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Droit d'auteur  

91 membres ont voté

  1. 1. Pour vous le droit d'auteur, c'est:

    • Un droit tout à fait naturel qu'il faut faire respecter
      9
    • Un droit qui doit évoluer pour tenir compte des nouvelles technologies de l'information
      17
    • Une notion qui tendra inéluctablement à disparaître mais qui doit pour l'instant être défendue pour soutenir les artistes
      3
    • Un concept obsolète qui doit disparaître: si les artistes ne peuvent plus gagner leur vie en vendant leurs oeuvres, c'est leur problème, pas le mien.
      62


Messages recommandés

C'est pas du "droit d'auteur", ça. Juste un accord commercial entre artiste et éditeur.

Oui, oui.

J'ai répondu "droit qui doit évoluer", c'est ma façon de dire : non au droit d'auteur en tant que tel.

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Imaginons un artiste très talentueux mais dont les fans ne sont pas assez densément situés sur un territoire pour qu'un concert soit rentable.

Un "artiste" dont la production ne plaît qu'à 3 ploucs disséminés ? Il peut crever la bouche ouverte au coin d'une rue. Qu'il aille bosser pour gagner sa vie, ce glandeur.

  • Yea 1
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Imaginons un artiste très talentueux mais dont les fans ne sont pas assez densément situés sur un territoire pour qu'un concert soit rentable.

Imaginons qu'un ingénieur très talentueux arrive à créer une machine pour faire repousser le gros orteil gauche mais que la machine ne puisse pas se déplacer. Tous les gens qui ont perdu leur gros orteil gauche ne sont pas assez densément situés sur un territoire pour que la machine soit rentable. Il faut faire quelque chose selon toi ?

C'est triste mais c'est comme ça. Pourquoi dès qu'on parle de la Khultur il faudrait devenir mielleux ?

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Un "artiste" dont la production ne plaît qu'à 3 ploucs disséminés ? Il peut crever la bouche ouverte au coin d'une rue. Qu'il aille bosser pour gagner sa vie, ce glandeur.

Surtout que ceux là ont une technique très au point, du moins en Belgique : le chomage.

Personnellement, je suis musicien, et des "musiciens pros", j'en connais une pelletée, mais la plupart sont en fait chomeur de longue durée et tant que tu peux prouver, à Bruxelles, que tu joues le WE dans un bar/club/salle, que tu enregistres, …, ont te laisse le chomage. C'est d'ailleurs en train de changer, et depuis 3 mois, c'est l’effervescence http://www.facebook.com/notes/iles-asbl/artistes-onem-maintien-des-droits-en-1e-p%C3%A9riode-mode-demploi-012012/323784854321701

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Je comprend mieux.

Mais ce sondage arrivant en même temps que la controverse de la fermeture de megaupload , me fait douter de son objectif.

Parceque les royalties ne sont pas respectés, quand ont fait une sorte de communisme de données pour que tout le monde est le "Droit à la musique", comme les geek pirates le laissent entendre..

Mais si ce sujet ne parle pas du tout de cela, et n'est qu'une coïncidence, aux temps pour moi.

Un "artiste" dont la production ne plaît qu'à 3 ploucs disséminés ? Il peut crever la bouche ouverte au coin d'une rue. Qu'il aille bosser pour gagner sa vie, ce glandeur.

quelle finesse

Imaginons qu'un ingénieur très talentueux arrive à créer une machine pour faire repousser le gros orteil gauche mais que la machine ne puisse pas se déplacer. Tous les gens qui ont perdu leur gros orteil gauche ne sont pas assez densément situés sur un territoire pour que la machine soit rentable. Il faut faire quelque chose selon toi ?

C'est triste mais c'est comme ça. Pourquoi dès qu'on parle de la Khultur il faudrait devenir mielleux ?

Où est-ton mielleux ? en défendant le contrat et les royalties? le droit de propriété sur un disque, un livre ?

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J'écrit un poème. Je l'imprime. tu l'achète. cela ne donne pas un droit pour être le nouvel "auteur" du poème. Ni de le vendre pour tes bénéfices.

Le poème n'est pas un article de journal. il élève la société dans son ensemble, en tant que partie de l'art. une société sans art est morte.

