leurs missions en toute sécurité (en entretenant un réseau valant des dizaines de milliards d'euros), et dans une harmonie la plus totale. Un chef d'orchestre, qui n'a pas d'actionnaires qu'il faut rémunérer, mais simplement des citoyens à qui rendre des comptes, en toute impartialité (que vous soyez riche ou pauvre... c'est vos impôts qui payent!).

Toi, tu n'as jamais travaillé dans un ministère, manifestement. Et là où tu vois de l'impartialité, je vois la mort des signaux de prix.

 

Tu me donnes un exemple s'il te plait? Aucune entreprise accompli -à ma connaissance- une telle tache sans l'aide de fonds publics.

"coordonner la production de gens à travers la planète, gens qui ne se connaissent pas, ne parlent pas la même langue et n'accepteraient peut être jamais de coopérer si ils se rencontraient" ? Très simple. Prends un crayon ou un stylo en main. Ou ton téléphone. Ou n'importe quoi, même un haricot vert. Tu l'as, ton exemple.

 

La France est un pays enclavé

Lol. Sérieusement ? Enclavé ?

 

Mais quel est le rapport? En plus ils roulent bien sur des routes tes distributeurs non? Avec une législation unique? Harmonieuse à l’échelle de notre pays? Qui a mis en place ce système? Les sociétés privées? Non, l’État français. Pour le réseau ferré c'est la même chose.

Il y a eu du commerce avant qu'il n'y ait de législation, et des chemins avant que l'Etat ne bâtisse des routes (à péage).

 

En relative décrépitude oui tu as bien lu. Si on veut la jouer dans les détails on peut dire que le réseau primaire de ligne à grande vitesse a été privilégié au profit des lignes secondaires (franchement délaissées), choix politiques, certes, mais que le privée n'aurait pas contester, crois moi.

Le privé le conteste... Tu n'as jamais entendu parler des OFP, les "opérateurs ferroviaires de proximité" ? 100 % privé.

 

Si une ligne est rentable, elle peut tres bien etre gérée par le privé.

Si elle ne l'est pas, elle doit etre fermée.

En fait, si une ligne SNCF n'est pas rentable, il est courant qu'elle le devienne quand un OFP l'exploite.
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Historiquement on appelle "libéral de gauche" ceux (les libéraux) qui siégeaient dans l'assemblée nationale à gauche, comme Bastiat quoi.

Convaincu?

Il existe des libéraux de gauche, c'est clair. Alain, le philosophe, en était. Mais toi, tu caches bien ton jeu.

Aucune entreprise privée n'a les moyens d'assurer et d'assumer l'entretien de 29 000 km de voies ferrés tout de suite maintenant.

Qui promet le paradis pour tous, tout de suite et sans payer ? Pas moi, ni le marché. Mais le marché, lui, permet un vrai progrès au long du temps.

Donc toi tu es pour la liberté, pour la liberté? Ça n'a pas de sens... Qu'est ce qui te plait dans la liberté?

Chercher la liberté pour elle même est aussi respectable que la chercher pour ses bienfaits. Philippe Nemo avait d'ailleurs distingué trois libéralismes.

Il n'y a pas de "problèmes particulier à avoir du matériel différents pour des compagnies différentes". Mais une réflexion sur "comment adapter tel matériel pour telle infrastructure?" doit s'effectuer en amont. Ça coute du temps de l'argent et de la motivation.

Et encore une fois, c'est l'affaire de chaque compagnie. Les Anglais étaient ravis de voyager sur les lignes de la Great Western Railway, précisément parce qu'elles ne respectaient pas les normes des autres lignes. Leur écartement de 84 pouces assuraient une meilleure tenue aux wagons, et des wagons bien plus larges.

Il nous faudrait des Isambard Kingdom Brunel. Plein de gars de sa trempe. Des visionnaires, hors normes, hors des normes.

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Il suffit de se baisser pour trouver des articles sur la corruption à la SNCF. Trente secondes de googlage.

 

On parlait du gestionnaire du réseau, celui qui se doit d'être impartial, c'est à dire RFF, pas la SNCF.

