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Droit d'auteur  

91 membres ont voté

  1. 1. Pour vous le droit d'auteur, c'est:

    • Un droit tout à fait naturel qu'il faut faire respecter
      9
    • Un droit qui doit évoluer pour tenir compte des nouvelles technologies de l'information
      17
    • Une notion qui tendra inéluctablement à disparaître mais qui doit pour l'instant être défendue pour soutenir les artistes
      3
    • Un concept obsolète qui doit disparaître: si les artistes ne peuvent plus gagner leur vie en vendant leurs oeuvres, c'est leur problème, pas le mien.
      62


Messages recommandés

L'argument me séduit dans la mesure où je pense que toute démocratisation de la culture est nuisible à la création. Dans un monde libéral où les éditeurs se protégeraient à l'aide d'outils de cryptage, je serais donc d'accord.

Mais dans le monde réel du corporatisme et du légicentrisme, le coût de la coercition collective implique surveillance panoptique et protectionnisme déguisé. In fine le coût d'application du D. A est beaucoup trop élevé pour ne pas sombrer dans l'arbitraire, et trop répressif pour ne pas atteindre à la liberté d'innovation. Donc entre deux maux je choisis le moindre à l'égard de l'intérêt général.

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J'ai déjà expliqué maintes fois ma position : dès l'instant où tu sais qu'un artiste diffuse une œuvre sous licence seulement, tu l'acceptes implicitement dès lors que tu en prends connaissance. C'est du pur contrat. Il n'y a pas de droit de l'homme à consommer des productions artistiques.

Juste pour clarifier: quid de ceux qui n'ont pas signé ce contrat et qui se contentent de récupérer ce qui est disponible sur les réseaux ? D'après toi ces données ne doivent pas être consultées ou diffusées ? Chaque internaute se doit de faire l'effort de les ignorer et de les éviter comme la peste ?

Un peu comme le cachez ce sein que je ne saurais voir ??

Je ne vois pas pourquoi je devrais me priver d'une information qui m'est rendue disponible sous prétexte qu'un type quelque part à un moment à rompu sa promesse de garder cette information secrète. Ca ne me regarde pas, ce n'est pas mon problème.

PS. Il n'y a peut-être pas de droit de l'homme à consommer des productions artistiques, mais il y a très probablement un droit de l'homme à communiquer avec son prochain et donc à lui transmettre les données qu'on veut.

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  • 1 month later...
PS. Il n'y a peut-être pas de droit de l'homme à consommer des productions artistiques, mais il y a très probablement un droit de l'homme à communiquer avec son prochain et donc à lui transmettre les données qu'on veut.

[Commissaire Politique] Il n'existe pas de "droit à", il ne peut y avoir que des "droits de" et des engagements. [/Commissaire Politique]

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  • 3 months later...

Alors là, y'a beaucoup à dire. Première réaction:

« Je viens en effet de revendre sur le marché de l’occasion, l’original d’un bien dont je suis le légitime propriétaire, comme nous le faisons depuis longtemps avec livres écornés, vinyls usés et 504 tunées. Pas de quoi s’affoler en théorie vu que l’on applique un vieux principe à de nouveaux usages, mais la possible existence d’un marché d’occasion des fichiers MP3 fait friser les neurones.»

Etrange façon de penser quand même. Oui, normalement quand tu possèdes quelque chose, tu as le droit de le vendre. Mais si tu as le droit de le vendre, tu a a fortiori le droit de le donner. Le don n'est jamais qu'un cas particulier de la vente, avec un prix nul. Il est donc suprenant qu'on s'étonne de ne pas avoir le droit de vendre un truc qu'on avait déjà pas le droit de donner. Je ne vois pas en quoi le fait de se faire payer rendrait un transfert légitime.

La différence peut-être c'est que quand tu vends un truc, en général tu t'en sépares. Il y a aliénation, comme on dit. Or j'imagine que les ayant-droits n'aiment pas que tu revendes les fichiers que tu as acheté parce qu'il est difficile pour eux d'être sûr qu'il y a bel et bien eu aliénation, et non duplication. Car si il y a duplication quelqu'un pourrait vendre le même fichier plusieurs fois, il y aurait augmentation exponentielle du nombre de copies et les ayants droits perdraient tout monopole sur l'émission.

Bref c'est un vrai bordel sémantique dès lors qu'on essaie d'utiliser le vocabulaire de la propriété pour ces choses. Le seul lexique pertinent amha comme déjà signalé dans cette file, c'est celui qui tourne autour de l'information et du secret.