Et même le journaliste, il peut t'attaquer si tu publie son article sans son autorisation. il le peut.

Je défend le fait que l'artiste dois en avoir lui aussi le doit, le droit de défendre sa propriété.

Je le répète : Le "Droit à écouter de la musique" n'existe pas. et le vol n'est pas dans les principes libéraux.

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J'écrit un poème. Je l'imprime. tu l'achète. cela ne donne pas un droit pour être le nouvel "auteur" du poème. Ni de le vendre pour tes bénéfices.

J'achète ton poème, je te paie. Point barre. J'en fais ce que je veux après avec. Et si je peux faire de la thune dessus, sans rien te donner (sauf royalties éventuelles), c'est mon droit.

Tu veux continuer à vivre de ton art ? Ecris d'autres poèmes, ou retourne à l'usine.

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Pour les escrocs : la main de fer dans un gant de crins d'acier.

..

J'achète ton poème, je te paie. Point barre. J'en fais ce que je veux après avec. Et si je peux faire de la thune dessus, sans rien te donner 'sauf royalties éventuelles), c'est mon droit.

Tu veux continuer à vivre de ton art ? Ecris d'autres poèmes, ou retourne à l'usine.

EDIT : Je viens de voir "sauf royalties éventuelles"

Bon ok, mais quelle hargne :icon_confus:

Modifié par bioman
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Dans ton pays imaginaire…

Pour ta gouverne, c'est comme ça que cela se passait partout dans le monde jusqu'à la moitié du 19é siècle. Quand Shakespeare avait besoin de thune, il montait une pièce, quand Velazquez voulait s'acheter de nouvelles fringues, il vendait un tableau, quand Mozart devait rembourser ses dettes, il composait des concertos pour flûte (instrument qu'il détestait).

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Petite hypothèse qui ne vaut certes pas grand chose, mais le téléchargement ne peut-il être considéré comme une tentative de remédier à une assymetrie de l'information entre producteurs et consommateurs ? En somme ce serait un moyen pour les consommateurs de s'enquérir de la qualité du produit avant, éventuellement, de l'acheter. Personnelement les séries ou cd que je télécharge, si je les trouve dignes de claquer 20 ou 40 euros, ben je les achète par la suite. Et je ne pense pas être le seul à fonctionner ainsi.

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Pour ta gouverne, c'est comme ça que cela se passait partout dans le monde jusqu'à la moitié du 19é siècle. Quand Shakespeare avait besoin de thune, il montait une pièce, quand Velazquez voulait s'acheter de nouvelles fringues, il vendait un tableau, quand Mozart devait rembourser ses dettes, il composait des concertos pour flûte (instrument qu'il détestait).

ok man !

J'avait pas lu " (sauf royalties éventuelles) " dans ton post.

On est d'accord finalement. C'est ok pour moi.

Sert moi un verre !

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Où est-ton mielleux ? en défendant le contrat et les royalties? le droit de propriété sur un disque, un livre ?

Le miel dégoulinant vient de ta position à vouloir aider les artistes plus que les autres individus. A base de "Le pauvre artiste super doué mais qui n'arrive pas à percer" combiné à "la société a besoin de tout plein d'artistes". C'est ta vision des choses mais le fait est que si ton poète n'arrive pas à vivre en vendant ses poèmes alors c'est ce que ça n'intéresse pas les gens et qu'il vaut mieux qu'il aille vendre des frites au concert de son pote vraiment doué.

J'ai vraiment l'impression que le débat est biaisé par cette idée que pour la culture, on pourrait se permettre de décider ce qui est bien pour les autres ou pour la société.

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Petite hypothèse qui ne vaut certes pas grand chose, mais le téléchargement ne peut-il être considéré comme une tentative de remédier à une assymetrie de l'information entre producteurs et consommateurs ? En somme ce serait un moyen pour les consommateurs de s'enquérir de la qualité du produit avant, éventuellement, de l'acheter. Personnelement les séries ou cd que je télécharge, si je les trouve dignes de claquer 20 ou 40 euros, ben je les achète par la suite. Et je ne pense pas être le seul à fonctionner ainsi.

