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Mafia socialiste


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Je bois du petit-lait. Pendant que les fracassantes répliques de l'affaire DSK-Carlton continuent de produire des ondes de choc, les langues se délient, les éléphants sortent leurs dossiers et poussent leurs pions, les porte-flingues balancent. En représaille, les soupçons deviennent confirmation : le PS, parti de barons qui tient la majorité des collectivités locales, couvre un vaste système mafieux qui va bien au-delà de la corruption clientéliste et syndicale habituelles. Le tout sur fond de faillite de l'Etat et de décomposition finale du pays, évidemment la Marine se frotte les mains.

Ont-ils décidé de torpiller la campagne de Flamby, dans un de ces suicides collectivistes dont ils ont le secret?

Marine Le Pen a accusé vendredi 9 décembre Martine Aubry, François Hollande et Arnaud Montebourg d'avoir soutenu le "système de la mafia socialiste" dans le Pas-de-Calais.

Dans un communiqué, la présidente du Front national demande que l'enquête soit étendue à la fédération du Nord, fief de la première secrétaire du PS, maire de Lille. "Après l'affaire Guérini, Marine Le Pen constate que les deux fédérations où ces faits de corruption ont été révélés sont les plus puissantes de France, ce qui permet d'affirmer que leur puissance est le fruit du clientélisme", dit le texte.

Le FN juge "trop tardive" la décision prise jeudi par Martine Aubry de créer une commission d'enquête sur le fonctionnement du PS dans ce département après des soupçons de corruption visant plusieurs élus. L'affaire a pris de l'ampleur quand le député PS Arnaud Montebourg, qui avait dénoncé le système Guérini à Marseille, a alerté fin novembre la dirigeante du parti par courrier.

Arnaud Montebourg s'est notamment appuyé sur les propos de l'ancien maire d'Hénin-Beaumont Gérard Dalongeville, qui a expliqué en décembre 2010 à la juge qui l'a mis en examen pour détournement de fonds publics qu'il ne voulait pas tomber seul.

Marine Le Pen, qui a fait d'Hénin-Beaumont son fief électoral, rappelle que le FN avait été le premier à dénoncer, dès 2003, "le système de la mafia socialiste du bassin minier du Pas-de-Calais." François Hollande, aujourd'hui candidat socialiste à la présidentielle, et Arnaud Montebourg s'étaient déplacés à Hénin-Beaumont "pour rencontrer et soutenir Gérard Dalongeville alors même que les rapports de la chambre régionale des comptes étaient accablants sur sa gestion", écrit-elle.

"Alertée non seulement par l'opposition municipale d'Hénin-Beaumont, mais aussi par ses propres amis du Parti Socialiste de l'ampleur de la corruption, Martine Aubry n'a jamais voulu trancher malgré les éléments de preuves dont elle avait connaissance", avance Marine Le Pen.

http://www.lemonde.f…54_1471069.html

Contacté par LEXPRESS.fr, l'ancien président de SOS-Racisme assure que Julien Dray a ajouté des "faux électeurs" sur une liste électorale interne au PS.

Julien Dray commence à s'agacer des accusations de Malek Boutih. Contacté par LEXPRESS.fr, le député de l'Essonne s'élève contre "des allégations absolument sans aucun fondement, prononcées par un provocateur".

Malek Boutih, l'ancien président de SOS Racisme, avait envoyé mercredi une lettre à la direction du PS accusant l'élu de fraude électorale. Dans sa missive, il réclame la suspension par le PS de Julien Dray. Et assure "disposer d'éléments matériels prouvant que Julien Dray a rajouté 59 électeurs sur les listes du parti, afin d'obtenir l'investiture pour les prochaines législatives dans la dixième circonscription de l'Essonne." Circonscription que convoite aussi Malek Boutih.

Contacté également par LEXPRES.fr, l'ancien dirigeant de SOS-Racisme a dévoilé quelques éléments de ses "preuves matérielles intangibles." Selon lui, quelqu'un se serait infiltré dans les fichiers informatiques du PS local pour modifier les listes électorales. "Pour désigner le candidat à la députation, les militants devaient adhérer au Parti socialiste avant le 30 avril. Or sur les listes se trouvent des militants qui ont été rajoutés après cette date", assure-t-il. "Je le sais car leurs numéros de cartes d'adhérent, qui s'établissent en fonction de la date d'inscription, indiquent qu'ils se sont inscrits après avril", poursuit-il.

"La nouvelle génération ne veut plus des dérives mafieuses du PS"

Pour le moment, les élections internes pour l'investiture dans cette 10e circonscription ont été gelées par le PS. S'il n'obtient pas ce qu'il demande du parti, si "les procédures internes se retrouvaient dans l'impossibilité de faire toute la lumière sur cette affaire", Malek Boutih menace de saisir la justice.

Face aux accusations, Julien Dray affirme qu'il "reste serein". Ce matin, il réagissait dans le Parisien.fr, arguant que "Malek Boutih était en perdition." "Je suis triste de le voir réduit à cela, mais je ne le laisserai pas entraîner les militants et la 10e circonscription dans sa chute. Je n'ai évidemment rien à me reprocher", avait-il déclaré.

"Julien Dray entend par perdition le fait que je refuse d'entrer dans ses magouilles, que je cesse de me plier aux dérives mafieuses du parti, rétorque Malek Boutih. Je suis au contraire satisfait de pouvoir mettre ces procédés en lumière. J'espère que cela va faire tâche d'huile dans les autres fédérations socialistes, car je suis persuadé que l'Essonne n'est pas un cas isolé."

