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Droit d'auteur  

91 membres ont voté

  1. 1. Pour vous le droit d'auteur, c'est:

    • Un droit tout à fait naturel qu'il faut faire respecter
      9
    • Un droit qui doit évoluer pour tenir compte des nouvelles technologies de l'information
      17
    • Une notion qui tendra inéluctablement à disparaître mais qui doit pour l'instant être défendue pour soutenir les artistes
      3
    • Un concept obsolète qui doit disparaître: si les artistes ne peuvent plus gagner leur vie en vendant leurs oeuvres, c'est leur problème, pas le mien.
      62


Messages recommandés

Pour avoir travaillé avec des watermarks, ils n'y en a aucun pour l'instant (audio et/ou image) qui ne saute pas sans que l'utilisateur n'en soit affecté au niveau de la qualité de ce qu'il regarde/entend. Et dès que tu veux que ça résiste suffisamment pour que, même avec un signal dégradé, ça résiste, alors la qualité du media en sera tellement affecté que personne ne voudra l'écouter/le regarder…

Quand tu dis ne saute pas tu veux dire résiste à une analyse "simple" de deux signaux pour déterminer l'emplacement du watermark ?

Parce que si c'est le cas, je pensais à randomiser l'emplacement du watermark pour chaque copies.

Le vendeur gardant de son côté l'emplacement du watermark pour le fichier donné. Chaque fichier est différent et un peu de bruit est ajouté aléatoirement pour empêcher de constituer le signal parfait sans watermark.

J'imagine qu'ensuite il y a d'autres problèmes, mais je serais curieux de savoir ce que tu en penses.

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Pour moi, la contrefaçon doit être complètement autorisée du moment que l'acheteur est au courant.

Je désigne bien acheter des produits 100% identiques d'apparence extérieure, marque comprises.

On peut soutenir le principe des licences et être opposé à l'idée de propriété intellectuelle. C'est ma position et je n'ai pas l'impression d'être incohérent en cela, au contraire… à moins que le fait d'avoir comme ancêtre le fruit de l'union d'un pirate anglais du début du 18ème avec la fille d'un échevin de Paris ne brouille congénitalement mon jugement sur ces questions !

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Tu peux te renseigner sur ce que tu vas acheter avant, et en connaissance de cause, acheter le produit que tu désires (après avoir regardé sur le net des comparatifs, discuté avec des gens, etc…). Lorsque tu achètes ledit produit (celui précisément que tu désires, pas un autre), si le vendeur te vend sciemment autre chose, alors il y a vol de sa part sur ta propriété.

Ma position, c'est que si on était dans un monde idéal, un type qui ferait ça, ne le ferait qu'une fois.

Après il serait grillé à vie et personne ne lui achèterais rien.

Mais je sais c'est utopique.

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Ma position, c'est que si on était dans un monde idéal, un type qui ferait ça, ne le ferait qu'une fois.

Après il serait grillé à vie et personne ne lui achèterais rien.

On le fait déjà, même si on sait qu'on peut toujours se plaindre, on privilégie les intermédiaires de confiance, pour diverses raisons. C'est d'ailleurs pour ça que les sites de transactions entre particuliers ont souvent des systèmes de réputation : parce qu'il est plus difficile d'estimer sa fiabilité que celle d'un vendeur professionnel.

Mais je ne vois pas trop pourquoi il faudrait ne pas punir l'arnaque.

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Ceci dit j'aimerais bcp voir ceux qui pronnent "Un concept obsolète qui doit disparaître: si les artistes ne peuvent plus gagner leur vie en vendant leurs oeuvres, c'est leur problème, pas le mien." pour les droits d'auteur; produire quelque chose et voir quelqu'un d'autre se faire payer pour cette production sans toute fois obtenir un seul copec. Ou si vous voulez, supprimons le concept monetaire (apres tout un vrai artiste n'a besoin de rien et s'il a soif il n'a qu'a lecher les mur épicétou, feignasse va!), et parlons juste de reconnaissance publique.

