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Arnaud Dassier rallie Bayrou à la grande joie de Marianne


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On aurait pu choisir la stratégie du FN qui après plusieurs décennies d'ostracisme est maintenant une force politique à part entière, et dont certaines des propositions sont maintenant reprises par l'UMP (immigration) ou le PS (protectionnisme)..

De la même manière, si la taxe Tobin est aujourd'hui poussée par Sarkozy, ce n'est surement pas parce que ceux qui l'ont pronée à l'extrême gauche initialement sont allés copiner avec Sarkozy.

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Je n'ai toujours pas compris comment concrètement le soutien à la campagne de Bayrou pouvait permettre de faire avancer la cause libérale, sachant que je tiens pour évident que la faire avancer requiert comme priorité d'entreprendre une tache éducative (la contrainte sur les limites du pouvoir étant l'état de l'opinion publique, cf. La Boétie, Hume, Mises, etc.).

Ce n'est pas parce qu'on peut reconnaitre l'intérêt d'un certain pragmatisme stratégique (à la différence d'une compromission sur les principes) laissant de la place pour des coalitions avec des gens faisant moins que proner un Etat ramené aux fonctions régaliennes qu'il s'ensuivrait qu'une stratégie de soutien à Bayrou serait recommendable. Une coalition pourrait avoir du sens s'il y a au moins quelques thèmes prioritaires pour lesquelles il y a une nette affinité sur les réformes envisagées, si ce n'est sur leur principe sous-jacent (X et Y peuvent proner la même mesure pour des raisons différentes). Quelle affinité nette y a t-il ici? Certainement, s'insérer dans l'échiquier politique n'est pas une condition suffisante pour faire avancer la cause.

Et si le "point d'appuit" permet de toucher des électeurs, si ça se fait sur la base du programme de Bayrou et qu'il n'y a pas d'affinité réelle et nette sur des points prioritaires avec la cause, ça voudra dire que le militant du PLD aura essentiellement défendu autre chose que la cause. Alors il est censé faire quoi ensuite? Retourner sa veste et faire son coming out libéral une fois qu'il s'est "inséré"? On défendait la hausse de la TVA de Bayrou mais non, en fait après s'être battu pour cela, on va dire qu'on veut la baisse parce que blabla, libéralisme, blabla. Premièrement, les girouettes ne sont pas très crédibles vis-à-vis des électeurs (l'éducation requiert l'honnêteté). Deuxièmement, si on a réussi à prendre appui en trompant Bayrou et ses électeurs, le dilemme qu'il y a eu au départ reviendra renforcé. Faire son coming out voudrait vraisemblablement dire perdre le soutien de Bayrou pour des investitures et des électeurs qui ont voté pour nous précédemment sur la base d'un autre programme. Donc dans le même esprit qu'avec le choix stratégique initial, on va se dire qu'il faut pour rester dans l'échiquier faire comme la première fois, i.e. défendre le programme du partenaire (soutenir sa campagne). Le coming out est reporté à la prochaine fois, et ainsi de suite. On se retrouve peut-être "inséré", mais sans faire avancer la cause. En fait on l'a fait même reculer en étant contre-productif sur le plan de la tache éducative primordiale puisqu'on doit faire comme si le libéralisme c'était le grosso modo le programme du partenaire, i.e. la hausse de la TVA, la consolidation des Etats à l'échelle européenne, etc.

Qui dit alliance ne dit pas défense aveugle du partenaire. On peut soutenir Bayrou comme candidat de "l'union nationale" en espérant pouvoir y faire entendre notre voix par la suite. Durant la campagne, de par les connaissances que le Modem possède dans les médias, on peut envisager d'y faire un peu de communication.

On n'a pas besoin d'attendre pour pouvoir faire notre coming-out libéral, ou d'avancer masqué et de tromper les électeurs ou Bayrou lui-même. La preuve en est la mise en ligne du programme du PLD sur son site internet :

http://partiliberald…ate&b=3&a=10720

C'est accessible à tous, y compris aux électeurs et aux membres du Modem.

Et comme tu peux le constater, le PLD ne renie pas ses convictions libérales et ne les cache pas non plus. Nos principes sont assumés et revendiqués.

On peut tout à fait différencier nos propositions des siennes et profiter de toute tribune qui nous est offerte pour attirer l'attention.