Mon meilleur amis fonctionne ainsi. Perso je ne regarde pas de série, et mes disques sont nombreux et pas trop chers en 33t d'occasion, en cd ou en bibliothèque.

Après, le souci selon moi est que ton voisin ou quiconque pourrait se laisser tenter de ne pas mettre un échange après avoir vu la série. non ?

Cela me fait penser à un café où les gens laissaient leurs argent dans un panier. Cela n'est possible que si nous pouvons avoir confiances les uns et les autres. Ce café était une association. Mais les "téléchargeurs" sont tout seul chez eux, et il doit être très facile pour eux de ne rien acheter, alors que l'acte de consommation est faite lui (téléchargement).

je ne sais pas, il faudrait faire des statistiques.

Le miel dégoulinant vient de ta position à vouloir aider les artistes plus que les autres individus. A base de "Le pauvre artiste super doué mais qui n'arrive pas à percer" combiné à "la société a besoin de tout plein d'artistes". C'est ta vision des choses mais le fait est que si ton poète n'arrive pas à vivre en vendant ses poèmes alors c'est ce que ça n'intéresse pas les gens et qu'il vaut mieux qu'il aille vendre des frites au concert de son pote vraiment doué.

J'ai vraiment l'impression que le débat est biaisé par cette idée que pour la culture, on pourrait se permettre de décider ce qui est bien pour les autres ou pour la société.

Je ne voulais pas laisser entendre cela dans mes propos.

Par exemple, j'ai en horreur l'art contemporain, qui ne survis que grâce au subvention au nom de la "Kulturre" dans la têtes de politicards et philosophes opportunistes et malhonnêtes

Autre exemple, je n'aime pas donner à un artiste qui m'a joué de la soupe périmée dans mes oreilles pendant mon trajet en métro, aussi bien intentionné qu'il est.Et je n'ai aucune compassion pour lui si personne ne lui donne.

Encore un autre : Je vote contre de suite le système des intermittents du spectâacle. en +, ça grouille trop de gauchistes fumeux et cela renforce des concepts et initiatives malsaines..

J'en trouverais sans doute plein d'autres !

:)

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On parle implicitement d'un artiste qui créé et autorise contre de l'argent un de ses clients à écouter son morceau, sous réserve qu'il n'en fasse pas bénéficier quelqu'un d'autres.

On essaye ici de légitimer la violation d'un contrat, je trouve ça regrettable.

Je suis plutôt d'accord avec cette analyse. et donc pas d'accord avec ça :

J'achète ton poème, je te paie. Point barre. J'en fais ce que je veux après avec. Et si je peux faire de la thune dessus, sans rien te donner (sauf royalties éventuelles), c'est mon droit.

Je vends quelque chose, j'ai le droit de mettre des conditions restrictives à son usage et personne n'est obligé de l'acheter

c'est mon droit.

Non, c'est ton droit que si la personne qui t'a vendue la chose n'exclue pas spécifiquement cet usage des conditions de la vente.

Mais après, ce n'est pas à l'état de veiller au bon respect des clauses contractuelles et si l'auteur s'estime lésé par la copie illicite de son oeuvre c'est à ses frais qu'il devrait rechercher les coupables et les faire sanctionner.

Pourquoi ne le fait-il pas ?

Et bien, parce qu'en pratique cela n'en vaut pas la peine. Un artiste qui a du public vit très bien. Même à l'heure d'internet. Ce n'est plus le cas des maisons de disques et c'est eux qui sont les vrais bénéficiaires du droit d'auteur.

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Je suis plutôt d'accord avec cette analyse. et donc pas d'accord avec ça :

Je vends quelque chose, j'ai le droit de mettre des conditions restrictives à son usage et personne n'est obligé de l'acheter

Non, c'est ton droit que si la personne qui t'a vendue la chose n'exclue pas spécifiquement cet usage des conditions de la vente.

Mais après, ce n'est pas à l'état de veiller au bon respect des clauses contractuelles et si l'auteur s'estime lésé par la copie illicite de son oeuvre c'est à ses frais qu'il devrait rechercher les coupables et les faire sanctionner.

Pourquoi ne le fait-il pas ?