Si vous le souhaitez, vous pouvez produire des roues de charrette qui ne se vendront pas. Il est probable que ce sera un échec mais rien ne vous en empêche à la condition que cela n'entraîne pas le coercition des autres (par exemple par l'action de l'état qui obligerait les gens à rouler en charrette ou qui subventionnerait une industrie moribonde et inutile pour laquelle aucune demande n'existe).

Les CD sont des produits du passé. Les producteurs vendaient des supports en pensant nous vendre de la musique. Les supports tels que les CD, c'est comme les roues de charrette ou les 45 tours: ça ne se vendra plus (sauf à quelques collectionneurs).

Que les producteurs réfléchissent à d'autres moyens de vendre de la musique, du spectacle, des produits dérivés, etc… ou qu'ils disparaissent.

Une coercition légale qui tenterait de faire persister le marché de la roue de charette serait stupide. Celle tentée par les artistes et maisons d'édition l'est autant. Leur produit ne se vend plus, il faut qu'ils vendent autres choses.

Peut-être ne vendront-ils jamais plus leur production musicale qui ne deviendra alors qu'un produit d'appel gratuit, une publicité pour d'autres produits. A mon avis, c'est ça l'avenir.

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Les supports physiques trouveront toujours des acquereurs. Ceux qui aiment vraiment la musique achètent des disques, même s'ils téléchargent beaucoup plus que la moyenne également.

Sinon, si les artistes veulent gagner leur vie grâce à leur art, qu'ils tournent.

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Là encore, regarde ce qui se fait : il existe maintenant des sites où des artistes déposent leur production en copyleft et paye qui veut. Certains, incroyable, en vivent. Et je relance d'un Trent Reznor et Kamoulox.

Le manque d'imagination ne peut pas tout excuser.

en effet, et je suis d'accord le manque d'imagination n'excuse pas tout.

Si vous le souhaitez, vous pouvez produire des roues de charrette qui ne se vendront pas. Il est probable que ce sera un échec mais rien ne vous en empêche à la condition que cela n'entraîne pas le coercition des autres (par exemple par l'action de l'état qui obligerait les gens à rouler en charrette ou qui subventionnerait une industrie moribonde et inutile pour laquelle aucune demande n'existe).

(…)

Une coercition légale qui tenterait de faire persister le marché de la roue de charette serait stupide. Celle tentée par les artistes et maisons d'édition l'est autant. Leur produit ne se vend plus, il faut qu'ils vendent autres choses.

Peut-être ne vendront-ils jamais plus leur production musicale qui ne deviendra alors qu'un produit d'appel gratuit, une publicité pour d'autres produits. A mon avis, c'est ça l'avenir.

l'exemple de la roue de charette est inadequat, on parle de production intellectuelle. La roue existe a l'etat naturel (enfin ce qui tourne), c'est comme si on mettait un droit d'auteur sur la brique ou le beton, autant en mettre un sur la plage de berk.

Quand on parle de droit d'auteur on parle surtout de travail artistique ou intellectuel. Et dans sa fonction premiere, on entend proteger par la le fait qu'il y a un proprietaire pour cette oeuvre. S'il on supprime les moyens de coercition (je reprend votre terme et je comprend: "moyens legaux de pression -financieres- sur les vilains copieurs"), alors que reste t il a un artiste pour defendre la propriete de son oeuvre? dans une certain pourcentage le droit d'auteur est certes inutile, mais pour d'autre il faut un organe tiers et neutre qui doit trancher…

A lire les remarques du forum, je vois que ca part dans tout les sens. J'ai l'impression de lire que pour vous toute oeuvre doit etre gratuite et si a l'usage l'on apprecie on verse quelque retribution a l'artiste ou producteur de ladite oeuvre…ou bien que l'on doit pouvoir copier un oeuvre, la transformer et en tirer les benefices (financiers ou moraux) sans contrepartie (morale ou financiere) pour l'auteur premier….. et les bisounours ils arrivent quand?