Modifié par h16
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Je n'ai toujours pas compris comment concrètement le soutien à la campagne de Bayrou pouvait permettre de faire avancer la cause libérale, sachant que je tiens pour évident que la faire avancer requiert comme priorité d'entreprendre une tache éducative (la contrainte sur les limites du pouvoir étant l'état de l'opinion publique, cf. La Boétie, Hume, Mises, etc.).

Ce n'est pas parce qu'on peut reconnaitre l'intérêt d'un certain pragmatisme stratégique (à la différence d'une compromission sur les principes) laissant de la place pour des coalitions avec des gens faisant moins que proner un Etat ramené aux fonctions régaliennes qu'il s'ensuivrait qu'une stratégie de soutien à Bayrou serait recommendable. Une coalition pourrait avoir du sens s'il y a au moins quelques thèmes prioritaires pour lesquelles il y a une nette affinité sur les réformes envisagées, si ce n'est sur leur principe sous-jacent (X et Y peuvent proner la même mesure pour des raisons différentes). Quelle affinité nette y a t-il ici? Certainement, s'insérer dans l'échiquier politique n'est pas une condition suffisante pour faire avancer la cause.

Et si le "point d'appuit" permet de toucher des électeurs, si ça se fait sur la base du programme de Bayrou et qu'il n'y a pas d'affinité réelle et nette sur des points prioritaires avec la cause, ça voudra dire que le militant du PLD aura essentiellement défendu autre chose que la cause. Alors il est censé faire quoi ensuite? Retourner sa veste et faire son coming out libéral une fois qu'il s'est "inséré"? On défendait la hausse de la TVA de Bayrou mais non, en fait après s'être battu pour cela, on va dire qu'on veut la baisse parce que blabla, libéralisme, blabla. Premièrement, les girouettes ne sont pas très crédibles vis-à-vis des électeurs (l'éducation requiert l'honnêteté). Deuxièmement, si on a réussi à prendre appui en trompant Bayrou et ses électeurs, le dilemme qu'il y a eu au départ reviendra renforcé. Faire son coming out voudrait vraisemblablement dire perdre le soutien de Bayrou pour des investitures et des électeurs qui ont voté pour nous précédemment sur la base d'un autre programme. Donc dans le même esprit qu'avec le choix stratégique initial, on va se dire qu'il faut pour rester dans l'échiquier faire comme la première fois, i.e. défendre le programme du partenaire (soutenir sa campagne). Le coming out est reporté à la prochaine fois, et ainsi de suite. On se retrouve peut-être "inséré", mais sans faire avancer la cause. En fait on l'a fait même reculer en étant contre-productif sur le plan de la tache éducative primordiale puisqu'on doit faire comme si le libéralisme c'était le grosso modo le programme du partenaire, i.e. la hausse de la TVA, la consolidation des Etats à l'échelle européenne, etc.

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De la même manière, si la taxe Tobin est aujourd'hui poussée par Sarkozy, ce n'est surement pas parce que ceux qui l'ont pronée à l'extrême gauche initialement sont allés copiner avec Sarkozy.

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Je ne vois pas comment vous pouvez faire de la communication sur la base du programme du PLD via un point d'appui au MODEM. Il me semble clair qu'il faudra soit défendre ce programme et à la première interview le journaliste comme les mecs de la campagne du MODEM vous demanderont quel est le rapport avec Bayrou et répudieront votre soutien (plus d'accès aux "connaissances qu'ils possèdent dans les médias"), soit oublier ce programme pour défendre des propositions de Bayrou. Car le programme tel qu'affiché aujourd'hui sur le site du PLD est à des années lumières des orientations auxquelles ont peut s'attendre de la part de Bayrou et de celles qu'il a déjà présentées et on ne peut pas dire à la fois A et non-A dans la même interview (d'où mon hypothèse précédente selon laquelle il faudrait dire un truc pour la campagne et faire son coming out ensuite).

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Je ne vois pas comment vous pouvez faire de la communication sur la base du programme du PLD via un point d'appui au MODEM. Il me semble clair qu'il faudra soit défendre ce programme et à la première interview le journaliste comme les mecs de la campagne du MODEM vous demanderont quel est le rapport avec Bayrou et répudieront votre soutien (plus d'accès aux "connaissances qu'ils possèdent dans les médias"), soit oublier ce programme pour défendre des propositions de Bayrou. Car le programme tel qu'affiché aujourd'hui sur le site du PLD est à des années lumières des orientations auxquelles ont peut s'attendre de la part de Bayrou et de celles qu'il a déjà présentées et on ne peut pas dire à la fois A et non-A dans la même interview (d'où mon hypothèse précédente selon laquelle il faudrait dire un truc pour la campagne et faire son coming out ensuite).