L'ancien président de SOS-Racisme assure aujourd'hui "se sentir plus proche d'un Montebourg qui dénonce les dérives du parti que d'un Julien Dray qui les perpétue". "Je fais partie de cette nouvelle génération qui en a marre et réclame des changements au PS", conclut-il.

http://www.lexpress….ay_1059571.html

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Julien Dray c'est un récidiviste: il y a avait déjà l'affaire des montres sur lui.

Quant à Aubry on ne sait pas si elle est personnellement une mafieuse mais si ce n'est pas le cas ça ne serait pas étonnant que certains de ses proches collaborateurs le soient.

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Si Aubry est une mafieuse alors elle appartient à la branche de la prohibition mais garde tout pour elle, hips!

Julien Dray a aussi fait parti du scandale de la MNEF (enrichissement personnel et d'emplois fictifs) même s'il n'a pas été condamné. Il semblerait avoir détourner 400.000€ concernant son histoire de montre mais en retour il n'a écopé que d'un rappel à la loi.

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Le plus croustillant, c'est que les principaux éléphants se renvoient la patate chaude. Montebourg accuse Jack Lang d'avoir étouffé ce merdier fumant. En réponse, Jack notre parrain à tous, menace de corriger Montebourg le suppot du FN avec une paire de baffes :

http://www.leparisie…011-1760439.php

Gérard Dalongeville qui a balancé ses camarades pour ne pas plonger seul, élu d'une petite ville qui a vu la ruine de Samsonite et de Metaleurop, a réussi à transformer sa circonscription en zone sinistrée et surendettée, épinglée par la Cour des Comptes. Les valises n'ont pas été perdues pour tout le monde.

Avec un cynisme à toute épreuve, ses associés ont monté une société de détournement de fonds publics et de financement occulte du PS qui a, entre deux marchés juteux, pompé l'épargne logement des mineurs. S'ils n'avaient pas été pris, ces aigrefins se seraient sans doute ensuite attaqués aux retraites des ouvriers.

Vous me direz que c'est peu de chose par rapport à un hold-up d'Etat de l'ampleur de Dexia et d'autres renflouements récents. Certes, mais ce genre d'association locale de malfaiteurs en dit plus long sur les moeurs socialistes que tous les cours d'économie. De même que Dodo la saumure sur les habitudes du parrain DSK.

Ambiance :

Un coffre caché dans le mur de son bureau, avec 13 000 euros en liquide à l’intérieur. Révélée hier après-midi par la procureure de Béthune, Brigitte Lamy, c’est la dernière histoire croustillante sur le compte de Gérard Dalongeville, le maire socialiste de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), mis en examen pour détournement de fonds publics et placé hier soir en détention provisoire, comme l’avait requis le parquet. (…)

Entre-temps, la Chambre régionale des comptes a mis son nez dans le budget de la ville et l’oblige, en 2005, à augmenter ses impôts de 85 % pour redresser les comptes. En face, c’est la désunion.

Dalongeville se fait lâcher à son tour par son directeur de cabinet, qui se présente. Le PS local est divisé. Dalongeville menace de se présenter contre un candidat socialiste, quitte à provoquer une triangulaire, voire une quadrangulaire qui mettrait au pouvoir le FN. Ça marche. La puissante fédé socialiste rabiboche tout le monde en parachutant Marie-Noëlle Lienemann, ancienne ministre de Mitterrand, en numéro 2, pour faire barrage à la menace FN. Elle croit pouvoir tenir tête au maire, rêve de lui ravir le poste des finances. «J’ai résisté à Mitterrand, je peux résister à Dalongeville.» Ce dernier gagne, à la tête d’une large coalition de gauche, communistes et MJS compris. Mais continue sa politique de copinage et de clientélisme.

Marie-Noëlle Lienemann, placardisée, assure n’avoir jamais eu accès aux véritables chiffres. Un rapport de la Chambre régionale des comptes pointe un déficit de 12,9 millions d’euros, soit un tiers du budget de fonctionnement de la ville. Ces jours-ci, les policiers ont découvert des fausses factures pour environ 900 000 euros, et la procureure parle de 4 millions au conditionnel. En cause, aux côtés du maire, un certain Guy Mollet, éditeur du bulletin municipal, le Journal du pays, et un ancien adjoint aux finances, Claude Chopin. Avec Dalongeville, les trois dorment en prison depuis hier.

Menacé de suspension, voire de révocation, pour sa gestion désastreuse, Dalongeville a trouvé le moyen, lundi soir, de faire retirer leurs délégations d’adjoints à David Noël, communiste, et Lienemann, pour n’avoir pas voté son budget.

«Vendus !»

Là, c’est le spectacle. Dans la grande salle du conseil, le public hurle : «Hou !»«Vendus !» Le maire, de marbre : «Très bien, alors, avant de passer au vote…» Il humilie Lienemann : «Depuis le 30 janvier, vous avez perdu la présidence de l’Union des HLM, vous n’êtes plus vice-présidente de la région et vous n’êtes plus candidate aux européennes.» Le public réclame sa démission, siffle. «Mellick !»«Boucheron !»«Tapie !» Marine Le Pen fredonne la Marche funèbre. A côté, Steeve Briois lance : «Dalongeville, à Béthune !» Dans le public : «Voleur ! Truand ! Le peuple aura ta peau !»

(source Libé)

Arnaud Montebourg s'est appuyé notamment sur les propos de l'ancien maire d'Hénin-Beaumont Gérard Dalongeville, qui a expliqué en décembre 2010 à la juge qui l'a mis en examen pour détournement de fonds publics qu'il ne voulait pas tomber seul.

Selon lui, plusieurs entreprises de la région achèteraient des hommes politiques et la fédération du Pas-de-Calais en échange de l'attribution de chantiers publics, rapportent jeudi les magazines Le Point et Les Inrockuptibles.