 

 

"coordonner la production de gens à travers la planète, gens qui ne se connaissent pas, ne parlent pas la même langue et n'accepteraient peut être jamais de coopérer si ils se rencontraient" ? Très simple. Prends un crayon ou un stylo en main. Ou ton téléphone. Ou n'importe quoi, même un haricot vert. Tu l'as, ton exemple.

 

Je te parle de gérer un réseau ferré de plusieurs milliers de kilomètres à l'aide exclusivement de fonds privés. Quel est le rapport avec prendre un stylo en main?

 

 

Lol. Sérieusement ? Enclavé ?

 

D'un point de vue "ferroviaire" oui clairement.

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Je te parle de gérer un réseau ferré de plusieurs milliers de kilomètres à l'aide exclusivement de fonds privés. Quel est le rapport avec prendre un stylo en main?

Le passage auquel je répondais parlait de la possibilité pour le marché de gérer la coordination d'acteurs répartis aux quatre coins du monde, qui souvent ne se connaissent pas, et parfois refuseraient même de coopérer si ils se connaissaient les uns les autres. Et la solution se tient dans ce stylo. Ou dans ta montre. Ou dans la chaise sur laquelle tu es assis. Ou dans le slip que tu portes. Ou dans l'ordinateur avec lequel tu écris.
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Je te parle de gérer un réseau ferré de plusieurs milliers de kilomètres à l'aide exclusivement de fonds privés.

S'il y arrive pas, il se débarrassera de certaines partie et c'est tout. Certaines seront rachetées, certaines abandonnées et peut-être d'autres créées.

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Exemple concret : j'habite dans une ville de la grande banlieue de Tokyo. Pour me rendre à Tokyo, je dispose en centre ville de deux lignes de train (en fait trois, mais la troisième est un peu plus éloignée). Une ligne opérée par JR et une ligne opérée par un opérateur privé (Keisei). Les gares des deux compagnies sont très proches l'une de l'autre, mais dans des bâtiments séparés.

Chaque compagnie se positionne sur un créneau particulier (JR est plus rapide, mais plus cher, Keisei est bon marché mais les trains sont moins confortables et les arrêts plus fréquents).

Ceci sans compter les autres moyens de transport (bus, voiture, etc.).

Il est donc parfaitement possible de créer une réelle concurrence dans l'industrie ferroviaire dans les zones fortement urbanisées.

Pour les longues distances, il peut y avoir des monopoles naturels mais ce n'est pas choquant tant que ceux-ci ne sont pas financés par le contribuable.

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http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Societe/Financement-des-syndicats-Extraits-des-auditions-de-la-commission-parlementaire

 

Le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur le financement des syndicats a été enterré (lire Financement des syndicats)Lyon Capitale publie ici des extraits de l’audition de deux anciens responsables de comité d’entreprise de la SNCF par la commission. Leurs révélations sont accablantes.

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Quant à embaucher encore plus de polytechniciens, mais tu n'y songes pas, malheureux ! Songe à cette maxime d'Octave Barenton : " Il y a trois façons de faire faillite : le jeu, les femmes et les polytechniciens. La première est la plus rapide, la deuxième est la plus agréable, mais la troisième la plus sûre."

 

La citation exacte est « Il y a trois manières de se ruiner, disait le grand Rothschild : le jeu, les femmes - et les ingénieurs. Les deux premières sont plus agréables - mais la dernière est plus sûre.  » Et c'est Auguste Detœuf, polytechnicien de son état, qui l'a écrit ;) (par contre c'est bien dans Propos de O.-L. Barenton, confiseur : ancien élève de l'École Polytechnique).

 

Enfin bon le même Detœuf s'est opposé à von Mises au colloque Walter Lippmann et sa conférence sur « La fin du libéralisme » a malheureusement dû influencer la politique d'après-guerre (et peut-être aussi de l'État français [celui de Vichy...]).

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Sans lui (l'État) tu ne crois pas que ce serait un beau bordel?

Non et bien au contraire.