On peut y rétorquer le projet d'une "union des forces centristes". Au sein de l'UMP tu as quand même pas mal de différences entre les libéraux et la droite sociale par exemple. Sauf qu'à l'UMP il y a volonté hégémonique de la parole donc les différences doivent se taire. On a la candeur de croire qu'au centre il pourrait y avoir une union autours d'un candidat mais une pluralité de mouvements de pensées, chacun ayant voix au chapitre.

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J'espère me tromper mais ça me semble complètement invraisemblable. Ca serait plus vraisemblable me semble-t-il si on pouvait se dire au MODEM que le PLD avait déjà une assise électorale au point que le soutien du PLD leur rapporterait plus qu'il ne leur coute. En absence d'une telle assise électorale, il leur resterait surtout l'embarras d'être associé à "l'ultra-libéralisme" (potentiellement couteux vis à vis de leur électorat) des membres du PLD vendant leur soupe en interview dans le cadre d'une campagne Bayrou.

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J'espère me tromper mais ça me semble complètement invraisemblable. Ca serait plus vraisemblable me semble-t-il si on pouvait se dire au MODEM que le PLD avait déjà une assise électorale au point que le soutien du PLD leur rapporterait plus qu'il ne leur coute. En absence d'une assise électorale, il leur resterait surtout l'embarras d'être associé à "l'ultra-libéralisme" si des membres du PLD vendent leur soupe en interview dans le cadre d'une campagne Bayrou.

C'est possible, oui. Mais au final il faudrait être dans la confidence des discussions autours des conditions de l'accord entre l'équipe du Modem et celle du PLD pour en connaître les tenants et les aboutissants concrets pour la promotion du libéralisme et les éventuels alliances électorales pour les législatives ou locales. Je ne veux pas botter en touche mais ce n'est pas mon cas, donc il faudrait peut-être des éclaircissements supplémentaires de la part d'Aurel.

Personnellement, comme je l'ai déjà dis précédemment, je pense que le but d'une telle alliance est justement de gagner une assise électorale par la suite. Mais ça n'engage que moi. Et je ne prendrais par les paris sur les résultats de cette stratégie.

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De ce que j'en comprends, le but c'est surtout d'avoir des investitures données aux candidats PLD par le Modem, non?

C'est ce que j'ai cru comprendre aussi personellement. Après, ça demande confirmation.

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Le problème c'est que l'on ne peut interdire les partis politiques, et avoir le soutien d'un parti politique permet d'avoir une logistique et un soutien financier. Il est vrai qu'un système de candidatures indépendantes est un plus mais à mon avis utopique.

Le problème majeur c'est le financement public des partis politiques, sans cela, les partis seraient bien moins puissants et tant mieux.

Tout cela est très vrai, mais je n'ai jamais proposé d'interdire les partis. Juste de les mettre dans une situation où ils se videraient de leur importance.

La retraite avec Carla

Même pas. Dès qu'il n'aura plus le pouvoir, elle le quittera pour un autre, plus riche, plus puissant. Tu sais, il y a de quoi se méfier d'une femme qui sort successivement avec un père puis avec son fils…

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Je n'ai toujours pas compris comment concrètement le soutien à la campagne de Bayrou pouvait permettre de faire avancer la cause libérale

Ne te fatigue pas, tu n'auras pas la réponse à cette question.

De ce que j'en comprends, le but c'est surtout d'avoir des investitures données aux candidats PLD par le Modem, non?

Voilà. Le PLD c'est un tremplin pour arrivistes.

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De ce que j'en comprends, le but c'est surtout d'avoir des investitures données aux candidats PLD par le Modem, non?

Voilà. Le PLD c'est un tremplin pour arrivistes.

S'il est possible que ces candidats PLD investis par le Modem fassent des scores intéressants (10-15% ?), ils ne seront très probablement pas élus en 2012, hein, donc bon, pour des "arrivistes"…

L'idée est que les médias écouteront plus facilement un parti qui a fait des scores électoraux.

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Ne te fatigue pas, tu n'auras pas la réponse à cette question.

Voilà. Le PLD c'est un tremplin pour arrivistes.