Le parquet de Lille a ouvert au printemps dernier une enquête préliminaire à la suite de courriers de Gérard Dalongeville.

L'ancien édile a mis en cause plusieurs grandes sociétés dont la Soginorpa, qui gère les anciens logements miniers, présidée par le député-maire PS de Liévin Jean-Pierre Kucheida. Ce dernier a été de nouveau investi pour les élections législatives de 2012.

L'ex-candidat aux primaires du PS y demandait la mise à l'écart, outre de M. Kucheida dont, selon lui, la mise en cause par la justice "paraît inévitable", des autres députés, Albert Facon et Jack Lang.

Ce dernier a répliqué en demandant à son avocat d'engager des poursuites judiciaires contre "les attaques ignominieuses" d'Arnaud Montebourg.

M. Kucheida, de son côté, qui invoque le soutien de FranÇois Hollande, a estimé "anormal" que sa désignation comme candidat soit suspendue à partir de "ragots".

Son collègue de Lens Guy Delcourt a considéré que la patronne du PS faisait preuve de "précipitation" et de "maladresse" et il a traité Arnaud Montebourg de "procureur aux côtés de Marine Le Pen". Cette dernière est la principale opposante des socialistes dans cette région, où elle est élue.

La première secrétaire de la fédération départementale Catherine Génisson a tenté le grand écart d'approuver la démarche de Martine Aubry tout en apportant son soutien aux élus mis en cause.

C'est un courrier de décembre 2010 de l'ancien maire PS d'Hénin-Beaumont Gérard Dalongeville qui avait mis le feu aux poudres en dénonÇant un système de financement occulte du PS et d'emplois fictifs dans le Pas-de-Calais.

Il y citait comme premier responsable Jean-Pierre Kucheida, qui outre ses fonctions électives, est à la tête de l'Epinorpa - actionnaire public de la Soginorpa, gérant 63.000 anciens logements de mineurs - et d'Adevia, société d'économie mixte procédant aux aménagements fonciers.

http://www.lepoint.f…1405428_240.php

Dans le collimateur de Gérard Dalongeville notamment, la SEM Adevia, troisième de France, qui gère notamment le chantier du Louvre à Lens. Cette même société avait déjà été pointée du doigt par un rapport de chambre régionale des comptes (CRC) daté de décembre 2010 pour un endettement colossal (160 millions d'euros), et "des irrégularités importantes qui ont affecté les principes de liberté d'accès à la commande publique, d'égalité de traitement des candidats et de transparence des procédures". Selon Le Point, Adevia "'visite' les élus sur leurs projets, leur promet financements et soutiens, puis la consultation (.. .) est lancée et l'attribution revient à Adevia". Par ailleurs, une société gérée par le fils Jean-Pierre Kucheida, lui-même administrateur d’Adevia, aurait obtenu plusieurs marchés importants…

http://www.atlantico…vin-237111.html

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Tout ceci comment à être vieux mais je ne résiste pas. Cela dit, il me semble impératif d'établir une parité; si quelqu'un possède la même chose concernant les clowns dits de droite, je prends.

Le 22 février 1992, l'ancien maire PS d'Angoulême, Jean-Michel Boucheron,

est poursuivi pour corruption, complicité d'abus de biens sociaux et

ingérence. Il a été condamné le 1er juillet 1997 à quatre ans de prison dont

deux ans ferme et cinq ans d'inéligibilité. Il a également été condamné le 9

novembre 1999 à trois de prison dont deux ans ferme, pour recel d'abus de

biens sociaux et complicité de faux.

En 1993, l'ancienne première adjointe au maire apparenté PS de Trébeurden,

Marie-Françoise André, est poursuivie pour trafic d'influence, faux en

écritures et abus de biens sociaux. Elle a été condamnée à un an de prison

avec sursis et cinq ans de privation des droits civiques, civils et de

famille.

Le 1er juin 1993, le maire PS de Saint-Barthélémy-de-Bussière, Bernard

Bioulac, est mis en examen pour ingérence dans le dossier concernant une

subvention du conseil général de 535 000 francs à la Fédération Léo-Lagrange

de Bergerac. Il a été condamné le 10 octobre 1995 à dix-huit mois de prison

avec sursis et cinq ans d'inéligibilité.

En janvier 1994, l'ancien adjoint PS au maire de Saint-Denis-de-la-Réunion,

Jules Raux, est mis en examen pour corruption passive. Il a été condamné le

4 décembre 1997 à trois ans de prison dont un an ferme, 200 000 francs

d'amende et cinq ans de privation de ses droits civiques.

Le 19 janvier 1994, l'ancienne député PS des Bouches-du-Rhône, Jeannine

Ecochard, est mise en examen dans le cadre de l'instruction du dossier des

fausses factures relatif à la construction du tunnel Prado-Carénage à

Marseille. Elle a été condamnée le 5 juin 1997 à un an de prison avec

sursis.

Le 23 février 1994, l'ancien adjoint au maire PS de Saint-Paul, Gabriel

Armoudom, est mis en examen pour corruption. Il est condamné le 10 décembre

1996 à deux ans de prison dans quatre mois ferme, 200 000 francs d'amende et

cinq ans d'inéligibilité.

Le 23 février 1994, l'adjoint au maire PS de Sainte-Denis-de-la-Réunion,

Michel Chane-Liat, est mis en examen dans le cadre d'une enquête sur le

blanchiment d'argent de la corruption par l'intermédiaire de diverses

sociétés. Il a été condamné le 4 décembre 1997 à vingt-quatre mois de prison

dont quatre mois ferme, 200 000 francs d'amende et cinq ans d'inéligibilité.