Les ayant-droits sont ceux qui sont les seuls à avoir le droit de divulguer une information. Quand tu achètes un CD, tu achètes le droit de stocker cette information et de la lire sur les systèmes de traitement de l'information qui t'appartiennent. Mais tu n'as pas le droit de permettre à un tiers d'en faire une copie. Tu dois garder le secret. Parler de propriété est tout à fait inapproprié car le concept d'aliénation qui est très important pour cette notion ne s'applique pas ou mal.

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Etrange façon de penser quand même. Oui, normalement quand tu possèdes quelque chose, tu as le droit de le vendre. Mais si tu as le droit de le vendre, tu a a fortiori le droit de le donner. Le don n'est jamais qu'un cas particulier de la vente, avec un prix nul. Il est donc suprenant qu'on s'étonne de ne pas avoir le droit de vendre un truc qu'on avait déjà pas le droit de donner. Je ne vois pas en quoi le fait de se faire payer rendrait un transfert légitime.

Parles en au trésor public… si tu fais des dons de plusieurs centaine de millier d'euros de ton argent ou au contraire que tu le prêtes avec un certain taux d'intérêt ils trouveront bien un moyen de gratter une partie de la somme mais pour des raisons différentes à des personnes différentes :icon_biggrin:

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  • 4 months later...

Retrouvez le pire du droit d'auteur en 2012, un magnifique florilège.

 

Ce site est vraiment énorme mais tellement vrai.

Quand je pense que un ami qui pense à la carrière artistique a fait comme première démarche de s'inscrire à la Sabam ...

Dans un état bien organisé, on aurait condamné la Sabam comme association de malfaiteur, vu leur méthodes quasi-mafieuses. Bizarrement là on ne parle plus du respect de la vie privée.

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J'ai déjà expliqué maintes fois ma position : dès l'instant où tu sais qu'un artiste diffuse une œuvre sous licence seulement, tu l'acceptes implicitement dès lors que tu en prends connaissance. C'est du pur contrat. Il n'y a pas de droit de l'homme à consommer des productions artistiques.

Bien entendu mais tout le problème consiste à identifier ce qui peut être soumis à license. Une suite de signe peut constituer un mot, une equation, un algorithme, tout un livre ou rien du tout. Par exemple, je peux facilement publier toute les suites de 1000 signes possibles ! Je peux vouloir publier une suite de Harry Potter, l'amélioration d'un code informatique ou sa traduction ou encore chanter un air connu dans le rue, etc.. Le principe de license ne règle en rien ces problèmes, c'est le flou complet, donc l'arbitraire. Et plus concrètement, la propriété intellectuelle limite les droits des propriétaires des biens materiels sous license (ils le sont tous) : de fait, nous ne sommes plus propriétaires de rien.
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27 puissance 1000 ... Hm à vue de nez il n'y a pas assez de matière dans l'univers pour ça même si chaque symbole est codé sur un proton.

Déjà toutes les suites de 140 signes (tous les tweets) ne doit pas êtes possible.

Le problème philosophique de fond repose sur le fait que l'information a des caractéristiques platoniciennes plus que matérielles. Les partisans de la propriété intellectuelle peuvent chercher à tordre cette réalité elle n'en finira pas de leur revenir en pleine face.

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Ça tient sur 4000 q-bits, soit quelques circuits intégrés.

 

:) déjà tu fais trois q-bits qui tiennent plus d'une micro seconde et tu es un candidat sérieux pour le prix Nobel. Ensuite, un seul q bit pourrait suffire en théorie car en codant sur un réel tu peux théoriquement encoder une infinité d'informations. Le petit souci vient du principe d'incertitude malheureusement tu ne pourras jamais accéder de manière fiable à cette information....

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27 puissance 1000 ... Hm à vue de nez il n'y a pas assez de matière dans l'univers pour ça même si chaque symbole est codé sur un proton.

Pourquoi 27 ? 26 lettres minuscules + 26 majuscules + 10 chiffres + une poignée de ponctuations courantes, ça fait largement 64 puissance 1000 (je sous-estime pour que ça tombe juste), soit 2 puissance 6000, ou pas loin de 10 puissance 2000.
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Pourquoi 27 ? 26 lettres minuscules + 26 majuscules + 10 chiffres + une poignée de ponctuations courantes, ça fait largement 64 puissance 1000 (je sous-estime pour que ça tombe juste), soit 2 puissance 6000, ou pas loin de 10 puissance 2000.