Et bien, parce qu'en pratique cela n'en vaut pas la peine. Un artiste qui a du public vit très bien. Même à l'heure d'internet. Ce n'est plus le cas des maisons de disques et c'est eux qui sont les vrais bénéficiaires du droit d'auteur.

Intéressant.Logique aussi.

Mais je ne sais pas si l'artiste qui apprend que ses disques sont échangés pas milliers sur des plateforme d'échange géante, qu'on favorise toujours davantage la copie pirate sur la toile, sera tout à fait de cet avis.

(cela me rappel un peu le communisme, sans l'obligation d'en faire partie)

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Intéressant.Logique aussi.

Mais je ne sais pas si l'artiste qui apprend que ses disques sont échangés pas milliers sur des plateforme d'échange géante, qu'on favorise toujours davantage la copie pirate sur la toile, sera tout à fait de cet avis.

(cela me rappel un peu le communisme, sans l'obligation d'en faire partie)

Ben, regarde qui sont les artistes dont les oeuvres sont téléchargé par milliers ou même millions : c'est lady Gaga en co… Il me semble avoir lu quelque part que Lady Gaga à des revenus supérieures à ceux de Madonna dans les années 80.

Grosso-modo les revenus des artistes tournent autour de 10 - 12 % du prix de vente HT du CD. Y compris pour les stars genre Jonnhy Halliday. Ce qui perdent énormément depuis 2000, ce ne sont pas les artistes, c'est les maisons de disques et effectivement leur business model est mort.

Je ne vois pas plus de raison de les soutenir à travers une HADOPY ou une SOPA qu'il n'y en a à subventionner les agriculteurs.

Cela relève du contrat commercial. Pas d'un quelconque pseudo "droit d'auteur".

Oui. Mais le droit d'auteur (enfin, dans une version limité, c'est à dire pas la version actuelle et par exemple les ayants droit qui courrent jusqu'a 70 après la mort de l'artiste) peuvent être vu juste comme une clause d'un contrat commerciale. C'était le coeur de mon argumentation.

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Pour moi le plagiat et la contrefaçon sont déjà deux choses différentes.

Oui, ce sont deux choses différentes et je défend la protection contre les deux.

En gros, le plagiat, c'est récupérer le boulot d'un autre et dire "c'est moi qui l'ai fait". La contrefaçon, c'est copier le travail d'un autre pour le revendre en faisant croire que c'est un original.

Je dirais même que perso, j'ai beaucoup plus d'affection pour mes disques que leurs interprétations en concert.

Moi aussi je préfèrerai toujours un album bien travaillé à des concerts. Ceci étant, sur Internet, des artistes indépendants arrivent très bien à survivre en produisant des albums (y compris en libre téléchargement avec des demandes de dons en parallèle).

En somme ce serait un moyen pour les consommateurs de s'enquérir de la qualité du produit avant, éventuellement, de l'acheter. Personnellement les séries ou cd que je télécharge, si je les trouve dignes de claquer 20 ou 40 euros, ben je les achète par la suite. Et je ne pense pas être le seul à fonctionner ainsi.

Je fais comme ça par exemple pour les manga, à savoir que je n'en aurais jamais acheté si je n'avais pas la possibilité d'en lire en ligne.

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Cela relève du contrat commercial. Pas d'un quelconque pseudo "droit d'auteur".

Lorsqu'on achète un CD, pour l'instant on est obligé de ne pas le partager à cause du copyright.

A supposer que demain on signe un contrat pour chaque achat, plutôt que de se soumettre à un droit, quelle serait la différence au final ?

Ce contrat imposerait sensiblement les mêmes conditions d'utilisation que le copyright actuel.

Est-ce que dans ce cas, le droit de poursuivre la personne en cas de non respect d'une des clauses du contrat serait légitime ?

Dans ce cas, si il s'avérait que des milliers de personnes violaient ce contrat, comment le faire respecter ?

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C'est étrange.Y a comme un malaise je trouve dans le fait de défendre par parfois de la haine, la lutte contre le piratage (cf les supports pour anonymous sur le fil de la fermeture de mégaupload, etc)

Moi quand j'ai eu l'age de consommer, dans les années 90, jamais je ne me suis senti sous le joug de big compagnie de distributions.