Le 30 mars 1994, l'ancien député PS de la Réunion, Gilbert Annette, est mis

en examen pour corruption et recel d'abus de biens sociaux. Il a été

condamné le 4 décembre 1997 à trois de prison dans un an ferme, 200 000

francs d'amende et cinq ans de privation de droits civiques.

Le 28 septembre 1994, l'ancien sénateur PS, Claude Pradille, est mis en

examen pour abus de confiance, corruption, complicité de faux en écritures

privées, atteinte aux règles garantissant la liberté d'accès et d'égalité

des candidats aux marchés publics et subornation de témoin. Il a été

condamné le 22 janvier 1997 à quatre ans de prison avec sursis, 1 million de

francs d'amende et cinq ans d'inéligibilité.

En 1995, l'ancien maire PS de Creil, Jean Anciant, est mis en examen pour

abus de biens sociaux et prise illégale d'intérêts dans la gestion de

l'office HLM Oise Habitat. Il a été condamné le 17 février 2000 à huit mois

de prison avec sursis. Après avoir été relaxé de tous les chefs de mises en

examen qui ont été requalifiés en détournement de fonds publics, il a été

condamné le 13 avril à une amende de 30 000 francs.

Le 5 janvier 1995, le conseiller général PS des Pyrénées-Atlantiques,

Jean-Pierre Destrade, est mis en examen pour escroquerie, recel d'abus de

biens sociaux, faux en écriture privée et usage, dénonciation de délit

imaginaire et trafic d'influence.

En juin 1995, l'ancien conseiller général PS du Gard, Pierre Bassoul, est

mis en examen pour ingérence dans le cadre de l'enquête sur les marchés

publics du conseil général. Il a été condamné le 25 juin 1999 à dix-huit

mois de prison avec sursis, 100 000 francs d'amende et cinq ans

d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts et favoritisme.

En juin 1995, le maire PS de Clichy, Gilles Catoire, est mis en examen pour

faux en écriture privée. Il a été condamné le 28 juin 2000 à huit mois de

prison avec sursis et 20 000 francs d'amende.

En septembre 1995, le député PS de l'Essonne, Jacques Guyard, est mis en

examen pour corruption et trafic d'influence dans le cadre de l'enquête sur

la Sare. Il a été condamné le 9 mai 2000 à un an de prison avec sursis et

100 000 francs d'amende.

Le 30 octobre 1995, l'ancien maire apparenté PS de Trébeurden est condamné à

deux ans de prison dont huit mois ferme et cinq ans de privation de ses

droits civiques, civils et de famille pour trafic d'influence, faux en

écritures et abus de biens sociaux.

Le 8 novembre 1995, le maire PS de Néris-les-Bains, Henri Yermia, est mis en

examen pour corruption active et passive, ingérence et faux en écritures

publiques. Il a été condamné le 13 juin 2001 à six mois de prison ferme, 500

000 francs d'amende et cinq ans de privation de ses droits civiques, civils

et de famille.

Le 20 décembre 1995, l'ancien maire PS de Vitrolles, Jean-Jacques Anglade,

est mis en examen pour trafic d'influence, faux et usage de faux dans le

cadre de l'enquête sur des fausses factures municipales. Il a été condamné

le 2 mai 2000 à un an de prison avec sursis, à 200 000 francs d'amende et

deux ans d'inéligibilité.

Le 16 février 1996, l'ancien deuxième adjoint au maire PS de Strasbourg,

Jean Oehler, est condamné à un an de prison avec sursis, 50 000 francs

d'amende et trois ans de privation de ses droits civiques dans le cadre de

travaux réalisés dans sa résidence secondaire par une filiale du groupe

Bouygues.

Le 13 mars 1996, la cour d'appel de Rennes condamne Henri Emmanuelli,

trésorier du PS à dix-huit mois de prison avec sursis, 30.000 francs d'amende

et deux ans de privation des droits civiques

Le 17 mars 1997, le député PS de Haute-Garonne, Jean-Louis Idiart est mis en

examen pour complicité d'abus de confiance dans le cadre de l'enquête sur

l'attribution de fonds départementaux à diverses associations.

Le 9 mai 1997, l'ancien premier adjoint PS au maire de Strasbourg, Roland

Ries, est condamné à 20 000 francs d'amende pour prise illégale d'intérêts

dans le dossier Sofex.

Le 10 juin 1997, l'ancien maire PS d'Istres, Jacques Siffre, est mis en

examen pour ingérence. Il a été condamné le 25 octobre 2000 à dix mois de

prison avec sursis pour abus de confiance.

Le 19 juin 1997, l'ancien premier secrétaire de la fédération PS des

Bouches-du-Rhône, François Bernardini, est mis examen pour abus de

confiance, abus de biens sociaux, détournements de fonds publics. Il a été

condamné le 27 juin 2001 à dix-huit mois de prison avec sursis, 400 000

francs d'amende et cinq ans d'inéligibilité.

Le 1er octobre 1997, le maire PS de Romorantin, Jeanny Lorgeoux, est mis en

examen pour faux et usage de faux en écriture publique et escroquerie.

Le 17 octobre 1997, le député PS de Loire-Atlantique, Jean-Marc Ayrault est

mis en examen pour délit de favoritisme dans le cadre de l'attribution des

marchés de la communication de la ville. Il a été condamné le 19 décembre

1997 à six mois de prison avec sursis et à 30 000 francs d'amende.

Le 28 novembre 1997, le député PS du Var, Guy Menut, est condamné à trois

mois de prison avec sursis et 20 000 francs d'amende pour avoir enfreint la

liberté d'accès et l'égalité des candidats dans l'attribution d'un marché

public.