Je suis convaincu que sur ce site bcp paieront une oeuvre acquise gratuitement mais qui est convaincante. En revanche je suis moins convaincu que la masse mondiale ira retribuer l'artiste pour un oeuvre qui passe son temps a user.

Et puis c'est surtout tres facile d'avoir un jugement quand on ne produit rien. Et quand les termes de droits d'auteur, maison de production, copyright et coercitions sont mélangés, ca devient n'importe quoi.

J'aimerais bien savoir ce qu'en pense un photographe, un philosophe qui ecrit (oui pas un enseignant de terminales), un musicien classique, un DJ, etc…pour la partie production je pense que l'on a tous compris comment ils raisonnent.

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Pardon de simplifier mais personne n'a réagit à mon propos plus haut, alors je réitère et reformule:

Est-ce que j'ai le droit, oui ou merde, de copier les données que je veux sur un ordinateur que je suis sensé posséder, et de communiquer ces données à quiconque me les demande si ça me chante ?

Moi je pense qu'il faudrait vraiment avoir du toupet pour répondre non.

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Non si tu encodes dans le signal audio les coordonnées de l'acheteur elles peuvent résister à ça. Evidemment il faut de la redondance ainsi que beaucoup de fausses variations sinon un utilisateurs pourrait simplement faire la différence de deux chansons.

Redescend sur terre. La plupart des gens enregistreront en MP3 la source audio, et la signature disparaîtra.

Pour la radio la qualité étant totalement naze, je ne vois même pas l'intérêt d'enregistrer par ce biais là.

Radio sur internet, qualité numérique.

Et puis c'est surtout tres facile d'avoir un jugement quand on ne produit rien.

Il y a sur ce forum plusieurs personnes qui produisent et se passent de copyright (à commencer par moi).

Et ce que tu fais là, c'est utiliser le "d'où l'on parle" ; un riche n'a pas le droit d'avoir d'opinion sur un pauvre, un travailleur sur un chômeur, un contribuable sur un assisté ou que sais-je ?

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Il y a sur ce forum plusieurs personnes qui produisent et se passent de copyright (à commencer par moi).

je me doute, mais ton pain quotidien ne depend exclusivement du fruit de cette production…

Et ce que tu fais là, c'est utiliser le "d'où l'on parle" ; un riche n'a pas le droit d'avoir d'opinion sur un pauvre, un travailleur sur un chômeur, un contribuable sur un assisté ou que sais-je ?

C'est bien de cela que je parle, je serais bien en peine de parler de ce dont je ne connais rien (bien que cela m'arrive et en general je me plante -quelques exemples sur ce meme forum)….et pour reprendre ton exemple j'ai cotoyé des riches qui ne pensaient pas que le salaire moyen etait si bas, du coup on a du mal a comprendre le concept de "fin de mois difficile"….

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Quand on parle de droit d'auteur on parle surtout de travail artistique ou intellectuel. Et dans sa fonction premiere, on entend proteger par la le fait qu'il y a un proprietaire pour cette oeuvre. S'il on supprime les moyens de coercition (je reprend votre terme et je comprend: "moyens legaux de pression -financieres- sur les vilains copieurs"), alors que reste t il a un artiste pour defendre la propriete de son oeuvre? dans une certain pourcentage le droit d'auteur est certes inutile, mais pour d'autre il faut un organe tiers et neutre qui doit trancher…

Quand un scientifique, un philosophe emet une idée novatrice, il accepte implicitement que cette idée soit reprise (il en est même fier). Si chaque fois qu'on reprenait une idée émise par un autre, il fallait payer un copyright…..

Il n'y a pas de droit d'auteur, de droit sur un travail intellectuel. Dès lors qu'on l'émet, on accepte qu'il soit repris.