Je regardais la tv pour regarder mes séries. mes amis avaient canal, je pouvait regarder les Simpsons en cassettes vidéo.J'achetait des jeux, jouet et films quand je pouvais.J'allait à la bibliothèque. Mon père avait des bd's.

Je ne me sentais pas privé de culture.Ni mon entourage, pourtant populaire.

Je payais mes cd's une 12aines d'euros, dès que j'ai pu travailler j'ai fait les disquaires tout les samedi que j'avait.

J'ai aussi beaucoup écouter de musique chez des amis. qui me prêtaient des cassettes, des 33t. j'avais la flemme de tout copier, et je trouvais plus simple d'aller m'acheter les originaux.ça me faisait un jeu, de les rechercher. Le plaisir de la quête.

Nous n'avions pas un "droit à avoir la musique gratuite"

Je payais mes jeux super Nintendo parfois 100 euro en import, et je me sentais jamais arnaquer. Je me réjouissait de mes achats, préparés longtemps à l'avance, avec forces de tests, magasines et essai, échanges d'info avec des amis.

Parfois, dans ma période animé, je traînais devant des magasins comme Tonkam, et j'échangeais des paroles, des idées, des rêves, et cela valait autant voir plus que les moments passé devant les dessins animés. Et le vendeur de cassettes pirates de dragonball z faisait pitié.

Nous étions, consommateurs, heureux d'avoir accès à des arts qui nous apportaient beaucoup. Et nous ne passions pas notre temps à critiquer les majors, et pourtant nous avions un accès à l'art vidéo, cinéma, musique, très limité.

Pour en voir davantage, les conventions de bd's, les concerts et les magasins de supports disques étaient là, et faisait une émulation de groupe assez sympa.

Et tous le monde achetait selon ses moyens.

Aujourd'hui, il y a des gens qui n'ont pas un seul disques ou presque obtenus de manière légale.

Ils sont apparus dans les début 2000, "grâce" au peer to peer. C'était des geek transpirant, lourdingue à répéter le nombres de films sur le nombre de disque dur qu'ils avaient. IRC et cie, Edonkey,kazzaa leur ont permis de télécharger des tonnes d'oeuvre (de piètre qualité artistique il est vrai aussi souvent, mais c'est le débat quantité/qualité).

Dans leurs bouches, c'était pour toujours plus de débit, de download par heure, de capacités de stockage. Stocker des oeuvres sans les payer, comme lors d'un pillage pendant une émeute. Prendre le plus, parce que l'on sais que cela ne durera pas, n'étant pas échangé légalement contre quelque chose (argent, autre bien)

Un problème nouveau est apparu. la possibilité de chourer des produits commerciaux de sa chambre, seul et en toute simplicité.

Pour moi, le problème du peer to peer est un problème d’égoïsme et d'immoralité personnelle.

Il donne sans échanger des biens sous copyright. Je serait sous la révolution Culturelle chinoise qu'on parlerai des droit d'auteurs de la même manière. La différence c'est qu'on brulait leurs oeuvres, au lieu de les distribuer gratuitement comme le fait le Peer to Peer.

On peut avoir des millier de titre musicaux sans en avoir acheter un seul. Il y a un un énorme déséquilibre à l'échelle de l'individu concerné.

Je pense que le peer to peer illégal va disparaître. Et ce ne sera pas une grosse perte. On s'en passait pendant des dizaines d' années sans AUCUNS problèmes.

Le problème des majors qui s'en foutent plein les fouilles, c'est un autre problème.

Ma jeunesse était belle, sans aucuns des problèmes actuels du geek ou du jeune d'aujourd'hui, et avec 1000fois moins d'oeuvre à regarder chez moi.

je suis un peu HS, dsl.

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Ben, regarde qui sont les artistes dont les oeuvres sont téléchargé par milliers ou même millions : c'est lady Gaga en co… Il me semble avoir lu quelque part que Lady Gaga à des revenus supérieures à ceux de Madonna dans les années 80.

Grosso-modo les revenus des artistes tournent autour de 10 - 12 % du prix de vente HT du CD. Y compris pour les stars genre Jonnhy Halliday. Ce qui perdent énormément depuis 2000, ce ne sont pas les artistes, c'est les maisons de disques et effectivement leur business model est mort.