Non, Roucou, tu connais mal le PLD, tu nous connais mal, tu me connais mal…

Que nous nous mettions à attirer les arrivistes, certes, ce n'est pas impossible,paradoxalement, ce serait une certaine rançon du "succès" ce qui compte, c'est comment nous allons les gérer à long terme, et surtout comment nous allons gérer les gens "bien", et pour l'instant, nous les gens bien"nous sommes encore la grande majorité (au PLD), malgré un certain cynisme réaliste indispensable pour passer un nouveau cap…

Je n'ai toujours pas compris comment concrètement le soutien à la campagne de Bayrou pouvait permettre de faire avancer la cause libérale

Pour cette question, plus fondamentale, je comprends que la réponse" tu verras" ne te satisfasse pas…mais, ce n'est pas au coeur de la bataille qu'il faut dévoiler ses stratégies…

Moi, je soutiens "de tout mon poids", et je ne suis pas une ado anorexique, de très nombreux "champions", et pour ces présidentielles, plusieurs candidats, Bayrou, Bastiat, Muflan, Kuing…( pas Berti, pitié, pas ly , Berti)

Comme le Béarnais, j'aime bien les proverbes, et en ai inventé quelques uns dont je suis fière:

* P'tea party deviendra grand ( si les petits cochons ne le mangent pas)

*Qui vivront Véron

*Si on a Yolande d'Aragon, on peut bien leur laisser Jeanne d'Arc..

*Moi, ça ne me dérange pas qu'on me voie à la droite de Bayrou, mais ça va encore faire jaser ceux qui vont le voir à gauche…

mais si , Roucou, Xara, vous aurez la réponse à vos questions, dans les livres d'histoire de vos petits enfants…

On peut aussi en parler de vive voix, "entre hommes"..

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François Bayrou a "de l'estime" pour Eva Joly

François Bayrou a déclaré dimanche sur Canal+ avoir "de l'estime" pour sa concurrente écologiste, Eva Joly, "pour les combats qu'elle a menés, par exemple, contre les paradis fiscaux". Et le candidat du MoDem à la présidentielle de relever : "Elle est dans un parti qui ne la soutient pas de manière forcenée".

Début janvier, la candidate EELV à la présidentielle avait proposé un accord de désistement entre elle, François Hollande, Jean-Luc Mélenchon et même François Bayrou en vue du second tour, s'attirant une fin de non-recevoir générale.

http://lci.tf1.fr/fi…ly-6945866.html

:popcorn:

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Pour cette question, plus fondamentale, je comprends que la réponse" tu verras" ne te satisfasse pas…mais, ce n'est pas au coeur de la bataille qu'il faut dévoiler ses stratégies…

Je ne fais pas partie des troupes donc je peux difficilement exiger une réponse, mais j'espère que ceux qui en sont en ont de meilleures que "tu verras", autrement il n'y aura que des croyants béats dans vos rangs et les autres iront voir ailleurs. De plus, dès lors que les troupes ne sont pas un stock figé mais qu'il est question non seulement d'éviter les désistements mais de les faire grossir, si tu dis ça à ceux qui se tatent de venir grossir les rangs, ça ne va pas être très vendeur.

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Non, Roucou, tu connais mal le PLD, tu nous connais mal, tu me connais mal…

Je t'accorde volontier le bénéfice du doute, Touda.

Cependant, ma chère Gouda, ta prise de position est biaisée puisque tu as longtemps été centriste.

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Je t'accorde volontier le bénéfice du doute, Touda.

Cependant, ma chère Gouda, ta prise de position est biaisée puisque tu as longtemps été centriste.

Bizarrement moi aussi je pense "Roucou" quand je lis ton nom, aucune idée du pourquoi :mellow:

J'ai pourtant pas appris a lire avec la méthode globale.

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Je t'accorde volontier le bénéfice du doute, Touda.

Cependant, ma chère Gouda, ta prise de position est biaisée puisque tu as longtemps été centriste.