Le problème est bien celui d'une dissociation entre support de l'info et l'information elle-même. Les maisons d'édition n'ont jamais vendu des idées, simplement du support même si à ce jour elles ne l'acceptent pas. (de fait ma comparaison avec la roue est valable, le support qu'essaient de nous refourguer les maisons d'édition, c'est un truc du passé).

La majorité de la production internet se passe très bien de copyright. C'est d'ailleurs ce qui fait en partie son succès.

Le travail intellectuel, c'est ce qui va donner la capacité de vendre un produit. La seule fonction de ce produit peut, à la limite, n'être que d'être le contenant, le support de ce travail intellectuel (CD DVD livres). Mais c'est un cas particulier. Le plus souvent le travail intellectuel, l'idée contenue dans un produit diffère de sa fonction.

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je me doute, mais ton pain quotidien ne depend exclusivement du fruit de cette production…

Avoir un side-job, c'est mal, pour un artiste ?

Tu veux dire que les artistes qui ne peuvent pas vivre de leur art seraient alors obligés d'avoir un autre travail, alimentaire ? C'est c'est mais c'est troporiible !

C'est bien de cela que je parle, je serais bien en peine de parler de ce dont je ne connais rien (bien que cela m'arrive et en general je me plante -quelques exemples sur ce meme forum)….et pour reprendre ton exemple j'ai cotoyé des riches qui ne pensaient pas que le salaire moyen etait si bas, du coup on a du mal a comprendre le concept de "fin de mois difficile"….

Non, tu n'as pas compris la remarque. Tu dois examiner les arguments qui te sont fournis pour ce qu'il sont, pas en fonction de la personne qui les a fournis. Autrement dit, tu dois réfuter l'argument sur le fond, pas sur la profession de la personne qui l'a utilisé.

Autrement dit, que les autres produisent ou non de l'art n'empêchent pas ceux-ci d'avoir des arguments valides. Si l'argument ne l'est pas, tu dois dire pourquoi, mais pas "c'est surtout tres facile d'avoir un jugement quand on ne produit rien." …

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Quand un scientifique, un philosophe emet une idée novatrice, il accepte implicitement que cette idée soit reprise (il en est même fier). Si chaque fois qu'on reprenait une idée émise par un autre, il fallait payer un copyright…..

Oui, c'est vrai, mais parce que les universitaires sont des fonctionnaires, qu'on reprenne ou pas leurs idées, ils sont payés.

Si demain tu les largues "dans la nature", j'te garanti qu'il faudra pas 6 mois avant de payer d'une manière ou d'une autre pour utiliser tel ou tel concept (ce qui risque juste de voir fleurir leur nombre).

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Oui, c'est vrai, mais parce que les universitaires sont des fonctionnaires, qu'on reprenne ou pas leurs idées, ils sont payés.

Si demain tu les largues "dans la nature", j'te garanti qu'il faudra pas 6 mois avant de payer d'une manière ou d'une autre pour utiliser tel ou tel concept (ce qui risque juste de voir fleurir leur nombre).

Mais non, en dehors de la recherche fondamentale (maths non appliqués, astronomie), les plus innovateurs seraient courtisés par les entreprises privées et payés grassement, bien mieux que dans nos universités d'état. La richesse, la valeur ajoutée n'est pas dans la production intellectuelle pure mais dans ce qu'elle permet de faire.

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Mais non, en dehors de la recherche fondamentale (maths non appliqués, astronomie), les plus innovateurs seraient courtisés par les entreprises privées et payés grassement, bien mieux que dans nos universités d'état. La richesse, la valeur ajoutée n'est pas dans la production intellectuelle pure mais dans ce qu'elle permet de faire.

J'aimerais beaucoup avoir la même confiance que toi. Je n'arrive pas à déterminer quelle pourrait-être ma valeur ajoutée en tant qu'anthropologue, pour une boite privée. Enfin, c'est un autre débat.

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Avoir un side-job, c'est mal, pour un artiste ?