Le 14 janvier 1998, l'ancien directeur de cabinet du maire PS de Grenoble,

Guy Névache, est condamné à 500 000 francs d'amende pour ingérence et prise

illégale d'intérêts.

Le 5 février 1998, l'ancien maire de PS Chasse-sur-Rhône, Paul Vittoz, est

condamné à quinze mois de prison avec sursis, 60 000 francs d'amende et cinq

ans de privation de ses droits civiques, civils et de famille pour prise

illégale d'intérêts et concussion dans le cadre de la location d'un hangar.

Le 5 mars 1998, l'ancien directeur de cabinet du maire PS de Grenoble, Guy

Névache, est condamné à deux ans de prison dont un an ferme, 700 000 francs

d'amende et cinq ans d'inéligibilité pour recel d'abus de bien sociaux et

trafic d'influence.

Le 8 mars 1999, le sénateur PS du Gard, Simon Sutour, est mis en examen pour

abus de confiance dans le cadre des emplois fictifs du conseil général. Il a

été condamné le 22 mars 2001 à 40 000 francs d'amende pour recel d'abus de

biens sociaux.

Le 24 juin 1998, le maire PS de Luz-Saint-Sauveur, Claude Massoure, est mis

en examen pour délit de favoritisme, infraction à la législation sur les

marchés publics et détournement de fonds publics dans le cadre d'une enquête

sur la gestion du SDE.

En décembre 1998, le député PS du Var, Robert Gaïa, est mis en examen pour

complicité de délit d'avantage dans le cadre de la passation du marché des

cantines scolaires par la ville.

Le 17 décembre 1998, l'ancien maire PS d'Hem, Jean-Claude Provo, est

condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende

pour abus de confiance dans le cadre de salaires fictifs.

Le 4 janvier 1999, le député PS du Pas-de-Calais, Jean-Pierre Kucheida, est

mis en examen pour prise illégale d'intérêts et complicité d'abus de

confiance dans le cadre d'une instruction sur la gestion du patrimoine

immobilier des houillères du Nord-Pas-de-Calais.

Le 9 septembre 1999, l'ancien adjoint PS à l'urbanisme du maire de Rennes,

Jean-Yves Chapuis, est condamné à trois mois de prison avec sursis et 30 000

francs d'amende pour prise illégale d'intérêts.

Le 12 octobre 1999, l'ancien maire PS d'Evry, Pierre-Jean Banuls, est

condamné à huit mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour

recel d'abus de biens sociaux.

Le 16 novembre 1999, la secrétaire de Strauss-Kahn est mise en examen pour

recel d'abus de biens sociaux. Elle a reconnu avoir bénéficié, en 1993, de

rémunérations pour un emploi fictif dans une filiale d'Elf. Le 24 novembre,

le président de la fédération socialiste de Paris démissionne. Le 28 janvier

2000, Strauss-kahn est mis en examen pour complicité par instruction donnée

et recel d'abus de biens sociaux.

Le 2 décembre 1999, le député PS de Paris, Jean-Christophe Cambadélis, est

mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux. Il a été condamné le 28

janvier 2000 à cinq mois de prison avec sursis et à 100 000 francs d'amende.

Le 17 décembre 1998, le député PS Harlem Désir est condamné à 18 mois de

prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens

sociaux.

En janvier 2000, le conseiller général PS, Guy Durand, est mis en examen

pour escroquerie, abus de confiance, recel et complicité dans le cadre d'un

dossier portant sur une opération immobilière dans la commune de Millau.

Le 9 juin 2000, le maire PS de Saint-Dié-des-Vosges, Robert Bernard, est mis

en examen pour détournement de fonds publics.

Le 19 juin 2000, le maire PS de Lesparre-Médoc, Bernard Prévot, est condamné

à 30 000 francs d'amende pour délit de favoritisme.

En septembre 2000, l'ancien député PS de l'Indre, Michel Sapin, est

poursuivi pour distribution de dividendes fictifs.

En octobre 2000, le député PS du Nord, Jean-Pierre Balduyck est mis en

examen pour favoritisme dans le cadre d'une enquête sur la passation d'un

marché public de la commune concernant la gestion d'un équipement culturel.

En octobre 2000, le maire PS de Ronchin, Michel Laignel, est mis en examen

pour faux en écritures publiques, usage de faux en écritures publiques,

prise illégale d'intérêts et favoritisme.

En décembre 2000, le premier vice-président PS du conseil général du Gard,

Françis Cavalier-Bénézet, est mis en examen pour favoritisme, prise illégale

d'intérêts et participation à une entente prohibée dans le cadre d'une

information judiciaire sur l'attribution des marchés publics relatifs à des

travaux routiers dans les Cévennes.

En décembre 2000, le conseiller général PS du Gard, Jean-Claude Roustant,

est mis en examen pour favoritisme, prise illégale d'intérêts et

participation à une entente prohibée dans le cadre d'une information

judiciaire sur l'attribution des marchés publics relatifs à des travaux

routiers dans les Cévennes.

Le 19 décembre 2000, l'ancien député PS des Pyrénées-Atlantiques, André

Labarrère, est mis en examen pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de

l'enquête sur les activités de l'association Les Abeilles.

Le 21 décembre 2000, l'ancien premier adjoint du maire apparenté PS de

Beuvrages, Pierre Bal, est condamné à 150 jours-amendes de 100 francs pour

avoir bénéficié de la fourniture et de la pose d'une grille en fer forgé à

son domicile, avoir participé à une entente concernant la passation des

marchés publics, avoir participé à une entente concernant la passation des

marchés publics de la commune et fait voter une subvention à une association

dans laquelle son épouse était trésorière et dont lui-même était le

dirigeant de fait. Il a été également condamné à 150 jours-amendes de 100

francs pour violation des règles garantissant la liberté d'accès et

l'égalité des candidats à un marché public de la commune.