Mais au début, je pensais aussi que le PLD avait tout à perdre de cette "union", et que nous devions "laisser passer l'orage" pour être en pleine possession de nos moyens, après "les péripéties"…Mais en fait, les évènements se sont précipités, mes petites graines lancées à la volée ont donné des fruits plus rapidement que prévu…après avoir quitté le MoDem peu discrètement, avoir continué à y entretenir mes amitiés, je rentre par la grande porte, avec l'équipe idéale sur ma circonscription pour vraiment faire un très bon boulot localement…

Centriste? Bof…

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D'abord, Bayrou tient un discours intéressant pour le PLD. Il est loin d'être parfait, il propose des hausses d'impôt, un "plan" (l'équivalent de la commission Attali en quelque sorte) et une plus grande progressivité de l'impôt (avec lutte contre les paradis fiscaux), mais il est aussi celui qui tient ce discours-là :

- la crise du pays n'est pas la faute des marchés, de l'Europe ou de la mondialisation. La crise plonge ses racines dans les 30 dernières années de politiques menées par le PS et le RPR-UMP, implicitement dans notre modèle économique et social archaïque. Ce n'est pas un hasard s'il cite souvent les Pays Bas, l'Allemagne et le nord de l'Europe. Cette approche ouvre des perspectives uniques pour réformer le pays.

- pour retrouver la prospérité, il faut produire. Malgré une petite touche "made in France" que je déplore, l'axe principal qu'il cherche à déployer, c'est la politique de l'offre : flexibilité du marché du travail par exemple. Ca manque encore de consistance, il cherche et nous allons contribuer à sa reflexion. Je vous informe que le 8 février, je me trouverai entre Robert Rochefort, vice-président du Modem et Jean Peyrelevade, banquier et conseiller intime de Bayrou, en plus d'Alain Lambert et Pierre Gattaz pour débattre de ce thème et exposer mes propositions. Nous aurons donc régulièrement la parole pour promouvoir nos idées et notre vision.

- il est plutôt sensible aux libertés individuelles que les autres candidats qui, eux, les craignent.

Comment travailler avec des partenaires plus grands que nous, plus nombreux, avec beaucoup plus de ressources et des élus que nous n'avons pas ? Certainement pas en brusquant les rapports et en cherchant à nous imposer bêtement. C'est un travail dans le temps qui repose sur des échanges, l'acceptation de nos divergences et de nos différences. La confiance se construit, et ne se décrète pas. Aucun cadeau ne nous sera fait, nous le savons. De même que nous devrons accepter des décisions difficiles, jouer des coudes et passer en force parfois. Mais sans un minimum de confiance mutuelle, nous n'irons nulle part. Ce que nous savons, c'est que Bayrou et son équipe peuvent piocher dans nos idées et nos talents pour la campagne si ce lien se resserre et que nous sommes bons, nos candidats pourront bénéficier de leur investiture, et nous piocherons dans leurs ressources (expérience, réseau, etc.) pour la nôtre. Nous ne sommes pas des enfants de coeur ni au PLD, ni au Modem, mais nous sommes conscients des atouts que chacun peut apporter à l'autre.

Le PLD a besoin de franchir quelques étapes avant de prétendre peser réellement sur le plan politique. Je crois qu'une victoire de FB à la présidentielle nous ferait franchir d'un coup plusieurs marches, et pas seulement en balayant une droite à bout de souffle après 10 ans de pouvoir qui ont coulé le pays sans rectifier le désastre des 20 années passées. Soyons lucides : les propositions du PLD ne seront pas dominantes en 2012, quoi qu'il advienne. Mais dans ce sénario d'une victoire de Bayrou, le PLD serait assuré de gagner en audience et en crédibilité pour la suite. Notre horizon, ce n'est pas 2012 mais 2015-2017.

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Le problème est que, dans le cas très probable où Bayrou ne serait pas au deuxième tour et d'un classique affrontement gauche-droite, vous serez à nouveau quantité négligeable (pour ne pas dire plus). A la limite, le scénario idéal pour les libéraux serait amha un 21 avril à l'envers avec éclatement de la droite comme conséquence.

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Les deux profils qui ont des chances élevées de sortir vainqueurs d'un second tour, sauf surprise, c'est Hollande (Hollande-Sarko ou Hollande-MLP) et Bayrou (Hollande-Bayrou, Sarko-Bayrou, MLP-Bayrou). Si Hollande passe, l'UMP implose et la droite connait un chômage de masse. Un centre va se recomposer autour du score de Bayrou qui offrira les meilleures perspectives entre un PS dominant à tous les étages (municipales, conseils généraux et régionaux, européennes, sénat, assemblée nationale et le chateau) et l'UMP en ruine. Nous serons le pilier libéral de ce centre à reconstruire sans la chape de plomb sarkozyste.

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Les deux profils qui ont des chances élevées de sortir vainqueurs d'un second tour, sauf surprise, c'est Hollande (Hollande-Sarko ou Hollande-MLP) et Bayrou (Hollande-Bayrou, Sarko-Bayrou, MLP-Bayrou).