Tu veux dire que les artistes qui ne peuvent pas vivre de leur art seraient alors obligés d'avoir un autre travail, alimentaire ? C'est c'est mais c'est troporiible !

tu as raison, mais ce n'est pas ce que je voulais dire, bien que pour bcp d'artiste il n'y ait pas de concession, ni de compromis entre l'art et le reste…

Non, tu n'as pas compris la remarque. Tu dois examiner les arguments qui te sont fournis pour ce qu'il sont, pas en fonction de la personne qui les a fournis. Autrement dit, tu dois réfuter l'argument sur le fond, pas sur la profession de la personne qui l'a utilisé.

Autrement dit, que les autres produisent ou non de l'art n'empêchent pas ceux-ci d'avoir des arguments valides. Si l'argument ne l'est pas, tu dois dire pourquoi, mais pas "c'est surtout tres facile d'avoir un jugement quand on ne produit rien." …

Je comprend en effet mieux. Cependant mon point etait de montrer que l'on ne fait pas de distinction entre un producteur et un artiste. Et s'il on entend souvent les premiers geindre de la chutte des ventes de CD -etc..- le point de vue des deuxieme quant au débat est plus que varié donc pas tres clair

Quand un scientifique, un philosophe emet une idée novatrice, il accepte implicitement que cette idée soit reprise (il en est même fier). Si chaque fois qu'on reprenait une idée émise par un autre, il fallait payer un copyright…..

Il n'y a pas de droit d'auteur, de droit sur un travail intellectuel. Dès lors qu'on l'émet, on accepte qu'il soit repris.

Le problème est bien celui d'une dissociation entre support de l'info et l'information elle-même. Les maisons d'édition n'ont jamais vendu des idées, simplement du support même si à ce jour elles ne l'acceptent pas. (de fait ma comparaison avec la roue est valable, le support qu'essaient de nous refourguer les maisons d'édition, c'est un truc du passé).

La majorité de la production internet se passe très bien de copyright. C'est d'ailleurs ce qui fait en partie son succès.

Le travail intellectuel, c'est ce qui va donner la capacité de vendre un produit. La seule fonction de ce produit peut, à la limite, n'être que d'être le contenant, le support de ce travail intellectuel (CD DVD livres). Mais c'est un cas particulier. Le plus souvent le travail intellectuel, l'idée contenue dans un produit diffère de sa fonction.

A mon sens il y a une enorme confusion entre le droit d'auteur, la licence d'utilisation et les intermediaires….

Un droit d'auteur est juste un acte de propriétée….une licence est ce que tu autorise a faire avec ta propriétée….

L'artiste doit demeurer proprietaire de son oeuvre. C'est son travail, tout payant ou gratuit qu'il soit, tout libre d'acces de partage ou pas qu'il soit. La licence associé determine les clauses liés a l'utilisation de sa propriétée, s'il on peut la copier et la revendre.

Mais je peux me tromper, une chose cependant dont je suis sur c'est que le concept de droit d'auteur n'a pas grand chose a voir (dans le fondement) avec le copyright….

et pour la note, la base du copyleft ce n'est pas un liberal mais un anarchiste (proudhon)….

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J'aimerais beaucoup avoir la même confiance que toi. Je n'arrive pas à déterminer quelle pourrait-être ma valeur ajoutée en tant qu'anthropologue, pour une boite privée. Enfin, c'est un autre débat.

Tu ne serais pas employé par une boîte privée, mais pas une fondation-trophée, qui investirait ses sous dans une université-trophée. Un peu comme la Fondation Rockefeller (par contre, là, tu devras être bon, parce que tes retombées vont être mesurée à l'aura que tu apportes à l'université, et en retour au mécène…)

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J'aimerais beaucoup avoir la même confiance que toi. Je n'arrive pas à déterminer quelle pourrait-être ma valeur ajoutée en tant qu'anthropologue, pour une boite privée. Enfin, c'est un autre débat.