 

26 letres + l'espace je pense, mais dans l'ensemble c'est du kif kif

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Oui on peut prendre le clavier au lieu de 27. Ça reste déjà suffisant pour que le principe de Landauer s'applique. Il n'y a pas assez d'énergie dans l'univers pour juste énumérer les entiers sur plus de 150/200 bits. La on en est trop loin.

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Très facilement compressable et publiable sous forme d'un tout petit .exe.

 

Ben oui il suffit d'écrire un programme qui engendre tous les textes. Ca doit faire trois lignes au grand max : mais est ce que ça signifie "publier tous les textes" ?

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Ben oui il suffit d'écrire un programme qui engendre tous les textes. Ca doit faire trois lignes au grand max : mais est ce que ça signifie "publier tous les textes" ?

On ne sait pas, mais c'est isomorphe à écrire le nombre de Champernowne.
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Voilà. En fait Borges avec sa bibliothèque de Babel avait exploré le concept : devrait il (ou ses ayant droits) avoir un copyright sur tous les textes imaginables ? En fait ce serait bien car Ficciones ayant été publié il y a plus de 70 ans cela voudrait dire que tous les textes sont dans le domaine public et que c'en est donc fini de la propriété intellectuelle sur les textes :)

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Ben oui il suffit d'écrire un programme qui engendre tous les textes. Ca doit faire trois lignes au grand max : mais est ce que ça signifie "publier tous les textes" ?

Kassad, le monsieur a dit que tu avais un petit .exe.

A ta place, j'aimerais pas.

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On parle implicitement d'un artiste qui créé et autorise contre de l'argent un de ses clients à écouter son morceau, sous réserve qu'il n'en fasse pas bénéficier quelqu'un d'autres.

On essaye ici de légitimer la violation d'un contrat, je trouve ça regrettable.

Protéger les échanges privés, le peer-to-peer, ok.

Demander au producteur de protéger suffisamment la propriété, un peu comme les fabricants automobiles doivent mettre des antivol et des dispositifs antidémarrage sur leurs véhicules, ok.

Mais dire qu'un artiste doit vivre de concerts et de dons, c'est un peu court. Imaginons un artiste très talentueux mais dont les fans ne sont pas assez densément situés sur un territoire pour qu'un concert soit rentable.

Déjà, l'artiste en question n'a qu'à faire serveur ou caissier au McDo.

 

Ensuite, il me paraît curieux d'envisager que des fans d'un artiste puissent être aussi dispersés que cela : si ils sont fans, c'est qu'ils ont connu l'artiste d'une manière ou d'une autre, il existe donc un lien de communication avec celui-ci, et donc l'annonce d'un concert peut les atteindre et les intéresser.

 

Je ne vois pas par exemple comme un artiste français pourrait n'avoir des fans que répartis en Afrique et en Amérique du Sud, tous situés à plus de 500km l'un de l'autre. Ce cas de figure paraît rare si ce n'est impossible.

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Les calculs à base de puissance de 26 sont un peu trop grossiers, dans la langue française il y a moins de 60 000 mots au total, or si l'on fait le compte des mots de 2, 3, et 4 lettres que l'on peut former avec 27 signes (26 lettres plus l'espace), on arrive à un total de pratiquement 500 000 combinaisons différentes, soit déjà dix fois plus que le nombre de mots en français. SI l'on ajoute les mots de 5 lettres, 6, 7, etc. ça monte très vite.

 

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Les calculs à base de puissance de 26 sont un peu trop grossiers, dans la langue française il y a moins de 60 000 mots au total, or si l'on fait le compte des mots de 2, 3, et 4 lettres que l'on peut former avec 27 signes (26 lettres plus l'espace), on arrive à un total de pratiquement 500 000 combinaisons différentes, soit déjà dix fois plus que le nombre de mots en français. SI l'on ajoute les mots de 5 lettres, 6, 7, etc. ça monte très vite.

A la decouverte de la puissance de l'exponentielle...

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Être artiste, c'est pas un droit de l'Homme. Alors de deux choses l'une : ou t'as des thunes qui te permettent de vivre mÊme si personne n'achète ta production ou t'es bon et bosseur et tu arrives à vivre de ton art qui plaît à assez de gens. L'artiste qui n'arrive pas à vivre de son art, on lui rappelle que la mine manque de bras.

 

Oui. C'est d'autant plus vrai qu'au jour d'aujourd'hui les artistes ont ou peuvent avoir de multiple source de revenu grâce à la vente de leur image (publicité, séance photos etc...), au merchandising et aux concerts, de plus en plus sponsorisé par des grandes marques. En plus rien empêche un artiste de donner des concerts privés devant un public aisé voir riche à qui il ferait payer très cher sa performance.

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