Le 21 décembre 2000, l'ancien maire apparenté PS de Beuvrages, Arthur

Lompret, est condamné à 150 jours-amendes de 100 francs pour avoir bénéficié

de la fourniture et de la pose d'une grille en fer forgé à son domicile, de

notes de restaurant personnelles aux frais de la ville, avoir procuré un

emploi fictif au fils de sa seconde épouse et avoir participé à une entente

concernant la passation des marchés publics de la commune.

Le 22 mars 2001, le conseiller général PS du Gard, Jean Carreyron, est

condamné à huit mois de prison avec sursis dans le cadre d'une affaire

d'emplois fictifs.

Le 22 mars 2001, la conseillère générale PS du Gard, Françoise

Laurent-Perrigot, est condamnée à dix mois de prison avec sursis et 30 000

francs d'amende dans le cadre de l'enquête sur les emplois fictifs du

conseil général du Gard.

En mai 2001, le conseiller général PS de Lorraine, Dominique Gros, est mis

en examen pour recel d'abus de confiance.

En juillet 2001, l'ancien député PS de la Dordogne, Roland Dumas, est mis en

examen pour complicité d'abus de confiance dans le cadre d'une enquête

concernant la succession du sculpteur Giacometti.

En juillet 2001, l'ancien député PS des Pyrénées-Atlantiques, André

Labarrère, est mis en examen pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de

l'enquête sur la location d'un chapiteaux, prise en charge au départ par la

commune, destiné à abriter le mariage du directeur de la communication de la

ville de Pau.

En septembre 2001, l'ancien vice-président PS du conseil général de l'Aude,

André Bauret, comparaît devant le tribunal correctionnel de Carcassonne,

dans le cadre de l'enquête sur l'Association de placement et d'aide aux

jeunes handicapés. Il a été condamné à 50 000 francs d'amende pour

escroquerie.

Le 13 septembre 2001, le conseiller général PS de l'Hérault, Claude Barral,

est mis en examen pour recel d'abus de confiance dans le cadre d'une enquête

sur un rapport rédigé par lui-même sur la démoustication du littoral

méditerranéen.

Le 8 octobre 2001, le sénateur PS de la Guadeloupe, Dominique Larifla, est

mis en examen pour conservation illégale d'intérêts suite à une modification

du plan d'occupation des sols qui a rendu constructible un terrain

appartenant à un de ses cousins.

Le 30 septembre 2003, le député PS du Pas-de-Calais à été condamné à un mois de prison avec sursis, 300 euros d'amende et six mois de suspension de permis pour conduite en état d'ivresse.

le 07 juillet 2004 - L'ancien secrétaire d'Etat aux Handicapés, Michel Gillibert, a été condamné mercredi à trois ans d'emprisonnement avec sursis et 20.000 euros d'amende par la Cour de justice de la République (CJR), qui l'a reconnu coupable d'escroquerie au détriment de l'Etat.

La Cour l'a condamné en outre à une peine de cinq ans d'interdiction des droits de vote et d'éligibilité.

Agé de 59 ans, Michel Gillibert secrétaire d'Etat sous la présidence de François Mitterrand de 1988 à 1993, était accusé d'avoir créé cinq associations fictives destinatrices de 1,3 million d'euros de subventions publiques à seule fin de payer des membres de son cabinet et certaines dépenses personnelles."

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Montebourg a tout intérêt à saboter la campagne de Flamby, en vue de 2017.

+1

Quant à Aubry elle a déjà largement entamé les opérations de sabotages: c'est elle qui a signé l'ubuesque accord PS-EELV avec Duflot pour mettre le bazard.

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Invité rogermila

Cela dit, il me semble impératif d'établir une parité; si quelqu'un possède la même chose concernant les clowns dit de droite, je prends.

Réfléchis deux minutes.

Crois-tu qu'un escroc minable en quête d' "avantages" pour lui ou sa famille (salaires, commissions, postes, avantages en nature etc…) va se diriger vers des petits partis ?.

Non, bien entendu.Il va aller faire des courbettes en direction des grands partis.

Les partis doivent savoir détecter et ensuite "faire le ménage", pour éviter d'être victimes de ce genre d'individus.

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Réfléchis deux minutes.

Crois-tu qu'un escroc minable en quête d' "avantages" pour lui ou sa famille (salaires, commissions, postes, avantages en nature etc…) va se diriger vers des petits partis ?.

Non, bien entendu.Il va aller faire des courbettes en direction des grands partis.

Les partis doivent savoir détecter et ensuite "faire le ménage", pour éviter d'être victimes de ce genre d'individus.

Tu veux dire que les escrocs minables à la tête de l'Ump ou du Ps doivent éviter d'être victimes de jeunes ambitieux qui voudraient les dézinguer prématurément, oui c'est assez bien vu.

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Evidemment l'UMP a ses casseroles de truands qui ont pignon sur rue, comme Balkany ou Bédier, ou leurs seigneureries comme l'Epad qui gère le domaine immobilier de la Défense, et leurs porteurs de valises diplomatiques.

Mais dans le cas du PS, il y persiste un véritable système mafieux couvert par les puissantes fédérations et leurs sattelites syndicaux ou associatifs - SOS racisme en est une caricature. Ceci s'explique facilement par des raisons structurelles : le pouvoir des barons locaux qui gèrent les collectivités en apparatchiks, le clientélisme inhérent à leur politique de redistribution, leur tropisme pour l'endettement public qui est lié à la construction d'usines à gaz administratives, la multiplication des fonctionnaires et surtout, leur propension indécrottable à se comporter en Pharaons des offices HLM (leurs pyramides et pompes à fric), qui annihile toute distinction public-privé. Tout baron socialo est aussi bétonneur dans l'âme.