Vous semblez croire qu'un fonctionnaire a une auréole sur la tête et qu'il est omniscient. Son statut ne le met pas à l'abri de l'incompétence. En outre, son statut et son pouvoir de nuisance génère une corruption potentielle et une irresponsabilité certaine.

 

C'est le même principe avec le rail. Comment atteindre un niveau d'harmonisation optimale sans une autorité régulatrice, ou simplement gestionnaire, qui serait au dessus du marché, ou du business?

 

Le mieux est de laisser faire les acteurs du marché. Pour que celui-ci soit profitable, il faut qu'il soit efficace. Autrement dit, si un entrepreneur veut gagner de l'argent, il doit convaincre ses clients que ses produits sont les meilleurs, les plus fiables et que l'on peut les utiliser en toute sécurité.

A contrario, les Hommes de l'Etat sont irresponsables. Ils ne paieront jamais les erreurs commises et se fichent comme d'une guigne du coût, de l'efficacité et de la sécurité. En effet, s'il y a une catastrophe, étant juges et parties, ils désigneront un bouc émissaire.

 

Et puis on peut aussi voir le rail comme "élément essentiel de souveraineté national".

Ha bon? Pourquoi?

 

N'est-ce pas dangereux de se séparer de ces différentes infrastructures qui assure un maillage stratégique du territoire?

Non, bien au contraire.

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Non et bien au contraire.

Vous semblez croire qu'un fonctionnaire a une auréole sur la tête et qu'il est omniscient. Son statut ne le met pas à l'abri de l'incompétence. En outre, son statut et son pouvoir de nuisance génère une corruption potentielle et une irresponsabilité certaine.

 

D'autant plus que dans le privé, un cadre qui fait des conneries, on le vire. Dans le public, la pire sanction c'est d'etre muté. Le pouvoir de nuisance demeure.

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Exemple concret : j'habite dans une ville de la grande banlieue de Tokyo. Pour me rendre à Tokyo, je dispose en centre ville de deux lignes de train (en fait trois, mais la troisième est un peu plus éloignée). Une ligne opérée par JR et une ligne opérée par un opérateur privé (Keisei). Les gares des deux compagnies sont très proches l'une de l'autre, mais dans des bâtiments séparés.

Chaque compagnie se positionne sur un créneau particulier (JR est plus rapide, mais plus cher, Keisei est bon marché mais les trains sont moins confortables et les arrêts plus fréquents).

Ceci sans compter les autres moyens de transport (bus, voiture, etc.).

Il est donc parfaitement possible de créer une réelle concurrence dans l'industrie ferroviaire dans les zones fortement urbanisées.

Pour les longues distances, il peut y avoir des monopoles naturels mais ce n'est pas choquant tant que ceux-ci ne sont pas financés par le contribuable.

 

Donc il y a bien deux lignes, et un exploitant sur chacune de ces lignes?

 

En terme de tarif, de temps de trajet, de qualité de service fourni, ça varie dans quelle proportion?

 

De la même manière, ces deux lignes ont été construites récemment? Ou bien datent-elles de la fin de la WW2? Si la plus récente a été construite il y a dix ans (par exemple), je dis effectivement chapeau. Le Japon et l'urbanisation massive ça fait 1.

 

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En terme de tarif, de temps de trajet, de qualité de service fourni, ça varie dans quelle proportion?

 

Peu importe, chaque compagnie se positionne sur un segment en fonction de la clientele qu'elle cible. Un peu comme British Airways et Ryanair ne se font que vaguement concurrence parce qu'elles ne ciblent pas vraiment la meme clientele (British Airways se positionne sur le haut de gamme avec Open Skies, notamment).

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Le passé de la SNCF resurgit au Congrès américain
 

 

Le groupe ferroviaire français est à nouveau mis en cause pour avoir déporté des dizaines de milliers de Juifs vers les camps d'extermination pendant la Seconde guerre mondiale.

Les faits - Pour la deuxième fois en deux ans, le sénateur démocrate Charles «Chuck» Schumer demande au Congrès d'autoriser des poursuites contre la SNCF pour son rôle pendant la Seconde guerre mondiale. Plusieurs procédures aux Etats-Unis n'ont pas abouti. En France non plus.

 

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