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Abolition de la prostitution en France


Messages recommandés

Une question, pour voir si on a la même vision.

Pour toi, la personnalité d'un DSK est toxique ou pas?

Car on a là typiquement le genre de personnalité grosse consommatrice de prostituées.

C'est un homme politique, sa toxicité est hors-concours, ça ne compte pas.
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Évidemment qu'il y a un taux de "personnalités toxiques" plus élevé chez les clients de prostituées qu'ailleurs. Vous voyez pas tous les stratagèmes qu'elles mettent en place pour se protéger ?

Parce qu'elles sont particulièrement vulnérables, du fait de la nature même de la prestation mais surtout des conditions d'illégalité et de pression sociale dans lesquelles elle est effectuée.

 

De manière générale, dans le retail tu as affaire avec beaucoup de cons.

C'est juste qu'ils se montrent sous leur plus mauvais jour. Le reste du temps ils le/se cachent.

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Évidemment qu'il y a un taux de "personnalités toxiques" plus élevé chez les clients de prostituées qu'ailleurs. Vous voyez pas tous les stratagèmes qu'elles mettent en place pour se protéger ?

Les chauffeurs de taxi aussi, tout simplement parce qu'ils sont en contact avec beaucoup de gens et que sur le tas tu tombe forcement sur des malades.

Et encore pour les taxi c'est a l’extérieur et pas d'aussi pres, donc c'est moins dangereux.

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  • 4 weeks later...
  • 4 months later...

Pendant que les pouvoir publics restent dans le déni, certaines vont quand même pouvoir améliorer leur quotidien. Merci au marché.

 

Les travailleurs du sexe vont pouvoir bénéficier d'une mutuelle

 

Citation

Jusqu'ici, une grande partie des frais de santé restait à leur charge. Les prostituées ont désormais leur propre mutuelle santé et prévoyance, a annoncé jeudi le Syndicat du travail sexuel. Cette couverture santé, mise en place en partenariat avec la Mutuelle de Prévoyance interprofessionnelle (MPI), devrait notamment prendre en charge «les soins non-remboursés ainsi que les incapacités de travail et invalidités», détaille le Strass.

 

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  • 2 months later...
  • 1 month later...
il y a 41 minutes, jubal a dit :

 

Ok donc il y a les deux tant mieux (la seule que je connais bien est très puritaine).

Mais celles qu'on entend dans les médias sont plutôt les puritaines j'ai l'impression, j'en ait pas entendu défendre le porn, la prostitution ou le sexe d'une manière général. C'est peut être aussi que ça ne se fait pas en publique je ne sais pas.

Oui, médiatiquement et parmi les "leaders d'opinion", pour moi, la version puritaine est clairement en train de gagner. Mais c'est assez logique finalement, la gauche aujourd'hui ayant abandonnée toute vision positive sur le sexe, rejoignant les conservateurs. Quand je regarde par exemple les positions contre la prostitution, et le vocabulaire utilisé, au point de parler "d’abolitionnisme".

Personne chez ces pères la morale n'a regardé les conséquences sur les prostitués de leur politique (éloignement des centres, plus de violences, pratiques plus extrêmes car clientèle réduite).

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il y a une heure, jubal a dit :

 

Ok donc il y a les deux tant mieux (la seule que je connais bien est très puritaine).

Mais celles qu'on entend dans les médias sont plutôt les puritaines j'ai l'impression, j'en ait pas entendu défendre le porn, la prostitution ou le sexe d'une manière général. C'est peut être aussi que ça ne se fait pas en publique je ne sais pas.

 

 

En ce qui concerne le porno et la prostitution (qui sont déjà deux cas à part), ce n’est pas une haine du sexe qui dirige leur position.

Pour le porno, c’est une image de la femme avilie et dégradée + une exploitation du corps féminin. En cela, elles ont à la fois tort et raison : une femme peut très bien aimer être sexuellement soumise et vouloir payer pour baiser. Par contre, il faut reconnaître que certains porns ne visent vraiment qu’à souiller et dégrader l’actrice de façon assez dégueulasse. De plus, les « scénarios » donnent souvent une image de la femme comme stupide, utilisable à souhait, etc. Nous, en tant que libéraux, on s’en fout : chacun fait, fait, fait, c’qui lui plaît, plaît, plaît (bon, on peut quand même juger et avoir un avis, évidemment).