Je ne vois pas plus de raison de les soutenir à travers une HADOPY ou une SOPA qu'il n'y en a à subventionner les agriculteurs.

Oui. Mais le droit d'auteur (enfin, dans une version limité, c'est à dire pas la version actuelle et par exemple les ayants droit qui courrent jusqu'a 70 après la mort de l'artiste) peuvent être vu juste comme une clause d'un contrat commerciale. C'était le coeur de mon argumentation.

Je ne crois pas que parce que les voleurs ne volent que des motos pourries ou des écrans plasma de mauvaises qualités à Carrefour, que cela n'est pas grave.

De plus, dans le lot, combien prennent des bijoux au rayon joaillerie de petits créateurs ?

(analogie à un pillage de Carrefour, sauf que oui, je sais Carrefour n'a pas de rayon petit créateur de joaillerie, mais sur internet il y a de tout, et noublions pas que UN seul disque suffise pour en produire des millions de copie. C'est là que ce situe le problème)

C'est comme si je vais sur la place du marché et que je distribue avec un mégaphone des copies de disque, la seule restriction étant que c'est au public de me dire ce qu'il veut comme artiste. n importe quoi pour moi, et ce depuis le début avec kazza. J'ai toujours trouvé ça hallucinant.

Mais les jeune qui avaient18 ans à l'époque, et pas encore travailler, y on vu une alternative à l'ACHAT de la musique.

Un moyen pour dépenser leur argent ailleurs…et avoir leur "droit à la musique gratuite" youpee.

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En 68, ils faisaient ça avec la liberté. La liberté de tout tout le temps quand je veut. sexe avec tout le monde, dire n'importe quoi n'importe quand n'importe où et IMPOSER sont idéologie. et bien sûr, pas travailler (beurk,valeur bourgeoise) et profiter de tout sans penser au conséquences (re-beurk valeur bourgeoise) .

J'y vois certaines similitudes..

Des jeunes.

Une opportunité de rien foutre pour avoir quelque choses ( rien que le concept de gratuit comme un but à atteindre pour tous, par exemple le discours de Free, sur la gratuité selon lui des communications. sans rajouter de débat, le simple fait qu'on puisse parler de "certaines choses doivent être gratuites aujourd'hui", et l'entendre dans la bouche d'un entrepreneur de l'informatique, montre comme les notions dans ce milieux, notions d'échange de produits de valeurs contre autre produits de valeurs sont biaisé par une idéologie qui rejoint celle des 68 boy'z..

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Petite hypothèse qui ne vaut certes pas grand chose, mais le téléchargement ne peut-il être considéré comme une tentative de remédier à une assymetrie de l'information entre producteurs et consommateurs ? En somme ce serait un moyen pour les consommateurs de s'enquérir de la qualité du produit avant, éventuellement, de l'acheter. Personnelement les séries ou cd que je télécharge, si je les trouve dignes de claquer 20 ou 40 euros, ben je les achète par la suite. Et je ne pense pas être le seul à fonctionner ainsi.

Je fais pareil et je suis bien d'accord avec ton raisonnement. Je suis un dingue de musique, je télécharge énormément, de tout, des To entiers, mais j'ai aussi près de 1500cd originaux. Si ça me plait, j'achète, directement au label ou au groupe en concert si possible, voir d'occasion, pour éviter les intermédiaires. J'en recevait, avant l'ère absolue du MP3, pas mal via Metalchro' aussi (mais juste en métal, ce qui ne représente que 50% de ce que j'écoute).

J’achèterai beaucoup beaucoup moins si je ne téléchargeais pas, parce que mettre 8/10 ou 15€ dans quelque chose que tu ne connais pas, c'est risqué, je trouve.

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Je fais pareil et je suis bien d'accord avec ton raisonnement. Je suis un dingue de musique, je télécharge énormément, de tout, des To entiers, mais j'ai aussi près de 1500cd originaux. Si ça me plait, j'achète, directement au label ou au groupe en concert si possible, voir d'occasion, pour éviter les intermédiaires. J'en recevait, avant l'ère absolue du MP3, pas mal via Metalchro' aussi (mais juste en métal, ce qui ne représente que 50% de ce que j'écoute).