Oui. J'en avais parlé dans un billet précédent. Et je pense que pour Hollande, c'est loin d'être gagné.

Ceci posé, tu oublies les législatives. Et là, Bayrou, il se retrouve en cohabitation.

Nous serons le pilier libéral de ce centre à reconstruire sans la chape de plomb sarkozyste.

Tu rêves.

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Tu rêves.

À ce moment là, tu rêves aussi pour croire que le libéralisme aura un jour une résonnance sur le grand public

Sans déconner, si on râle à chaque manoeuvre politique pour tenter d'entrer sur la scène et de faire avancer les choses sur le moyen/long terme, on n'est pas sorti de l'auberge.

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Les deux profils qui ont des chances élevées de sortir vainqueurs d'un second tour, sauf surprise, c'est Hollande (Hollande-Sarko ou Hollande-MLP) et Bayrou (Hollande-Bayrou, Sarko-Bayrou, MLP-Bayrou). Si Hollande passe, l'UMP implose et la droite connait un chômage de masse.

D'abord je ne crois pas du tout en un second tour avec Bayrou, Sarko et Hollande caracole à plus de 10 points devant dans les sondages. Le Pen oui. Ensuite, dans un second tour Sarko-Hollande c'est la droite qui gagne à mon avis, Hollande n'emporte pas les masses, mais de toute manière, le score sera très serré, on en reparlera. Ceci étant, je ne crois pas du tout en un étiolement de la droite derrière si elle perd en 2012, l'UMP a toujours marché derrière un chef, elle saura vite recomposer ses forces.

Un centre va se recomposer autour du score de Bayrou qui offrira les meilleures perspectives entre un PS dominant à tous les étages (municipales, conseils généraux et régionaux, européennes, sénat, assemblée nationale et le chateau) et l'UMP en ruine. Nous serons le pilier libéral de ce centre à reconstruire sans la chape de plomb sarkozyste.

Euh…non. Bayrou aurait pu être l'alternative à Sarko pendant 5 ans, en lieu et place d'un PS d'éléphants déconnectés et qui se déchiraient (et se déchirent encore ) entre eux, il avait une sacré opportunité il ne l'a même pas saisi, je crois donc que Bayrou est condamné à jouer le rôle de 3ème ou 4ème homme à chaque élection, passant son temps à reconstruire ses forces à chaque fois. Sans compter que sa présence à l'assemblée nationale est loin d'être importante, son assise locale est atone.

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À ce moment lÀ, tu rêves aussi pour croire que le libéralisme aura un jour une résonnance sur le grand public

Sans déconner, si on râle À chaque manoeuvre politique pour tenter d'entrer sur la scène et de faire avancer les choses sur le moyen/long terme, on n'est pas sorti de l'auberge.

Tu es jeune. Quand tu auras vu le résultat avec Bayrou, tu mettras un peu d'eau dans ton vin.

Et je le redis : Ron Paul est un excellent exemple de ce qu'il faut faire.

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Tu es jeune. Quand tu auras vu le résultat avec Bayrou, tu mettras un peu d'eau dans ton vin.

Et je le redis : Ron Paul est un excellent exemple de ce qu'il faut faire.

Faire comme Ron Paul ça veut dire quoi concrètement en France ?

Rentrer à l'UMP, se faire élire député tout en continuant à tenir un discours libertarien. Tu crois vraiment que c'est imaginable ?

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Faire comme Ron Paul ça veut dire quoi concrètement en France ?

Rentrer à l'UMP, se faire élire député tout en continuant à tenir un discours libertarien. Tu crois vraiment que c'est imaginable ?

Non. Cela veut dire qu'il faut un message clair et pas de compromission. Il faut viser la durée.

La différence entre l'UMP et le GOP, c'est que ce dernier reste bien plus à droite,fondamentalement, que l'UMP (qui est de centre gauche, de facto). Il n'y a en France plus aucun parti de droite conservatrice. Et surtout, il n'y a plus que des arrivistes en politique.

Croire que Bayrou est une solution (ou un embryon de solution) alors qu'il est l'un des problèmes, surtout quand on voit son track record, c'est rêver éveillé. Et croire, encore mieux, que s'il arrive au pouvoir, il écoutera les libéraux (même un peu) alors que tout son passé indique qu'il n'en a absolument rien à foutre (il s'écoute lui, et lui seul), c'est continuer la féérie éthérée.

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