Avec tout le recul, l'analyse et la maîtrise des codes culturels qu'impliquent (je pense) ta profession ? Tu aurais sûrement quelque chose à apporter en marketing, RH, import-export…

Dans certains pays ça ne surprend plus vraiment qu'un diplômé de philosophie puisse être cadre en entreprise. Hélas en France on en est encore trop souvent à penser qu'on peut pas faire un job sans avoir un diplôme hyper-spécialisé avec le même intitulé que le job.

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Avec tout le recul, l'analyse et la maîtrise des codes culturels qu'impliquent (je pense) ta profession ? Tu aurais sûrement quelque chose à apporter en marketing, RH, import-export…

Wé, bien sur, je ne dis pas que je ne suis pas employable (au contraire, je n'ai aucune crainte sur mon avenir), mais c'est que ce n'est pas de l'anthropo, ça.

@Wbell : c'est bien comme ça je j'imagine mon avenir, je compte pas faire de vieux os à l'EHESS, ce n'est qu'un tremplin (parce que quoi qu'on en dise, ça reste un nom qui porte loin).

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Quand tu dis ne saute pas tu veux dire résiste à une analyse "simple" de deux signaux pour déterminer l'emplacement du watermark ?

Parce que si c'est le cas, je pensais à randomiser l'emplacement du watermark pour chaque copies.

Le vendeur gardant de son côté l'emplacement du watermark pour le fichier donné. Chaque fichier est différent et un peu de bruit est ajouté aléatoirement pour empêcher de constituer le signal parfait sans watermark.

J'imagine qu'ensuite il y a d'autres problèmes, mais je serais curieux de savoir ce que tu en penses.

On va se placer dans le cadre d'une image, mais ce que je vais raconter est valable pour de l'audio (et à fortiori de la vidéo).

Quand tu veux tatouer une image, tu peux le faire de manière "visible", avec un logo, mais ça se fait sauter très simplement avec un peu de photoshop (tu peux même aller très loin, avec des équations de type PDE :

i8W69.pngGb8Bx.pngExk5D.pngmU1QE.png

Pour ces images, rien n'a été retouché à la main, c'est directement fait par le logiciel (même sur l'image carrelée…)

Donc un petit logo "© fait par machin", ça part très vite.

C'est la raison pour laquelle, quel que soit le domaine (spatial, fréquentiel) dans lequel tu vas ajouter ton tatouage, il faut le répartir sur tout le media, pas dans un coin bien déterminé. Sinon, avec un outil statistique, c'est facile de déterminer dans quel coin de ton média se trouve des informations qui ont une déviation anormale par rapport au reste de l'image.

Une image est composée de pixels, donc d'octets (une valeur numérique de 000 0000 à 1111 1111), tu peux décider que certains de ces bits vont être utilisé pour coder ton tatouage. Le problème, c'est que si, pour tous les pixels, tu as un pourcentage fixe qui sert à stocker le tatouage, tu vas te retrouver avec une image dégueulasse, car tu rajoutes un "bruit" externe (au sens mathématique). Il vaut mieux donc augmenter le pourcentage alloué au stockage dans les zones où l'oeil humain n'est pas très bon pour reconnaître des variations anormales, et diminuer ce pourcentage dans les zones où l'oeil va tout de suite voir un problème.

Pour illustrer la sélectivité de l'oeil humain, voici une image de wikipedia qui explique la compression JPEG : 160px-Barns_grand_tetons_YCbCr_separation.jpg

L'oeil repère bien les informations dans la composante lumineuse, mais assez mal les informations dans les composantes de chroma. Il peut donc être intéressant de planquer tes infos dans ces octets là. Tu peux également remarquer que lorsque l'oeil voit un "contour", il n'est pas très discriminant. C'est difficile de déterminer si un contour est plus ou moins marqué. On remarque juste "qu'il y a un contour". Tu peux donc planquer tes infos sur ces octets là aussi.

Pour ce dernier exemple, c'est entre autre ce que peuvent faire (pour simplifier) des solutions comme Digimarc.