Pour la prostitution, leur position me semble plus solide car, il faut bien reconnaître que beaucoup de prostituées le font contre leur gré, qu’elles sont souvent toxicomanes ou très fragiles psychologiquement (enfants abandonnés, violés, battus, et toutes les autres joyeusetés). D’ailleurs, souvent, il s’agit plus de condamner le client que la prostituée car le premier est vu comme exploitant la faiblesse d’une personne.
En tant que libéraux, notre position est, aussi, moins solide. Certes, jusqu’à preuve du contraire chacun est libre de faire ce qu’il souhaite de son corps mais il faut bien reconnaître que la prostitution est très souvent liée à des pratiques violentes et criminelles et qu’elle implique souvent des personnes vraiment fragiles psychologiquement.

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il y a 26 minutes, Azref a dit :

Quand je regarde par exemple les positions contre la prostitution, et le vocabulaire utilisé, au point de parler "d’abolitionnisme".

 

Je pense que si on veut gagner la bataille culturelle sur ce point précis, il faut refuser le piège cognitif contenu dans le terme d'abolitionnisme. On ne peut pas abolir la prostitution (comme on a aboli la peine de mort en changeant la loi). Il n'y a pas de société sans prostitution, nulle part, jamais. Ce n'est pas pour rien qu'on parle de plus vieux métier du monde. Il ne faut donc pas se priver de souligner que nos adversaires poursuivent un but utopique (l'homme nouveau n'est jamais loin) -en plus d'être liberticide.

 

Comme disait plaisamment Rougeyron, si Aristote et Platon n'ont pas trouvé comment faire disparaître la prostitution, ce ne sont pas nos Clémentine Autain qui risquent d'y parvenir.

 

Il faut donc faire l'effort de systématiquement rectifier les termes du débat et parler de position prohibitionniste ("la prostitution devrait être interdite") ; tout de suite, ça permet de dresser des comparaisons avec l'échec d'autres formes de prohibitions.

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il y a 37 minutes, Johnnieboy a dit :

Certes, jusqu’à preuve du contraire chacun est libre de faire ce qu’il souhaite de son corps mais il faut bien reconnaître que la prostitution est très souvent liée à des pratiques violentes et criminelles et qu’elle implique souvent des personnes vraiment fragiles psychologiquement.

La drogue aussi. Le point commun ? La criminalisation des vices.

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6 minutes ago, Rincevent said:

La drogue aussi. Le point commun ? La criminalisation des vices.

Bof.

Même dans les pays où elle est légale, le problème de la prostitution "esclavagiste" existe pour pleins de raisons, notamment car les mafias ont des secteurs d'activités qu'ils occupent, que l'activité soit légale ou pas et que cela reste de l'argent facile pour des petites frappes.

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23 minutes ago, Johnathan R. Razorback said:

 

2): "Liées" est une notion lâche, il faut être précis. Les personnes qui sont retenus de force et contraints à des actes sexuels contre leur gré ne devraient pas être désignés comme des prostitués mais comme des esclaves (ou tout autre concept désignant un asservissement). Laisser les prohibitionnistes confondre ces choses, c'est mener bataille sur un terrain où nous serons vaincus d'avance.

Tout le problème est justement dans cette définition de "contre leur gré" qui n'est pas la même suivant les personnes.

 

 

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37 minutes ago, Johnnieboy said:

Pour la prostitution, leur position me semble plus solide car, il faut bien reconnaître que beaucoup de prostituées le font contre leur gré, qu’elles sont souvent toxicomanes ou très fragiles psychologiquement (enfants abandonnés, violés, battus, et toutes les autres joyeusetés).

 

- Si elles le font contre leur gré, c'est ce fait précis qui pose problème, pas la prostitution en elle même. C'est la même chose pour tout ceux qui travail contre leur gré.

- Je n'ai absolument la même vision que toi de la prostitution. Je pense que les filles qui font ça contre leur gré sont extrêmement rare, une infime minorité. Mon image des prostituées c'est plutot des filles qui veulent gagner plein d'argent facilement et que ça fait chier de bosser a carrefour. Elles ont une vie bien plus fun et intéressante que la plupart des gens.