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Evidemment l'UMP a ses casseroles de truands qui ont pignon sur rue, comme Balkany ou Bédier, ou leurs seigneureries comme l'Epad qui gère le domaine immobilier de la Défense, et leurs porteurs de valises diplomatiques.

En effet, les Ceccaldi-Raynaud c'est quelque chose au niveau de l'EPAD.

Mais dans le cas du PS, il y persiste un véritable système mafieux couvert par les puissantes fédérations et leurs sattelites syndicaux ou associatifs - SOS racisme en est une caricature. Ceci s'explique facilement par des raison structurelles : le pouvoir des barons locaux qui gèrent les collectivités en apparatchiks, le clientélisme inhérent à leur politique de redistribution, leur tropisme pour l'endettement public qui est lié à la construction d'usines à gaz administratives, la multiplication des fonctionnaires et surtout, leur propension indécrottable à se comporter en Pharaons des offices HLM (leurs pyramides et pompes à fric), qui annihile toute distinction public-privé. Tout baron socialo est aussi bétonneur dans l'âme.

Absolument, et d'une façon générale la création de Sociétés d'Economie Mixtes, gérant tel ou tel équipement réputé collectif et donc collectivisable.

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Invité rogermila

Hollande dit ne pas être concerné par ce qui se passe au PS.

PS connais plus.

Par qui compte-t-il se faire élire alors ?

Manuel Valls directeur de la communication de campagne de François Hollande, a assuré aujourd'hui à propos de la situation dans le Pas-de-Calais que le candidat PS à la présidentielle "ne se laissera pas entraîner par les affaires internes" du PS.

"François Hollande est candidat à la présidence de la République, il est dans un rapport personnel, de confiance avec les Français et rien ne le détournera de sa mission".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/10/97001-20111210FILWWW00378-hollande-se-protege-des-affaires-du-ps.php

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Le 19 janvier 1994, l'ancienne député PS des Bouches-du-Rhône, Jeannine

Ecochard, est mise en examen dans le cadre de l'instruction du dossier des

fausses factures relatif à la construction du tunnel Prado-Carénage à

Marseille. Elle a été condamnée le 5 juin 1997 à un an de prison avec

sursis.

Le tunnel Prado Carénage c'est une des pires magouilles de Marseille, et donc de France. Le tarif est de 2€60 pour 2.5km de tunnel soit le péage le plus cher de France. La boite qui l'exploite fait 33M€ de CA et 22M€ de résultat avant impôts et dotations soit une rentabilité assez hallucinante de 66%.

Depuis 1989 un chantier a été ouvert pour construire un périphérique pour la ville de Marseille, qui est une des seules villes de +200000hab à ne pas en avoir. Ce chantier, directement concurrent du tunnel qu'il priverait de 90% de son trafic, est aujourd'hui le plus vieux de France après que son achèvement a été repoussé une dizaine de fois. Les tronçons construits dans les années 90 n'ont jamais servi et sont déjà envahis par les herbes à tel point qu'il faut déjà envisager une réfection alors même qu'ils n'ont jamais servi.

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Le tunnel Prado Carénage c'est une des pires magouilles de Marseille, et donc de France. Le tarif est de 2€60 pour 2.5km de tunnel soit le péage le plus cher de France. La boite qui l'exploite fait 33M€ de CA et 22M€ de résultat avant impôts et dotations soit une rentabilité assez hallucinante de 66%.

Depuis 1989 un chantier a été ouvert pour construire un périphérique pour la ville de Marseille, qui est une des seules villes de +200000hab à ne pas en avoir. Ce chantier, directement concurrent du tunnel qu'il priverait de 90% de son trafic, est aujourd'hui le plus vieux de France après que son achèvement a été repoussé une dizaine de fois. Les tronçons construits dans les années 90 n'ont jamais servi et sont déjà envahis par les herbes à tel point qu'il faut déjà envisager une réfection alors même qu'ils n'ont jamais servi.

On m'a expliqué que chaque maire d'arrondissement veut qu'on commence par chez lui et donc, chacun bloque l'autre, depuis 20 ans.

Sacré bordel Marseille. Habitant depuis peu au coeur d'Euromed, jvois des trucs hallucinants presque quotidiennement.

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Un rapport sur le train de vie des Sociétés d'Economie Mixte, fait par l'inspection générale de la mairie de Paris : http://www.paris.fr/…cument-id=92382">(badurl) http://www.paris.fr/…cument-id=92382 (badurl)

Parcourez donc ce document, vous trouverez vous-même l'anomalie qu'il faut remarquer dans ce remarquable document administratif.

Tu veux parler des occultations conformément aux dispositions de la loi du 17 juillet 1978 relative à l'accès aux documents administratifs ? :dentier:

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000339241

Loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d'amélioration des relations entre l'administration et le public et diverses dispositions d'ordre administratif, social et fiscal

Titre 1er/chapitre 1er/Article 6/II:

II.-Ne sont communicables qu'à l'intéressé les documents administratifs :

-dont la communication porterait atteinte à la protection de la vie privée, au secret médical et au secret en matière commerciale et industrielle ;

-portant une appréciation ou un jugement de valeur sur une personne physique, nommément désignée ou facilement identifiable ;

-faisant apparaître le comportement d'une personne, dès lors que la divulgation de ce comportement pourrait lui porter préjudice.