Voici l'image de base :

Jtt8O.jpg

Et l'image watermarkée :

NPcs9.jpg

La différence n'est pas flagrante, mais quand tu soustrais l'une à l'autre, tu obtiens ça :

3frt6.jpg

Comme tu le vois, on ne stocke pas "énormément" d'info par octet, et il faut répartir la signature sur toute l'image, maximisant ainsi les chances de récupérer des bouts du watermark, même si l'image est détourée, réduite, agrandie, découpée, etc…

Mais même comme ça, ce genre de tatouage est très sensible. Si tu imprimes l'image et que tu la rescannes, tu perds presque tout. Une autre astuce, c'est de prendre l'image, de rogner une bande de 1 à 7 pixels sur 2 côtés, et de réenregistrer en jpeg (la taille des blocs du jpeg étant de 8 ou 16, tu vas ainsi créer un recalcul de tous les blocs, qui va détruire l'information de haute fréquence - càd ton tatouage - présente dans les contours).

Tu peux aussi déformer, même très légèrement l'image, comme ici :

BKZFI.png

Si tu n'as pas accès à l'original, tu ne te rends même pas compte que l'image est déformée. Et le watermark saute…

Enfin, et c'est le pire, les techniques de tatouage sont rarement réentrantes. C'est à dire que si tu ne connais pas le tatouage utilisé sur une image, mais tu sais qu'il y en a un, le fait de rajouter un tatouage toi-même avec un logiciel (même si ce n'est pas le même que celui d'origine) suffit à casser le watermark.

Pour l'instant, les trucs les plus robustes que j'ai vu, c'est d'utiliser le compressed sensing (dont j'avais déjà parlé ici - ça sert à tout ce machin :)) pour considérer le tatouage comme "épars" (au sens mathématique du terme) sur l'image, ce qui est très robuste aux multiples techniques détaillées ici.

Mais de toutes façons, la faille de tous les tatouages et DRM, c'est la boucle analogique. A partir du moment où ça doit être perçu par un humain, ça peut être repiqué…

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Mais de toutes façons, la faille de tous les tatouages et DRM, c'est la boucle analogique. A partir du moment où ça doit être perçu par un humain, ça peut être repiqué…

+1

et donc en prenant en compte que tout humain n'est pas bonne foi quant au respect de la propriétée d'autrui (ou pour vulgariser disons le clairement, du vol de proprietée intellectuelle, et je ne parle pas de copie pour le coup, mais bien de vol afin d'en tirer un profit personnel) on fait quoi?

PS: post interessant du reste

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Explication très claire. merci

En fait en réfléchissant 2 minutes c'est vrai le gros problème tient justement à la propriété d'idempotence de la transformation.

Tu bossais où pour travailler dessus ? C'est sympa comme sujet en tout cas.

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et donc en prenant en compte que tout humain n'est pas bonne foi quant au respect de la propriétée d'autrui (ou pour vulgariser disons le clairement, du vol de proprietée intellectuelle, et je ne parle pas de copie pour le coup, mais bien de vol afin d'en tirer un profit personnel) on fait quoi?

Si on se place dans le cadre d'humain sociaux, doués de raisons (les sociopathes ne comptent pas, ici) :

si l'humain a la certitude (à 100%) de ne pas se faire prendre, il va maximiser ses gains par rapports aux coûts, et il va frauder.

2 solutions : l'éducation (je pense pouvoir dire sans me tromper que les gens sur ce forum ont appris que voler, c'est mal, et qu'à force de se l'entendre mettre dans la tête, on a développé une certaine morale qui fait que le geste du vol fait ressentir quelque culpabilité, et si ce n'est pas le cas, êtes vous sûr de bien vouloir défendre le libéralisme ? ;)), et l'application du respect des contrats.