 

D'ailleurs le témoignage que je viens de lire sur le blog de la féministe a poney correspond plus ou moins a l'image que j'avais: http://diogene-de-la-mancha.com/  ("la complainte d'une fille de joie")

 

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il y a 8 minutes, Marlenus a dit :

Bof.

Même dans les pays où elle est légale, le problème de la prostitution "esclavagiste" existe pour pleins de raisons, notamment car les mafias ont des secteurs d'activités qu'ils occupent, que l'activité soit légale ou pas et que cela reste de l'argent facile pour des petites frappes.

 

Je ne connais pas de pays où le proxenitisme est légal (à l'exception du proxenitisme d'Etat).

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il y a 1 minute, jubal a dit :

 

- Si elles le font contre leur gré, c'est ce fait précis qui pose problème, pas la prostitution en elle même. C'est la même chose pour tout ceux qui travail contre leur gré.

- Je n'ai absolument la même vision que toi de la prostitution. Je pense que les filles qui font ça contre leur gré sont extrêmement rare, une infime minorité. Mon image des prostituées c'est plutot des filles qui veulent gagner plein d'argent facilement et que ça fait chier de bosser a carrefour. Elles ont une vie bien plus fun et intéressante que la plupart des gens.

 

D'ailleurs le témoignage que je viens de lire sur le blog de la féministe a poney correspond plus ou moins a l'image que j'avais: http://diogene-de-la-mancha.com/  ("la complainte d'une fille de joie")

 

 

 

Y'a plein de types de prostituées. Je ne pense pas avoir soutenu le contraire. J'ai grandi dans le Vieux-Lille dans les années 90s. Le quartier des prostituées (c'est encore un peu le cas malgré la gentrification). Les prostituées que j'ai cotoyées à cette époque étaient souvent gentilles (elles nous donnaient de l'argent pour que l'on s'achète des bonbons) mais il me faut reconnaître qu'elles avaient tous un mac souvent violent et que la plupart étaient des épaves junkies.

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8 minutes ago, Johnnieboy said:

Y'a plein de types de prostituées. Je ne pense pas avoir soutenu le contraire. J'ai grandi dans le Vieux-Lille dans les années 90s. Le quartier des prostituées (c'est encore un peu le cas malgré la gentrification). Les prostituées que j'ai cotoyées à cette époque étaient souvent gentilles (elles nous donnaient de l'argent pour que l'on s'achète des bonbons) mais il me faut reconnaître qu'elles avaient tous un mac souvent violent et que la plupart étaient des épaves junkies.

 

Il faudrait voir ce qu'aurait été leur vie d’épave junkie sans la prostitution, ça aurait peut être été mieux, peut être pas. Comme pour la drogue, l’interdiction a des effets positifs sur certaine personnes, c'est pas tout négatif.

Mais pour l'immense majorité des prostituées, leur interdire de bosser ça les force juste a faire un travail dont elles n'ont pas envie tout en réduisant drastiquement leur niveau de vie.

Pour moi le truc sur lequel le libéralisme ne serait pas complètement solide et ou il peut y avoir discussion c'est sur le proxénétisme pas la prostitution. Mais ca existe encore les proxénètes ? A part ceux qui tiennent les site web d'escort ?

 

 

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9 minutes ago, Tramp said:

 

Je ne connais pas de pays où le proxenitisme est légal (à l'exception du proxenitisme d'Etat).

C'est quoi ta définition du proxénétisme?

 

Car déjà tous les pays où les maisons closes sont autorisées autorisent le proxénétisme dans sa définition basique.

 

 

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il y a 2 minutes, jubal a dit :

 

Il faudrait voir ce qu'aurait été leur vie d’épave junkie sans la prostitution, ça aurait peut être été mieux, peut être pas. Comme pour la drogue, l’interdiction a des effets positifs sur certaine personnes, c'est pas tout négatif.

Mais pour l'immense majorité des prostituées, leur interdire de bosser ça les force juste a faire un travail dont elles n'ont pas envie tout en réduisant drastiquement leur niveau de vie.

 

 

 

Je ne défends pas l’abolition. Mais faut pas essayer de me faire croire que toutes les prostituées ont une vie « fun ». J’en ai assez vues pour savoir que ce n’est pas vrai.

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