J’achèterai beaucoup beaucoup moins si je ne téléchargeais pas, parce que mettre 8/10 ou 15€ dans quelque chose que tu ne connais pas, c'est risqué, je trouve.

Mais les disquaires peuvent te faire écouter. ils sont en voie de disparition c'est vrai.

Sinon, deezzer permet d'écouter avant d'acheter non ?

La bibliothèque aussi. Mais dans le principe, la bibliothèque tu ne copie pas leur cd's. et ils payent une redevance à la sacem je crois. enfin je ne suis pas pour non plus. c'est de l'égalitarisme artistique ce truc de sacem.

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En 68, ils faisait ça avec la liberté. la liberté de tout tout le temps quand je veut. sexe avec tout le monde, dire n'importe quoi n'importe quand n'importe où mais IMPOSER sont idéologie. Pas travailler (beurk,valeur bourgeoise) et profiter de tout sans penser au conséquences (re-beurk valeur bourgeoise) .

J'y vois certaines similitudes..

Des jeunes.

Une opportunité de rien foutre pour avoir quelque choses ( rien que le concept de gratuit comme un but à atteindre pour tous, par exemple le discours de Free, sur la gratuité selon lui des communications. sans rajouter de débat, le simple fait qu'on puisse parler de "certaines choses doivent être gratuites aujourd'hui", et l'entendre dans la bouche d'un entrepreneur de l'informatique, montre comme les notions dans ce milieux, notions d'échange de produits de valeurs contre autre produits de valeurs sont biaisé par une idéologie qui rejoint celle des 68 boy'z..

Sauf que tu n'as jamais payé pour de la musique en soi, tu as payé pour un support et un mode d'écoute de la musique qui est devenu techniquement obsolète. Le support et le mode d'écoute sont tout intégrés dans les ordinateurs, et le mode de transfert ne requiert plus la gravure sur un disque, au contraire le téléchargement n'engage que le coût de l'électricité, c'est à dire rien ou presque. Acheter de la musique et rétribuer l'artiste n'a jamais été la même chose, mais c'était compris dans le même acte. Aujourd'hui tu payes l'électricité, un ordinateur et un accès à internet, et c'est un outil universel, la musique en elle même n'est qu'une information, ce que tu télécharges est une partition jouée par ton ordinateur, et il n'y a aucune raison que l'information ait un coût.

L'insignifiance des coûts et la gratuité n'est pas la même chose, la non rémunération du droit d'auteur et le vol d'un support CD n'est pas la même chose, c'est ce que j'ai essayé d'expliquer rapidement dans la première réponse, mais maintenant je l'ai un peu plus élaboré et j'ai publié un article à ce sujet.

http://anzorn.tumblr.com/post/16222617300/copyright-goods-market-and-information

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Mais les disquaires peuvent te faire écouter. ils sont en voie de disparition c'est vrai.

Oui et non, les disquaires, si ils sont un peu pointu, les bons, résistent pas trop mal. Ceux qui étaient un peu trop grand public, mais trop petits par rapport aux grandes enseignes, sont morts. Enfin, je dis ça, je ne sais pas trop de manière générale, mais à Bruxelles, où j'ai vécu presque 10 ans, il y a deux ou trois bons disquaires qui s'en sortent (electrokution derrière l'AB, Caroline Music, Goupilophone, les deux ou trois shop jazz/vintage …). Ils ne seront sans doute jamais riche, mais ce sont des passionnés et d'excellents vendeurs (au sens : ils connaissent "la musique", ils sont pas là pour te refourger des saloperies).

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Mais les disquaires peuvent te faire écouter. ils sont en voie de disparition c'est vrai.

Sinon, deezzer permet d'écouter avant d'acheter non ?

Il n'y a pas de musique des Beatles sur Deezer (certes, il y a d'autres moyens d'écouter les Beatles, mais c'est pour donner un exemple).

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Entièrement d'accord avec tous les messages de Lucilio.

J'ajouterai que si les droits d'auteur avaient été appliqués avant le 19ème siècle, des génies comme Mozart n'auraient certainement pas produit autant, et que les plus grands artistes du XXème siècle ont été rémunérés comme à l'époque de Mozart, à la suite de commandes, sans droit d'auteur.

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