Les libéraux n'étant pas pour l'anomie, il faut rendre toute sa force au contrat, qu'il soit appliqué par un tribunal d'Etat, un juge de paix ou un tribunal privé (anarcapie). Mais là, c'est la personne lésée qui doit montrer qu'elle a été lésée (normal). En augmentant la légitimité du droit de ce point de vue, on assainit les comportements (sans à priori mettre en place un fatras de barrières légales en amont).

En fait en réfléchissant 2 minutes c'est vrai le gros problème tient justement à la propriété d'idempotence de la transformation.

Tu bossais où pour travailler dessus ? C'est sympa comme sujet en tout cas.

Comme je n'ai pas encore soutenu (tracasseries administratives), je ne vais pas en dire trop ici, mais on peut dire que j'étais assimilé INRIA. J'avais travaillé là dessus, mais avant mon doctorat, et après., et mon doctorat n'a rien à voir avec ça, même si c'est de l'info ;).

Maintenant, je suis indé, à jouer au McGyver de l'informatique. Du style "Ah tiens, la société machin vous a dit que c'était impossible à développer ? Allons allons, je peux vous le faire pour le tiers du prix, en recyclant le Kinect qui traîne là bas, et je vous branche un ipad craqué avec Androïd dessus pour gérer votre cafetière en USB"… :P

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Comme je n'ai pas encore soutenu (tracasseries administratives), je ne vais pas en dire trop ici, mais on peut dire que j'étais assimilé INRIA. J'avais travaillé là dessus, mais avant mon doctorat, et après., et mon doctorat n'a rien à voir avec ça, même si c'est de l'info ;).

Maintenant, je suis indé, à jouer au McGyver de l'informatique. Du style "Ah tiens, la société machin vous a dit que c'était impossible à développer ? Allons allons, je peux vous le faire pour le tiers du prix, en recyclant le Kinect qui traîne là bas, et je vous branche un ipad craqué avec Androïd dessus pour gérer votre cafetière en USB"… :P

INRIA où ? j'ai des collègues qui sont passés par celui de Grenoble.

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L'artiste doit demeurer proprietaire de son oeuvre. C'est son travail, tout payant ou gratuit qu'il soit, tout libre d'acces de partage ou pas qu'il soit.

Au nom de quoi il resterait "propriétaire" des caractéristiques d'un truc une fois qu'il l'a vendu ?

D'ailleurs, ça soulève une analogie intéressante.

Imaginons non pas un artiste mais un artisan, par exemple un potier (mais ça pourrait être un tailleur ou un menuisier). J'achète un vase (une création originale d'un goût exquis) dans sa boutique. Une fois rentré chez moi, je diffuse sur le net les caractéristiques de l'objet qui permettent à mon voisin (qui veut tester sa nouvelle imprimante 3D futuriste) d'en faire une copie. Est-ce qu'un droit d'auteur a été violé ?

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Au nom de quoi il resterait "propriétaire" des caractéristiques d'un truc une fois qu'il l'a vendu ?

D'ailleurs, ça soulève une analogie intéressante.

Imaginons non pas un artiste mais un artisan, par exemple un potier (mais ça pourrait être un tailleur ou un menuisier). J'achète un vase (une création originale d'un goût exquis) dans sa boutique. Une fois rentré chez moi, je diffuse sur le net les caractéristiques de l'objet qui permettent à mon voisin (qui veut tester sa nouvelle imprimante 3D futuriste) d'en faire une copie. Est-ce qu'un droit d'auteur a été violé ?

En tout cas, si c'est toi qui fait le produit et le revend, en France, tu risques de te retrouver devant la justice.

J'ai pas le droit de sortir exactement le même modèle que celui de mon concurrent si celui-ci l'a protégé.

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Invité rogermila

J'ai pas le droit de sortir exactement le même modèle que celui de mon concurrent si celui-ci l'a protégé.

Evidemment, sinon n'importe quel fabricant de boisson pourrait légalement reproduire une partie du logo de Coca-Cola, par exemple, et se permettrait de vendre un breuvage sous le nom de oca-Cola

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