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Chronique de la misandrie ordinaire de la justice


Lameador

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@Apollon

J'ai pris note de l'ensemble de tes réponses et je les aies bien comprises. D'ailleurs je suis même plutôt d'accord si on raisonne dans le droit positif actuel.

Reste que selon moi le droit positif n'est pas le droit comme il devrait l'être. D'ailleurs ta définition de l'institution sonne pas mal socialiste à base de structuration de la société/ intérêt du bien commun/ aller au delà des défauts de la raison humaine etc.

Non puisque précisément l'institution est un mécanisme émergent et non une construction de la raion humaine. Voir Hayek là-dessus.

Je me pose une question pour le coup mais, dans l'absolu, y a t-il des obligations qui naissent en dehors d'un contrat ?

La plupart des obligations naissent hors contrat : beaucoup sont naturelles (la filiation entraine des obligations réciproques, qui sont naturelles ; causer du tort oblige à réparer), d'autres viennent de conventions (offrir oblige à rendre un service réciproque ; inviter oblige à la politesse), d'autres sont légales.

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  • 2 weeks later...

D'après Rue89, bientôt, la justice française sera truffée de gonzesses partout :

Il s'agit ci-dessus des résultats des admissions à l'Ecole Nationale de la Magistrature.

Attends ! ça veut dire qu'il y a 3/4 de femmes là-dedans ? Mais que fait-on de la parité ???

C'est vraiment un scandaaââle ! Discriminatiooon, choqué, tout ça !

édith: Rhaaaââ…. grillé par Johnnie !

Modifié par Kuing Yamang
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D'un autre côté, j'avais un chef statisticien qui me disait que la féminisation d'un métier était la marque d'un affaiblissement de l'intérêt dudit métier comme marqueur social pour se la poser. (en parlant de la féminisation du métier de statisticiens !)

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Les avocats suivent le même mouvement avec du retard.

D'un autre côté, j'avais un chef statisticien qui me disait que la féminisation d'un métier était la marque d'un affaiblissement de l'intérêt dudit métier comme marqueur social pour se la poser. (en parlant de la féminisation du métier de statisticiens !)

Logique.

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Appétissant ce droit opposable au sexe, la justice reconnaît enfin l'abstinence comme un sévice.

La situation du mâle devient de plus en plus compromettante. S'il se montre courtois à l'égard du sexe faible, il risque de discriminer la gente féminine en usant du mademoiselle. S'il séduit ou se montre trop entreprenant, le voilà accusé de harcèlement par des harpies en jupon. S'il n'en fait pas assez, il risque aussi de payer cher son manque de soin pour assouvir le plaisir de ces dames.

Cependant je n'arrive pas à m'ôter de l'esprit que la prolifération de ces Frankenstein juridiques est une engence dégénérée du libéralisme : moi, mes droits particuliers et mon contrat.

1) D'un coté on se heurte au puritanisme sexuel de la droite la plus rance et de l'autre au gauchisme histérique ( j'ai lu un jour dans l'Obs que mademoiselle c'était " fasciste " ).

En gros, soit l'homme est un gros pervers limite violeur, soit il est un Don Juan ( le premier ultralibéral selon ma prof de litté de l'année dernière ) qui méprises ses conquêtes et par la même occasion les glorieuses conquêtes du féminisme :dentier: … La relation homme / femme devient de plus en plus tendue ( sans mauvais jeux de mots ) dans ce pays.

2) Troll.

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