Les informations à caractère médical sont communiquées à l'intéressé, selon son choix, directement ou par l'intermédiaire d'un médecin qu'il désigne à cet effet, dans le respect des dispositions de l'article L. 1111-7 du code de la santé publique

I

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Evidemment l'UMP a ses casseroles de truands qui ont pignon sur rue, comme Balkany ou Bédier, ou leurs seigneureries comme l'Epad qui gère le domaine immobilier de la Défense, et leurs porteurs de valises diplomatiques.

Mais dans le cas du PS, il y persiste un véritable système mafieux couvert par les puissantes fédérations et leurs sattelites syndicaux ou associatifs - SOS racisme en est une caricature. Ceci s'explique facilement par des raisons structurelles : le pouvoir des barons locaux qui gèrent les collectivités en apparatchiks, le clientélisme inhérent à leur politique de redistribution, leur tropisme pour l'endettement public qui est lié à la construction d'usines à gaz administratives, la multiplication des fonctionnaires et surtout, leur propension indécrottable à se comporter en Pharaons des offices HLM (leurs pyramides et pompes à fric), qui annihile toute distinction public-privé. Tout baron socialo est aussi bétonneur dans l'âme.

Personne n'aurait écrit un livre sur toutes ces magouilles ?

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Tiens, je me souviens d'une conversation avec un très haut fonctionnaire de la mairie de Paris, pote de Chirac, qui me décrivait les us et coutumes maffieuses des uns et des autres. Il existe une couleur politique encore pire que toutes les autres d'après lui, ce sont les écologistes. Il est curieux que peu de scandales les aient touchés pour le moment. Mais je m'attends à ce qu'un jour ou l'autre, un journaliste s'intéresse de près à l'emploi occupé par Cécile Duflot, apparemment dans un organisme HLM.

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Ce chantier, directement concurrent du tunnel qu'il priverait de 90% de son trafic, est aujourd'hui le plus vieux de France après que son achèvement a été repoussé une dizaine de fois.

Et quand on songe que le périphérique en question avait été décidé et voté en 1930…

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Et bien, il y a une trentaine d'années, le Vieux-Lille était encore un quartier malfamé occupé principalement par des familles d'immigrés pauvres.

Pierre Mauroy, alors maire de Lille, député du Nord, Premier ministre (autant de titres qu'un dictateur africain) décide un projet de réhabilitation de cet ancien quartier et demande aux habitants, pour la plupart propriétaires, de rénover leur façade, etc.

La plupart n'ayant pas les moyens essaient d'obtenir des crédits mais, vu leurs faibles revenus et la faible valeur de leur propriété, ne les obtiennent pas. Ils se voient donc dans l'obligation de vendre massivement et beaucoup d'amis de Pierre Mauroy, bien renseignés, achètent pour des bouchées de pain des propriétés dont la valeur a été démultipliée en quelques années.

Car le plan de réhabilitation prévoyait de refaire toute la voirie (les trottoirs étaient à l'époque défoncés, les routes difficilement praticables), de déplacer tous les toxicomanes (les seringues usagées se ramassaient à la pelle à l'époque dans ce quartier) dans d'autres quartiers (Wazemmes, Lille Sud), des subventions pour des rénovations de monuments historiques en-veux-tu-en-voilà afin de continuer à faire grimper les prix de l'immobilier ( http://fr.wikipedia…._de_Lille#Liste jetez un oeil à l'explosion de ces classifications dans les années 80, quasiment toutes dans le Vieux-Lille), etc

Et je ne parle même pas des pressions à la limite de la légalité. Un ami de mon père qui ne voulait pas revendre son café-restaurant très bien situé était systématiquement contrôlé par tous les services possibles et imaginables et toutes les personnes renseignés à ce sujet sait qu'aucun propriétaire de bar ou de restaurant ne déclare 100% de ses recettes.

Bref, tout cela a abouti à un joli résultat ; le Vieux-Lille est à présent le quartier le plus agréable de la ville et attire nombre de touristes mais cela s'est fait aux dépens de pas mal de gens incapables de se défendre et au profit de quelques nantis qui connaissaient les bonnes personnes au bon moment.

Pour finir, j'étais il y a quelques années invité à une soirée chez un ami dont le voisin est Pierre Mauroy. On voyait difficilement sa demeure à cause du mur imposant qui séparait les deux propriétés mais le peu que l'on pouvait apercevoir était déjà assez imposant comme ça. Et dans le quartier le plus chic de la ville ! Pour quelqu'un qui n'a jamais vraiment travaillé et qui est censé avoir passé sa vie à servir l'Etat, je me dis, qu'en retour, l'Etat lui a bien servi aussi !

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Un peu comme Marseille quoi.

Oui, mais à Marseille, outre ce genre d'indélicatesses, il y a en sus la collusion entre les élus et la mafia qui aggrave notoirement la situation: racket systématique des commerçants par la seconde, financement des premiers par les seconds qui ferment les yeux sur les abus précités, tricheries multiples pour obtenir l'octroi de marchés publics, parasitage de l'OM par le milieu…

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C'est vrai cette histoire de racket des commerçants plus ou moins systématisé à Marseille ? C'est pas la première fois que je l'entends, mais c'est tjrs resté au stade des "tu sais, ici à Marseille", "C'est Marseille quoi..", "Tout le monde le sait", … bref, des "on dit que" et des rumeurs… :/

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parasitage de l'OM par le milieu…

ça c'est la faute de RLD, et c'est pas madame qui va y changer quelque chose…

C'est vrai cette histoire de racket des commerçants plus ou moins systématisé à Marseille ? C'est pas la première fois que je l'entends, mais c'est tjrs resté au stade des "tu sais, ici à Marseille", "C'est Marseille quoi..", "Tout le monde le sait", … bref, des "on dit que" et des rumeurs… :/

Pour les bars du centre ville c'est vrai, pour les autres commerces non.

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